[Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri

/!\cette fic contient donc des spoilers de chapitres de Fruits Basket pas encore sortis en France
donc si vous ne suivez pas les spoils de Fruits Basket et ne voulez pas avoir quelques surprises, ne venez pas lire cette fic ^^"
j'utilise les spoils jusqu'au chapitre 115
vous êtes prévenus.

edit : hum, oubli du disclaimer >_<
les personnages de Fruits Basket ne m'appartiennent pas, donc, mais sont à Natsuki Takaya. Je n'ai aucun droit sur eux mais je les torture quand même.
en revanche Mirai, Meisai, Meiryô et tous ceux qui suivent sont à moi, j'en fait ce que je veux et j'en profite à peine[/center]

Negaeri.

Prologue : Libération et autres problèmes.


La libération vient le jour où l'on peut dire : "J'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai reçu ce que j'avais à recevoir, j'ai donné ce que j'avais à donner." (Swami Prajnanpad)


Momiji leva les yeux. Les larmes roulaient sur ses joues, sans qu’il puisse les en empêcher. La libération… Sa libération, à lui seul… Elle était venue si facilement…
Si simple, mais en même temps tellement complexe qu’il ne savait pas comment le lien s’était dénoué…
C’était fait.
C’était tout.
Désormais, il n’était plus – ne serait plus jamais – le lapin maudit du junnishi…

Mirai ferma les yeux.
« - Tiens ? On dirait qu’il est temps d’y aller… »
Un sourire plana un moment sur les traits de la jeune fille. Oui, il était temps… La malédiction de la famille Soma durait depuis trop longtemps maintenant… Des siècles passés ainsi… Bien sûr, elle s’était affaiblie. Pas assez pour se défaire sans aide, bien sûr.
Bien sûr.
Donc, elle partait. Bien. C’était la seule chose qu’elle attendait, de toute façon, la seule chose pour laquelle elle vivait.
Mirai se leva et descendit les escaliers, jusqu’au salon. Sa mère était assise devant la télévision, comme souvent.
« - Maman ? appela-t-elle. Je dois y aller. »

Momiji n’entendit pas la porte s’ouvrir. Le visiteur, quel qu’il soit, était particulièrement discret. Pas une planche ne grinçait sous ses pas. Pas un soupir ne s’échappait de ses lèvres.
Lentement, il s’approcha du jeune blondinet qui avait autrefois été maudit…
Un souffle.
Un visage qui se retourne.
Et Momiji perdit connaissance dans les bras d’un jeune homme aux yeux bleus plus sombres qu’un ciel nocturne…

le prologue est deja horrible >_< pauvre tit momiji
mirai ca promet mirai ^^

j'attend la suite

tient tout ca me dis quelque chose
en tout cas j'attend la suite

mais sauvez notre momiji^^ et tout les perso que allie torture
me veux la suite (comment ca je me repete)

Quel plaisir de relire ta fic >.<
(et ça fait patienter pour la suite xD)

Tu sais que j'adore cette fic >___< ça va être tres agreable de la relire ^w^
par contre je ne promet pas un post à chaque chap, vu que mon stock de coms s'épuise vite (à part les "la suiiite" et les "bravoooo")

merci à toute (ptdr, que des relectures, vous êtes courageuses)

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Partie un : Réunion et l'arrivée.


Chapitre un : Shukumei.


Châtaigne : femelle du marron (Flaubert ;Dictionnaire des idées reçues)


Kara s’avança sur l’estrade, un peu intimidée par les regards qui lui lançaient les autres élèves de sa classe. Ce n’était pas que son physique était original, loin de là : elle avait des cheveux noirs coupés au bol et des yeux en amande, couleur châtaigne. C’était Sairen’ qui disait qu’elle avait des yeux couleur châtaigne, parce que « ils sont trop clairs pour être noisette ». Le souvenir amena un sourire aux lèvres de la jeune fille. La couleur lui plaisait, et elle était particulièrement fière d’avoir des yeux couleur châtaigne.
Evidemment, Meisai appelait ça « couleur marron pas mûr », ce qui n’était pas aussi flatteur. En tout cas, c’est l’impression qu’elle avait, mais c’était peut-être juste le ton que prenait le jeune homme qui faisait ça.
Kara s’inclina devant la classe.
« - Bonjour. Shukumei Kara desu. Hajimemashite. »
Le professeur lui indiqua une place libre, près d’une adolescente aux cheveux blonds et aux yeux ambrés. Non. Elle n’était pas blonde, rectifia Kara, pas tout à fait. Elle hésita un moment, puis décida que Sairen’ aurait qualifié ça de « couleur lion », et adopta aussitôt le terme.
Elle rejoignit la place indiquée et salua sa nouvelle voisine – enfin, techniquement parlant, c’était elle qui était la nouvelle voisine de l’autre – d’un signe de tête que la jeune fille lui rendit avec un sourire timide.
« - Bonjour. Bienvenue. Je m’appelle Kisa Soma, se présenta-t-elle. »
Kara sourit à l’adolescente, puis le professeur commença le cours et elles se concentrèrent toutes deux dessus.

Emu s’inclina devant la classe, sentant ses longs cheveux blonds dégringoler par-dessus ses épaules.
« - Bonjour. Shukumei Emu desu. »
Elle n’aimait pas devoir changer de lycée en cours d’année, mais au moins, sa classe paraissait sympathique. Enfin, pour ce qu’elle en avait vu, c’est à dire très peu.
Bref, personne ne l’avait encore insultée, ou ne s’était moqué d’elle, ou quelque chose de ce genre. C’était déjà une bonne chose.
Emu fut tirée de ses pensées par la voix du professeur qui lui indiquait une place libre, à peu près au fond de la classe, à côté d’une jeune fille aux cheveux gris sombre. Aussi sombre que l’expression qu’elle arborait. Emu s’assit en silence, songeant que ce n’était pas avec une voisine pareille qu’elle aurait souvent l’occasion de ne pas écouter le cours.
Sairen’ en rirait bien, quand elle saurait. Sairen’ riait de tout, au fond.
Emu laissa son regard errer sur la classe. Outre sa voisine, il y avait, deux rang devant elle et trois places à droite, un jeune homme aux cheveux plutôt bizarres : blancs, mais aux racines noires. Etrange, vraiment, elle ne savait pas que les cheveux teints étaient autorisés, ici.

Sairen’ quitta le bâtiment. Sa nouvelle classe était… intéressante. Où plutôt, il y avait des personnes intéressantes dans sa nouvelle classe. Deux, en fait. Non, trois. Cette fille aux longs cheveux noirs… Sairen’ pouvait sentir sans problème le pouvoir qu’elle possédait…
Un pouvoir vraiment très fort, qui intéresserait fortement certaines personnes.
Et puis, il y avait ces deux garçons, et là, c’était elle qui était fortement intéressée. Yuki Soma, aux cheveux gris et aux yeux violets, et accessoirement « prince » de ce lycée ; Kyô Soma, son cousin, aux cheveux roux et aux yeux rouges.
Sairen’ sourit. Ils étaient mignons, ces deux-là, bien sûr, très mignons, chacun dans leur style, mais il y avait aussi quelque chose, quelque chose que les « fanclub » - titre que Sairen’ avait aussitôt traduit par « groupies certifiées » - n’avaient apparemment pas repéré…
Sairen’ sourit.
Bien. Elle allait s’amuser, cette année…
Un sourire flotta sur les lèvres de la jeune fille.
Elle n’avait parlé à personne, aujourd’hui. Elle n’en avait pas envie, tout simplement. Elle n’en voyait pas non plus l’utilité. Elle ne les connaissait pas. Elle ne voulait pas les connaître.
Au moins, pas tout de suite.
D’abord, il fallait qu’elle prévienne Mirai.
D’abord, il faut que je trouve Mirai, rectifia-t-elle aussitôt. Et trouver Mirai n’était pas si facile que ça, bien au contraire. La jeune fille avait un véritable don pour disparaître n’importe où n’importe quand.
Sairen’ soupira et, d’un main vive, releva ses longs cheveux en un chignon serré. Voilà. C’était mieux comme ça. Elle avait l’air totalement coincée, avec cette coiffure, et elle avait horreur de ça, mais au moins, elle pouvait jeter un coup d’œil par-dessus son épaule.
Quelqu’un approchait.
Sairen’ regarda un moment autour d’elle, puis décida que l’arbre, juste là, ferait une cachette parfaite, et y grimpa en deux bonds agiles. Puis elle se cala, assez confortablement, d’ailleurs, contre le tronc, et fouilla les alentours de ses prunelles bleues. Là-bas. Un groupe d’adolescents.
Sairen’ plissa les yeux, essayant de distinguer les visages.
Les trois personnes de sa classe, celles qui avaient attirés son attention, étaient là. Elle ne connaissait pas les autres, encore que, après coup, elle en reconnut deux autres comme étant de sa classe : la fille aux cheveux décolorés – celle qui était encore plus grande qu’elle, ce qui la vexait un peu – et celle aux grands yeux bleus.
L’autre, elle ne le connaissait pas, et il n’était pas dans sa classe. Elle s’en serait souvenu : impossible de passer à côté de ses cheveux blancs et noirs ; impossible aussi de passer à côté de ce qu’il représentait.
Sairen’ sourit. Elle en avait trouvé au moins trois.
Puis la jeune fille ferma les yeux et se contenta d’écouter.

Emu tourna ses yeux gris vers le ciel. Vraiment, toute cette histoire, ça ne lui plaisait pas. Ils ne pouvaient pas simplement tout laisser tomber et repartir tout de suite ?
Non, bien sûr. Ce serait trop simple.
Mais tout ça… ça lui faisait peur. Cette famille étaient dangereuse ; s’ils avaient vraiment l’intention de toucher à la malédiction, ils risquaient gros.
D’un autre côté, s’ils repartaient sans avoir rien fait… ou plutôt si elle repartait, parce que Sairen’ et Kara n’avaient pas l’air vraiment dérangées par tout ça, et bien, il faudrait affronter Meisai et Meiryô, et ça, ça ne la tentait pas non plus.
Emu poussa un long soupir.
Apparemment, elle n’arriverait pas à y échapper, cette fois.

La sonnerie retentit. La libération, enfin. Kara se releva et se tourna vers sa voisine.
« - Tu vis depuis longtemps ici ? demanda-t-elle. »
C’était une question comme une autre, et une bonne manière de démarrer une conversation avec une presqu’inconnue, après tout, surtout qu’elle même venait d’arriver.
Kisa hocha la tête. Kara sourit. Elle avait l’air timide, très timide.
« - Vraiment ? reprit Kara. Moi, je viens d’arriver. Tu pourrais me faire visiter un peu, alors ! Enfin, pas aujourd’hui, parce que sinon ma sœur va m’attendre, mais demain, ou bien plus tard dans la semaine. Ça ne te dérangerait pas ? »
Kisa secoua la tête.
« - Pas du tout, non.
- Yatta ! Merci beaucoup ! »

Les yeux de Tohru s’écarquillèrent d’un coup, et elle porta la main à sa bouche, blême. Kyô et Yuki firent aussitôt un geste vers elle, mais Arisa et Saki les prirent de vitesse, et Tohru sentit ses amies poser chacune une main sur ses épaules.
« - Non… souffla-t-elle… c’est… impossible… »
Les autres fixaient Hatsuharu sans ciller, tout aussi incrédules. Même l’air habituellement impassible du bœuf était teinté d’inquiétude.
« - Il n’est pas chez Hatori, répondit-il doucement. Il n’est pas chez lui. Il n’est pas venu au lycée. Momiji a disparu. »

Nom : Shukumei
Prénom : Sairen’ (sirène)
Age : 17 ans
Sexe : féminin
Cheveux : auburn, très longs
Yeux : bleu pale
Taille : 1m78
Signe particulier : quand elle s’énerve, ses yeux virent au rouge
Pouvoir : respirer sous l’eau


Nom : Shukumei
Prénom : Emu (rire)
Age : 16 ans
Sexe : féminin
Cheveux : blonds et longs
Yeux : gris
Taille : 1m63
Signe particulier : santé fragile
Pouvoir : contrôle le climat


Nom : Shukumei
Prénom : Kara (couleur)
Age : 12 ans
Sexe : féminin
Cheveux : noirs, coupe au bol
Yeux : châtaigne (XD)
Taille : 1m32
Signe particulier : quand elle est troublée, elle se transforme sans le faire exprès
Pouvoir : métamorphose

super ^o^ j'avoue que sur suba j'avais un peu la flemme de lire tt les chapitres XD
Vraiment bravo c'est super bien écrit ** j'attend la suite!!

c'est super bien j'adore (moi c'est la 1er fois que je la lis)mais j’ai déjà peur pour les perso a quand la suite T___T

LK>>>nyo merci beaucoup ^o^ (oui, je comprends que le nombre de chap soit dur à avaler mdr)

Hanabie>>>merci ^^
ne t'inquiètes pas pour les persos, j'y vais touuut doucement ^^

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Chapitre deux : Hisshô.


Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait. Tu pourrais ne pas te perdre ! (Simone Bernard-Dupré ; Mélopée africaine)


Tsurugi trouva enfin l’endroit. Il lui avait fallu longtemps. Enfin, ce n’était pas inhabituel. Il avait toujours réussi à se perdre dans des endroits plutôt exceptionnels. Et puis, ce n’était pas si près de chez lui qu’il l’avait d’abord cru. Tsurugi jeta un léger coup d’œil par-dessus son épaule. Au retour, il faudrait faire attention. Inutile de se perdre une seconde fois.
Le jeune homme passa une main dans ses cheveux bruns éternellement en bataille, et sourit. Ses cheveux énervaient considérablement Toiki, sa petite sœur. Elle n’aimait rien tant qu’une chevelure lisse et longue ; lui avait les cheveux courts et emmêlés.
Ça lui plaisait, en fait. Il adorait taquiner Toiki.
Tsurugi sourit et s’approcha du dojo. Pour la dixième fois depuis son départ, il sortit l’adresse de sa poche, vérifiant le nom de celui qu’il devait rencontrer. Soma Kazuma, le maître du dojo de la famille Soma, qui vivait à l’extérieur du manoir. Tsurugi n’était pas sûr de bien comprendre ce concept « d’extérieur », et il s’en moquait un peu.
Il poussa lentement la porte coulissante du dojo, enleva ses chaussures et s’avança.
Un homme assez grand, assez musclé, assez âgé – encore que lui-même disait ça avec sa vision de blanc-bec de dix-neuf ans et qu’il fallait en tenir compte – était là.
« - Kazuma Soma ? appela Tsurugi. »
L’homme se retourna, pointant ses yeux perçants sur lui, et Tsurugi se dit qu’il aurait peut-être plus de mal que prévu à cacher ses vrais motifs.
Il s’inclina légèrement.
« - Hisshô Tsurugi desu. »
Il se redressa et soutint le regard de Kazuma pendant un moment.
« - Je cherche du travail, ajouta-t-il finalement. »

Toiki passa une main dans ses cheveux, les repoussant en arrière. Elle adorait ses cheveux, lisses et impeccablement coiffés. Pas comme ceux de son frère.
Toiki soupira en repensant à ces cheveux-là. C’était vraiment un phénomène.
La jeune fille allait repasser la main dans sa chevelure fine, mais se retint au dernier moment. Sa classe lui jetait déjà des regards étranges, inutile d’en rajouter en cédant à son tic.
Mais se retenir de toucher ses cheveux, encore et encore, était un supplice pour elle.
C’est donc avec une immense joie qu’elle accueillit la fin des cours.
Elle quitta la classe sans un regard en arrière, se dirigeant vers la sortie du bâtiment. Arrivée là, elle se dressa sur la pointe des pieds et s’efforça de repérer la coupe au bol de Kara…
Là-bas.
Sourire au lèvres, Toiki fendit la foule en direction de son amie. L’adolescente était en compagnie d’une fille de son âge, aux cheveux fauve et aux yeux d’ambre.
Toiki s’arrêta un moment, troublée. Il lui fallut un moment pour comprendre que la fille qui accompagnait Kara avait exactement les mêmes yeux qu’elle. Même teinte ambrée, entre l’or et le roux. Ça avait quelque chose de captivant, au fond. C’était la première fois que Toiki rencontrait quelqu’un qui avait les mêmes yeux qu’elle.
Et à en juger par le regard que lui lançait l’adolescente, c’était réciproque.
Kara sourit.
« - Bonjour, Toiki-san.
- Ça faisait longtemps, ne, Kara-chan ?
- Hm.
- Qui est avec toi ? demanda Toiki
- Oh, c’est…
- Soma Kisa desu, se présenta Kisa.
- Voilà, approuva Kara.
- Enchantée, dit Toiki. Hisshô Toiki desu. Je suis une amie de Kara. »
Kisa hocha la tête.
« - Bon. Kara-chan, on y va ? Mirai-san nous a donné rendez-vous au café, et je dois aller à mon cours de danse après.
- J’arrive ! répondit Kara. Kisa, à demain, d’accord ?
- Au revoir, la salua Kisa. »
Et Kara emboîta le pas à Toiki.
« - Pourquoi Mirai-san nous a-t-elle appelés ? demanda-t-elle dés que Kisa fut hors de vue.
- Je ne sais pas, répondit Toiki. Je crois qu’il y a certaines choses qu’elle doit nous expliquer.
- Sur la malédiction ?
- Sur la malédiction. »
Kara hocha la tête, pensive, et jeta un regard en arrière.
« - Je crois que Kisa est maudite, déclara-t-elle. Mais je n’en suis pas sûre.
- On saura ça tout à l’heure, je suppose. »

Kazuma hésita longtemps, observant avec attention le jeune homme. D’évidence, il était compétent et tout à fait capable d’enseigner à des élèves. La démonstration qu’il venait de lui faire suffisait à le prouver.
Pourtant, Kazuma ne pouvait s’empêcher d’avoir un doute.
D’abord, il était trop jeune ; il n’avait probablement pas fini ses études, et travailler ici lui prendrait un temps considérable ; Kazuma voyait mal une raison qui pourrait pousser un étudiant à perdre son temps ainsi…
Comme s’il pouvait suivre ses pensées, Tsurugi prit la parole.
« - J’ai raté mon concours d’entrée à l’université, expliqua-t-il. Je pourrais le repasser l’année prochaine, mais entre-temps, j’ai besoin d’argent. »
Kazuma hocha la tête. C’était tout à fait crédible, bien sûr. Mais il y avait quelque chose.
Il était trop doué. Ce n’était pas normal.
Pas comme ça.
D’un autre côté, Kazuma voyait difficilement comment être doué pouvait l’empêcher d’être recruté.
« - C’est d’accord, souffla-t-il. »
Mais il faudrait le surveiller de près.

Kara partie, Kisa se dirigea à son tour vers les grilles du collège. La nouvelle élève était très gentille. Elle lui ferait visiter le quartier avec plaisir. Et si elles pouvaient devenir amies… Tant mieux ! Ça lui ferait au moins une amie dans la classe…
Kisa releva la tête et cilla, surprise. Hiro l’attendait devant les grilles.
L’adolescente sourit et rejoignit son cousin.
« - Hiro-chan, tu es venu me chercher ? demanda-t-elle doucement. »
Hiro rougit et détourna les yeux.
« - Ouais.
- Ça me fait plaisir. Merci. »
Les joues du jeune garçon devinrent cramoisies, et il se retourna brusquement.
« - Bon, on y va ? dit-il d’un air bougon. J’ai pas que ça à faire ! »
Et il s’éloigna à grands pas. Kisa sourit et courut pour le rattraper.

Tsurugi sortit et poussa un soupir de soulagement. Kazuma se méfiait de lui, c’était évident. Il faudrait qu’il soit prudent s’il ne voulait pas être repéré.
Encore que, être repéré par le maître du dojo ne serait pas un si grand mal. Il n’était pas maudit. Ça se voyait comme ne nez au milieu de la figure.
Donc il n’avait aucune raison de savoir, aucune raison de comprendre…
Tsurugi ressortit le papier où il avait noté l’adresse et le retourna. Au dos, il y avait l’adresse du café où il devait retrouver les autres, avec un plan griffonné rapidement par Mirai pour qu’il ne se perde pas.
Tsurugi sourit. C’était gentil de sa part, mais il n ‘avait jamais rien compris aux plans.

Nom : Hisshô
Prénom : Tsurugi (épée)
Age : 19 ans
Sexe : masculin
Cheveux : bruns, hérissés (en partie)
Yeux : brun sec
Taille : 1m92
Signe particulier : ne tombe jamais malade
Pouvoir : maîtrise toute forme de combat


Nom : Hisshô
Prénom : Toiki (soupir)
Age : 14 ans
Sexe : féminin
Cheveux : noirs et longs
Yeux : ambrés
Taille : 1m65
Signe particulier : a de gros problèmes pour démêler ses cheveux
Pouvoir : toile de cheveux *

*ce pouvoir vient d'Inu-Yasha

Vraiment bravo ! Cette fic est captivante et tes nouveaux persos m`ont l`air tres attachants.
Je suis vraiment contente de m`etre inscrite sur ce fo, je vais pouvoir suivre ta fic de tres pres (j`avoue que la longueur m`avait découragée sur SF ^^)
J`ai vraiment hate de lire la suite^^

Spy Myina>>>merci beaucoup ^^
(voui, je passe beaucoup de temps à créer les persos donc ça me fait plaisir qu'on les aime ! XD)

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Chapitre trois : Tamatama.


Le soleil, si éclatant qu'on ne le voit pas. (Jules Renard)


« - Onii-chan ? »
Higure grogna. Quelqu’un l’appelait. Sa sœur l’appelait. Mais il n’avait pas le courage d’ouvrir les yeux.
« - Onii-chan !!! »
Higure grimaça et se retourna, emportant les draps avec lui.
Sans pitié, un oreiller s’abattit sur lui. Le jeune garçon sursauta et s’assit aussitôt sur son lit.
« - Quoi ?! râla-t-il. »
Hinata se tenait devant lui, un sourire radieux aux lèvres, ses cheveux coupés courts encadrant son visage rayonnant.
« - Allez allez, debout ! claironna-t-elle. Il est quinze heures !
- Hgnn. C’est tôt, grommela Higure. »
Et il se laissa retomber sur le lit pour se rendormir, sous le regard scandalisé de sa jumelle.

Hinata avait fini par sortir sans son frère. Après tout, s’il préférait dormir, envers et contre tout, tant pis pour lui ! Elle, elle retrouverait Sairen’, lui, il avait intérêt à être à l’heure au rendez-vous que leur avait fixé Mirai.
Sinon, il se ferait tirer les oreilles.
L’idée la fit sourire. Ce serait assez drôle à voir, c’est sûr. Bien sûr, Higure risquait fort de ne pas apprécier l’humour de la situation.
La jeune fille sourit et releva la tête. L’été approchait, lentement mais sûrement, et le soleil sortait peu à peu des nuages.
En bref, il faisait beau.
Hinata laissa un moment l’astre du jour lui caresser le visage, réchauffant sa peau crémée de ses doux rayons, faisant apparaître des reflets blonds dans sa chevelure châtain.* Elle aimait le soleil plus que tout.
Son seul plaisir, c’était de s’allonger dans un coin d’herbe, ou de sable, ou n’importe où de pas trop dur, comme ça, sans rien, les yeux clos, à se laisser dorer par les rayons producteurs de cette chaleur si douce et si belle…
Comme ils étaient bons, ces jours d’étés où elle pouvait s’y prélasser toute la journée…
« - Attention ! »

Higure rouvrit un œil. Seize heures. Le jeune homme se força à soulever sa deuxième paupière, lentement. Hinata avait lutté longtemps pour le réveiller, avant de l’abandonner à son sommeil profond. Il en était conscient, mais il n’avait pas pu se lever.
Pas la volonté.
Il vivait la nuit depuis longtemps. Alors, forcément, dans la journée, il dormait. Ça avait fini par devenir une vraie habitude, et maintenant il ne pouvait plus faire autrement. Il avait même fini par prendre des cours par correspondance.
Ce fut donc avec beaucoup de volonté qu’il se mit finalement debout.
Et retomba assis sur son lit.
Car, pour en rajouter, il avait des problèmes pour se réveiller.

Hinata pila sur un pied, battit un moment des bras et réussit finalement à s’arrêter à quelques millimètres d’un jeune garçon de son âge, non, un peu plus vieux qu’elle, avec de drôles de cheveux, bicolores.
Hinata cilla.
Wow. Il était…
Mignon. Très mignon.
Très autre chose, aussi. Très maudit, peut-être. Hinata sourit et dévisagea un moment les autres. Deux hommes, un roux, un aux cheveux argentés. Trois filles, une aux cheveux décolorés, une brune – celle qui avait crié -, et…
…un jeune fille aux cheveux noirs, longs, si longs – ça aurait plu à Toiki, sûrement – et au regard profond comme une nuit sans étoiles.
Hinata croisa, l’espace d’une seconde, ce regard insondable.
Les deux jeunes filles grimacèrent aussitôt, portant une main à leur front.
Ça…
C’était…
« - Hana-chan, tout va bien ? »
Hinata cligna des yeux pendant que « Hana-chan » rassurait son amie. Ça, c’était bizarre. Elle était maudite, elle aussi ?
Mais avec un pouvoir pareil, il fallait qu’elle soit dieu, de préférence, ou le dragon, à la rigueur.
Hinata hocha la tête, sourit et recula d’un pas.
« - Désolée, dit-elle. Je ne faisais pas attention. »
Elle s’inclina légèrement et passa son chemin, s’arrêtant au premier tournant qu’elle trouva pour se dissimuler aux regards des autres.
Puis elle s’adossa à un mur et s’apprêta à une longue attente, se demandant vaguement pourquoi Sairen’ avait elle éprouvé le besoin soudain de grimper dans cet arbre.

Higure avait réussi à se lever, à prendre sa douche et à se préparer, et maintenant il était parfaitement réveillé.
Le jeune homme jeta un coup d’œil à sa montre, se laissa tomber dans un fauteuil et reprit son roman policier.
Il avait le temps de lire une trentaine de pages avant d’être en retard…

Le groupe de jeunes gens s’éloigna finalement, et Hinata revint sur ses pas, s’approchant de l’arbre sur lequel s’était dissimulée son amie.
« - Salut, dit-elle. Qu’est-ce que tu fais là-haut ? »
Sairen’ poussa un soupir et se laissa tomber près d’elle.
« - Je cueillais des fraises, pourquoi ? répliqua-t-elle
- Oh, par curiosité. La cueillette à été bonne ? demanda Hinata.
- Oui.
- Ah ? Et alors ? »
Sairen’ sourit et tendit un doigt vers l’endroit où le groupe de jeunes avait disparu.
« - Trois d’entre eux étaient maudits, j’en mettrais ma main à couper, déclara-t-elle.
- Laquelle ? »
Sairen’ cilla.
« - Pardon ?
- Quelle main ? précisa Hinata. Juste au cas où. »
Sairen secoua la tête et éclata de rire.
« - Bon, admettons que je n’ai pas dit ça. En tout cas, trois d’entre eux son maudits.
- Je n’en ai vu que deux. Le gars aux cheveux bicolores et la fille aux longs cheveux noirs. Et le troisième ? »
Sairen’ fixa un moment son amie, l’air étonnée.
« - Quoi ? demanda Hinata.
- Hinata-chan… La fille n’est pas maudite…
- Hein ? Mais si !
- Non. Ce sont les trois garçons qui le sont. En tout cas, ce sont eux que j’ai repéré. »
Hinata frémit.
Si Sairen’ avait raison, alors… qui était cette fille ?
Finalement, elle aurait peut-être dû insister plus pour réveiller son frère…

Higure s’étira, se releva et sortit.
Si Hinata était allée chercher Sairen’, alors il n’avait plus personne à prévenir. Il se dirigea donc aussitôt vers le café où ils avaient rendez-vous avec Mirai.
« - Higure-kun ! l’appela une voix. »
Higure se retourna et sourit.
« - Oh. Bonjour, Hidarime-san. »


*tout ceux, genre TFC en général et même en particulier, qui verrait une insinuation dans cette description auraient tout à fait raison

Nom : Tamatama
Prénom : Hinata (au soleil)
Age : 14 ans
Sexe : féminin
Cheveux : châtains, coupés courts
Yeux : vert sombre
Taille : 1m52
Signe particulier : n’aime que le soleil
Pouvoir : voler


Nom : Tamatama
Prénom : Higure (coucher de soleil)
Age : 14 ans
Sexe : masculin
Cheveux : noirs
Yeux : vert sombre
Taille : 1m52
Signe particulier : vit la nuit
Pouvoir : voler les connaissances des gens

toujours aussi bien!
vite vite rattrape les chap que tu as sur suba *o*

LK>>>voui, je vais tout faire pour ^^

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Chapitre quatre : Fukubiki.


Suicide : ce moyen qui nous soustrait à la persécution des hommes (Chateaubriand)


Tous les muscles bandés, le regard vibrant d’un mélange d’excitation et de concentration, Hidarime leva la jambe droite, testa la qualité de la prise avant de s’appuyer lourdement dessus, se projetant un peu plus haut, un peu plus loin.
Un mètre.
Deux mètres.
Il entendit un rire léger, qui résonna longtemps dans la grande salle, tinter à sa droite et tourna la tête vers sa source – un adolescente bien plus jeune que lui, aux cheveux bruns et aux yeux rieurs.
« - Quoi ? haleta-t-il.
- Rien. Tu es tellement sérieux quand tu fais ça, expliqua-t-elle. »
Hidarime aurait bien aimé lui sourire, mais les muscles de ses joues refusaient de relâcher la tension à laquelle il s’était habitué.
Le jeune homme monta encore, trois mètres, puis il échangea un regard avec sa voisine qui l’avait presque dépassé et ils lâchèrent prise en même temps, laissant à leurs coéquipiers respectifs le soin de les ramener au sol en toute sécurité.
Posant en premier un pied léger sur le sol, Aurore sourit et repoussa les mèches trempées de sueur qui collaient à son visage. Elle se tourna vers son ami avec un immense sourire.
« - Mais c’est vrai, dit-elle comme s’il n’y avait eu aucune interruption à leur conversation. On dirait que ta vie en dépend. »
Hidarime s’efforça de détendre de nouveau ses muscles douloureux, et réussit finalement à rendre son sourire à la jeune femme.
« - Et si c’était le cas ? demanda-t-il.
- Ça ne l’est pas.
- Admettons. Ça ne l’est pas. On peut toujours faire semblant, non ? »
Aurore rit franchement.
« - Tu es vraiment bizarre, Hidarime. »
Le jeune homme sourit de nouveau et passa une main sur le mur d’escalade.
« - Sans doute.
- Tu aimes vraiment ça, hein ? demanda Aurore.
- Pourquoi, tu en doutais ? »
Aurore secoua la tête et s’approcha de lui.
« - Bon. Mais ça suffit pour aujourd’hui, non ? Alors, tu me payes un verre ?
- Pourquoi moi ?
- Hm… Laisse-moi réfléchir, minauda Aurore. »
Elle claqua des doigts.
« - Je sais ! Parce qu’on sort ensemble ! »
Hidarime rit à son tour, et passa un bras autour des épaules de la jeune femme.
« - Très bien. On y va ?
- Euh… Hidarime…
- Quoi ?
- On devrait enlever nos harnais avant, non ? »
Hidarime dut bien admettre que c’était une bonne idée.

Quand Hidarime sortit enfin du gymnase, Aurore était déjà prête et l’attendait, adossée à un arbre. Le jeune homme sourit, s’approcha d’elle et l’embrassa rapidement.
« - Tu en as mis un temps, souffla la jeune femme.
- C’est toi qui est trop rapide, répliqua-t-il. Tu es une femme, bon sang ! Ce n’est pas normal que tu mettes aussi peu de temps !
- Donc tu ne connais rien aux femmes, conclut-elle. »
Une sonnerie désagréable les interrompit. Hidarime grimaça sous le regard insistant de son amie.
« - Désolé, s’excusa-t-il. »
Il s’éloigna de quelques pas et décrocha son portable.
« - Moshi moshi ?
- Hidarime ?
- … Mirai-san ? s’étonna le jeune homme. »

Hidarime remonta lentement la rue. Il avait dû laisser Aurore en plan sans autre explication que « c’est une urgence, je suis désolée », et il espérait que la jeune fille lui pardonnerait parce que, vraiment, il ne pouvait rien lui dire de plus sans risquer de lui laisser découvrir la vérité, ce qui n’aurait pas plu à Mirai.
Le jeune homme soupira et accéléra le pas en apercevant une silhouette aux cheveux noirs, devant lui.
« - Higure-kun ! appela-t-il. »
L’interpellé se retourna et sourit.
« - Oh. Bonjour, Hidarime-san. »
Hidarime s’approcha et les deux jeunes gens se dirigèrent vers leur point de rendez-vous, sans un mot.
Hidarime en profita pour observer un peu son compagnon. Il connaissait bien Hinata, mais n’avait vu son frère jumeau qu’une ou deux fois. Le jeune garçon semblait avoir un talent inné pour dormir toute la journée, et c’était rare qu’il soit debout à une heure pareille.
Si Mirai ne les avait pas appelés…
« - Alors, ça va commencer, remarqua finalement Higure. »
Hidarime hocha la tête, pensif. Bien sûr, c’était normal : ils avaient été élevés pour ça. Ils vivaient pour ça, pourrait on dire, comme leurs ancêtres avant eux.
Mais tout de même, ça faisait bizarre de savoir que, enfin, le moment était venu.
Ils allaient devoir agir…
« - Hinata va bien ? demanda Hidarime, plus pour entretenir la conversation que par réel souci.
- Moui. Elle est en forme. Comme toujours.
- Ah. »
Ils ne prononcèrent pas un mot de plus durant tout le trajet.

Shiguré décrocha le téléphone à la première sonnerie, ignorant Mitsuru qui en était venue à se mettre à genoux devant lui pour le supplier de rendre son manuscrit, par pitié, où il allait se retrouver sans travail et sans argent et sans attachée d’édition parce qu’elle finirait par se suicider pour de bon, cette fois !
« - Moshi moshi ?
- Shiguré…
- Ah, Tori-san !
- Rend ton manuscrit à ton attachée d’édition. »
Il y eut un bref silence, durant lequel Shiguré hésitait entre éclater de rire et obéir à Hatori. Quelque chose, dans le ton du médecin, lui fit choisir la deuxième option et il congédia proprement Mitsuru, qui paraissait trop stupéfaite pour partir d’elle-même.
« - Et maintenant ? Tu as réussi à me gâcher mon plaisir, se plaignit Shiguré. Satisfait ?
- Tu as vu Momiji, aujourd’hui ? demanda Hatori sans prêter attention aux récriminations du chien.
- Hm ? Non, pourquoi ? »
A l’autre bout du fil, Hatori poussa un long soupir.
« - Alors nous avons un problème, dit-il.
- Parce que je ne l’ai pas vu aujourd’hui ?
- Non. Parce que personne ne l’a vu aujourd’hui. »
Shiguré se redressa, surpris.

Hidarime et Higure arrivèrent les premiers au café.
Ou presque.
Assise sur une chaise, jambes croisés, yeux clos, Mirai attendait.

Nom : Fukubiki
Prénom : Hidarime (œil gauche)
Age : 24 ans
Sexe : masculin
Cheveux : noirs, un peu longs
Yeux : brun doux
Taille : 1m85
Signe particulier : porte un bandeau sur l’œil gauche (et le change d’œil de temps en temps)
Pouvoir : repérer tout ce qu’il cherche

Aie aie aie, ca commence a faire beaucoup de persos ^^ Bon, je ais essayer de retenir tout ca *mode record on* XDD

En tout cas, ton entrée en matiere est tres bien construite, bravo !
Et j`aime ton rythme de parution ^^ Deux chapitres d`un coup, ca fait plaisir ^^

c'est vrai mais plein de perso c'est beaucoup bonheur *o* (vient chercher bonheur...XD )
je vais reprendre els prmeiere fiches et essayer des dessins allie-chan ^^ ce sera pas terrible mais si tu le sveux dit moi ^^;

allie chan t'es trop cruelle un ptt geste svp svp

cette fic est magnifique mais franchement pourquoi tant de cruauté laisse nous plus d'indice
bon c'est vrai tes perso sont super mais qd meme faire souffrir nos pauvre soma

PS; ce poste est un peu hs mais c'est pour pourvoir faire en sorte d'avoir un happy end

Spy Myina>>>ah oui, j'ai toujours plein de persos. Plus que trois à retenir, ici.
merci pour le ryhtme, enfin là je n'ai aucun mérite vu que la fic est pratiquement terminée ^^"

LK>>>voui ^o^ (<=adore quand il y a plein de persos)
ah voui, je veux bien des dessins, avec plaisir ^^ merci

Erzsebet>>>mdr, non, rien ne me fera changer ma fin (mais attends de savoir si ce sera un happy end ou pas avant de protester mdr)

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Chapitre cinq : Kijutsu.


Un homme qui veut en tuer un autre ne le menace pas, et quand il le fait, c'est qu'il ne veut pas le tuer.(Albert Sanchez Pinol ; La peau froide)*


Meisai posa le plateau sur la table de chevet, jetant un regard amusé au petit blond qui se débattait – en vain -, tentant de défaire les menottes.
Il ne comprenait vraiment pas le besoin qu’avait eu son frère de l’attacher. Ce n’était pas comme s’il avait la moindre chance de sortir d’ici, après tout.
Pas tant que l’un d’entre eux serait dans les environs, en tout cas.
Meisai soupira et fit un geste de la main. Les menottes liant les mains de son jeune prisonnier et le bâillon – encore une précaution lui paraissant totalement inutile – tombèrent à terre.
Aussitôt, les yeux du jeune blond se portèrent sur la porte, derrière lui.
Meisai secoua la tête.
« - N’y pense même pas, dit-il. Tant que tu es ici, tout va bien. Si tu essayes de sortir, tu mourras aussitôt. »
Sans se départir de son sourire, le jeune homme se dirigea vers la porte.
« - Oh, et au fait… tu devrais manger vite. Mon frère ne va pas tarder, et dés qu’il sera là, il te rattachera. »
Puis il sortit, verrouilla soigneusement la porte derrière lui, vérifiant que le sort était bien en place. Tant que c’était le cas, seuls lui et son frère pouvaient passer cette porte sans mourir. Et la porte était le seul accès à cette pièce.

Meiryô sourit. Le manoir Soma était gigantesque, mais tout de même, la sécurité laissait à désirer.
Le jeune homme repoussa une mèche de cheveux noirs qui tombait devant ses yeux d’un bleu sombre, plus sombre qu’un ciel nocturne…
Bien.
Maintenant, il lui fallait trouver Akito.

Akito était assise sur la terrasse, comme souvent. L’été approchait, amenant avec lui cette chaleur accablante qu’elle haïssait tant…
Et par-dessus tout, il y avait cette douleur qu’elle ressentait… le chagrin lié à la perte d’un lien infiniment précieux pour elle…
Le lapin s’était libéré, comme l’oiseau avant lui. Rien ne les rattachait à elle, maintenant.
Un à un, ils la laisseraient tous…
Akito ferma les yeux…
Et les rouvrit en entendant un bruit.
Un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux sombre s’avançait vers elle.

Meiryô sourit. Il l’avait trouvé.
Il la rejoignit d’un pas nonchalant, comme s’il était tout à fait normal pour lui de se retrouver ici. Après tout, ce n’était pas comme si elle pouvait faire quoique ce soit contre lui. La jeune femme croisa son regard. Un instant, son visage se défit, et elle amorça un mouvement de recul, mais très vite, elle retrouva son calme.
Intérieurement, le jeune homme jubilait. Elle n’avait rien fait pour appeler quelqu’un ou l’empêcher d’approcher. Bien. Elle était peut-être impulsive, mais au moins, elle était intelligente.
« - Bonjour, Akito-san, dit-il. »
La jeune femme grimaça et répondit quelque chose qui était censé être un salut, mais semblait plus proche du « fiche le camp ».
Meiryô sourit et ne put retenir un léger rire.
« - Allons, allons. Un peu de politesse ne te ferais pas de mal, mademoiselle, railla-t-il. »
Akito serra les poings violemment, apparemment de plus en plus désireuse de lui faire rencontrer le mur.
Par prudence, Meiryô préféra reculer d’un pas. Après tout, elle pouvait encore leur servir, et Meisai ne serait sans doute pas content s’il la tuait par réflexe.
« - Qu’est-ce que tu viens faire ici ? siffla Akito.
- Oh, juste te prévenir. Deux de tes maudits se sont libérés. L’un d’entre eux est déjà avec nous, le lapin, donc inutile de le chercher. Et si tu pouvais dire à tes maudits d’éviter aussi bien de chercher à le retrouver, ce serait bien. »
Akito répondit quelque chose que le jeune homme aurait très mal prit s’il ne s’était pas autant amusé.
« - Quant à l’autre… »
Meiryô laissa sa phrase en suspens, satisfait de voir son interlocutrice pâlir.
« - Un conseil, garde-le bien près de toi, mademoiselle. S’il prend trop de libertés, je l’emmènerais aussi. »
Akito se leva d’un coup, et Meiryô n’eut pas le temps de reculer, la jeune femme l’avait attrapé par le col, et il fut surpris de constater qu’elle était beaucoup plus forte qu’elle en avait l’air.
« - Ne t’approches pas de lui ! cria-t-elle. »
Meiryô se contenta de sourire d’un air suffisant, ne quittant pas des yeux le visage livide de colère de la jeune chef de famille.
« - Ils sont à moi ! poursuivit-elle. Tu ne peux pas les éloigner de moi ! Ni toi ni personne ! »
Et Meiryô jugea qu’il en avait assez.
« - Lâche moi, dit-il calmement, sans qu’aucune émotion ne transparaisse dans sa voix. Ou je te tue. »
Il n’avait pas haussé le ton, au contraire – sa voix n’avait pas été plus forte qu’un murmure – mais ses mots semblèrent faire l’effet d’une douche glacée sur la jeune femme qui le lâcha aussitôt et recula comme si elle avait reçu un coup.
« - Je peux le faire, poursuivit le jeune homme. Et je le ferai, s’il s’avère que tu es incapable de les garder près de toi, mademoiselle. Alors surveille tes actes. »
Il tourna les dos à la jeune femme et, sans un mot de plus, parti.

Momiji jetait des regards fébriles autour de lui. La pièce n’avait pas de fenêtre. Seule la porte pouvait lui permettre de s’échapper.
Mais elle était verrouillée. Et de l’autre côté, il y avait ceux qui l’avaient enlevé, sûrement. Et puis…
Si tu essayes de sortir, tu mourras aussitôt.
Momiji frémit et dut bien admettre que non seulement il ne savait pas comment il pourrait s’en sortir, mais qu’en plus, il était terrorisé.

Meisai était assis dans le salon et était plongé dans un livre quand son frère rentra. Il ne releva pas la tête, ni quand le jeune brun s’assit en face de lui, ni quand il racla la gorge.
« - Meisai ! Regarde moi ! finit par ordonner Meiryô qui commençait à s’impatienter. »
Lentement, le jeune homme secoua la tête.
« - Attends.
- Hein ?
- Je finis ma page.
- Meisai…
- Attends. »
Meiryô poussa un long soupir et s’assit face à son frère.
« - J’ai vu Akito.
- Ah, répondit Meisai.
- C’est une femme.
- Ah.
- Tu devrais aller la voir, Meisai. Elle te plaira sûrement. »
Le jeune blond hocha vaguement la tête. Pourquoi pas. Si c’était ce qu’il fallait pour qu’ils atteignent leur but…
Qu’il en soit ainsi…

*là, vous êtes rassurés comme ça ? XD

Nom : Kijutsu
Prénom : Meisai (clair et détaillé)
Age : 19 ans
Sexe : masculin
Cheveux : blond très pale
Yeux : bleu très clair
Taille : 1m76
Signe particulier : ?
Pouvoir : vie et mort
Caractère : froid et indifférent (en apparence au moins, pour le reste ça reste à prouver lol), toujours plongé dans un livre, refuse de regarder son frère dans les yeux


Nom : Kijutsu
Prénom : Meiryô (clarté)
Age : 21 ans
Sexe : masculin
Cheveux : noir très sombre
Yeux : bleu très foncé
Taille : 1m86
Signe particulier : ?
Pouvoir : vie et mort
Caractère : (je cite : )plus "rock n'roll" XD, n'aime absolument rien, à part son frère, et encore, c'est moins que sur, et une certaine "elle", et encore, c'est pas sûr non plus ^^"

(quels personnages sympathiques !)

Tu es cruelle avec ce pauvre Momiji T_T Non mais vraiment, su quels zigotos est-il tombé ? Quoiqu`il en soit, j`adore Meiryô *o*, obscur et rock comme je les aime ^^

La suite ? *chibis eyes*

Spy Myina>>>je suis cruelle avec tout le monde ;p
XDD les deux "darks" (tout le monde les aime ceux-là XD)

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Chapitre six : En’gei.


Présage. Signe que quelque chose arrivera si rien ne se passe. (Ambrose Bierce ; Le dictionnaire du diable)

Mirai visita l’appartement, pièce par pièce. Tsurugi ne s’était pas moqué d’elle : c’était exactement ce qu’il lui fallait. Assez petit pour être dans ses prix, mais assez grand pour pouvoir accueillir une dizaine de personnes si besoin était.
Bon.
Alors elle resterait là pour quelques semaines, ou quelques mois, tout dépendrait.
Mirai jeta un regard à l’horloge.
Il lui restait deux heures avant le rendez-vous qu’elle avait fixé aux autres ; ça lui laisserait le temps de mettre les choses au point.
Mirai s’assit dans un fauteuil moelleux à souhait et sortit de sa poche un paquet de photos qu’elle étala sur ses genoux.
Douze photos.
Quinze personnages.
Cinq filles ; dix garçons.
Mirai observa les photos. Dans l’avion qui l’avait ramené d’Angleterre, elle les avait vues et revues, jusqu’à pouvoir reconnaître chaque personne dans la rue si elle les croisaient, jusqu’à connaître le moindre grain de beauté par cœur.
Cinq filles.
Une fillette de douze ans, encore une enfant, aux cheveux blond fauve et aux yeux ambrés. Kisa, le tigre.
Deux jeunes filles, posant ensemble, plus ou moins à contrecœur ; l’une aux longs cheveux noirs : Isuzu, le cheval ; l’autre plus mure, presque une femme, aux cheveux bruns et aux yeux gris. Kagura, le sanglier.
Leur étrange chef de famille, femme se faisant passer pour un homme : Akito, le dieu du junnishi. Mirai se demanderait longtemps si c’était une erreur du destin ou l’ironie du sort, que le dieu s’avère en réalité être une déesse.
Et l’adolescente aux cheveux bruns et aux yeux bleus, purs et joyeux, qui avait, paraissait-il, changé leur vie : Tohru Honda. Celle-là, Mirai avait décidé de la surveiller de très près. Si Tohru était de leur côté, alors tout irait bien, mais dans le cas contraire, elle serait plus que gênante.
Dix garçons.
Trois adultes posant ensemble, deux d’entre eux dans une position complètement loufoque, le troisième plus sérieux.
Hatori, Shiguré et Ayame. Le dragon, le chien, le serpent.
Un autre adulte, presque aussi vieux que les autres, aux cheveux auburn, presque rouges. Kureno. Le coq. Celui qui s’était libéré le premier. Celui qui représentait le premier signe d’affaiblissement du lien.
Ensuite venait la photo d’un homme en kimono féminin, aux longs cheveux blonds. Ritsu, le singe. Mirai sourit. Si on ne l’avait pas prévenue, elle l’aurait classé parmi les femmes.
Les autres étaient plus jeunes.
Un rouquin aux yeux flamboyants et un jeune homme d’une étrange beauté, aux traits un peu féminins, aux cheveux gris et aux yeux violets. Kyô et Yuki, le chat et le rat, les deux éternels rivaux.
Un autre aux cheveux bicolores : Hatsuharu, le bœuf.
Restait un adolescent de l’âge de la petite Kisa : Hiro, le mouton, qui avait l’air particulièrement hautain et arrogant, à son avis.
Et la dernière photo : celle du second maillon faible de la chaîne des maudits : Momiji, le lapin, blond aux yeux noisette.
Mirai s’attarda un moment sur ce dernier visage. Meisai et Meiryô l’avaient devancée, elle le savait, et elle craignait un peu que l’ex-maudit du lapin n’en ait fait les frais.
Bon. Elle verrait ça sur place. L’essentiel, c’était qu’elle soit capable de présenter tous ceux là aux autres, tout à l’heure, quand elle les verrait, et de leur expliquer ce qu’ils auraient à faire.
Mirai soupira.
Pour ça, elle avait encore des doutes. Elle ne savait pas quels maudits étaient déjà attachés à quelqu’un, et ça pourrait leur créer des difficultés. Il faudrait qu’elle se renseigne.
En attendant…
Et bien, ils se débrouilleraient !
Mirai se leva, rangea les photos dans une enveloppe, glissa l’enveloppe dans sa ceinture, prit sa veste et quitta l’appartement.

Mirai s’assit à une table en terrasse, enleva sa veste, parce qu’il commençait à faire chaud, la posa sur le dossier de sa chaise, et se prépara à une longue attente. Non seulement elle était bien en avance, mais en plus, Hinata devait trouver Sairen’, Toiki devait trouver Kara, et…
Mirai tiqua. Hidarime. Elle avait oublié d’appeler Hidarime.
La jeune fille décrocha aussitôt son portable. On lui répondit au bout de deux sonneries.
« - Moshi moshi ?
- Hidarime ?
- … Mirai ?
- Oui. C’est moi.
- Tu es arrivé depuis quand ?
- Quelques heures.
- Oh. Et alors, comment on s’arrange ?
- Justement, c’est pour ça que j’appelle. Tu pourrais me rejoindre au… »
Elle jeta un regard autour d’elle et donna l’adresse du café à son ami.
« - C’est un café.
- Maintenant ?
- Ça te pose un problème ?
- … Non. On va dire que non.
- Alors, a tout de suite ?
- A tout de suite. »
Ils raccrochèrent dans un bel exemple de synchronisation. D’ailleurs, c’était une double synchronisation, puisque la serveuse arriva au même moment.
« - Je vous sers quelque chose ? »
Mirai hésita un moment, puis, décidant que les autres seraient de toute façon en retard, commanda un verre, pour patienter.

Une demi-heure plus tard, Higure et Hidarime la rejoignirent. Ils étaient les premiers arrivés, ce qui n’était pas étonnant, au fond. Higure avait peut-être du mal à se réveiller, mais une fois qu’il était debout, rien ne pouvait l’arrêter.
Et Hidarime…
Et bien, s’il sortait de sa séance d’escalade quand elle l’avait appelé, il ne devait pas être très loin d’ici, au fond.
Les deux jeunes gens s’assirent, et Mirai se retrouva bientôt entraînée dans un profond débat sur la philosophie (Higure pensait que c’était profondément inutile. Hidarime, qui avalait les livres de philosophie comme d’autres avalent du chocolat, était plutôt vexé par ce genre d’opinion. Mirai aurait préféré qu’ils commandent quelque chose et qu’ils se taisent. )
Pendant vingt minutes, ils arrivèrent, un par un, ou deux par deux, jusqu’à ce que finalement, il ne manque plus que Tsurugi.
Mirai fit un rapide calcul. Elle lui avait donné un plan, donc avec un peu de chance, il serait là d’ici une heure. Elle en conclut qu’elle pouvait se permettre de commencer sans lui.
« - Bon, dit-elle. Nous sommes donc ici pour…
- Excusez-moi ? les interrompit une voix. »
Mirai sursauta et se retourna…
… se retrouvant face au sourire éclatant de la serveuse qui se tenait derrière elle.
« - Je vous sers quelque chose ? demanda-t-elle. »

Nom : En’gei
Prénom : Mirai (futur)
Age : 16 ans
Sexe : féminin
Cheveux : bleu argentés, mi-longs, très doux et légèrement ondulés
Yeux : noirs
Taille : 1m71
Signe particulier : torture systématiquement les manches de ses chemisiers
Pouvoir : voir le futur