Présages. ~> Partie II : chapitre 1

je te laisse Marc et je prends Cole
magnifique doll

"Un ange venait de le rembarrer en huit mots.
Les anges ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient."
>> sympa la remarque sur Ange XDD

en tout cas, j'ai adoré la petite conversation au bar, le pauvre Cole, toutes contre lui et aucune aide extérieure, déjà qu'il arrive quand Amina sort une phrase tendancieuse XDD
j'étais mdr

laaaaaaa suiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeee

Kaya-chan>>>merciii ^o^
mdr adorer tout le monde, ça va plus vite, ne ? ^^

Moga>>>je te le laisse ^^
XD merci pour la convers...
*imagine bien Cole se débattre face aux trois terreurs filles

la suite demain, enfin j'essaierai ^^"

Alooooooors *_*

La rencontre Ange/Adrien... ptdr, surtout la petite remarque a la fin
Et puis si des couples commencent a se former, ca va etre tout chou (quoique Ange n'a pas l'air tres d'accord pour former un couple XD)

Vera/Maxence: c'est choupiiiiii (mais on l'avait deja vu Maxence??? C'est qui exactement?? *paumée*)

Ptdr, Cole qui devient le souffre douleur des 3 filles, et Aaron qui refuse de le defendre...
et aussi le "plus c'est grand, mieux c'est" qui provoque un grand silence dans le café XDD

Et Etoile qui part a la recherche de cette "sensation"... je sens qu'elle va au devant des ennuis, la ^^"

Les dolls sont superbes, j'aime beaucoup celle de Vera

Bravo Lie-chan, et vivement la suite

Waaaah !!!
Tout plein de chapitres ^_____^ !
Ta fic est vraiment superbe Lie-chan !
J'aime vraiment la façon dont tu mènes l'histoire
/n'a toujours aucune idée de ce à quoi cela va aboutir @_@
c'est génial !!!
(et les dolls sont vraiment mimi ^o^)
Vivement la suite ^__^ !

Mogy>>>voui, ce couple est venu tout seul, je n'y pensais même pas à la base ^^
Maxence = grand frère d'Ange, on en parle mais il apparaît peu
(au passage, à la place d'Aaron, je n'aurais pas défendu Cole non plus)
bon, Etoile, au devant des ennuis, ça me semble normal ^^"

kokoroyume>>>voui plein de chapitres ^o^
merci beaucoup
(ne t'inquiétes pas, je sais où je vais XD)

___

désolée tout le monde, je n'ai plus de connexion internet depuis maintenant deux semaines >_<
du coup je ne sais pas quand la suite arrivera, mais quand elle arrivera ben euh... ça ira plus vite ? lol
(je dit ça, si ça se trouve ma connexion reviendra ce soir ^^")

Lie-chan le retour ^^
Ca fait plaisir de te revoir parmi nous!!! Bon courage pour tes problemes de connexion, et j'espere que tu en as profité pour prendre plein d'avance dans l'ecriture de tes fics XDD

Sukis Lie-chan ^^

Bon, hier soir c'était assez héroïque.
J'ai lu à une vitesse folle les quatre chapitres que tu m'avais imprimés sur Word, et j'ai poussé un cri de désespoir lorsque je les ai terminés. Je me suis rendue sur le forum pour poster un commentaire - et accessoirement, pour te harceler - et là, ô surprise : il y avait cinq chapitres de plus!
Je les ai donc tous copiés-collés sur Word, et je les ai imprimés (oui, quand je commence une histoire sur papier, il faut que je a termine sur papier, et sur aucun autre support).
Cette petite histoire qui n'intéresse personne était seulement pour te signaler que je trouve ça absolument honteux que tu ne m'aies pas filée l'intégralité de tes chapitres déjà écrits é_è.

Maintenant, le commentaire :

J'adore cette histoire, comme tu as sûrement déjà pu t'en rendre compte. C'est étrange, j'ai l'impression que quelque chose a muri dans ta façon d'écrire. C'est plus fluide, plus subtile, aussi. Du coup on accroche d'autant plus!

Les personnages sont dans l'ensemble sympathiques (j'aime beaucoup Katja, Ange et Julien) - Dieu, que c'est bon de temps en temps de ne pas avoir à retenir des noms japonais.

En parlons de japonais, deux choses :
-j'ai adoré le prologue, je l'ai lu deux fois!
-ça fait bizarre que Mei (oui je sais, elle est pas Japonaise mais Chinoise) ait les yeux clairs. Dnas une fic, on s'en fiche. Mais là, l'histoire est assez réaliste, chaque perso a plus ou moins les caractéristiques de son pays d'origine, et tu nous balances une Chinoise aux yeux gris!

J'ai remarqué, malgré ton histoire qui promet et un style d'écriture extrêmement séduisant, un grand nombre de fautes d'accord >__<
Ben qu'est-ce qui t'arrive??? Pourquoi brusquement tu te fâches avec la grammaire? Si tu te mets à faire des fautes, qui me corrigera, maintenant, hmm?

Brf, mise à part les deux petites critiques que je viens de te faire, j'adore Présages, d'autant plus que ça me plaît de l'avoir sur papier.
J'ai vraiment hâte que tu récupères Internet et que tu nous donnes la suite!
Hum, de toi à moi, si jamais tu parviens à avoir une connexion quelques minutes, et que tu tombes sur ce message, donne à ta mère la suite que tu as écrite pour que je la lise :p

Arf, enfin j'ai fini ! Lire 10 chapitres de suite j'avoue c'est crevant! +.+
(sur ordi s'entend... parce que sur papier je fais ça tous les jours!^^ *droguée de lecture*) Mais je le regrette pas, parce que ton histoire est vraiment bien! Moi j'aime bien Elle (Allie qui aime tant Mirai qu'elle la fait réapparaitre dans ses autres fics! XD), Etoile (le nom est vraiment bien choisi je trouve! C'est vrai qu'elle plane un peu parfois (=tout le temps)! Etoile, redescend sur terre! (Et c'est moi qui dis ça... -_-' lol)), Vera et... ben en fait tous! Et les dolls sont trop mimis!^^
Bref, c'est un franc succès! Alors la suite!
("j'ai plus de connexion..." c'est pas une excuse ça! Alors tu te débrouilles, tu empruntes l'ordi d'un copain, tu réquisitionnes ceux de techno, enfin bon tu mets la suiiiite!! *sans pitié*)

Que dire ? Une fic, qui, comme les précédentes, est superbe ¤_¤ Envoûtante dès le début, on est directement plongés dans le monde que tu as magnifiquement créé, avec de nombreux (une habitude XD Pour que je les retienne tous, avec leurs pouvoirs, leurs relations avec les autres et tout, c'est une autre histoire mdr Mais ça commence déjà à aller mieux ^^) personnages (qu'on apprécie tout de suite *-* Le seul qui me pose "problème", c’est Etoile qui est assez spéciale, et je n'arrive pas bien à me faire un avis sur elle...) et une intrigue géniaux *o*
Le prologue annonce tout de suite la couleur, je viens à peine de commencer ta fic que je redoute déjà la fin XD *a peur que Lie-chan montre qu’elle mérite son titre d’auteur sadique*
En plus, les chapitres sont longs, un vrai régal ¤_¤
Dans le dernier, j’étais ptdr la discussion au café, c'était trop fort XD
Et elles sont toutes mimis les dolls ! *o* *fond devant*
Bref, vivement la suite ! *-* (Mais comme ton problème de modem ne semble pas réglé...)

(Désolée si je n'ai pas fait un commentaire sur chaque chapitre, mais j'aurais pris trop de temps, et je n'en avais pas assez aujourd’hui >.<)

Mogy>>>effectivement, j'ai pris une bonne avance sur Présages et je devrais pouvoir passer un chap/jour pendant un moment XD

Bulle>>>mdr, c'était une feinte (de ne te passer que 5 chapitres). une feinte pourquoi, je ne sais pas, mais une feinte XD
(je t'ai filé autant de chaps que mon stock de feuilles ne me le permettait é_è)
bref, je suis contente que tu aimes ^^
dans l'ensemble ? é_è qui n'est pas sympathique ? XD
oui donc Mei je t'ai déjà expliqué pourquoi, et je vais modifier ça ^^" merci de l'avoir relevé
qu'est-ce qui m'arrive ? je ne m'étais pas relue ^^"
enfin bref, merci ^^ et voilà la suite (mais tu t'en fiches, tu l'as déjà lue ^^"")

Onyx>>>lol, merci de l'avoir fait ^^
merci XD mais nooon, pas Mirai XDD
mdr Etoile, le prénom m'a sauté aux yeux (merci mon dico des prénoms)
oui enfin, récupérer un autre ordi, ça va, mais j'importe mes textes comment ? XD

Astrid>>>merci beaucoup ^^
XDD je montre tous le temps que je mérite ce titre, voyons ;p (d'ailleurs vous verrez ça vite XD)
(mdr pas grave, j'étais très contente de lire ton comm ^^)

___



Adrien resta un moment immobile, tourné vers l’endroit où l’ange avait disparu. Puis quelqu’un lui tapota sur l’épaule, et il fit un bond de plusieurs mètres au moins.
« - Ouah… nerveux ? demanda Jeanne.
- Haha, noon, qu’est-ce qui te fait croire ça ? répondit Adrien »
Jeanne sourit et remonta son sac de cuir noir sur son épaule.
« - Une rencontre intéressante ? reprit-elle. Tu avais l’air très intéressé par… »
Jeanne hésita, se dressa sur la pointe des pieds – Adrien se demanda pourquoi : elle faisait déjà un bon mètre quatre-vingt – et haussa un sourcil.
« - Oh, elle ?
- Hein ? fit intelligemment Adrien
- La blonde, là-bas ? Celle qui discute avec le rouquin et… »
Adrien se retourna, surpris. Plissa les paupières. Siffla légèrement.
« - Oui. Tu as de bons yeux.
- Je sais, oui. Je crois que je la connais ! »
Adrien pivota vers elle, subitement intéressé.
« - C’est une cousine d’Etoile, il me semble. Enfin, je me trompe peut-être mais… elle lui ressemble, non ?
- A Etoile, ou à sa cousine ?
- Aux deux, expliqua Jeanne.
- Comment peut-tu dire qu’elle ressemble à Etoile ? Elle est tellement loin…
- … un point pour toi, souffla Jeanne. »
Devant l’air ahuri de son ami, elle ne put s’empêcher d’éclater de rire.
« - Ah, Adrien, Adrien, tu es vraiment trop craquant ! »



Ange rejoignit ses amis. En marchant, cette fois-ci.
« - Désolée pour le retard, dit-elle aussitôt.
- Bonjour, Ange, répondit Aude.
- Oui. C’est ça. Bonjour. Désolée.
- Ce n’est pas grave, répondirent en même temps les trois autres. »
Ange se mordit la lèvre, se demanda si elle s’excusait vraiment tant que ça, et prit la tête du groupe. Vers le centre commercial qui leur faisait face. Vers leur premier jour de vacances.

Un quart d’heure plus tard, les garçons s’étaient appuyés à un mur, se demandant visiblement pourquoi ils étaient venus, au juste, à part pour aider leurs amies à porter leurs achats. Parce que bon, c’était bien gentil, mais faire les boutiques, franchement…
« - Il paraît qu’il y a une nouvelle boutique, au sous-sol, souffla Aude. »
Les yeux d’Ange s’illuminèrent.
« - Il faut absolument y aller. »
Son amie hocha la tête, l’air très convaincue. Bien sûr qu’il fallait y aller, après tout, c’était pour ça qu’elles étaient là.
Oui, mais Aude se demandait de plus en plus si la présence de Claude et de Simon était vraiment nécessaire. D’abord, le rouquin la mettait mal à l’aise, comme d’habitude ; ensuite, les deux garçons semblaient s’ennuyer à mourir. Aude, qui était bourrée de préjugés qu’elle voyait souvent démentis, se demanda un moment comment elle réagirait si on la traînait dans un magasin d’articles de sport, ou de mécanique, ou de quoi que ce soit qui puisse intéresser un garçon.
Elle refuserait d’y entrer.
Aude applaudit intérieurement le courage des deux amis d’Ange. L’idiotie ? Non, elle ne pensait pas que c’était ça, non, alors disons le courage. Ça sonnait mieux et c’était sans doute plus vrai.
Elle se promit d’en toucher un mot à Ange, quand les deux jeunes filles se seraient un peu éloignées. Essayer de rendre leur épreuve la plus courte possible.
Aude se faisait souvent des promesses. Elle les tenait rarement.

Claude regardait Simon qui regardait Aude. Le rouquin ne semblait même pas s’en apercevoir, mais son regard était rivé sur le dos de la brunette, au niveau de ses épaules, entre les omoplates. Et Aude avait l’air mal à l’aise. Et Simon était mal à l’aise parce que Aude était mal à l’aise. Et Claude se demandait comment il avait pu passer à côté de ça pendant plusieurs mois. Il avait fallu que Ange attire son attention là-dessus par une simple phrase – tes amis ont des relations très, très compliquées, avait-elle dit.
Elle avait raison, c’était compliqué.
Marion aimait Simon, ça, ça crevait les yeux, n’importe quel aveugle s’en serait aperçu. Mais pas Simon, malheureusement pour Marion.
Parce que Simon, lui, ne regardait pas Marion. Normal qu’il ne voie rien. Il fallait dire que, Claude était désolé de l’admettre, la vue était plus agréable du côté d’Aude.
Plus agréable, mais en même temps, non, parce qu’il manquait à Aude quelque chose. Une particularité, peut-être, Claude ne savait pas trop. Lui, en tout cas, aurait choisi Marion. Oui mais lui, il n’avait pas à choisir, c’était le rôle de Simon.
Et Simon semblait déterminé à choisir Aude, ce que Claude ne parvenait pas à comprendre, puisque Aude n’avait pas l’air de vouloir le choisir lui…
Claude soupira.
Très compliquées. Ange avait toujours su choisir ses mots.

Ange sortit des rayons un pull blanc à col roulé.
« - Et celui-là ? demanda-t-elle à tout hasard. »
Aude grimaça. Elle n’aimait pas les cols roulés. Elle en avait porté un, une fois, et n’avait jamais renouvelé l’expérience.
« - Essaye toujours, répondit-elle sans grande conviction. »
Ange, qui n’attendait que ça, se dirigeait déjà vers la cabine d’essayage. Un cri d’Aude la stoppa net.
« - Attends ! »
Ange pivota sur un pied. Aude s’approcha d’elle, un sourire triomphant étirant ses lèvres. Ange eut soudain très, très peur.
« - Essaye plutôt celui-là, dit Aude. »
Ange jeta un œil au pull que lui proposait son amie, et pâlit. Un pull blanc, en angora, mais… le col était…
« - Le col n’est pas un peu… large ?
- C’est à la mode, Ange.
- Je me fiche de la m…
- Tais-toi et essaye ça, Ange. »
Ange croisa le regard ardent de son amie et n’osa pas refuser.
En trente secondes, elle adopta le pull, et les deux filles allèrent régler leurs achats quelques minutes plus tard.
Ange crut entendre un double soupir de soulagement quand le petit groupe sortit enfin du magasin.



Katja avait remballé son bloc-note, payé son verre au bar, et était repartie. Elle avait promis à Ludovic de l’aider, pour les courses, et il était temps d’y aller.
La jeune femme sourit. Ludovic lui plaisait, beaucoup même. Un peu plus vieux qu’elle, les cheveux noirs, les yeux d’un brun doux, riant souvent mais parlant peu. Et pourtant, il pensait beaucoup, elle le savait.
Et puis il aimait l’architecture baroque, les vieux monuments poussiéreux et les cathédrales. Katja appréciait tout particulièrement ce dernier point, et elle en avait conclu qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Enfin, c’était une conclusion qu’elle avait atteint assez souvent au cours des trois dernières années, mais qui s’était avérée rarement exacte.
Katja s’en fichait. Les statistiques étaient de son côté : elle ne pouvait pas se tromper indéfiniment. Non, sûrement pas. Elle refusait tout simplement d’envisager cette possibilité.

« - Ça va faire vide, sans Julien, fit remarquer abruptement Carine. »
Marc se tourna vers elle, un peu surpris par la remarque.
« - Ça nous évitera quelques réflexions stupides, répondit-il.
- Oui, mais quand même. »
Marc hocha la tête. Enfin, il devait bien admettre que c’était vrai. Julien énervait tout le monde ; il s’attirait souvent des ennuis, avait été exclu à deux reprises du lycée pour s’être battu – et avait été repris les deux fois. Mais malgré tout, tout le monde l’appréciait. Allez comprendre, des fois, ce qu’il se passe dans la tête des autres…
Ce qui l’étonnait, surtout, c’était que la remarque vienne de Carine. Parce que depuis le léger accrochage qu’ils avaient eu en plein milieu du self, et même s’ils avaient fait la paix, on ne pouvait pas dire non plus qu’ils s’entendaient à merveille.
« - Tu es sûr que ça ne te dérange pas de m’accompagner ? poursuivit Carine.
- Non. De toute façon, il faut que je fasse des courses, moi aussi. »

Katja avait retrouvé Ludovic en bas de l’immeuble, et il l’avait entraînée jusqu’au magasin le plus proche, sans un mot.
Sans un mot, pendant presque tout le trajet. Il avait laissé Katja faire l’essentiel de la conversation, l’interrompant de temps à autres pour poser une question ou lui demander de répéter, parce qu’il parlait assez mal l’anglais.
Puis ils étaient entrés dans le magasin ; Ludovic avait soulevé un panier et commencé à arpenter les rayons, écoutant Katja d’une oreille distraite.
Jusqu’à ce qu’il se décide à poser une question qui donna des sueurs froides à la jeune femme.
« - Au fait… Pourquoi est-ce que vous êtes venus en France, déjà ? Etoile ne me l’a pas dit… »

Carine fixait Marc qui, un pas devant elle, fourrait des pommes dans un sac plastique. C’était étrange… Non, il était étrange, ces derniers temps. Lui, et Etoile. Ils avaient tous les deux été absents, l’autre jour, absents en même temps, et aucun d’eux n’avait justifié cette absence…
Enfin… ils n’avaient pas à se justifier, bien sûr.
Mais Carine aurait voulu savoir.
Elle aurait voulu aider.
Et depuis maintenant quatre jours, elle se posait des questions. Elle aurait voulu pouvoir formuler ces interrogations à haute voix, pouvoir demander à Marc ce qui se passait…
Il n’aurait pas répondu, elle en était sûre. Quoi qu’il se passe, il ne voulait pas qu’elle le sache, et ça l’attristait, sans qu’elle puisse savoir pourquoi. Peut-être parce que Marc était son meilleur ami et qu’elle avait toujours eu l’impression de tout savoir sur lui…
Jusqu’à maintenant.
Etait-elle passé à côté de quelque chose ? Peut-être qu’elle se faisait trop de souci… mais, malgré tout…
Marc se retourna.
Une seconde. Carine ne s’y attendait pas. Malgré tout, elle essaya de se reprendre vite, de se recomposer un visage paisible, un sourire, un regard normal…
Trop tard. Il l’avait vue, l’espace d’une seconde, cette expression de doute et d’angoisse…
« - Carine ? Que… »
Carine baissa les yeux, secoua la tête.
« - Ce n’est rien, souffla-t-elle. Je… »
Elle essaya désespérément de trouver un changement de sujet convaincant.

Katja essayait désespérément de trouver une réponse, quand elle aperçut, à quelques pas à peine, quelqu’un, une aide, enfin.
« - Marc ! appela-t-elle. »
Le jeune homme se tourna aussitôt vers elle. Katja se rendit compte qu’il n’était pas seul. Oh, désolée, et trop tard. Elle s’approcha de lui, Ludovic sur ses talons, et jeta un bref regard à la jeune fille brune au nez épaté qui accompagnait son ami.
Un bref regard qui lui dit tout.
Elle avait rarement vu quelqu’un d’aussi positif.

Pour des raisons très différentes, et pourtant parfaitement similaires, Katja et Carine furent ravies de se rencontrer.
Surtout que, vraiment, ça tombait pile.
Aucune d’entre elles ne se serait sentie capable de soutenir un interrogatoire, ce soir…




Etoile ne comprenait plus.
Elle avait perdu la piste en descendant l’avenue des Gobelins, aussi brusquement que si « ça » s’était volatilisé.
Il n’y avait plus rien, plus une once de cette sensation si présente quelques secondes plus tôt. Et tout ce que savait Etoile, c’est que ce n’était pas normal. Un mal aussi fort ne s’évanouit pas comme ça, elle avait déjà eu l’occasion de s’en rendre compte.
Alors non, ce n’était pas normal.
Il aurait dû en rester quelque chose, même une miette, même un frémissement à peine perceptible. Pas ce vide aussi intense qu’effroyable.
Etoile frémit.
Comme si la personne, quelle qu’elle soit, s’était aperçue de l’impression qu’elle dégageait et avait tout fait pour la supprimer…
Etoile se demanda un long moment si une telle chose était possible. Est-ce qu’on pouvait faire disparaître une aura maléfique par un simple effort de volonté, comme si on changeait simplement de vêtements ?
Cette pensée troubla Etoile. Si c’était vrai, il lui faudrait revoir totalement l’utilisation de ses pouvoirs…
Etoile hocha la tête, fit demi-tour, et s’arrêta au passage pour s’acheter une bouteille de limonade. Tout cela lui avait donné soif.



Etendue sur son lit, elle soupira et ferma de nouveau les yeux. Quelle frousse ! Ce coup-ci, elle avait bien failli se faire repérer, et dés le premier jour. Après dix longues années d’attente, ç’aurait été dommage.
Tout de même, elle les avait sous-estimés. Ils maîtrisaient bien leurs pouvoirs et étaient attentifs à ce qu’ils pouvaient ressentir.
Elle qui pensait se retrouver face à une bande d’adolescents dépassés par cette puissance qu’ils possédaient…
Cette erreur avait bien failli lui coûter sa seule chance. Il faudrait qu’elle soit plus prudente, dorénavant.
Elle s’efforça de s’endormir. Maintenant qu’elle avait bloqué son aura, ils ne devraient plus pouvoir la sentir.
Demain, elle se mettrait en chasse…

un chapitre par jour ? génial
c'est toujours aussi bien, je n'ai pas eu de problèmes pour me remettre dans le bain
enfin Katja et Carine ont eu de la chance, parce que changer de sujet comme ça c'était pas forcément évident XD
mais normal que d'autres personnes finissent par se poser des questions^^

Génial, comme toujours! Mais comme ça fait longtemps que je l'avais pas lue, je m'embrouille un peu avec les persos. Il va falloir que je relise tout ça... (ou comment trouver un pretexte pour rester plus longtemps sur l'ordi lol) Je me demandais quand les "normaux" se mêleraient de l'affaire, je crois que ça ne va pas tarder... J'ai tort ?
Un chapitre par jour, le paradiiiiiiiiis !!!!!!!!!! Allie tu es géniale!!!!!!!! *hystérique* Bon, là un jour est passé, où est la suite???!! (fille qui se réveille à quatre heures du mat voir si il y a pas le nouveau chap XD)

Genial, Genial, Genial, GENIAL!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lie-chan, ca fait vraiment plaisir de te retrouver!!!!
Un chapitre par jour *O* Extraaaaaaaaa!!!!!

Bon, il m'a fallu quelques lignes pour me replonger dans l'histoire, mais j'adore toujours autant ^^
Et puis "elle" est terrible, surtout si elle peut bloquer son aura... Ca va etre plus dur pour Etoile de la retrouver, maintenant...

Brefle, tu comptes le poster a quelle heure le chapitre d'aujourd'hui???

Moga>>>tant mieux >_< j'avais un peu peur que tout le monde ait décroché, depuis le temps >__<
Katja et Carine ont même eu beaucoup de chance (je me suis rendu compte au dernier moment que j'avais besoin qu'elles se rencontrent XD)

Onyx>>>merci ^_^
*ptdr, bonne relecture*
tu as parfaitement raison ^^ (enfin, tout dépend de ce que tu entends par "pas tarder" en fait XD)
*un jour est passé, et la suite est... ben j'attends quand même Kaya ^^'*

Mogy>>>merciii XD
"elle" est terrible, mais si Etoile l'avait retrouvée comme ça ça n'aurait pas été drôle ;p (et nettement moins sadique)
aujourd'hui...
plutôt en fin d'après-midi ? XD

Géniaaaaal
*saute sur Allie et la sukite ♥.♥*
Te voir de retour parmi nous, ça fait déjà vraiment plaisir, mais alors avec un chap par jour..*O*
youpiiiii ♪
Ce chap et génial et je suis, sure que les suivants le seront aussi!!

Un chapitre par jour, ça va être un régal *w* Et ça commence maintenant ¤_¤

Citation :

(d'ailleurs vous verrez ça vite XD)

Euh... Non non, je ne suis pas très pressée de (re)voir ça >.<
Bref, le chapitre *-*
Je n'ai pas eu trop de mal à rentrer de nouveau dans l'histoire, tout est revenu petit à petit, naturellement ^^ (Je ne pensais pas mon cerveau capable d'une telle chose XD)
Pauvre Adrien, lui qui s'est fait rembarré par Ange >< Je trouve que Jeanne a raison, il est assez craquant ^^
Alala, les magasins : bonheur pour les uns, calvaire pour les autres XD Vaut mieux être à la place des uns mdr
Oui, Ange sait parfaitement choisir ses mots ; pour être très compliqué, c'est très compliqué >.< Au final, je me demande qui va finir avec qui... *o*
Carine a des doutes, Ludovic aussi, dans un sens... Ca devient intéressant ¤_¤ (Même si ça l'était déjà, évidemment ^^) Ce qui s'est passé, on pourrait appeler ça un sauvetage mutuel mdr
Cette "elle" promet, ce ne sera pas un jeu d'enfants, donc de belles choses en perspective *-*
Bon, j'espère que la suite sera là en fin d'après-midi ! ¤_¤

Kaya-chan>>> XD, donc les chapitres font plus plaisir que moi ?
les suivants... j'espère, puisque l'histoire va finalement commencer XD

Astrid>>>mdr
(moi aussi je trouve Adrien craquant >_<)
mdr pour les boutiques, je serais plutôt à la place des autres je crois XD (sauf pour une boutique de manga/livres/choses du même ordre)
bon voilà la suite, donc, pas tout à fait en fin d'après-midi finalement XD
___



Etoile se laissa tomber sur un banc. Ça faisait deux jours, déjà, et elle n’avait plus ressenti cette aura ni rien d’approchant.
Deux conclusions : la personne était morte, était partie, ou bien était très dangereuse. Etoile aurait bien aimé pouvoir annoncer aux autres que l’une des premières solutions était la bonne, mais elle en doutait franchement.
Elle aurait bien aimé pouvoir l’annoncer aux autres tout court, d’ailleurs. Mais ils semblaient avoir tous plus ou moins décidé de s’éviter, depuis le début des vacances : elle avait réussi à revoir Marc, Claude et Ange, ce qui était normal, et avait, miracle suprême, croisé Vera et Cole. C’était tout.
Enfin, Cole lui avait dit avoir revu plusieurs fois Aaron et Katja. Alors c’était peut-être juste elle qui ne les cherchait jamais au bon moment, ou au bon endroit.
Et quelle importance, au fond ?
Ce qui comptait, c’était qu’elle devait leur en parler. Au moins pour savoir s’ils l’avaient senti aussi. Oui, mais là, elle oubliait tout le temps.
Etoile secoua la tête et décida de profiter de son avance non négligeable pour s’exercer aux mathématiques.
« Etoile !! »
Etoile sursauta, releva la tête. Jeanne et Adrien l’avaient rejointe. La jeune fille, les mains violemment crispées sur son sac, regardait Etoile d’un air horrifié.
« - Range ça tout de suite ! scanda-t-elle »
Etoile cilla.
« - Quoi ?
- Range ces maths tout de suite ! cria Jeanne. »
Etoile ouvrit des yeux ronds.
« - Etoile !
- Jeanne… pourquoi tu t’énerves ? souffla Etoile.
- On est en vacances, Etoile ! Ça veut dire pas de cours, pas d’exercices, et pas de maths ! »
Etoile se mordit la lèvre. Oui, d’accord, mais elle, les maths, elle aimait ça et elle n’allait pas s’en priver sous prétexte que…
Jeanne tenta de lui arracher sa feuille des mains.
« - D’accord, d’accord, je le range ! s’écria aussitôt Etoile. »
Elle rangea son exercice, son livre, sa calculatrice.
« - Merci, siffla Jeanne. »
Adrien les regardait, partagé entre l’ahurissement et le fou rire. Jeanne surprit son expression et lui décocha un regard meurtrier.
« - Quelque chose à redire ? demanda-t-elle
- Rien du tout, répondit Adrien. »
Et il éclata de rire avant d’avoir eu le temps de s’en empêcher. Jeanne devint pivoine.
« - Oh, ça va, grogna-t-elle.
- Ne te fâche pas, Jeanne.
- Je ne me fâche pas. »
Un sourire inquiétant étira ses lèvres.
« - Tu sais, Etoile, Adrien a croisé une de tes cousines l’autre jour… »
Ce fut au tour d’Adrien de rougir. Etoile se tourna vers lui, surprise. C’était la première fois qu’elle le voyait aussi… désarmé ?
« - Laquelle ? demanda-t-elle
- Je ne sais pas, répondit Adrien
- Je ne sais plus, répondit Jeanne.
- Assez petite, blonde, et des yeux bleus… superbes, sublimes, m… »
Adrien s’interrompit et se plaqua une main sur le visage, se rendant compte de ce qu’il venait de dire.
« - Oh merde.
- Ange.
- Hein ?
- Tu as rencontré Ange, expliqua Etoile. Ou bien Aurore, sa sœur, mais Aurore est plus vieille que toi…
- Ange… »
Les yeux d’Adrien se perdirent dans le vague. Jeanne haussa un sourcil, lui passa une main devant le visage. Sans effet.
« - Ouah. Je ne pensais pas qu’il en était déjà à ce stade… Etoile, j’espère que ta cousine est disponible ?
- Oui.
- Bien, approuva Jeanne. Parce que je ne le supporterais plus longtemps, là. »

Carine les rejoignit avec pile ce qu’il fallait d’avance, ni plus, ni moins. Elle posa aussitôt son sac de sport et se massa doucement l’épaule.
« - Ça ne va pas ? s’enquit Jeanne
- Je me suis pris un coup sur l’épaule, répondit Carine avec une grimace. Pile sur l’os. Un jour, j’écraserais le nez de cet abruti.
- Je n’aimerais pas être à sa place, souffla Adrien.
- Moi non plus, affirma la boxeuse avec un immense sourire. »
Elle regarda autour d’elle.
« - Marc n’est pas encore là, bien sûr. Est-ce qu’on a la moindre chance de voir le début du film ?
- Oui, répondit Etoile.
- Ah.
- Je lui ai donné rendez-vous une demi-heure en avance, pour le cas où.
- Oh. Bien joué, approuva Carine.
- Merci. »
Marc les rejoignit cinq minutes après le début de la séance (mais dix minutes avant le début du film), sans se presser le moins du monde.
« - Bravo pour le retard, remarqua Adrien. Tu n’es pas loin de battre ton record, là. »
Marc haussa un sourcil et jeta un coup d’œil à sa montre.
« - Je suis parfaitement à l’heure, il me semble.
- Je t’ai tout de même donné rendez-vous il y a plus d’une demi-heure, Marc, remarqua Etoile.
- Mais tu m’avais donné rendez-vous en avance, non ? »
Carine étouffa un éclat de rire alors que Etoile plissait les yeux.
« - Comment as-tu su ?
- Etoile, tu me donnes toujours rendez-vous une demi-heure en avance quand arriver à l’heure est important… »
Il y eut un bref silence.
« - Je retire ce que j’ai dit, affirma Carine. Ce n’était pas bien joué. »
Etoile ferma les yeux, se leva et se dirigea vers le cinéma, l’air profondément vexée.
« - N’empêche ! Heureusement que j’ai réservé nos places ! »
Carine rit et se tourna vers Marc alors qu’il étouffait un bâillement.
« - Mal dormi ? supposa-t-elle
- Mauvais rêve, répondit Marc. »
Les autres hochèrent la tête, compréhensifs ; seule Etoile comprit le vrai sens de cette réflexion. Les rêves avaient toujours tenu une grande place dans la vie de Marc, forcément, avec son pouvoir. La jeune fille chercha les yeux de son ami ; il lui rendit brièvement son regard et haussa les épaules.
Comme d’habitude, donc. Etoile sourit et guida les autres jusqu’au cinéma. A peine dix mètres plus loin.



Marie regardait avec fascination le loup tourner en rond dans son enclos du Jardin des Plantes. Cinq pas d’un côté, et demi-tour. Et il était si beau, et il avait l’air tellement triste, et c’était décidé, le loup était son animal préféré.
Ange frémit. Claude lui jeta un regard inquiet.
« - On aurait peut-être pas dû venir ici… dit-il. »
Mais Ange secoua vivement la tête.
« - Ce n’est rien ! Tu sais, je ressens très peu les émotions des animaux. Et puis, c’est toujours agréable de prendre l’air…
- Même s’il fait tellement froid qu’on est en train de geler sur place ? compléta Claude.
- Exactement ! »
Marie les rejoignit d’un pas lent. Comme son cousin. Ange sourit. Marie ressemblait vraiment à Marc. Et d’ailleurs, il semblait que, comme lui, elle était incapable d’arriver à l’heure – elle avait eu plus de dix minutes de retard à leur rendez-vous de ce matin.
« - C’est agréable, dit Marie.
- Tu n’étais jamais venue ici ? demanda Ange. »
Marie secoua la tête.
« - N-n. Je ne suis venue qu’une ou deux fois à Paris et jamais très longtemps. La plupart du temps, c’est Marc qui vient chez moi, parce que… »
Marie s’interrompit. Elle n’avait pas besoin de continuer. Les deux autres savaient très bien que les relations entre Marc et sa mère n’avaient pas toujours été aussi… calmes qu’elles ne l’étaient maintenant.
« - Il fait beau, aujourd’hui, reprit Marie.
- Oui, c’est vrai, répondit Claude. Mais il fait froid.
- Quitte à changer de sujet, vous pourriez au moins trouver quelque chose d’intéressant à dire, ronchonna Ange.
- Tu n’as qu’à trouver, toi.
- D’accord. J’ai mal à la tête depuis ce matin. J’ai l’impression que j’ai loupé quelque chose. J’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose. Et j’ai faim. On sort ? Ça fait plus de deux heures qu’on est là et j’ai envie d’une crêpe. »
Elle avait parlé à toute vitesse, et ne fut que vaguement surprise de voir que les deux autres la fixaient, effarés.
« - Tu pourrais répéter plus lentement ? demanda Marie
- Je vais même condenser : je veux une crêpe, on va goûter ? »
Ils durent admettre que c’était un très bon résumé.

Dix minutes plus tard, Ange dégustait une crêpe sur un banc de l’aire de jeu. Marie et Claude, eux, avaient préféré une gaufre. Ils observaient deux enfants solitaires, enfin presque, les parents étaient sur le banc d’en face, s’amuser tranquillement. Ils ne devaient pas avoir plus de six ou sept ans. L’un d’entre eux voulut courir, s’emmêla un peu les pinceaux, trébucha et tomba. Sur le genou. Il devait s’être fait mal ; il pleurait. Sa mère le rejoignit aussitôt, le prenant dans ses bras, l’embrassant et le consolant pour qu’il arrête de pleurer…
Claude détourna les yeux, cilla, vite, fort. Chassant les larmes.
Ange, elle gardait les yeux rivés vers la mère et son fils, savourant la sensation d’amour qui se dégageait d’eux.
Elle tiqua. Quelque chose venait de se glisser à la limite de sa perception, un sentiment insaisissable, entre l’envie, la haine, non, pas la haine, autre chose qu’elle n’arrivait pas à définir. Elle se tourna vers l’entrée du petit square. Une jeune femme les observait.
Marie suivit lentement le regard d’Ange. Une jeune femme se tenait debout à côté du marchand de crêpes. Elle devait avoir dans les vingt-cinq ans, peut-être un peu plus. Elle avait l’air plus vieille que Vera, en tout cas, mais Marie ne savait pas trop à quoi c’était dû.
Elle avait des cheveux noirs ondulés qui tombaient en lourdes boucles sur ses épaules, portait un ensemble blanc et noir, un peu léger pour la saison ; ses yeux étaient dissimulés par des lunettes noires.
Marie sentit un frisson remonter le long de son échine, et elle sut avec certitude que cette femme, elle l’avait déjà vue.
Mais elle ne se souvenait pas où.
La femme sentit-elle leur regard ? Toujours est-il qu’elle poussa lentement la grille de l’aire de jeu et s’avança. Droit vers eux.
Un des enfants se mit à pleurer ; l’autre courut aussitôt vers sa mère.
La jeune fille s’arrêta face à Ange. Regarda Claude. Regarda Marie. Puis leur dédia un sourire éblouissant.
« - Bonjour. Hajime Kaya desu . Je dois vous parler. A vous, et aux autres.
- Les autres ? répéta Ange, méfiante.
- Oui, les autres. Ceux qui ont un pouvoir, bien sûr. »



Jeanne riait aux larmes. Elle trouvait ce film excellent. Les personnages principaux s’attiraient des ennuis tellement énormes qu’on ne pouvait qu’en rire, non ?
Adrien s’ennuyait à mourir. C’était Etoile qui avait choisi ce film, bien sûr, ça ne pouvait être qu’elle. Les deux héros qui s’aimaient, étaient séparés, voulaient se revoir, et toutes les catastrophes qui leur tombait sur la tête… c’était invraisemblable. C’était tellement énorme qu’on ne pouvait que s’ennuyer, non ?
Carine, elle, restait mitigée. L’histoire n’avait rien d’intéressant. C’était la toile de fond de centaines de films, en fait : l’amour impossible de deux personnages que tout oppose, et… réflexion faite, c’était la toile de fond de toutes les histoires d’amour ou presque. Et le film n’avait rien d’exceptionnel. Dommage.
Marc était coincé à la gauche d’Adrien, ce qui lui permettait d’entendre non seulement les soupirs exaspérés du jeune homme à chaque rebondissement, mais aussi les éclats de rires de Jeanne. Il ferma brièvement les yeux, se demandant si c’était normal que personne ne les ait encore virés de la salle.
Etoile profitait du film, indifférente à tout ce qui l’entourait. Elle aimait ce genre d’histoire qui ne forçait pas à réfléchir. Tout semblait tellement simple, dans les films. Pourtant…
Si une telle histoire s’était vraiment passée, Vanessa aurait-elle réussi à rejoindre John avant son départ ? Sûrement pas.
Dans la réalité, les clous ne se jetaient pas sauvagement sur les pneus des voitures à l’arrêt.

Le groupe sortit de la salle une heure et demie plus tard. Jeanne et Adrien, qui marchaient en tête, débattaient à grands cris de la qualité de ce que Adrien appelait « une belle daube ». Jeanne, elle, maintenait que le film avait de grandes propriétés comiques.
Carine s’interposa entre eux et leur dit de la boucler, s’il vous plait, elle voulait écouter ses messages.
Ce qui rappela à Etoile de rallumer son portable.
A la seconde même où l’écran s’illuminait, affichant un « hello » que Etoile n’avait jamais réussi à supprimer, il sonna.
« - Allo ?
- Etoile, ça fait un quart d’heure que j’essaie de te joindre ! s’écria la voix d’Ange.
- J’étais au cinéma.
- Je m’en fiche.
- C’était pour expliquer…
- Etoile !
- Oui ?
- Rejoins nous au Jardin des Plantes, d’accord ? On a trouvé… quelque chose… d’intéressant.
- Explique.
- Plus tard !
- Non, maintenant, insista Etoile. »
Ange expliqua. Etoile écarquilla les yeux.
C’était ça.
C’était ça qu’elle attendait depuis maintenant une semaine.
« - J’arrive. Et je préviens les autres. »
Elle raccrocha, se tourna vers Marc et l’entraîna vers le Jardin des Plantes.
« - Etoile ? Que…
- Je t’expliquerais en route, dit-elle. Il se passe quelque chose… oh, Marc, ça commence, ça commence enfin ! »
Marc cilla. Il n’avait jamais vu Etoile aussi excitée, et il n’était pas sûr que ce changement d’humeur lui plaise.
Malgré tout, il la suivit, s’arrêtant seulement pour dire au revoir aux autres, tout de même. Etoile rougit, s’arrêta à son tour, se retourna et salua ses amis. Avec tout ça, elle les avait presque oubliés.
Presque.
Parce que depuis que Ange avait appelé, une petite voix froide et cruelle était remontée du fond de sa mémoire. Une voix dont elle n’arrivait pas à se défaire…
Tu tomberas, petit cœur, et tu entraîneras tous les autres dans ta chute…

@_@

mais qu'est-ce qu'elle leur veut, cette Kaya Hajime???? c'est "elle"????
brefle: JE VEUX LE CHAPITRE SUIVANNNNNNNNNNNT!!!!! (finalement, 2 chapitres par jour, ca serait sympa comme rythme, aussi... non??)

Une bonne partie du chapitre m'a fait rire, avec toutes ces discussions et la narration ^^
Etoile avec ses maths, Adrien avec Ange, et Jeanne qui veut être débarrassée des maths et d'Adrien XD
Marc, il se refait pas mdr Le faire arriver à l'heure, c'est tout un challenge XD Et Marie qui suit bien ses traces... XD
Argh, avec ces crêpes et ces gaufres, ils me donnent faim ToT Méchants >o<
Tout s'accélère, cette Kaya m'intrigue... J'espère que mon mauvais pressentiment va s'avérer faux -_-
Bref, avec une telle coupure, demander la suite est légitime *-*

Mogy>>>(mdr le smiley) bon, tu t'en doutes, je ne vais pas te répondre ;p
XD non, pas deux chapitres par jour, désolée (parce que sinon je vais rattraper mon "retard" trop vite ^^")

Astrid>>>voui, tant mieux ^^
Marc... remarque qu'en fait, il était à l'heure pour le film XD
nyu, *faim aussi maintenant XD*
alors bon, tu me connais maintenant, tu sais que ton mauvais pressentiment s'avèrera justifié à un moment où à un autre ^^"
la suite demain ^^

J'adore *w*
J'aime trop Adrien, complètement gaga ptdr, Marc et Marie, le retard c'est une maladie familiale (après les champions de la non-orientation, les lauréats des retardataires font leur apparition chez Allie-chan... L'auteur serait-elle aussi atteinte de ce mal? XD), Jeanne et Adrien au cinéma mdr, et les autres avec leurs crêpes et gaufres... Moi aussi j'ai faiiiim! *file chercher du chocolat^^*
Oh une nouvelle Oo Bonne ou mauvaise chose? Te connaissant, je choisirais la première solution... (youpii! Le sadisme entre en scène!) est-ce que c'est "elle"? Ce serait bizarre de le savoir si tôt... Ou alors c'est un piège? On pense que oui et c'est pas vrai? Ou alors c'est elle, mais on croit que non parce que tout nous fait croire que si et qu'on sait que l'auteur est tordue? Ou... bon je m'arrête là sinon mes neurones s'auto-détruisent dans le minute qui suit (on a bien raison d'appeler ces problèmes des casse-têtes XD)
Bon j'arrête de torturer mon pauvre petit cerveau (encore faudrait-il que j'en aie un^^ lol) et je passe à un sujet demandant moins de réflexion :
Je veux la suiiiiiiiiiiiiiite!! Et demain j'ai pas le droit à l'ordi... Snif! Triste vie... *va s'appitoyer sur son sort ailleurs XD*

excellent, j'ai adoré les différentes réactions des jeunes devant le film et l'"allergie" de Jeanne
et en même temps voilà que débarque enfin ce qu'Etoile semblait attendre avec impatience, et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter, surtout avec l'impression de déjà-vu de Marie et la phrase dans les souvenirs d'Etoile

Onyx>>>merciii ^w^
mdr, non, moi c'est plutôt l'inverse (généralement un quart d'heure en avance ^^")
*et du coup, moi aussi j'ai faim XD*

Citation :

Ou alors c'est un piège? On pense que oui et c'est pas vrai? Ou alors c'est elle, mais on croit que non parce que tout nous fait croire que si et qu'on sait que l'auteur est tordue?

^_______^

Moga>>>mdr, les réactions devant le film sont directement inspirées de celles de mes amies d'une manière générale ^^"
... je crois que tu as raison de t'inquiéter XD (surtout avec moi, en fait)
___

Chapitre treize :

Mei était sortie. Prendre l’air. Elle avait pris quelques jours de vacances, pour se détendre, pour réfléchir, et pour, éventuellement, revoir les autres.
Elle ne savait même pas pourquoi elle s’était donnée la peine de venir.
Juste à cause de Sho ? Juste à cause de ce japonais qu’elle n’avait rencontré qu’un seul jour ? Juste parce qu’il le lui avait demandé ?
Ou bien est-ce qu’il y avait autre chose, quelque chose de plus fort qui les dirigeait comme des pions sur un échiquier ?
Mei aimait assez cette idée. Ça lui permettait de penser qu’elle ne contrôlait pas ses actes et donc de se laisser aller. Et elle aimait se laisser aller, bien sûr. Mei sourit et ajusta son écharpe. On était en février, il faisait encore froid.
Mei avait toujours préféré l’été. Elle aimait nager, bronzer, se dorer au soleil pendant des heures. C’était une activité qu’elle avait redécouvert au cours de ses voyages et à laquelle elle s’adonnait avec plaisir.
« - Ah, Mei ! »
Mei se retourna. Une jeune femme aux longs cheveux noirs s’avançait vers elle. L’italienne – comment s’appelait-elle déjà, Vera ? Oui, c’était ça.
Mei la salua poliment, mais sans aucune chaleur. Elle était venue, elle était là s’ils avaient besoin d’elle. C’était tout. Elle ne voulait pas être mêlée à eux plus que nécessaire.
Vera lui rendit son salut.
« - Vous nous évitez, dit-elle ensuite. »
Ce n’était pas une question. Mei ne se donna donc pas la peine de répondre. Les deux jeunes femmes restèrent un moment immobiles, se regardant en chien de faïence, sans dire un mot. Puis Mei se dit qu’il fallait bien amorcer une conversation, sans cela elles resteraient ainsi toute la journée.
« - Du nouveau, depuis la dernière fois ? demanda-t-elle
- Aaron a capté les pensées de quelqu’un qui nous cherchait. Etoile est nerveuse. Katja a retrouvé le pain d’épice qu’elle cherchait, ça lui a fait plaisir. Oh, et j’ai plus ou moins envie d’étrangler Cole.
- C’est nouveau, ça ? releva Mei, amusée. »
Vera sourit.
« - Oui. D’habitude j’ai envie de lui arracher les yeux.
- C’est un changement comme un autre, je suppose. »
Vera hocha la tête. Et elles recommencèrent à s’observer, mais avec moins de tension, tout de même.
« - Vous avez un peu de temps ? demanda Vera. Le café dont Etoile nous a donné l’adresse est vraiment bien et…
- Allons-y, trancha Mei. »
Vera conduisit la jeune femme à travers les rues, en silence, encore. Moins longtemps, cette fois, car Vera finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis une dizaine de minutes :
« - Pourquoi est-ce que vous nous évitez ?
- Je ne sais pas trop…
- Entre vous et Etoile, on est mal barrés, râla Vera. »
Mei sourit.
« - Je n’aime pas ça, dit-elle.
- Quoi « ça » ? s’étonna Vera
- Tout ça… les complications. Je n’ai jamais aimé les complications.
- Ah. Evidemment.
- Evidemment, approuva Mei.
- Ça tombe assez mal, tout de même. Parce que des complications, on est partis pour en avoir beaucoup… »



Amina se dressa sur la pointe des pieds. C’était vraiment génial. Et dire qu’il n’y avait même pas une semaine, elle n’aurait jamais pensé aller à Paris…
Et aujourd’hui…
Aujourd’hui, elle était au sommet de la Tour Eiffel, et le monde était à ses pieds. C’était un rêve. Amina sourit et se retourna.
« - Merci de m’avoir accompagnée ! »
Elle avait un sourire contagieux, et Aaron le lui rendit.
« - C’est normal. Et puis, ça me fait plaisir aussi…
- C’est vraiment magnifique, hein ? enchaîna Amina. »
Elle s’était de nouveau retournée, plongée dans la contemplation de la ville. Aaron sourit et approuva, peut-être un peu trop vivement. Parce que lui, ce n’était pas la ville qu’il observait, c’était Amina et ses cheveux qui bouclaient légèrement en tombant sur ses épaules.
« - Finalement… je suis vraiment contente d’être venue à Paris, dit la jeune fille. »
Elle attendit un moment. Une réponse, peut-être. Mais Aaron ne savait pas quoi répondre. Et puis, il n’avait pas envie de parler.
Tout ce qu’il voulait, pour l’instant, c’était continuer à l’observer…
« - C’est vrai… c’est une belle ville, c’est une belle vue, et puis… et puis je suis contente de vous avoir rencontrés, toi, et Katja, et… et tout le monde. »
Aaron cilla. Rougit. Amina se retourna vers lui, souriante, baignant en pleine lumière, parce que le soleil avait finalement percé les nuages…
Belle…
« - Amina… commença-t-il. »
Puis son téléphone portable sonna.

Le temps parut s’arrêter. Puis Aaron ferma les yeux, l’air accablé, poussa un long soupir, s’excusa et sortit son portable. Amina rit, et dit que ce n’était pas grave, pas du tout, et puis c’était peut-être urgent, et puis :
« - Qui est-ce, au fait ? »
Parce que Amina n’avait jamais su refouler sa curiosité naturelle.
« - C’est… Katja ? »
Aaron décrocha, surpris. La jeune femme les avaient laissés une heure plus tôt, prétextant une envie de rentrer, mais Aaron se doutait qu’elle voulait simplement les laisser seuls un moment. Oui, enfin les laisser seuls mais les appeler, il ne voyait pas l’intérêt…
« - Katja…
- Aaron ?
- Oui.
- Bien ! Dit, j’ai une question, c’est assez important… Oh, Aaron, je suis désolée de te déranger, vraiment, mais Etoile vient de m’appeler et… euh…
- …
- …
- … et quoi ?
- Ben… tu sais où est le Jardin des Plantes ?
- Le quoi ?
- Je suppose que ça veut dire non. Etoile m’a appelée pour me demander de l’y rejoindre. Et je ne sais pas du tout où c’est.
- Tu ne lui as pas demandé ?
- Elle a oublié de me répondre.
- Ça lui ressemble bien.
- Bon, je me débrouillerais. Désolée de t’avoir dérangé.
- Ça ne fait rien.
- D’accord. Euh… bon, au revoir.»
Elle raccrocha.
« - Qu’est-ce qui se passe ? s’enquit Amina.
- Tu ne saurais pas, par le plus grand des hasard, ce qu’est le Jardin des Plantes et surtout où c’est, exactement ?
- Pas la moindre idée. »
Aaron hocha la tête. Ils restèrent un moment silencieux. Puis Amina dit qu’elle allait rentrer, désolée, mais elle voulait être là avant Cole, parce que, oh rien, peu importe.
Elle partit.
Et deux minutes plus tard, Etoile appela Aaron pour lui donner rendez-vous au Jardin des Plantes.



Mathilde avait refusé d’accompagner les autres au cinéma. Le film ne l’intéressait pas, en fait : elle connaissait déjà l’histoire, au point qu’elle aurait pu la raconter image par image. Pourtant, elle ne l’avait jamais vu.
Mathilde sourit.
C’était pour des cas comme ça que Etoile avait forgé la fameuse phrase « Mathilde sait tout ». Mathilde en était très fière, d’ailleurs : savoir tout, c’était son but, le seul qui comptait.
Elle connaissait presque tous les habitants du quartier, soit par leur nom, soit par quelque chose qui leur était arrivé. Parfois les deux. Elle connaissait l’histoire de chaque bâtiment, savait que dans l’immeuble d’en face, au quatrième étage, il y avait eu un meurtre, une histoire assez sanglante ; savait que le cinéma d’à côté faisait un pop corn tellement bon qu’ils faisaient un meilleur chiffre d’affaire avec les sucreries qu’avec les films à l’affiche.
Mais en ce bel après-midi, Mathilde croisa quelqu’un qu’elle ne connaissait pas.
Il avait un visage agréable, un peu âgé pour elle, peut-être, encore que, elle n’en était pas sûre du tout ; des cheveux châtain mi-longs, des yeux étranges, un peu noisette, un peu ambrés. Feuille morte.
Il se tourna vers elle et lui demanda, en anglais et avec un bel accent, si elle pouvait lui indiquer le chemin…
Voilà comment Mathilde, qui détestait l’anglais depuis son plus jeune âge et le pratiquait aussi rarement que possible, se retrouva à dialoguer avec un jeune américain…

Mathilde avait dix-sept ans, des cheveux bruns, de grands yeux curieux, un peu comme ceux d’Amina, en fait. Elle souriait de toutes ses dents et parlait un anglais archaïque, tout juste compréhensible.
Cole l’adora aussitôt.
Aussi, quand elle lui expliqua que ce qu’il cherchait était tout près, deux rues plus loin, à peine, il lui dit que ce n’était pas si urgent que ça et lui proposa d’aller prendre un verre.
Elle accepta.
Voilà comment ils se retrouvèrent assis à l’intérieur d’une crêperie, prêts à commander.
« - C’est moi qui invite, précisa aussitôt Cole. Prenez ce que vous voulez.
- Pas de problème ! répondit Mathilde avec un immense sourire »
C’était une des rares phrases qu’elle était sûre de connaître et elle l’utilisait souvent. Deux minutes plus tard – ils étaient les seuls clients – la serveuse revint avec leurs commandes.
« - Alors… dit-elle en louchant sur sa crêpe fumante. Que faites-vous en France ?
- Je suis ici pour voir une amie, expliqua Cole. »
C’était d’ailleurs assez proche de la vérité.
« - Ah. Proche ? demanda Mathilde »
Cole perçut immédiatement le ton froid, signe d’ennuis s’approchant à grande vitesse.
« - Sans plus, répondit-il. En fait, je ne la connaît que depuis quelques jours. Je l’avais déjà rencontrée, mais uniquement par Internet.
- Ah, je vois. »
Mathilde réfléchit un moment. Elle cherchait ses mots. C’était dur, il fallait qu’elle fouille dans des leçons d’anglais aussi lointaines qu’inécoutées.
« - Une amie à moi a rencontré pas mal de monde par Internet, dit-elle. Elle les a invités, je crois. C’est peut-être la même ?
- Peut-être, fit Cole sans trop y croire.
- Elle s’appelle Etoile, précisa Mathilde. »
Cole avala de travers son morceau de crêpe et faillit s’étouffer.



Amina frappa. Plusieurs fois. Mais personne ne répondit et elle supposa, tout à fait logiquement, d’ailleurs, que Cole était sorti.
Rien n’aurait pu empêcher Amina d’entrer. D’abord, elle était curieuse, et c’était une occasion d’en apprendre un peu plus sur le jeune homme. Ensuite, elle avait besoin de scotch et n’avait jamais été très patiente.
Et puis, quelques minutes, qu’est-ce que ça pouvait bien faire ?
Alors la jeune fille poussa lentement la porte, sans faire de bruit, parce qu’on ne savait jamais, il était peut-être simplement en train de dormir, inutile de le réveiller. L’idée que les coups frappés à la porte auraient, de toute façon, suffit à tirer n’importe qui du sommeil n’atteignit pas Amina. Peu de choses atteignaient Amina quand elle était sur le point de découvrir quelque chose.
La chambre était éclairée par deux immenses fenêtres. Amina se dirigea aussitôt vers la table de chevet et en ouvrit le premier tiroir.
Gagné.
Elle prit le rouleau de scotch, se redressa et regarda autour d’elle.
La première chose qui la frappa fut l’impression de vide que dégageait la chambre : pas un poster, pas une carte postale, même pas un vêtement qui traînait par terre.
La seconde chose fut la présence d’une unique photo sur le meuble, juste sous son nez.
La troisième chose fut la couleur froide du papier peint. Amina aimait les couleurs vives, comme celles de sa chambre, d’ailleurs : du orange, du rouge et du jaune, et il n’y avait rien de mieux. La chambre de Cole était entièrement tapissée de blanc. C’était froid, impersonnel, et ça aurait été si Cole avait été un adulte ou une femme, mais il n’était ni l’un ni l’autre. Encore que, pour l’adulte, il était arrivé à Amina de se poser la question.
Pourtant, Cole et sa famille étaient venus plusieurs fois ici… non ?
Et si cette chambre n’était pas celle qu’il utilisait habituellement… alors, où… ?
Dans l’autre chambre, peut-être, se dit Amina. Dans ce cas, c’était gentil de la part de Cole de la lui avoir laissée.
Enfin, quoi qu’il en soit…
Amina se pencha en avant pour mieux voir la photo. Dans un cadre de bois, un simple cliché sur lequel trois enfants souriaient. Trois filles. Amina pencha la tête sur le côté. Elles semblaient très jeunes, toutes les trois, elles ne devaient pas avoir plus de six ou huit ans. D’ailleurs, elles n’avaient sûrement pas le même âge.
La plus vieille ressemblait beaucoup à Cole…
Et…
Un craquement, derrière. Amina sursauta et se retourna d’un bloc.

*cligne des yeux*
... O.O ben...elle est ou la suite?
KYAAAAA Alliiiie c'est quoi cette fiiiin? >____<
raaaaah c'est horrible comme fin!!
Les 2 derniers chap m'ont fait bien rire (Comment Etoile peut elle aimer les maths? u_u)
C'est vraiment génial, en plus qu'un des perso s'appelle Kaya, cha fait plaisir, merchi Allie ^w^

ps : ca fait plaisir d'avoir plein de chaps, mais ca fait encore plus plaisir que tu sois rvenue voyons ><

"Parce que des complications, on est partis pour en avoir beaucoup…" ou comment Véra annonce une vérité
Mathilde m'amuse toujours autant, elle a une mémoire d'éléphant, une bonne logique et sait toujours tout, je pense qu'elle va bien finir, comme Carine et les autres, à être réellement impliquée dans tout ça
et même si des fois ce n'est pas évident de définir quand les choses se passent, vu le rendez-vous impromptu au Jardin des plantes, ça m'étonnerait que Cole soit la personne qui interrompt Amina... à moins que ce soit un chat XD (*y croit absolument pas et peut pas s'empêcher de s'inquiéter*)