[Fic Fruits Basket]Onsha ~>chapitre 6

Et voici donc la suite de Negaeri, Onsha. Que dire ? Suite directe, donc spoilers de Negaeri ; quelques spoilers du tome 17 de Fruits Basket, mais pas dans l'immediat...
Les quelques persos de Fruits Basket ne m'appartiennent pas ; le reste est à moi, mais on s'en fiche en fait.

Bonne lecture à tous ^o^

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Onsha*

Prologue : Souvenir.

Saki joignit les mains et s’accroupit devant la tombe. Trente-cinq ans. Trente-cinq ans jour pour jour, heure pour heure, que Tohru était morte. Tohru, si gentille et si dévouée qu’on ne pouvait que l’aimer ; si douce et si pure qu’elle leur avait paru immortelle…
L’immortelle avait bel et bien été tuée, pourtant.
Assassinée par quelqu’un qui se disait son amie.
Saki n’avait jamais pardonné. Il lui avait fallu du temps, déjà, pour cesser d’en vouloir aux Soma, à cette famille qui lui avait pris sa plus chère amie.
Maintenant, elle était un membre du clan Soma, elle aussi. C’était étrange. D’une certaine façon, ils s’étaient tous retrouvés liés à ce clan : d’abord Tohru, et maintenant elle, Arisa, même Megumi.
Peut-être à cause du destin.
Peut-être à cause du secret.
Ce secret, elle avait tellement cherché à le percer, avant, et finalement, sa clé lui en avait été offerte sur un plateau, vingt-trois ans plus tôt.
Saki ferma les yeux. Le secret, Megumi aussi l’avait appris, plus tard. Mais pas Arisa. Enfin, elle finirait sans doute par le savoir. Encore que, avec son mari, ce n’était pas sûr. Rui n’était pas du genre à se remettre en question sous prétexte que c’était la mémoire de sa femme qu’il devait effacer.
« - Tohru… tu le savais, n’est-ce-pas ? »
La question lui avait échappé. Elle se la posait depuis si longtemps… Est-ce que Tohru savait, pour la malédiction ?
Est-ce que c’était pour ça qu’on l’avait tuée ?
« - Elle savait quoi ? demanda une voix. »
Saki sursauta. Depuis la mort de Tohru, ses pouvoirs avaient considérablement diminués, et il lui arrivait souvent de se faire surprendre.
Elle se retourna. Arisa se tenait derrière elle. Saki sourit, parce que vraiment, Arisa avait gardé la posture et le style du mannequin qu’elle avait été, avant. Pas si longtemps avant.
« - Elle savait quoi ? répéta Arisa.
- Non. Rien, souffla Saki. »


*onsha : rédemption

viiii ! Une suite^^
Oh ! Saki, Megumi et Arisa qui font parti du clan Soma Oo Ils sont liés avec qui, dis ?^^
Et pis, maintenant, la plus vieille génération (Aya&co), ce doit être des pépés, non ? XDD

Voilou ! Pas grand-chose à dire, à part : LA SUITE !^^

Ps : (en réponse à ton post dans le topic Negaeri) Pour ton information, je ne poste plus sur Suba, c'est pour ça que je ne sais pas qu'il y a une suite^^

Oh une suite, c'est bien, ça!^^ On va enfin apprendre ce que sont devenus les Sôma après la mort de Tohru! Je me demande si Akki a changée... Et qui est ce Rui? c'est pas avec Kureno qu'elle devait finir Arisa? *larguée* Bon, pour changer, je veux la suite!^^

PS: Je vais plus sur Suba depuis des mois alors j'avais pas vu la suite. Tu aurais pu nous prévenir quand même! è_é

^o^
*contente* A peine sortie de Negaeri, voici une suite à lire *o*
Trop bieeeen ^___^

Ce prologue est très apétissant *ç*
Quoi ? Pas de Kuréno/Arisa ? ;_; Bouhouhou !
*snif*
Saki saki... ^^'

ps (comme Alea et Onyx ^^') : Moi non plus je ne post plus sur Suba depuis des mois, alors question fics euh... ^^' C'est trop compliqué pour moi là bas XD

LA SUIIIITEUUUH !!! >___<

Alea>>>ben... non, je ne dirais pas, justement ;p de toute façon tu auras une partie de la réponse avec ce chapitre ^^
la plus vieille génération... *hihi, c'est encore un autre problème ^^"*

Onyx>>>^^
O_o
Arisa, finir avec Kureno dans Negaeri ? avec tout le mal que je me suis donné pour séparer les maudits de leurs proches ? ^^"
(je rappelle, d'ailleurs, que Kureno était de nouveau maudit à la fin de Negaeri ;p)

Lizou>>>XD à peine sortie, tu as de la chance là ;p
merci ^^
pas de Kuréno/Arisa...
mais encore une fois, vous vous attendiez à quoi, après les évènements de Negaeri ? ^^""
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Année 1 ~ 2035 ~ Avant.

Chapitre un : Kyoko - Au bord de la folie.


La folie est le prix à payer pour le temps passé à être trop lucide. (Elliot Perlman)


Kyoko sourit et se contempla longuement dans la glace. Quand elle était revenue avec les cheveux teints en roux, son père avait eu l’air légèrement désapprobateur – bon, ça se comprenait un peu. Sa mère, elle, avait éclaté de rire et dit que ça lui allait bien. Oui, ça, elle comprenait aussi. Après tout, la grande Kyoko, le papillon rouge, qui était l’idole de sa mère, avait les cheveux de cette teinte, elle aussi.
Kyoko sourit. Elle, elle adorait. C’était une couleur de cheveux rare, au Japon, ce qui rajoutait un peu à son plaisir.
Elle avait toujours aimé se distinguer.
Bon, maintenant, restait à voir ça avec le proviseur du collège, mais là, sa mère s’en chargerait sûrement. Dans le pire des cas, la famille avait bien assez d’argent pour négocier la chose à coups de pots de vins.
Kyoko sourit. Parfois, elle appréciait vraiment d’être née dans une famille pareille.
La famille Soma était déjà riche en soi, mais en plus, son père était le médecin de famille, alors bon, il gagnait pas mal d’argent, et puis sa mère avait été célèbre, avant, même si ça faisait des années qu’elle ne faisait plus la couverture des magazines.
Et un jour, elle, Kyoko Soma, reprendrait le flambeau de sa mère ! Juré, craché, elle suivrait la même carrière !
Oui, enfin… pour ça, il faudrait qu’elle prenne quelques centimètres…
Kyoko s’étira, contempla une dernière fois son reflet, et hocha la tête. Bien. Elle se détourna finalement du miroir et enfila sa veste. Elle avait envie d’aller montrer sa nouvelle teinture à ses amies. Il n’y avait pas de raison, après tout.

Sakura se hissa sur le muret et mordit dans sa pomme.
« - C’est comment, à l’Intérieur ? demanda-t-elle. »
Utai haussa les épaules et passa une main dans ses cheveux noirs.
« - Comment le saurais-je ? soupira-t-elle. Ce n’est pas comme si j’y étais déjà allée.»
Sakura hocha la tête, l’air pensive. Utai grimaça et repassa une main dans ses cheveux. Elle les portait courts depuis quelques jours et avait encore du mal à s’y faire.
« - N’empêche, reprit Sakura. J’aimerais bien savoir.
- C’est à Kyoko qu’il faut demander, fit remarquer Haruka.
- Mais Kyoko n’y est presque jamais, dit Misaki.
- Mais elle y vit quand même.
- Kyoko n’est pas vraiment du genre à faire attention au paysage, conclut Utai. »
Haruka dut bien reconnaître que c’était exact. Kyoko passait tellement de temps hors de l’enceinte du manoir qu’elle n’était même pas sûre que son amie ait remarqué la différence entre l’Intérieur et l’Extérieur.
Sakura, Utai, Haruka et Misaki étaient toutes des Soma, mais aucune d’entre elles n’avait jamais eu l’occasion de visiter l’Intérieur, une zone délimitée par un mur d’enceinte, allez savoir pourquoi.
« - Pourquoi ? demanda brusquement Sakura.
- Hein ?
- Pourquoi quoi ? demanda Misaki.
- Pourquoi est-ce que le domaine Soma est séparé en deux parties ? précisa Sakura
- Bonne question, approuva Haruka.
- Mais je parie que personne ne connaît la réponse, déclara Utai. C’est vraiment… »
Elle haussa les épaules et fit un geste agacé de la main.
« - Et elle fait quoi, Kyoko ? râla Utai.
- Elle nous a oubliées, prophétisa Haruka. »
Mais elle dut vite laisser tomber cette hypothèse, puisque Kyoko les rejoignit quelques minutes plus tard. Bien sûr, c’était un pur hasard, mais ça, aucune d’entre elles ne le saurait jamais, excepté Kyoko qui n’était pas prête de l’admettre.

« - Je n’arrive pas à croire que tu l’aies fait ! s’écria Utai pour la dixième fois.
- Arrête de répéter ça ! Et puis, tu t’es bien coupé les cheveux, toi, répliqua Kyoko.
- Oui, mais là, tu t’es coupé et teint les cheveux ! »
Kyoko fit la moue.
« - Ça ne te plait pas ? demanda-t-elle.
- Mais bien sûr que si ! Enfin… Tu aurais pu choisir une couleur un peu moins voyante, non ? Le proviseur va râler… »
Kyoko rit et haussa les épaules.
« - Peu importe.
- Le bleu aurait mieux été, fit remarquer Haruka.
- Non ! Le orange, c’est ce qu’il fallait ! s’exclama Kyoko. Comme le Papillon Rouge !
- Encore ? releva Misaki.
- Mais t’en as pas assez du Papillon Rouge ? s’étonna Utai. »
Kyoko secoua vivement la tête et Haruka laissa échapper un léger rire, parce qu’avec ses cheveux oranges, ça faisait un drôle d’effet.
« - C’est comme Sumeragi, aussi, souffla Sakura. »
Les filles se tournèrent toutes vers elles, ébahies, parce que Sakura avait le chic pour leur sortir des évidences auxquelles aucune d’entre elles n’aurait jamais pensé.
« - Sumeragi ? répéta Misaki.
- Oui, c’est cette fille de dernière année… commenta Haruka.
- Avec les cheveux roux ? demanda Kyoko. Je crois que je vois qui c’est. »
Il y eut un bref silence probablement empli de réflexion, puis Sakura revint à ses préoccupations premières.
« - Dis, Kyo-chan, c’est comment, à l’Intérieur ? »

Les cinq adolescentes s’éloignèrent finalement du manoir, s’enfonçant dans la ville.
« - Vers où ? demanda Misaki
- Peu importe, avance, répondit Utai. »
Kyoko sourit. Elles devaient former un drôle de tableau, tout de même : Sakura toute petite et toute fine, aux cheveux longs et à l’air rêveur ; Utai immense et les cheveux courts, très courts ; Haruka et ses cheveux tressés de perles qui marchait à reculons pour pouvoir leur parler, sans se soucier vraiment de l’endroit où elle mettait les pieds ; Misaki qui les suivaient de près, ses cheveux bruns, pas noirs comme ceux des trois autres, flottant dans son dos ; et elle, au milieu du groupe, avec ses cheveux nouvellement oranges…
Il leur manquait juste des barres de plomb pour avoir l’air d’un gang de yankees en vadrouille.
Oui, bon, et un air un peu plus menaçant, aussi.
Cinq adolescentes de douze ans – onze pour certaines, la plupart même : on était en janvier – ont rarement un air menaçant.

Elles étaient allés voir un vieux dessin animé, quelque chose qui était démodé depuis des années – Moguéta, ou quelque chose comme ça – mais qui passait encore, parfois, dans certaines salles. Ça les avait fait rire aux larmes. C’était une réaction assez fréquente, chez elles, surtout quand elles étaient toutes les cinq ensembles. Elles riaient pour un rien, pour un geste, un mot ou une chute…
En fait, elles riaient surtout parce qu’elles étaient jeunes et qu’elles aimaient passer l’après-midi ensembles.
Et puis elles étaient rentrées, doucement, parce qu’il commençait à se faire tard et que Kyoko ne voulait pas que ses parents s’inquiètent.
Et puis, elle commençait à avoir faim.



Miru avait couru jusqu’au jardin, son jardin, avant que son manque de souffle ne la rattrape, la forçant à s’arrêter. Alors elle s’était laissée tomber dans l’herbe glacée, la tête entre les mains.
Elle n’en pouvait plus. Elle n’en pouvait vraiment plus.
C’étaient des journées comme ça qui lui donnait envie d’en finir. Enfin, mettre un terme à une vie qui n’avait que trop duré, enfin, ne plus subir cette agonie, jour après jour, heure après heure…
Elle avait mal.
Elle avait peur.
Plus que tout, elle avait peur. Peur de ce qu’elle était… de ce qu’elle était censée être. Peur de son rôle dans cette malédiction.
Dieu.
L’être suprême, celui qui décide de la vie des maudits.
Elle ne voulait pas de ça. Elle n’en avait jamais voulu. Plus que tout, elle aurait aimé être normale. Aller à l’école. Au collège. Avec Sumeragi, peut-être. Qui pouvait savoir ?
Plus que tout, elle aurait aimé que Sumeragi cesse de lui en vouloir.
Cesse de rechercher l’impossible. Parce que c’était bel et bien une recherche de l’impossible.
Le chat ne ferait jamais partie du junnishi.
Jamais.
Même si Miru l’avait voulu, et elle le voulait, parfois, souvent, mais même ainsi, elle ne pouvait pas changer l’ordre des choses. Elle ne pouvait pas intégrer le chat au zodiaque.
C’était tout.
Les doigts de Miru se crispèrent. Elle voulait juste que tout s’arrête.
Sa vie qui n’avait aucun sens.
Ces rencontres qui la menait au bord de la folie…
« - Miru-san ? »
La voix était douce, calme. Miru releva la tête.
Ses cheveux noirs tombant en longues mèches sur son visage, Kira se penchait sur elle. Inquiet. Peut-être. Miru frémit.
Elle était totalement décoiffée. Ses yeux devaient être rouges, ses paupières gonflées. Elle devait être dans un état effroyable.
Mais la voix de Kira l’apaisa en un clin d’œil.
Calmant un peu la douleur.
Refermant un peu la blessure.
« - Miru-san ? Ça ne va pas ? Vous... »
Miru leva une main, secoua la tête. Kira se tut. Il comprenait. Bien sûr qu’il comprenait, comment aurait-il pu en être autrement ? Il savait parfaitement ce qu’elle vivait…
Il avait de bonnes raisons de le savoir…
Kira attendit quelques instants, puis, sans un mot, il tendit la main à Miru. La jeune fille la prit. Sans un mot. Et il l’aida à se relever.
Miru sourit. Elle y arrivait de moins en moins bien, mais elle y arrivait encore. Alors elle sourit.
« - Kira… s’il te plait… j’aimerais que nous allions… »
Kira hocha la tête.
« - Bien sûr, dit-il. »
Et il prit la direction de la ville. Enfin, il ne fit que trois pas. Puis il se retourna, attendant Miru. La jeune fille soupira et le suivit d’un pas lent.
Laissant derrière elle un univers de folie et de haine…
Elle avait quatorze ans.
Sa vie était déjà finie.

Kira observait Miru marcher un pas devant lui, inquiet. La jeune fille paraissait aller de plus en plus mal. Ses rencontres avec…
Kira frémit.
Il ne voulait penser à ça. Pas penser que ça pouvait avoir de l’importance.
Tout ce qui comptait, c’était Miru.
Tout ce qui comptait pour lui, tout ce qui comptait pour eux. Pour les maudits. Ou en tout cas, tout ce qui aurait dû compter.
Car Miru, quatorze ans, toute petite toute fine et très fragile, était leur dieu, celle qui avait tout pouvoir sur eux, tout contrôle sur leur vie. Celle vers qui menait ce lien que rien ne semblait pouvoir briser.
Et Miru ne se débrouillait pas trop mal, dans son rôle de dieu. En tout cas, elle faisait de son mieux…
D’après les anciens, les survivants de l’ancienne génération de maudits, Miru était nettement plus facile à vivre que son prédécesseur, Akito Soma.
Une bonne chose pour eux, sûrement.
Après tout, ils avaient déjà assez de problèmes sans ça…
Devant lui, Miru s’arrêta brusquement.
Kira s’approcha, inquiet. Une main crispée sur sa chemise, la jeune fille semblait avoir du mal à respirer, son beau visage contracté par la douleur.
« - Miru-san ! »
Elle lui fit signe que ça allait, mais non, c’était faux, ça n’allait pas, il le savait, et il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en rendre compte.
« - Je crois qu’il vaudrait mieux rentrer, dit-il. Vous n’êtes pas en état de…
- Je vais bien ! répondit-elle. Je vais bien, c’est juste… »
Mais une quinte de toux la força à s’interrompre.
« - D’accord. Je ne vais pas bien, admit-elle. »
Kira soupira. Puis il s’approcha d’elle et la souleva sans aucune difficulté. Elle était tellement légère… une plume qu’un coup de vent un peu fort aurait aussitôt emportée.
« - Ah… euh… Kira… je… »
Sans lui laisser le temps de protester, Kira la hissa sur son dos et reprit la direction du manoir. Miru se débattit trente secondes, mais le jeune homme la tenait bien et elle dut laisser tomber.
« - Kira… merci, souffla-t-elle. »
Merci d’être là pour moi, toujours.
Mais derrière, il y avait toujours ce doute.
Est-ce qu’il était là parce qu’il le voulait ?
Ou bien juste parce que c’était son devoir envers son dieu ?

Sumeragi repoussa ses cheveux roux en arrière, d’une main agacée. Elle n’aimait pas le vent. Pas quand elle avait les cheveux détachés, en tout cas.
La jeune fille remonta lentement le chemin qui la mènerait à l’intérieur du manoir Soma. Chez elle. Chez elle, et près de l’endroit où elle finirait sa vie. Trop près.
Sumeragi secoua la tête.
Non, il ne fallait pas qu’elle pense à ça. Ça allait la déprimer, et Momiji n’aimait pas qu’elle déprime, et elle ne voulait pas l’attrister.
Et puis, si elle déprimait, il ne la lâcherait pas de la soirée.
Sumeragi s’arrêta devant la porte, inspira un grand coup, plaqua un sourire sur ses lèvres, redressa les épaules et poussa la porte.
« - Tadaima. »
Un léger bruit de pas, une porte qui coulisse, et Momiji se retrouva face à elle, souriant, comme toujours.
« - Okaeri, imoto-chan.* »

*petite soeur

Fiches de personnages :

Le « mini-gang »

Nom : Kyoko Soma
Sexe : féminin
Age : 12 ans
Cheveux : roux, coupés courts
Yeux : noirs
Ce qu’elle aime : la couleur orange, les motos, la viande grillée
Ce qu’elle n’aime pas : les poivrons, le sport

Nom : Utai Soma
Sexe : féminin
Age : 12 ans
Cheveux : noirs, courts
Yeux : noirs
Ce qu’elle aime : les sorties en plein air, le chocolat
Ce qu’elle n’aime pas : les règles, l’école

Nom : Haruka Soma
Sexe : féminin
Age : 12 ans
Cheveux : noirs, tressés de perles
Yeux : noisette
Ce qu’elle aime : la lecture, les vieux animes (rappelons que nous sommes en 2035 XD)
Ce qu’elle n’aime pas : tout ce qui demande un effort

Nom : Sakura Soma
Sexe : féminin
Age : 12 ans
Cheveux : noirs, mi-longs
Yeux : noirs
Ce qu’elle aime : Moguéta, les mystères
Ce qu’elle n’aime pas : la viande

Nom : Misaki Soma
Sexe :féminin
Age : 12 ans
Cheveux : bruns
Yeux : noirs
Ce qu’elle aime : les vieux films, les pâtisseries
Ce qu’elle n’aime pas : le feu, la curiosité

Les maudits.

Nom : Kira Soma
Sexe : masculin
Age : 15 ans
Cheveux : noirs
Yeux : rouges
Maudit : rat
Ce qu’il aime : l’été, l’eau
Ce qu’il n’aime pas : les plats acides, l’hiver, le froid

Nom : Ryoshi Soma
Sexe : masculin
Age : 26 ans
Cheveux : bruns striés de mèches blanches
Yeux : brun roux
Maudit : bœuf
Ce qu’il aime : les trains ; les arts martiaux
Ce qu’il n’aime pas : Kira ; la viande de boeuf

Nom : Kurenai Soma
Sexe : masculin
Age : 25 ans
Cheveux : noirs et longs, tenus en queue de cheval
Yeux : noirs
Maudit : cheval
Ce qu’il aime : l’équitation, courir, les arbres
Ce qu’il n’aime pas : l’eau, rester tranquille

Nom : Keisuke Soma
Sexe : masculin
Age : 23 ans
Cheveux : châtain tirant sur le blond, mi-longs
Yeux : noirs
Maudit : singe
Ce qu’il aime : voyager, le soleil, l’escalade
Ce qu’il n’aime pas : le poulet, les ennuis d’une manière générale

Nom : Miru Soma
Sexe : féminin
Age : 14 ans
Cheveux : blancs
Yeux : bleu clair
Maudit : « dieu »
Ce qu’elle aime :Kira, les fraises, la pluie
Ce qu’elle n’aime pas : son statut, la chaleur

Nom : Sumeragi Soma
Sexe : féminin
Age : 15 ans
Cheveux : roux
Yeux : verts
Maudit : chat
Ce qu’elle aime : l’hiver, le sport (>_<)
Ce qu’elle n’aime pas : l’eau, la pluie, l’été

La famille (^^’’)

Nom : Momiji Soma
Sexe : masculin
Age : 17 ans
Cheveux : blonds, ondulés
Yeux : noirs
Lien familial : frère de Sumeragi
Ce qu’il aime : sa sœur, l’informatique
Ce qu’il n’aime pas : le violon, le vide

Wah, beaucoup de personnages qu'il va falloir retenir mdr ^^'
Le mini gang est très... raffraichissant XD (pourquoi je sors ça moi O.O)
J'aime bien Haruka ^^
mdr c'est vrai que Miru parait plus facile à aborder que Akito XD
Je dois avouer que Sumeragi m'intrigue >_<

Bref, c'est géant XD

La suite onegai ^__^

Oo ça fait vraiment tout bizarre >.< j'adore Kyoko, Miru (elle est vraiment touchante, on sent bien sa détresse qu'elle ne dissimule pas derrière sa colère, comme Akito (qui est effectivement moins "facile à vivre" XD, c'est le moins qu'on puisse dire^^)) et Kira (ca fait bizarre, un maudit du Rat aux cheveux noirs et aux yeux rouges...). J'ai du mal à m'habituer aux prénoms, surtout à Suméragi (Subaruuu ¤_¤ XD), Kira et Sakura. Et aussi au fait que tant de temps ai passé (2035 +_+). Arisa en maman, "les anciens" qui ont connu Akito, Momiji grand frère... ^^'
Mais au fait, depuis quand Momiji n'aime-t-il pas le violon?!

Argh >.< *complétement larguée*
Pourquoi, pourquoi je sens que tu vas nous faire une fic avec plein de persos, trop de persos. Parce que j'imagine que c'est pas fini; y'a encore la nouvelle génération des familles à pouvoir et les autres maudits TT.TT
Ah, la, la ! Allie-chan, celle qui aimait bien faire souffrir ses pauvres lecteurs... (Pourquoi, j'ai mis le verbe au passé ? Je sais pas... XDD)
Bon, en tout cas, j'aime beaucoup le début même si tout est flou dans mon esprit. ^^' Qui est le fils/fille de qui ?
J'adore Kira (bishos *w*...) et Miru^^
La suiteuh^^

Edit Onyx >>> Je suppose que ce n'est pas le Momiji que nous connaissons... Regarde son âge... ^^'

Ce n'est effectivement pas du tout le même Momiji xD

J'aime beaucoup cette fic, extrêmement prometteuse. Comment faire du neuf avec du vieux, par Lie-chan.
C'est vrai quoi, tu reprends le contexte de Furuba et tu en fais un univers totalement changé.
xD
(changé par Mirai, j'entends xD)

Bref ^^
La suite *w*

Lizou>>>oui, mais ils apparaîtront progressivement ^^" *c'est mieux, non ? XD*
je sais pas, mais ça leur va bien ^^

Onyx>>> XD oui c'est sûr, Miru est radicalement opposée à Kikito ^^"
ben... un rat aux cheveux noirs et aux yeux rouges, c'est tout à fait possible, voyons XD
*mdr, tous les prénoms, ou presque, sont tirés d'autre manga que j'ai lu ^^"*
pour Momiji, donc, ce n'est pas celui de FB, bien sûr ^^"

Alea>>>*déjà ? XD*
parce que, parce que... tu as parfaitemnt raison XD ce n'est pas fini, il y a une 20 aine de persos XDD
*pourquoi au passé ? é_è j'aime toujours ça, tu sais ^o^*
qui est le fils/fille de qui...
ben pour l'instant, Kyoko est la fille d'Arisa, et c'est tout ;p

KTL>>>XDDDD
*c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes... XD*
la suite ^^
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Chapitre deux : Enlèvement ? – Vie de famille.


Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. (Léon Tolstoï ; Anna Karénine)


Keisuke fit coulisser la porte du dojo, ôtant ses chaussures comme il posait le pied sur le tatami.
« - Tadaima ! s’écria-t-il.»
Il était rentré. Enfin, après plus de six mois, il était rentré. La maison lui avait manqué, avec son odeur de cuisine perpétuelle, les cris des enfants Soma qui s’entraînaient…
Et ses parents.
Il perçut un bruit de pas, derrière lui. Une voix douce et tranquille s’éleva.
« - Okaeri. »
Keisuke se retourna, sourit. Kazuma Soma, le père adoptif de l’ancien chat du Junnishi, se tenait derrière lui. Ses cheveux gris avaient légèrement poussé depuis la dernière fois ; son visage paisible arborait un doux sourire. Keisuke lui rendit son sourire.
Plus que tout, ses parents lui avaient manqué.
Kazuma, avec cette tendresse qui n’appartenait qu’à lui… Saki, et ses ondes, et sa douceur, et sa cuisine. Keisuke raffolait de la cuisine de sa mère.
C’était une chance, d’ailleurs : Kazuma était incapable de cuisiner correctement ; Saki n’aimait rien tant que manger. Si elle n’avait pas, en plus, su cuisiner, ils auraient eu de gros conflits d’intérêt…
Kazuma quitta brièvement la pièce, le temps d’informer ses élèves qu’ils pouvaient rentrer chez eux, c’était fini pour aujourd’hui. Il rejoignit son fils alors que les jeunes Soma sortait, presque à la file indienne, s’inclinant tous devant leur maître.
Keisuke cilla en reconnaissant l’un d’entre eux.
« - Ryoshi ? »
Le jeune homme fixa Keisuke, surpris.
« - Tu n’étais pas parti, toi ?
- Je suis revenu, répondit Keisuke. Tu n’es pas un peu grand pour…
- Ça me détend, dit Ryoshi. »
Il haussa les épaules et sortit. Keisuke soupira. Et voilà, demain, tout le manoir saurait qu’il était rentré. Enfin, ce n’était sans doute pas plus mal…
Ça lui éviterait de devoir l’annoncer à… certaines personnes.
La porte coulissa de nouveau.
Et Saki rentra.

« - Tadaima, annonça Saki.
- Okaeri ! lui répondirent deux voix à l’unisson. »
Deux voix qu’elle connaissait. Saki releva les yeux, surprise. La vue qui s’étendait sous ses yeux l’enchanta. Son mari et son fils, côte à côte, après six mois. Le même regard, la même coiffure, juste une légère différence de couleur – Keisuke avait les cheveux châtain, tirant un peu sur le blond.
Le premier réflexe de Saki aurait été de serrer son fils dans ses bras.
Elle du réprimer cette impulsion, comme elle l’avait fait si souvent au cours des vingt-trois années précédentes.
Saki se contenta de lever une main, caressa doucement la joue de son fils, seul geste d’affection qu’elle pouvait lui offrir. Keisuke sourit et referma sa main sur celle de sa mère.
« - Tu es rentré… »
Keisuke ne se donna pas la peine de répondre.
« - Tu as fait bon voyage ? reprit Saki
- Oui. Les sources chaudes étaient agréables… bon, la gérante est toujours aussi étrange, mais…
- Mais nous n’avons pas vraiment de quoi critiquer, n’est-ce-pas ? »
Keisuke sourit, hocha la tête. Le père adoptif de l’ancien maudit du chat, une femme lisant les ondes, et le maudit du singe.
Comment auraient-ils pu juger de l’étrangeté des autres ?
Ils parlèrent encore un moment, avant que Keisuke ne s’aperçoive que Kazuma avait discrètement quitté la salle, les laissant seul à seule.
Saki rit légèrement.
« - Bon, je crois qu’il faudrait rejoindre la cuisine avant que ton père ne se mette en tête de préparer le repas pour nous laisser passer plus de temps ensemble… »
Keisuke rit à son tour.
Il aimait ses parents.
Ses parents l’aimaient.
C’était injuste, peut-être, d’être tellement heureux quand d’autres maudits ne savaient même plus comment sourire…
Mais, dans ces moments-là, il s’en moquait éperdument.

Ils dînèrent lentement car, contrairement aux habitudes de Saki, ils parlèrent beaucoup. Du voyage de Keisuke, des voyages de Keisuke, parce qu’il en faisait beaucoup ; de son intention de reprendre le dojo le jour où Kazuma prendrait sa retraite – le vieil homme avait répondu que ce n’était pas demain la veille : tant qu’il serait capable de battre son fils, il continuerait. Ils parlèrent un peu des autres, Keisuke demandant surtout des nouvelles de Miru, parce qu’il était lié à elle, comme tous les maudits ; de Sumeragi, parce qu’il savait que son père l’aimait beaucoup et aussi parce qu’elle était la fille de son oncle, donc une cousine proche ; de Kurenai, parce que c’était son meilleur ami.
Miru allait mal, comme toujours – elle était malade, épuisée, ne sortait presque jamais et inquiétait tout le monde.
Sumeragi allait mal, comme toujours – elle déprimait, était agressive avec tout le monde ou presque, et s’entraînait plus que jamais.
Kurenai allait bien, étrangement – il ne s’entraînait plus que très rarement, préférant se consacrer à la mise en place de son futur manège (il avait acheté deux chevaux, pour l’instant, et cherchait un endroit assez grand pour y installer un enclos).
Keisuke supposait qu’il fallait s’en contenter – une bonne nouvelle pour trois personnes. C’était déjà ça, après tout.
Puis le regard de Saki se fit distant.
Kazuma et Keisuke, qui étaient habitués à ce genre de surprises, ne cillèrent même pas, attendant patiemment qu’elle se mette à parler.
« - Il y a un problème, dit-elle simplement. C’est… c’est la fille d’Arisa… »
Keisuke posa ses couverts et se leva tranquillement.
« - Où est-elle ? demanda-t-il.
- Tout près du manoir – de l’Intérieur.
- J’y vais, annonça Keisuke. »
Kazuma hocha la tête. Saki sourit.
« - Fait tout de même attention, conseilla-t-elle à son fils. Ce n’est pas une maudite.
- Je sais. Ne t’inquiètes pas. »

Kyoko remontait l’allée qui la mènerait au manoir Soma. Elle avait appelé sa mère, était ressortie pour manger dehors, dans le restaurant en plein air que tenait une des amies de Arisa. Viande grillée. C’était délicieux.
C’était un restaurant qu’elle adorait. Situé en bordure de l’intérieur, juste à côté du dojo, il lui permettait de se régaler tout en observant les jeunes Soma s’entraîner. Il y en avait un moins jeune que les autres, d’ailleurs. Etrange, très grand, très musclé, et aux cheveux bruns striés de mèches blanches.
Mais beaucoup de Soma avaient des cheveux étranges, en fait, alors Kyoko ne s’en étonna pas. Tout de même, il lui semblait que, elle, elle ne se serait pas fait de mèches blanches…
Enfin, peu importe.
Et là, elle rentrait. Ce n’étaient que quelques mètres. Ce ne serait pas long.
Cela suffit pour que, soudain, elle entende des bruits de pas précipités se dirigeant vers elle. Le temps de se retourner, une main se plaquait déjà sur sa bouche alors que deux bras puissants la soulevaient de terre.



« - Tadaima. »
Un léger bruit de pas, une porte qui coulisse, et Momiji se retrouva face à elle, souriant, comme toujours.
« - Okaeri, imoto-chan. »
Sumeragi sourit. Elle adorait son grand frère, et pensait tout à fait partialement qu’il était le plus bel homme du monde entier, au moins. Il fallait dire qu’il n’avait pas un physique banal, pour un japonais : des cheveux blonds, un peu ondulés, des yeux noisette, et un sourire tellement intense qu’on ne pouvait que s’y accrocher.
Enfin, si on partait par là, elle non plus n’était pas banale, avec ses cheveux roux et bouclés et ses yeux verts, des yeux dont les pupilles s’étrécissaient quand elle était en colère. Oui mais elle, ce n’était pas pareil, elle…
Sumeragi frémit.
Et voilà, elle y pensait encore. Comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher, alors que…
« - Imotô… »
Sumeragi sursauta, se mordit la lèvre, et leva les yeux vers son frère. Il la regardait, l’air inquiet, et attristé, et c’était pile ce regard qu’elle ne voulait pas voir chez lui.
« - Désolée, dit-elle. Ne t’inquiètes pas, onii-chan, ce n’est rien.
- Ce n’est jamais rien, avec toi. Et j’ai mes raisons de m’inquiéter, non ?
- Non, répondit Sumeragi. Je ne vais pas faire de bêtises, onii-chan.
- Je sais. Je sais. Ce n’est pas pour ça que je m’en fais. Je… enfin… tu sais…
- Oui, confirma Sumeragi. Mais ce n’est pas la peine de t’en faire pour ça. Et puis… »
Et puis, quel être sain d’esprit s’inquièterait pour un monstre ?
Sumeragi serra les dents, fort. Elle aurait voulu porter ses mains à ses oreilles pour ne plus entendre ces mots. Elle aurait voulu empêcher cette voix froide et mauvaise de résonner dans sa tête.
Elle ne pouvait pas.
Elle ne pouvait rien.
… parce que tu n’es rien…
C’est faux. C’est faux. Je ne suis pas seule…
… tu n’es qu’un fardeau pour les autres. C’est tout.
« - Sumeragi. Arrête ça. »
La jeune fille releva la tête. Son frère l’appelait rarement par son prénom. C’était toujours un signe de gravité, chez lui.
« - Tu n’as rien à te reprocher. Et tu n’as rien de monstrueux. Alors arrête ça tout de suite, siffla-t-il.
- Sinon ?
- Sinon, je serais forcé de te traîner dehors et de t’emmener dîner au restaurant. »
Sumeragi écarquilla légèrement les yeux. Puis son expression s’adoucit et elle s’autorisa un sourire.
« - Quelle terrible menace, fit-elle.
- Je savais que ça t’impressionnerait, répliqua Momiji sans se démonter. »
Sumeragi laissa échapper un léger rire. Court, qui sonnait faux, mais un rire quand même, et cela du suffire à Momiji, car il hocha la tête.
« - Bon. C’est mieux comme ça, non ? souffla-t-il. »
Sumeragi hocha lentement la tête. Oui, sans doute. Mieux comme ça. Mieux que l’autre solution. Mieux que de se laisser aller.
Mieux que de déprimer…
Sumeragi dépassa ton frère.
« - Où… commença ce dernier.
- Dans ma chambre, onii-chan. Je me suis entraînée deux heures, je suis claquée, je veux me reposer un peu avant le dîner. »

La porte se referma sur Sumeragi, et Momiji s’autorisa un long soupir. Entre le soulagement et le désespoir.
Soulagé, parce que Sumeragi luttait, il le voyait. Elle luttait contre cette malédiction, sa malédiction ; elle luttait contre son propre démon, contre ce bracelet qui lui enserrait le poignet et qui devait tellement lui peser…
Désespéré, parce que cette lutte incessante de sa sœur ne paraissait mener à rien. Elle alternait toujours entre de longs moments de déprime et des fureurs aussi brèves que passagères.
L’esprit du chat qui la hanterait jusqu’à la fin de ses jours.
A moins que.
A moins qu’il n’y ait un moyen de lever la malédiction.
A moins qu’il ne trouve ce moyen.
Ce n’était pas la première fois que cette pensée lui venait. Ce n’était pas la dernière. Restait à la mettre en pratique.
Seulement voilà…
Par où commencer ? Il aurait bien aimé en avoir une idée…

Sumeragi s’étendit sur son lit, un bras levé devant ses yeux. Au moins, Momiji avait mûri depuis l’époque où il n’hésitait pas à la prendre dans ses bras pour la réconforter – sans toujours penser à vérifier que personne ne les observait. Ça leur avait valu pas mal de sermons de Rui. Parce que quand Rui devait réparer les dégâts, il leur en voulait toujours à tous les deux, sans penser une seule seconde que elle aurait pu ne pas être responsable.
Parce que Rui avait les mêmes préjugés que les autres, bien sûr.
Le chat est responsable de tout.
Le chat est un monstre à enfermer, un fléau à éviter à tout prix.
Le précédent maudit du chat avait voulu être libre, et tout le monde savait comment cela s’était terminé. Miru-sama était bien trop gentille de laisser à cette fille tant de liberté de mouvement.
Sumeragi soupira.
Oh, oui, elle était gentille, Miru-sama. Elle était surtout jeune et maladroite. Et elle n’était vraiment pas faite pour tenir son rôle.
Tout le monde le pensait, sauf Kira, peut-être.
Lors de sa première rencontre avec cette toute jeune fille qui était destinée à être son dieu… Sumeragi devait bien avouer que, cette fois-ci, elle s’était sentie…
Apaisée. Comme si elle avait trouvé quelqu’un qu’elle cherchait depuis longtemps.
Le même jour, Kira et elle s’étaient trouvés. Pas de chance. S’il n’y avait pas eu ce sale rat, peut-être que Sumeragi aurait eu une plus haute opinion de Miru.
Seulement voilà : Kira soutenait Miru, et elle refusait d’être du même avis que ce sale rat. Quelle qu’en soit la raison.
Ça… c’était peut-être aussi un aspect de la malédiction.
Sumeragi se redressa et décida de ressortir. Prendre l’air, un peu, peut-être aller jusque chez Ryoshi, pourquoi pas.
Echapper à cette maison dont la tendresse l’étouffait.
C’était encore une chose que Sumeragi liait à la malédiction, encore qu’elle n’était pas sûre que ça ait un rapport : ses parents avaient toujours été attentionnés, doux, des parents modèles, vraiment, et son frère aussi.
Malgré tout, elle se sentait mal à l’aise.
Comme si elle n’était pas à sa place dans cette famille.
Comme si elle n’était pas à sa place dans ce bonheur.
…
Est-ce qu’un monstre à le droit d’être heureux ?

Ouais ! Saki et Kazuma XD
Keisuke m'est très sympathique *O*
Il ne va pas arriver à temps pour Kyoko, ne ? >_<
Sumeragi est un vrai Chat qui hait le Rat >_< C'est bien dommage... T_T

Je veux savoir ce qui est arrivé à Yuki et surtout à Shiguré ! *_*

Voui, je commence à me faire aux personnages ^__^

La suite ? mdr

Saki et kazuma font un très beau couple^^ (mais, dis-moi, il a au moins 70 ans, non ? xD)
I love Keisuke *çç* !!! (il a déjà un peu plus de charisme que Ritsu... XD)
Sumeragi est bourrée de préjugés... Ouiin... TT^TT Alors que Kyô et Yuki avait réussi à s'entendre et... et... Ouuuiiinnn !!! TT_TT
Mais... je viens de réaliser un truc... s'il y a un nouveau chat, un nouveau Dieu, un nouveau singe, une nouvelle souris, etc... ça veut dire qu'ils sont tous morts ?!!! TT.TT Mon dieu, faites qu'il n'y ait pas un nouveau mabudatchi trio, faites qu'il n'y ait pas un nouveau mabudatchi trio !!! é.è
Faites qu'ils soient tous des vieux pépés au charme insoutenable mais qu'ILS NE SOIT PAS MORTS !!! (s'il te plait, Allie-chan... é_è)

J'adore Saki et Kazuma^^ Enfin heureusement que Saki sait faire la cuisine, je vois bien les disputes de poissonniers devant des repas cramés, qui finissent par un dîner froid chez le traiteur XD
J'ai du mal à imaginer Keisuke en Singe (mais après Ritsu, qql d'à peu près normal ça fait forcément bizarre^^) mais je l'aime bien. Arrivera-t-il à temps pour sauver Kyoko? Mystère... (non en fait je le sais j'ai été voir la suite sur SF mais j'ai eu la flemme d'y poster... alors je mettrais mes impressions ici, au fur et à mesure)
Euh c'est une impression où tu ne fais pas tout pour rendre Sumeragi très symphatique... Qu'est-ce que c'est que ces reflexes pro-nezumis ? è_é
Et Rui, c'est un nouveau perso ou c'est le surnom d'Hatori ?! (quoique Hatori avec Arisa... enfin bon, on sait jamais)
Pour Momiji, j'ai pas du tout pensé à l'âge... -_-' Je suis cruche quand même...

Lizou>>>XD
*fan de Keisuke*
mais pourquoi est-ce qu'il n'arriverait pas à temps ? ce ne serait pas très drôle ;p
tu sauras, mais pas avant le chapitre 13 XD

Alea>>>oui, au moins 70 ans, c'est le calcul que j'avais fait XDD
è_é Ritsu avait BEAUCOUP de charisme ! il est juste très bien caché XD
... tu as tout compris XD ils sont tous morts
le mabudachi trio... à voir ;p (pas la peine de me faire des yeux pareils, par contre XD la décision est déjà prise)

Onyx>>>XDDD oui, heureusement que Saki sait cuisiner ^^"
Keisuke, à peu près normal... mais avec des parents pareils, c'est normal, non ? (justement XD)
c'est une impression
au contraire, j'aime beaucoup Sumeragi é_è c'est juste que, face au rat, elle n'est pas sympathique.
... pourquoi Hatori serait-il surnommé Rui, surtout ? XD
___

Chapitre trois : « Pouf ». – Petites haines entre cousins.


L’ennemi n’est pas contagieux. Certes, mais il est héréditaire. (Pierre Desproges)


Kyoko ne pensa même pas à crier. Elle leva les mains, attrapa le bras, et se débattit de toutes ses forces. Cela n’eut d’ailleurs aucun effet.
Evidemment : l’homme, ou la femme, elle s’en fichait, qui la tenait était plus grand, plus fort, et la main qui couvrait sa bouche commençait à l’énerver, et ce qui l’énervait, surtout, c’était que, encore une fois, tout le monde semblait croire que sa mère, sous prétexte qu’elle était ancien mannequin, mariée à un médecin Soma, vivant à l’Intérieur, était particulièrement fortunée.
Bon, ils n’avaient pas tort.
Mais ce n’était pas la première fois qu’on essayait de l’enlever et elle commençait à en avoir marre.
Alors elle frappa, de toutes ses forces, des pieds, parce que ses mains étaient bloquées, elle battit l’air aussi vite que possible et sentit rapidement son talon s’enfoncer dans un estomac.
Bien fait.
Elle allait recommencer, quand deux mains se refermèrent sur ses chevilles. Ils étaient deux.
Oh, zut, ça, ce n’était pas du jeu. Comment était-elle censée faire s’ils étaient plus grands, plus forts et plus nombreux ?
Et là, elle ne savait plus quoi faire. Elle n’allait tout de même pas se laisser enlever, zut. D’abord c’était très désagréable, ensuite elle n’avait pas que ça à faire.
Elle commençait seulement à paniquer, quand un de ses agresseurs poussa un grognement étouffé. La pression sur ses jambes se relâcha brusquement.

Keisuke remontait d’un pas vif l’allée qui menait au manoir Soma, passant devant le restaurant fermé de sa mère. Il faisait déjà nuit et il n’y voyait rien. Dans ces moments là, il aurait aimé être né chat ou chien. Enfin, il se débrouillerait, il s’habituerait, on s’habituait toujours à tout.
Il commençait à se demander si sa mère ne s’était pas trompé, quand il perçut des bruits de coups. Un cri de douleur réprimé.
C’était là.
Deux hommes, grands, qui avaient soulevé une petite fille, et même dans le noir, Keisuke pouvait voir les cheveux roux de la victime.
Cette couleur le troubla profondément. Ça ne pouvait tout de même pas être Sumeragi… et puis sa mère avait parlé de la fille d’Arisa…
Alors…
Plus tard.
Il se poserait des questions plus tard.
Keisuke soupira, s’approcha de l’homme qui maintenait les jambes de l’adolescente plus ou moins immobiles, et lui décocha un coup de pied en pleine poitrine.
L’homme lâcha la jeune fille, se tourna vers lui, prit aussitôt une posture défensive. Apparemment, il s’y connaissait en art martiaux. Oui, mais sûrement moins que Keisuke.
Il n’était pas le fils de maître Kazuma, le grand entraîneur des jeunes Soma, pour rien. Il avait un don pour ça…
Keisuke se pencha légèrement, esquivant un coup de poing un peu trop maladroit, un peu trop lent. Puis il balança son coude dans la mâchoire de l’homme qui s’effondra avec un cri de douleur.
L’autre homme poussa un juron et décida aussitôt de laisser tomber à la fois le combat et son camarade qui se relevait difficilement. Il s’enfuit en courant, laissant également tomber sa victime.
Keisuke la rattrapa par réflexe. Avant de tomber à la renverse, la jeune fille dans les bras, il coula un regard vers les deux agresseurs. Ils fuyaient et ne semblaient pas pressés de se retourner. Bien.
Ça limiterait déjà les dégâts.
Tout de même, il faudrait qu’il maîtrise ses réflexes…

Kyoko écarquilla les yeux. Un jeune homme, un vingtaine d’années, peut-être, elle ne lui aurait pas donné plus, et elle s’en moquait, parce qu’il était tellement beau, avec ses cheveux châtain tenus en queue de cheval et ses grands yeux noirs, un jeune homme, donc, était apparu dans son champ de vision et se battait avec son agresseur.
Et il se battait bien. A force d’observer l’entraînement, elle pouvait en dire quelque chose.
Elle ne l’avait jamais vu, pourtant il lui semblait familier. Quelque chose dans le regard et quelque chose dans les yeux qu’elle avait déjà vu quelque part, chez quelqu’un d’autre, peut-être.
C’était un Soma ?
Si c’était le cas, elle avait dû le croiser quelque part, un jour. Ça expliquerait cet air de déjà-vu. Mais tout de même, les cheveux châtain, au Japon, ce n’était pas très courant…
Enfin, elle pouvait parler, avec ses cheveux orange.
L’autre homme la lâcha rapidement, et Kyoko s’effondra. Sur quelque chose de mou et de chaud. Sur quelqu’un, en fait. Sur le jeune homme qui l’avait sauvée. Le visage de Kyoko prit une couleur pivoine qui faisait écho à sa chevelure.
Elle entendit un bref juron, des bruits de course, sans doute ses agresseurs qui s’enfuyaient, et un « pouf » retentissant.
Puis elle jugea en avoir vu assez, avoir tenu assez longtemps, et bref, ça suffisait, et elle s’évanouit entre les bras de son sauveur.
Juste avant de perdre connaissance, elle se demanda d’où venait cette étrange fumée qui l’entourait…

Transformé en singe, Keisuke poussa un long soupir. Evidemment, il fallait qu’il commette une maladresse à un moment où à un autre.
La prochaine fois qu’il sauverait quelqu’un, il faudrait qu’il se rappelle de la laisser s’écraser sur le sol sans arrière pensée.
Heureusement, l’adolescente s’était évanouie et n’avait pas vu sa transformation. Heureusement encore, ses agresseurs s’étaient déjà enfuis. Maintenant, restait à attendre de redevenir humain. Et à trouver un moyen d’emmener la jeune fille jusque chez lui, ce qui ne serait pas facile.
Le singe s’assit calmement à côté de l’évanouie et contempla un moment son visage. Elle était très jeune, il ne lui donnait pas plus de douze ans ; ses cheveux étaient bien roux, mais ils étaient teins ; son visage était plus rond, plus enfantin, mais ressemblait indéniablement à celui de sa mère, Arisa.
Keisuke l’avait déjà vue, bien sûr : non seulement Arisa était un mannequin célèbre, mais c’était aussi une amie de sa mère. Mais il n’avait jamais rencontré sa fille.
Etrange, d’ailleurs. Après tout, Arisa et Saki se connaissaient depuis le lycée, étaient d’excellentes amies, les meilleures, avec Tohru, bien sûr. Mais Tohru était morte, ça faisait des années. Bien avant la naissance de Keisuke. Mais sa mère lui avait souvent parlé de la jeune femme. Enfin, bref, Arisa et Saki étaient de vieilles amies…
Quoi que plus naturel que leurs enfants se connaissent ?
Et pourtant, non. Il ne connaissait même pas le nom de la jeune fille qui était étendue devant lui. Peut-être à cause de la malédiction ?
Oui, c’était peut-être pour ça qu’il ne l’avait jamais rencontrée. Après tout, il lui fallait éviter tout accident, n’est-ce-pas ?
Mais sa mère n’était pas du genre à penser ainsi. Alors…
La transformation prit fin.
Keisuke ramassa ses vêtements et rhabilla en vitesse. Puis il s’attela à ce qui serait son plus gros problème.
Comment transporter la jeune fille sans se transformer ?



Kira avait conduit Miru jusque chez elle. Chez eux. Jusqu’à sa chambre. La jeune fille l’avait remercié, avait souri – ce qu’il pouvait aimer ce sourire…- et s’était endormie d’un coup. Alors il l’avait laissée, qu’elle se repose un peu, et était sorti.
Il avait besoin de prendre l’air. De réfléchir un peu à tout ça.
Ou plutôt d’arrêter d’y penser…
Et puis, ils n’avaient plus rien à manger. Il avait manqué de temps, aujourd’hui. Alors il fallait qu’il trouve quelque chose. Par exemple, aller jusqu’au restaurant de Saki. Elle accepterait sûrement de leur préparer quelque chose.
Kira ferma un moment les yeux, accablé.
Miru insistait pour continuer ses visites, Kira n’avait jamais compris pourquoi. Pourquoi, alors que cette femme la tuait à petit feu, alors que la jeune fille devenait un peu plus sombre à chacune de leurs rencontres ?
Un peu plus sombre, un peu plus triste. Un peu plus faible, aussi.
Et il ne pouvait rien faire.
C’était sûrement le plus frustrant : il ne pouvait rien faire, parce que Miru lui avait fait promettre de ne rien faire et qu’il ne pouvait pas lui désobéir.
Jamais.
Tout ça à cause de cette foutue malédiction. Kira en était à ce point de ses réflexions quand deux choses se produisirent à peu près simultanément.
D’abord, il réalisa que pour le côté ne plus y penser, c’était totalement raté. Ensuite, il heurta quelqu’un, quelqu’un aux cheveux roux et aux yeux verts, quelqu’un qu’il connaissait très bien. La dernière personne qu’il aurait voulu croiser ce soir.

C’était sans doute la faute de Sumeragi. Il était tard, elle était fatiguée, elle voulait juste aller voir Ryoshi, manger chez lui, pouvoir lui parler, et elle ne regardait pas où elle mettait les pieds, bien sûr, elle avait mieux à faire, et puis elle connaissait le chemin par cœur, de toute façon.
Et elle ne s’attendait pas à croiser quelqu’un, encore moins un homme, encore moins un maudit, et elle fut d’ailleurs la première surprise quand elle heurta Kira de plein fouet.
Alors oui, c’était sans doute sa faute, et elle en était pleinement consciente.
Mais dans ce cas, pourquoi ne put-elle pas s’empêcher de rejeter la faute sur le jeune homme ?
Peut-être que c’était simplement…
… une très, très vieille habitude ?
Peut-être que c’était pour ça et juste pour ça que, au lieu de s’excuser comme elle l’aurait fait normalement, elle s’écria :
« - Non mais tu peux pas regarder où tu vas ?
- Je te retourne la question, idiote, siffla Kira.
- Sauf que c’est toi qui m’a bousculée.
- C’est marrant, j’aurais juré que c’était toi. »
Sumeragi inspira un grand coup, et s’apprêta à se jeter sur Kira pour lui arracher les yeux, parce qu’elle en avait assez, il fallait que ça s’arrête un jour, pourquoi pas aujourd’hui, elle allait le tuer, elle allait le tuer, elle allait…
Kira secoua la tête, la dépassa et s’éloigna lentement, avec ce mépris sur son visage, cette nonchalance dans les gestes, tout ce qui l’avait toujours enragée.
Elle ne fit pas un geste pour le retenir.
Ils ne s’étaient jamais battus. Enfin, si, verbalement, souvent, très souvent, jusqu’à ce que leurs proches décident de les éloigner pour de bon, mais ils n’en étaient jamais venus aux mains.
Ce n’était pas l’envie qui leur en manquait, loin de là, simplement…
Miru l’avait interdit.
Interdit que le chat et le rat n’en viennent aux mains ; interdit que Kira et Sumeragi ne se battent pour de bon.
Une brève grimace de dégoût tordit le visage de Sumeragi. Bien sûr, Miru avait bien trop peur que son précieux rat ne se fasse amocher.
C’était sûrement injuste de penser ça. Mais Sumeragi s’en moquait éperdument. Sa haine pour le rat, sa haine pour Miru, sa haine pour les Soma d’une manière générale lui servait d’appui, de soutien et de raison de vivre.
Sans cela, elle n’avait plus rien.
Alors même si cette haine n’avait aucun sens, même si ce n’était rien d’autre qu’une illusion de plus… elle continuerait à l’alimenter tant qu’elle le pourrait.
Mais ça ne changeait rien à l’interdit, rien du tout.
On ne brave pas l’ordre de son dieu, quand on est un maudit.
Voilà pourquoi Sumeragi laissa Kira s’éloigner sans rien dire.

Kira sortit de l’enceinte intérieure en pestant. Pourquoi, quoi qu’il arrive, fallait-il qu’il tombe sur elle{/i], toujours [i]elle, comme si elle le suivait. Ce qui pouvait très bien être le cas, d’ailleurs. Oh, bien sûr, Sumeragi n’aurait jamais fait ça volontairement mais…
La malédiction jouait tellement avec leurs vies…
Alors, pourquoi pas ?
Kira atteignit finalement le restaurant. S’immobilisa, et jura. Miru n’aurait pas aimé ça, mais Miru n’était pas là.
Le restaurant était fermé.
Il ne s’était pas rendu compte qu’il était si tard. C’était embêtant, ça. Il aurait vraiment voulu que Miru fasse un vrai repas, pour une fois, et pour ça la meilleure solution était – avait toujours été – de demander à Saki.
Sinon…
Et bien, tant pis, il irait voir ailleurs. Il aurait pu aller jusque chez la restauratrice, elle n’habitait pas loin et aurait sans doute accepté un peu de travail supplémentaire, surtout pour Miru, mais…
Inutile de la déranger pour ça.
Il trouverait autre chose.
Ce ne serait sûrement pas aussi bon, mais ce serait mangeable. C’était sans doute tout ce qui comptait, au moins pour ce soir…

Sumeragi repartit d’un pas vif. Voilà, c’était évident, il fallait qu’elle tombe sur quelqu’un ce soir, et il avait fallu que, parmi tous les Soma qui grouillaient ici, ce soit lui. Les poings serrés, tous les muscles de son visage contractés, la jeune fille fit de son mieux pour se calmer.
Doucement. Inutile de s’énerver comme ça…
Bien sûr que si !
Ce n’était que Kira, c’était un abruti fini, elle n’allait pas changer ça…
C’est le rat, n’essaie pas d’atténuer ce qu’il t’a fait…
Et si elle s’énervait comme ça, Ryoshi ne la laisserait pas entrer, Ryoshi n’aimait pas la voir comme ça, et puis elle avait tendance à passer ses nerfs sur lui, même si c’était assez inconscient…
Laisse Ryoshi tranquille… il n’est pas ton allié, ils sont tous contre toi, tu…
« - Rah, la ferme ! cria Sumeragi. »
Etrangement, la voix lui obéit. C’était bien la première fois.
Sumeragi secoua la tête, releva les yeux. Et voilà, elle avait dépassé la maison de Ryoshi. La jeune fille soupira, fit demi-tour, s’arrêta au bon moment, cette fois, et frappa à la porte.
Trois fois.

Keisukee !! *O* Tu es si fort ! XD
Je sais pas pourquoi je pensais qu'il n'arriverait pas à temps (si en fait, je sais mdr : à cause de Negaeri é__è)
Pas avant le chapitre 13 ???! TT____TT

Sumeragi vs Kira... Tin tin tin ! XD

Ah la la !! La suite ^_^

Oo
très beau chapitre, comme toujours^^
J'ai beaucoup aimé le début mdr Kyoko et Keisuké... ^^

Citation :

La prochaine fois qu’il sauverait quelqu’un, il faudrait qu’il se rappelle de la laisser s’écraser sur le sol sans arrière pensée.

OoO XD Et moi qui croyait qu'il était galant... xD
J'adore Kira^^ (pourtant j'aime pas Yuki, mais bon... Aie ! Pas tapé !!! >.<)
Par contre, j'aime un peu moins Suméragi, peut-être parce qu'elle est vraiment une Kyô-bis, lorsque celui-ci était encore un peu con-con (si je peux dire ça comme ça^^ xD) et qu'elle ne remplacera jamais mon Kyon-kyon !!!! è.é
Ok,
/me ===>>>
Au fait, tu savais que Suméragi voulait dire empereur du japon ?^^ (merci Onyx XD) Merci Subaru !^^ XDD *cruche*
Bon, je délire complétement là... xD
La suiteuh !!!^^

Lizou>>>fort, beau, tout pour plaire ;p
XD mais non, on est plus dans Negaeri ;p pas de raison de pas arriver à temps ^^
Sumeragi vs Kira : du sang, des larmes, de... XD

Alea>>>mdr, c'est quoi ce Oo ? XD
merci ^^
mais il est galant. galant et maudit ^^"
contente que tu aime Kira ^^

Citation :

lorsque celui-ci était encore un peu con-con
et qu'elle ne remplacera jamais mon Kyon-kyon !!!!

ça rime, c'est magique ! *pas taper, pas taper >_<*
oui, je savais, pour Sumeragi...
la suite d'ici ce week-end, je pense...

^________^

J'adore ce chapitre^^
Keisuke qui accourt sauver la demoiselle en détresse, ça fait pas un peu cliché? Mais c'est pas grave, j'aiiiiiiiiime les clichés^^ *conte de fées powaa XD*
Ca fait bizarre, je trouve que l'histoire est à cent lieues de Negaeri. D'abord, l'ambiance est totalement differente, et puis pas un seul mot sur Mirai&co ! Qu'est-ce qu'ils sont devenus ?!
La rencontre Kira/Suméragi est géniale *w* (Kiraaaa... *soupir*) Mais Suméragi est un peu aveugle, je persiste et je signe: tu ne lui donne pas le beau rôle è_é (Allie: Et après tu dis des persos qi'ils sont aveugles... -_-'
Onyx: Mais moi je suis pas aveugle je suis sourde! C'est complètement different! XD)
ce week-end... ça y est on y est! alors? é_è
En plus comme la suite est déjà écrite et tapée à l'ordi... Ne nies pas, je l'ai vu sur SF! (Allie: Ben pourquoi tu vas pas la lire là-bas au lieu de me casser les pieds! è_é
Onyx: Ben j'ai la flemme... ^^" lol)
La suite ?

Onyx>>>merci ^^
mais non, mais non, ça fait pas cliché XD et puis il fallait bien que quelqu'un vienne la sauver, autant que ce soit un beau garçon ;p
pas un seul mot sur Mirai&co, mais en même temps, qui en parlerait ? XD
>_< en même temps, Kyô est un peu comme ça, au début de FB. Et Sumeragi est le chat, donc elle hait le rat, c'est logique, c'est normal, et je ne voulais pas l'idéaliser, désolée ;p
je ne nie pas. c'est juste que j'avais décidé de poster un chapitre ici quand j'en posterais un sur SF (bon, j'ai un peu traîné entretemps XD désolée)

___

Chapitre quatre : Réveil – De la haine où il n’y avait que l’amour.


Il n'est point de haine implacable, sauf en amour. (Properce)


Kyoko avait repris conscience, mais n’avait pas ouvert les yeux. Elle se sentait bien trop fatiguée pour se donner cette peine. Elle mit plusieurs secondes à percevoir les sons qui l’entouraient ; quelques secondes de plus, et elle reconnut des voix. Il lui fallut un bon moment pour comprendre ce que disaient ces voix.
« - Elle ne devrait pas tarder à se réveiller…
- Elle a juste eu peur. Inutile d’affoler Rui-san.
- C’est sa fille. Il le saura, de toute façon.
- Raison de plus pour ne pas le lui en parler. S’il apprend qu’elle a failli le voir se tr…
- Elle est réveillée. »
Les voix se turent ; Kyoko entendit un mouvement, le bruissement d’un tissu. Elle se décida finalement à soulever les paupières.
Saki était assise sur le bord du lit, penchée sur elle, la fixant de ses yeux si étranges, si beaux, aussi. Kyoko avait toujours aimé le regard de Saki.
Assis derrière la restauratrice, Kazuma Soma, le maître du dojo Soma et mari de Saki la regardait. Inquiets. Ils avaient l’air inquiet, tous les deux.
« - Kyoko-chan, tu vas bien ? demanda Saki.
- Oui… je crois. Qu’est-ce que… qu’est-ce que je fais ici ? »
Saki et Kazuma échangèrent un regard.
« - Tu ne t’en rappelles pas ? demanda doucement le maître de karaté. »
Kyoko fronça les sourcils. Puis les souvenirs affluèrent, d’un coup, d’un seul, et elle cilla. Elle venait de se faire enlever. Presque. Presque enlever.
« - Oh. zut, laissa-t-elle échapper. »
Saki lui lança un regard chargé de reproche.
« - Mince, se reprit Kyoko. Je voulais dire mince, bien sûr. Désolée. Mais quand même… »
Elle ferma les yeux et soupira.
« - Mes parents vont encore paniquer, souffla-t-elle.
- Nous ne les avons pas prévenus, répondit Saki. »
Kyoko la regarda, surprise ; Saki lui sourit doucement.
« - Tu allais bien. Il était inutile de les inquiéter, n’est-ce-pas ?
- Ouf ! Euh… je veux dire… oui. C’était inutile, affirma Kyoko. »
Saki laissa échapper un léger rire ; Kazuma souriait.
« - Rui a tendance à être… excessif, n’est-ce-pas ? demanda-t-il.
- Oui. Oooh oui ! s’empressa de répondre Kyoko. »
C’était vrai ; si sa mère la laissait globalement tranquille, son père semblait éternellement angoissé par son bien-être. C’était gentil. Enfin, elle, elle trouvait ça très pesant, surtout, mais elle n’aurait jamais osé lui dire ça.
Elle était peut-être courageuse, ou folle, ou tout ce qu’on voulait, elle savait où étaient ses limites. Et puis c’était son père, quand même.
Plongée dans ses pensées, Kyoko mit un moment à comprendre ce qui clochait, dans cette scène. Oh, ce n’était pas grand chose, simplement, il manquait quelqu’un. Quelqu’un qui aurait dû être là – quelqu’un qu’elle devait absolument revoir, ne serait-ce que pour…
« - Et… euh… le jeune homme qui m’a sauvée… où est-ce que… ? commença-t-elle.
- Je suis là, répondit une voix. »
Kyoko se tordit le cou pour apercevoir le jeune homme, debout près de la porte. Il souriait, il était beau, c’était la première fois qu’elle le voyait distinctement, il avait les cheveux longs, les yeux noirs, il ressemblait incroyablement à Kazuma et Kyoko décida sur le champ qu’elle n’aimerait jamais personne d’autre.
« - Euh… je… merci ? dit-elle. »
Elle se demanda un moment pourquoi elle avait formulé ça comme une question, mais laissa vite tomber. Elle était trop éblouie pour se soucier de ce genre de détails.
Son sauveur lui sourit ; Saki aussi, et ce fut elle qui les présenta.
« - Kyoko-chan, voici Keisuke. Mon fils. »
Son fils. Kyoko en resta sans voix. Elle connaissait le couple depuis sa naissance ; Saki était une amie d’enfance de sa mère et elle venait chez elle régulièrement. Et elle n’avait jamais su. Jamais su qu’elle avait un fils.
Et finalement, c’était Sakura qui avait raison.
Il y avait quelque chose de pas normal chez les Soma.

Keisuke sourit en voyant la même surprise qu’il avait éprouvé, moins d’une heure plus tôt, se peindre sur les traits de l’adolescente.
C’était rassurant de penser qu’il n’était pas le seul à trouver tout ça étrange.
Le jeune homme s’approcha d’elle doucement, un peu intimidé, il devait bien l’admettre. Qu’est-ce qu’on disait à une fille qu’on venait de rencontrer, de sauver, et qui avait failli vous voir vous transformer en singe ?
Peut-être, tout simplement…
« - Enchanté, dit-il. Et toi… tu es Kyoko ? La fille d’Arisa, c’est bien ça ?
- … oui… »
Il y eut un grand, profond silence. Puis Kyoko parut décider qu’ils n’avaient plus rien à se dire, au fond, et se leva lentement.
« - Bien… il est temps de rentrer chez moi. Mes parents vont vraiment finir par s’inquiéter. »
Saki hocha la tête.
« - Keisuke va te raccompagner, dit-elle.
- Pas la peine, je…
- Il va te raccompagner, insista Saki.
- Ce n’est qu’à cinq minutes à pied !
- Ça a déjà suffit une première fois. »
Kyoko cilla, bluffée. Tiens, elle n’avait pas pensé à ça.

C’est ainsi que Kyoko se retrouva à marcher au côté de Keisuke, un peu, non, très intimidée, et sûrement très rouge, mais la nuit était complètement tombée, alors ce n’était pas bien grave. Il ne l’avait sûrement pas remarqué ; et puis, dans le cas contraire…
Tant pis.
Kyoko mit un moment à réaliser que depuis maintenant plusieurs minutes, elle lui parlait, sans trop savoir de quoi au juste. De tout. Un peu d’elle, beaucoup de cette soirée, et elle voulait le revoir.
Kyoko se mordit les lèvres.
Cette dernière phrase, elle ne l’avait pas formulée consciemment.
Mince.
Encore une gaffe.
Ou peut-être pas. Keisuke lui sourit tranquillement – il avait le même sourire que Saki, remarqua Kyoko. Oui, il serait ravi de la revoir, il avait très envie de faire connaissance avec elle, et après tout, leur mères étaient très amies, alors ça semblait normal.
Kyoko se demanda si, au fond, elle n’était pas toujours évanouie.

Ce n’était pas une bonne idée. Il l’avait rencontrée, elle était adorable, il l’appréciait déjà, mais la revoir, c’était bien trop risqué.
D’abord à cause de la malédiction. Même en était prudent, il n’éviterait pas indéfiniment une collision. Et un jour, elle saurait tout. Et sa mémoire serait effacé. Et ce ne serait pas juste pour elle, pas juste pour Rui, non plus.
Effacer la mémoire de sa propre fille, ça ne lui plairait sans doute pas…
Et ensuite…
Il n’aimait pas trop le regard que lui jetait l’adolescente, parfois. Un regard de film à l’eau de rose.
Ça, ça ne lui vaudrait que des ennuis.
Pourtant, quand elle lui demandait s’ils pourraient se revoir, maintenant, Keisuke ne put s’empêcher de répondre oui.
Il voulait la revoir.
Il voulait mieux la connaître.
Il voulait, pour une fois, rencontrer quelqu’un qui n’avait rien avoir avec la malédiction.
C’était sans doute étrange, mais… pour ça, même le fait qu’elle n’ait que douze ans ne le gênait pas. Pas une seule seconde.
Et au final, ce fut lui qui décida de lui donner rendez-vous dés le lendemain.



Sumeragi était arrivée chez Ryoshi, dans un état proche de la fureur, proche du désespoir, et très, très éloignée de l’image qu’elle aurait voulu donner.
Elle voulait être forte.
Avoir l’air forte, au moins. Ne pas montrer aux autres que cette malédiction la tuait à petit feu, qu’elle ne pouvait plus penser qu’à ça, du matin jusqu’au soir, et qu’il n’y avait plus que ça, dans sa vie…
Ce sale rat…
Elle le haïssait, elle le haïssait tellement…
Elle aurait voulu se jeter sur lui, lui arracher les yeux, l’étrangler une bonne fois pour toute, qu’il disparaisse enfin de sa vie.
Elle aurait voulu le rouer de coup jusqu’à ce qu’il la supplie, enfin, qu’il soit à ses pieds…
Une tasse fumante surgit devant son visage. Sumeragi sursauta violemment. A moitié penché sur elle, Ryoshi leva les yeux au ciel.
« - Idiote.
- Hé !
- Ce n’est que moi, à quoi est-ce que tu t’attendais ?
- Je… »
Sumeragi s’interrompit, cherchant ses mots. A quoi est-ce qu’elle s’était attendu ? A rien, en fait, et surtout pas à se retrouver à boire du thé, assise tranquillement dans le salon du seul ami qu’elle semblait posséder, comme si rien de rien était.
Ryoshi se racla la gorge. Sumeragi releva la tête. Le jeune homme semblait attendre quelque chose…
« - Excuse moi… tu m’as posé une question ? demanda Sumeragi
- Tu as encore croisé Kira ? répéta Ryoshi. »
Sumeragi rougit, détourna le regard. zut, comment est-ce qu’il faisait ça ? Elle venait le voir tous les jours, et il arrivait encore à savoir quand c’était parce que ça lui faisait simplement plaisir, et quand il y avait autre chose.
« - Comment as-tu deviné ? demanda-t-elle.
- Tu as toujours l’air d’une tueuse en série qui vient de tuer une proie particulièrement convoitée, quand tu croises Kira. »
Sumeragi cilla. Bon sang, Ryoshi ne pouvait pas choisir des comparaisons un peu plus classiques ?
Elle haussa les épaules.
« - Je l’ai croisé. Je l’ai même heurté. Non. Il m’a heurtée, corrigea-t-elle aussitôt.
- Et ?
- Et quoi ? Miru nous as interdit de nous battre.
- Je sais, souffla Ryoshi.
- Alors pourquoi est-ce que tu poses la question ?
- Parce que Miru ne se rend pas compte que cette interdiction ne peut pas suffire. Moi si. »
Sumeragi releva la tête, surprise. Comment ça ?
« - Que… qu’est-ce que tu veux dire ? demanda-t-elle
- Sumeragi, toi et Kira vous détestez. C’est parfaitement naturel. Mais Miru vous empêche de vous battre depuis si longtemps…
- Elle s’inquiète juste pour nous…
- Je sais. Mais elle a tort. Si elle vous laissait vous battre… ce serait beaucoup plus simple pour vous deux, affirma Ryoshi. Là, vous êtes obligés de vous retenir, et un jour, ça va lâcher, et ce jour là elle ne pourra plus vous arrêter. »
Sumeragi plongea le nez dans sa tasse de thé. Ryoshi avait raison, bien sûr. Elle le savait depuis longtemps. Mais elle voulait éviter d’y penser.
On ne bravait pas les ordres de Miru.
Alors elle voulait éviter de laisser cette idée s’installer, autant que possible. Avant que…
Sumeragi s’aperçut que ses mains tremblaient et but une longue gorgée de thé, pour se calmer, sans doute.
Grimaça.
Ce n’était pas du thé mais du café. Elle détestait le café ; ça l’énervait, et elle n’avait pas besoin de ça. Elle était déjà assez nerveuse et agressive en temps normal.
Malgré tout, elle finit sa tasse.
Elle avait soif. Et le breuvage était chaud.
Et ce n’était pas si désagréable que ça, finalement…

Kurenai soupira. Ça faisait cinq bonnes minutes qu’il était là, planté devant la porte, et il n’arrivait pas à lever la main pour sonner.
Parce que sonner, ça voulait dire que la porte allait s’ouvrir. Sur Ryoshi. Et il n’était pas sûr d’être prêt à revoir Ryoshi.
Après tout, ils s’évitaient depuis si longtemps…
Kurenai inspira un grand coup, leva la main…
Et la rabaissa aussitôt. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait vraiment pas.
Qu’est-ce qu’il lui avait pris, aussi, de se proposer pour aller chercher Sumeragi ?
Voilà, finalement, il venait de prouver que Ryoshi avait raison. Il était idiot, tout simplement. Il aurait dû laisser Momiji ou ses parents faire le chemin jusqu’ici, récupérer leur fille.
Oui mais voilà, Momiji et ses parents avaient la gentillesse de le laisser manger chez eux régulièrement, et il leur devait bien ça, tout de même.
Il leur devait au moins ça.
Kurenai ferma les yeux, leva la main et, résigné, frappa à la porte. Trois fois, trois coups qui résonnèrent longtemps à ses oreilles.

On frappa à la porte. Sumeragi fronça un sourcil. C’était étrange, Ryoshi n’avait pas souvent d’invités, à part elle. Surtout à une heure pareille, où la plupart des Soma de l’Intérieur devaient être chez eux, à dîner…
Dîner.
Elle allait être en retard pour le dîner. Oh. Alors, peut-être qu’on venait carrément la chercher. Pourquoi pas ? Après tout…
Ce n’était pas comme si ses parents ne tenaient pas à elle… c’était juste que…
Ryoshi alla ouvrir, et, de là où elle était, Sumeragi put voir le corps de son ami se tendre brusquement.
« - Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? »
Sumeragi avait rarement entendu une telle froideur dans la voix de son ami. La jeune fille frémit et se leva. Ça, ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose.
Sur le pas de la porte se tenait Kurenai. Le jeune homme avait les yeux résolument baissés, refusant apparemment de fixer le visage de Ryoshi. Ryoshi qui, il fallait l’admettre, n’avait pas un visage très avenant, en ce moment. Rouge, déformé par la fureur, il semblait prêt à exploser.
Comme elle face à Kira, sans doute.
Sumeragi secoua la tête comme pour chasser ses pensées. Ce n’était vraiment pas le moment.
« - Je suis venu chercher Sumeragi, murmurait Kurenai. »
Ryoshi grimaça.
« - Et on peut savoir pourquoi c’est toi qui vient la chercher ? »
Sumeragi s’interposa entre les deux maudits, prit Kurenai par le bras.
« - Laisse tomber, Ryoshi. Je rentre. »
Mais Kurenai, lui, ne semblait pas vouloir laisser tomber.
« - Parce qu’on me l’a demandé, dit-il.
- Ah, je vois. Encore en train de squatter chez les autres, hm ? Au revoir, Sumeragi. »
Et, sans un mot de plus, Ryoshi referma la porte.
Sans se laisser le temps de voir l’expression blessée de Kurenai…

Keisuke *O* Il a quand même 11 ans de plus que Kyoko >_<
Attention ! mdr
Elle est marrante Kyoko ^^
Et Ryoshi avait l'air sympa...jusqu'à ce qu'il rembarre Kurenai ^^'
Qui est qui d'ailleurs ?? J'ai un gros doute là ^.^"

Enfin voilà, on découvre on découvre, et surtout on stresse pour les pauvres personnages qui vont être massacrés XD

Merci pour ce chapitre ^.^
Bisous ^^

Keizuke/Kyoko, qu'est-ce que c'est que cette guimauve ?! è_é (nan en fait, je suis juste jalouse, il est n'à moi le Singe! XD)
En fait, j'adore Sumeragi *o* Me demande pas pourquoi, je viens de relire les premiers chapitres et finalement je la trouve trop avec ses accès de colère et sa mauvaise foi, si tu voulais la fair ressembler à Kyo c'est réussi! Bref, je retire mes critiques sur le caractère que tu lui donnes, je l'adore^^ *très logique lol*
Ryoshi/Kurenai, j'ai hâte d'en savoir plus sur ses deux là^^ Je les aime dèjà^^ (Kurenai, j'adore ce nom... *w*)
J'adore le nouvel univers des Soma, j'ai envie d'apprendre ce que sont devenus les anciens (A: Y sont tous morts! Nyark nyark! O: Nooooooon!!!!!! TT-TT) et de faire la connaissance des nouveaux! En gros: A quand la suite?^^

Keisukeeee *o* (Na, Onyx, il est n'a moi le singe *w*... ou si tu veux on partage ? xD)
Je le vois pas du tout avec Kyoko mais bon... c'est bien parti pour... snif ! *verse une larme sur le bohneur que j'ai raté en laissant Keisu-chou à Kyoko* xDD
Bon, je suis un peu larguée... (un peu beaucoup XD) qui est Ryoshi ? Et Kurenai ? c'est pas possible, j'ai dû rater un épisode... =.='
En tout cas, je pense que Kira/Suméragi, ça ferait un beau couple... XDD *la fille qui n'a jamais, non jamais rêver de voir Yuki et Kyô ensemble... XD*
Et pis... euh.. je reviens sur Kyoko... cette fille, elle ne me fait ni chaud ni froid... en fait, je l'aime bien mais sans plus... à quand une Akito-bis ? XDDDD (je veux du sang !!! xD)
Et pis Ryoshi... Ze l'aime beaucoup !!! mais je l'aimerai encore plus si tu me disais par quoi il est maudit et qui il est par rapport aux autres ? é.è
Voilà^^
La suiteuh^^

Ps : Admire le post très structuré... XDDD

Lizou>>>XD oui, c'est bien pour ça qu'il n'y aura rien de trop précis entre eux... pour l'instant ;p
nyarf, désolée, j'avais oublié les fiches persos ^^"
... j'essaierai d'éviter de faire de cette fic un massacre ;p

Onyx>>>ben... un guimauve sadique ;p
XDDD mais faudrait savoir, elle est bien ou pas, Sumeragi ? XD
Kurenai : j'adore ce nom aussi (X-japaaan *o*)
et ben justement, un peu plus sur les anciens dans ce chapitre...

Alea>>>XD moi je vois très bien Keisuke avec Kyoko ;p
XDDD Kira/Sumeragi (j'y ai pensé en plus >_<)
une Akito-bis ?
ben... quand Mirai reviendra ? ;p

Onyx & Alea (message spécial XD) >>> désolée mais... Keisuke est à moi ^__^
___

Chapitre cinq : Rendez-vous. – L’une des anciennes.


On a, jeune, des larmes sans chagrins ; vieux, des chagrins sans larmes. (Joseph Roux)


Kyoko s‘était installée devant le restaurant de Saki. Pour la première fois de sa vie, elle était arrivée en avance, et même bien en avance. Le rendez-vous était dans plus d’un quart d’heure.
Mais ce rendez-vous là, elle ne voulait surtout pas le louper.
Kyoko avait hérité de sa mère une ténacité à toute épreuve, de son père une force de volonté effarante, et l’alliance des deux frôlait dangereusement la tendance à l’obsession.
Kyoko avait décidé qu’elle serait toujours là en avance pour ses rendez-vous avec Keisuke ; elle avait décidé de le voir plusieurs fois par semaines ; elle avait décidé de s’accrocher plusieurs années, jusqu’à être assez mure pour pouvoir être prise au sérieux quand elle lui dirait « je t’aime ».
Dés lors, rien ne pourrait jamais la faire changer d’avis.
Keisuke était perdu.
Ce fut un Keisuke souriant, inconscient du sort qui l’attendait, qui rejoignit Kyoko ce jour-là. Mais, encore une fois, Keisuke souriait presque tout le temps. Surtout du point de vue de l’adolescente.
Le jeune homme lui sourit, donc, et lui demanda si elle voulait aller quelque part en particulier, ou n’importe où.
N’importe où, c’était parfait.
Très bien, alors ils iraient n’importe où.
Ils se débrouillèrent d’ailleurs très bien, marchant un peu beaucoup au hasard, le long de l’allée centrale de l’Extérieur, jusqu’à quitter complètement le domaine Soma.
Et jusqu’à ce que Kyoko se rappelle de quelque chose.
« - Keisuke-san, vous savez pourquoi le manoir Soma est séparé en deux parties ? »

Utai secoua violemment la tête.
« - Et voilà ! Elle nous a encore oubliées. »
Misaki, Sakura, Haruka et elles avaient attendu plus d’une heure que Kyoko daigne pointer sa tête rousse dans le coin.
Rien.
Elles s’étaient finalement installées toutes seules, comme des grandes. Mais tout de même ! Ça faisait plusieurs jours qu’elles avaient prévu cette sortie, pour le simple plaisir de goûter les gâteaux de ce salon de thé alors qu’ils étaient cher et qu’elles ne pouvaient même pas s’installer en terrasse, vu que la neige avait fini par se décider à tomber, ce matin même.
« - Elle exagère, râla Utai.
- C’est Kyoko, répondit Haruka. Elle exagère forcément.
- Normal, on exagère toutes à intervalles réguliers, remarqua Misaki.
- J’ai faim, déclara Sakura. »
Ses trois amies se figèrent en plein mouvement et, lentement, se tournèrent vers l’énorme part de tarte au chocolat qui trônait sur la table, devant l’adolescente.
« - Ben, mange, conseilla Misaki.
- J’ai faim, mais pas de tarte au chocolat, répondit Sakura.
- De quoi, alors ? »
Sakura pinça les lèvres, signe qu’elle réfléchissait.
« - De meringue, dit-elle finalement. »
Instinctivement, Utai et Haruka éloignèrent leurs meringues de la vue de Sakura.
« - C’est toi qui a commandé cette tarte, remarqua Haruka.
- Parce que j’avais faim de tarte au chocolat. Mais maintenant, j’ai faim de meringue. Et j’ai envie de savoir. »
Complètement dépassée, Misaki décida que ce n’était pas la peine d’y prêter plus attention et plongea sa cuillère dans sa tartelette citron.
« - Envie de savoir quoi ? demanda Utai.
- Pourquoi il y a deux parties au manoir Soma, répondit Sakura.
- Sakura, tu commences à être chiante avec ça.
- Ne sois pas grossière, siffla Haruka.
- Ouais, ouais, pardon. Mais quand même.
- Mais vous ne voulez pas savoir, vous ? demanda Sakura. »
Grand moment d’éternité.
« - Non.
- Non.
- Non. »
Les moments d’éternité se font rares, de nos jours.
« - Moi, si, souffla Sakura.
- Sakura ?
- Oui ?
- Si on accepte d’ouvrir une enquête, tu nous laisseras tranquille ? demanda Haruka.
- Oui.
- Alors j’accepte.
- Moi aussi.
- Moi aussi.
- Et Kyoko ? demanda Sakura.
- Kyoko accepte aussi, répondit aussitôt Haruka.
- Ah bon ?
- Elle n’avait qu’à être là.
- Les absents ont toujours tort, observa Misaki. »



« - Je veux y aller, répéta Miru. »
Kira leva les yeux au ciel. Bien sûr, on pouvait compter sur Miru pour retrouver toutes ses forces pile quand il aurait mieux valu qu’elle reste tranquille.
Rui était venu et reparti.
Il lui avait ordonné, assez sèchement, d’ailleurs, de rester au lit au moins pour aujourd’hui. De l’appeler s’il y avait le moindre problème.
Miru avait accepté d’assez mauvaise grâce, mais accepté. Et maintenant, elle voulait sortir.
« - Hors de question, conclut Kira.
- Mais c’est important…
- Non.
- Je…
- Rui va te tuer si vous bravez ses ordres, Miru-san.
- Kira, arrête de te comporter comme une mère poule, d’accord ? Ça va aller ! Ce n’est même pas loin d’ici.
- Mais…
- S’il te plait. »
Et elle le regardait de nouveau avec ses yeux de chien battu, si tristes et si doux, et Kira ferma les yeux. Il ne voulait plus voir ce regard. Sinon, il allait encore céder.
« - Miru-san, vous avez besoin de repos.
- Mais c’est son anniversaire ! protesta Miru. Il a deux ans, aujourd’hui, c’est important ! Je ne peux pas rater ça… »
Kira prit le risque d’ouvrir un œil. Heureusement pour lui, Miru avait baissé la tête, fixant le plancher, légèrement rose. Le jeune homme soupira. Elle était encore fiévreuse. Elle ne pouvait vraiment pas sortir comme ça.
« - J’irais, moi, s’entendit-il proposer. »
Miru se redressa d’un coup, surprise.
« - Vous n’êtes pas en état de sortir, expliqua Kira. Mais si vous voulez vraiment… j’irai le voir de votre part. »
Miru l’observa un moment, peut-être pour jauger sa sincérité. Comme s’il pouvait lui proposer ça à la légère…
La jeune fille sourit, et Kira se sentit aussitôt rougir. Ce sourire, il aurait tout fait pour le voir toujours…
« - Merci, Kira. »
Merci, et pas seulement pour cette fois…

C’est ainsi que Kira se retrouva à errer entre les allées de l’Intérieur, alors qu’il faisait froid et qu’il détestait le froid, vraiment, d’ailleurs il ne serait jamais sorti si ce n’était pas pour Miru.
Le jeune homme secoua la tête. Heureusement, le tigre n’habitait pas loin…
Il se retrouva vite devant la porte, un peu intimidée malgré tout. C’était plus fort que lui, elle l’avait toujours plutôt impressionné.
Il n’y avait pourtant pas de raison.
Après tout…
Kira soupira et frappa, deux fois. Il frappait toujours deux fois ; Miru trouvait ça bizarre et lui même ne savait pas d’où lui venait cette habitude. En tout cas, elle lui permettait d’être reconnu tout de suite.
Et la porte s’ouvrit.
Kira leva les yeux. Elle était encore plus grande que lui, pour l’instant. Il espérait bien que ça change d’ici un ou deux ans. En attendant…
En attendant, il devant relever la tête pour distinguer le visage doux et paisible, encadré d’une chevelure fauve qui lui tombait un peu au-dessus des épaules.
Relever la tête pour croiser ce regard ambré, empli d’une profonde sagesse.
Elle lui sourit et s’inclina légèrement devant lui ; Kira l’imita.
« - Ohayô, Kira-kun, le salua-t-elle.
- Ohayô, Kisa-san. »

Kisa mena Kira jusqu’au salon, lui indiquant de s’asseoir. Le jeune homme hocha la tête et obéit, enjambant Tsukasa qui, allongé à plat ventre sur le sol, dessinait furieusement. Enfin, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il dessinait, bien sûr, il griffonnait, gribouillait, bref remplissait une feuille blanche d’étranges traits de couleur.
Mais pour Kisa, tout ce que faisait l’enfant était une œuvre d’art. Bien sûr. C’était son fils, après tout…
Elle sentit un frisson remonter son échine et tourna aussitôt le dos à Kira.
« - Tu veux du thé ? demanda-t-elle.
- S’il vous plaît. »
Kisa hocha la tête et disparut dans la cuisine. Un geste vif de la main, et ses larmes naissantes disparurent. Elle ne voulait pas que Kira la voie comme ça. Et surtout, surtout, elle ne voulait pas que son fils la voie pleurer…
Mais c’était dur, tellement dur…
Elle avait aimé Hiro, de tout son cœur, de toute son âme. Elle avait mis du temps à s’en rendre compte, pourtant. Il avait fallu qu’une soi-disant amie la trahisse pour qu’elle comprenne… Trop tard, bien sûr.
Il leur avait fallu des années pour retrouver une confiance mutuelle. Encore plus pour construire une relation durable.
Kisa s’était souvent demandé pourquoi ils étaient les seuls à avoir réussi, les seuls à avoir pu recréer ce lien qui les unissait, « avant ». Peut-être – sans doute – parce qu’ils étaient les plus jeunes, les plus aptes à guérir.
Des années.
Et, trente-trois ans « après », elle avait découvert qu’elle était enceinte.
Ils avaient réussi.
Et Hiro était mort. Un accident de voiture comme un autre. Elle lui avait souvent dit d’être moins impulsif au volant.
Il était mort, deux semaines à peine avant la naissance. Elle avait été si triste, elle en avait pleuré pendant…
Deux semaines.
Puis Tsukasa était né.
Ç’avait été un vrai choc. Bien sûr, Kisa savait que l’esprit du mouton n’allait pas tarder à se réincarner, ce n’était qu’une question de temps.
Mais elle n’aurait jamais pensé que ce serait son propre fils…
Et Tsukasa ne lui ressemblait pas, bien sûr, mais il était le portrait craché d’Hiro, même cheveux beiges, mêmes yeux noirs.
Et malgré tout…
Même si elle aurait voulu que son fils ait une chance de vivre normalement, elle ne parvenait pas à regretter qu’il soit né maudit.
Parce que comme ça, elle pouvait le serrer dans ses bras.

Kira n’était pas idiot ; il savait très bien pourquoi Kisa s’était esquivée si brusquement. Pourtant ça faisait deux ans, maintenant.
Deux ans, et elle ne parvenait pas à oublier.
Le jeune homme sursauta presque quand elle lui tendit une tasse de thé. Il ne l’avait pas entendu revenir.
Il prit la tasse, remercia Kisa, et ils burent en silence, lentement. Kira fixait Tsukasa ; Kisa fixait Tsukasa ; Tsukasa fixait ses couleurs, indifférent à tout ce qui se passait autour de lui.
Ce ne fut que quand Kira reposa finalement sa tasse, se leva lentement et s’approcha de l’enfant qu’il daigna relever la tête.
Des yeux noirs, tellement noirs…
Kira sourit et s’accroupit face à l’enfant.
« - Tsukasa Soma, j’ai l’honneur de te présenter tous les vœux du chef de famille pour tes deux ans. »
Kisa éclata de rire.
« - Kira-kun, tu n’as que quinze ans et tu parles déjà comme un vieux sage, fit-elle remarquer.
- Avec Miru-san, ça fait une moyenne.
- C’est vrai, oui. »
Kira se releva.
« - Vous devez encore attendre du monde…
- Yûka et sa mère de substitution seront bientôt là, confirma Kisa.
- Bien. Alors je vais vous laisser.
- Tu peux rester, tu sais, proposa Kisa.
- Non, merci. Je préfère rentrer… Miru-san est tout à fait capable de m’avoir envoyé ici pour se débarrasser de moi et sortir pendant que j’ai le dos tourné. »
Kisa sourit.
« - Alors, à bientôt. »
Kira hocha la tête, se retourna et se dirigea vers la porte.
« - Kira-kun ! le rappela Kisa. »
Il se retourna, surpris.
« - Merci d’être venu. »
Kira cilla, puis sourit et s’inclina pompeusement devant Kisa. Puis il partit pour de bon – elle entendit distinctement la porte se refermer sur lui.

Nom : Ryoshi Soma
Sexe : masculin
Age : 26 ans
Cheveux : bruns striés de mèches blanches
Yeux : brun roux
Maudit : bœuf
Ce qu’il aime : les trains ; les arts martiaux
Ce qu’il n’aime pas : Kira ; la viande de boeuf

Kisa Soma :47 ans (survivante #1 ^^")

Nom : Kurenai Soma
Sexe : masculin
Age : 25 ans
Cheveux : noirs et longs, tenus en queue de cheval
Yeux : noirs
Maudit : cheval
Ce qu’il aime : l’équitation, courir, les arbres
Ce qu’il n’aime pas : l’eau, rester tranquille

Nom : Tsukasa Soma
Sexe : masculin
Age : 2 ans
Cheveux : beiges
Yeux : noirs
Maudit : mouton
Ce qu’il aime : plus ou moins dessiner
Ce qu’il n’aime pas : être dérangé