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| [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri | |
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Auteur | Message |
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Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Lun 24 Avr - 13:18 | |
| Bulle>>>... (encore pardon, Mi-chan T_T) voui, c'est une très bonne citation, très vraie aussi XD tiens d'ailleurs, ce chapitre OOC, je crois que c'est le dernier que tu as lu, non ? (me souviens de ton comm ^^) ___ Chapitre trente : Renvoi.Pour faire la cour à une veuve, le meilleur moment est celui où elle revient de l'enterrement de son mari.(Henry Bohn) Meisai ouvrit la porte, cherchant son frère des yeux. Meiryô sortait de la pièce où leur invité était enfermé. Meisai allait dire quelque chose, quand il remarqua l’expression de son frère. Exaltée, euphorique… « - Tu as tué quelqu’un, dit Meisai. » Ce n’était pas une question. * ** L’enterrement avait été étrangement fréquenté. Ritsu était venu ; Toiki aussi. La jeune fille serrait de toutes ses forces la main de son ami qui paraissait prêt à s’évanouir d’un moment à l’autre, mais se tenait malgré tout droit, mâchoires contractées – une expression étrangement menaçante sur le visage. Pour une fois, il s’était habillé en homme. Dernier hommage, sans doute. Shiguré était venu. Ça lui semblait la moindre des choses. Ayame et Hatori le suivaient, comme une escorte l’aurait fait. Et, finalement, il en avait sans doute besoin. Ritsu l’avait vu arriver, et Toiki avait senti sa poigne se resserrer brusquement, en devenant presque douloureuse. Puis la cérémonie s’était achevée. Toiki était sûre d’avoir vu Ritsu pleurer. Elle avait été surprise de constater que ses propres joues étaient humides. Elle ne pensait pas avoir assez connu Mitsuru pour que sa mort lui fasse mal comme ça. Lentement, un par un, les invités s’étaient retirés. Jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que cinq. Toiki. Et quatre Soma. La main de Ritsu avait brusquement lâché celle de Toiki, et la jeune fille avait senti son cœur s’accélérer dans un moment de panique, parce que ça sonnait comme un adieu. Mais Ritsu ne s’était pas éloigné, il n’avait fait que rejoindre Shiguré. L’écrivain avait voulu dire quelque chose. Il n’en avait pas eu l’occasion. Ritsu avait commencé à crier. Toiki avait encore du mal à y croire. Elle n’avait jamais vu Ritsu aussi furieux. En fait, elle n’avait jamais vu Ritsu furieux, tout simplement. Ce n’en était que plus impressionnant. Shiguré paraissait être du même avis. Toiki le vit reculer de quelques pas devant l’assaut verbal de son cousin. Ritsu dit beaucoup de choses. Qu’il n’aurait pas dû être ici. Qu’il n’avait pas le droit d’être ici. Que s’était de sa faute si elle avait fait ça, parce qu’il s’amusait à la torturer encore et encore et qu’elle n’en pouvait plus. Qu’il ne voulait plus jamais le revoir. Jamais. Pendant une bonne minute, Toiki était sûre que Ritsu n’allait pas tarder à se jeter sur Shiguré pour le frapper. Les deux gardes du corps de l’écrivain semblaient du même avis. Mais ils étaient tous trop choqués par la soudaine colère de Ritsu pour songer à faire quelque chose. Au final, rien ne se passa. Ritsu se contenta de tourner les talons et de disparaître. Toiki mit un moment à réaliser qu’il s’en allait. Un moment de plus à comprendre qu’elle voulait le suivre. Il avait déjà disparu. * ** Sairen’ avait pris son portefeuille à deux mains et était retournée chez Ayame. Elle n’avait pas pu résister. Après tout, elle n’était là que pour un temps limité et très court – selon Mirai, ils resteraient encore deux semaines, grand maximum – alors autant en profiter tant qu’elle avait cette boutique sous la main. Minne l’avait aussitôt pris en main, parce que Ayame s’était esquivé dans l’arrière-boutique, travaillant aux dernières retouches d’une robe presque princière qui lui avait été commandée. Sairen’ s’était très vite retrouvée entourée de costumes, tissus et vêtements plus originaux les uns que les autres. Plus beaux, aussi. Puis Minne lui avait proposé une tenue rose flashante. Sairen’ cilla. C’était surprenant, parce qu’un rose pareil n’irait jamais avec ses cheveux, c’était impossible. Elle ne mettrait jamais une tenue pareille. Et quelqu’un qui travaillait avec Ayame aurait dû le savoir. Elle pointa la tenue du doigt. « - Vous êtes sûre ? demanda-t-elle - Tout à fait, répondit Minne. » Sairen’ fronça les sourcils. Il y avait un éclat étrange dans les yeux de son interlocutrice. Etrange… Comme… Ayame entra à ce moment là, éblouissant dans son long manteau. Il salua vaguement Sairen’ et se tourna vers Minne pour lui parler de leur dernière création. Et son regard se posa sur la chose. Passa sur Sairen’. Retourna sur l’objet rose. « - Non, ça ne peut pas aller, statua-t-il. - C’est ce que je me disais, répondit Sairen’. » Ayame se tourna vers Minne, surpris – il s’était attendu à ce que ce soit elle qui lui réponde ça. « - Minne ? C’est toi qui… » Minne eut un haussement d’épaules. « - Je pensais que ça pourrait aller. » Ayame haussa un sourcil. Ce n’était tout simplement pas normal. « - Minne. - Oui ? - Tu es sûre d’aller bien ? - Mais oui. Parfaitement. » Ayame lui jeta un regard surpris. Sairen’ grimaça et décida de changer de sujet, maintenant, parce que ce n’était vraiment, vraiment pas normal. « - Tiens, c’est étrange, dit Sairen’, ma cousine a rencontré votre frère, l’autre jour… » Comme la dernière fois, le regard d’Ayame sembla s’illuminer. « - Ah oui ? » Un rire un peu froid, un peu malsain, s’échappa des lèvres de Minne. Ayame se tourna aussitôt vers elle, et Sairen’ comprit qu’elle n’arriverait pas à empêcher ce qui allait se passer. « - Quoi ? - Je trouve ça juste ironique, dit Minne, cette façon que vous avez de vous accrocher à votre frère. Il ne changera jamais d’avis à votre sujet, ça paraît évident. » L’étonnement d’Ayame fit place à la colère. Il la sentit monter lentement, progressivement, et c’était tellement rare pour lui qu’il la reconnut à peine avant qu’elle ne s’installe pour de bon. Ce n’était pas normal mais il n’y pensait plus, maintenant. Tout ce qu’il pensait, c’était à faire sortir Minne de sa vie. Maintenant. Tout de suite. Au premier cri, Sairen’ recula, surprise. Elle les observa avec un étonnement grandissant alors que les deux personnes qui lui avaient semblées si soudées lors de sa première visite semblaient maintenant sur le point de s’entretuer. Il se passait vraiment des choses étranges ici. Le visage de Sairen’ était maintenant d’une pâleur mortelle. En amenant ce sujet sur le tapis, elle n’avait pas pensé à ça. « - Ayame-san… souffla Sairen’, je, je suis d… » Ayame secoua la tête. « - Sors, demanda-t-il d’une voix blanche. Je vais fermer pour la journée. » Toiki baissa la tête et soupira. Elle n’avait pas réussi à rattraper Ritsu, hier. Elle était tout de même allée l’attendre à leur lieu habituel de rendez-vous. En vain. Ça faisait déjà un quart d’heure qu’elle attendait. Le Ritsu habituel ne serait jamais arrivé en retard. Il ne viendrait pas. Il ne viendrait pas… Un jeune homme aux cheveux dorés s’approcha doucement d’elle. Ses cheveux tombaient sur ses épaules. Elle ne voyait pas ses yeux. Il lui fallut un moment pour réaliser qu’elle le connaissait. « - Ri-chan, tu as coupé tes cheveux ? s’étonna Toiki. » Ritsu hocha faiblement la tête. Il avait les yeux rouges. Il avait pleuré. « - Je vais changer, dit-il doucement. Je veux changer. » Il s’interrompit. Toiki lui souriait de nouveau. Belle. Vivante. « - Bien, dit-elle. Bien. » Ayame releva la tête en entendant la clochette de la porte d’entrée carillonner. Minne se tenait dans l’entrée, léger sourire aux lèvres, comme si rien ne s’était passé, et le styliste sentit une nouvelle bouffée de colère lui serrer la gorge. « - Tu es revenue ? siffla-t-il. » C’était tout ce qu’il parvint à dire. Minne cilla. Elle semblait surprise. Mais qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il n’avait pas pris ça au sérieux ? « - Je… - Sors d’ici. Tout de suite. - Mais… - Minne, j’étais sérieux. Je ne veux plus te voir. Jamais. - … - Sors. » prochain chapitre : où on revoit Emu et Yun | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Lun 24 Avr - 14:47 | |
| Effectivement, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce chapitre est très OOC. La réaction de Ritsu ne m'étonne pas vraiment, en fait. Après tout, la série ne nous donne pas l'occasion de le voir confronté à ce type de situation! La colère d'Ayame semble extrêmement suspecte, et encore, elle ne vaut rien si on la compare au comportement pervers de Mine! Sairen' serait-elle responsable sans le vouloir du changement d'attitude des deux amis?
Effectivement, c'était le dernier chapitre que j'avais lu, donc j'ai d'autant plus hâte de connaître la suite ^^ | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Lun 24 Avr - 17:23 | |
| Quoi ? Un suicide ?? ¬¬ D'accord, Mitsuru a toujours eu des envies suicidaires, mais avec Meisai pas loin, c'est louche moi je dis >_< Peuh, Guré-san a raison de se méfier tiens, il fait trop peur T_T
Je pensais bien que Ritsu allait réagir comme ça... Il fallait qu'il y ait un élément déclencheur, et je pense que c'est celui là ;___;
Par contre, je ne comprend pas pour Minne et Ayamé... En fait, surtout pour Ayamé, parce que pour Minne, on dirait un plan qu'elle a fait (contre Sairen' ou un truc dans le genre...). Jusqu'au dernier moment j'ai essayé de me dire qu'ils jouaient tous deux la comédie >_<
Aaaaaaaaaah !!! La suiiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeuh ! >o< | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mar 25 Avr - 12:15 | |
| Bulle>>>oui, enfin même si la réaction de Ritsu n'est pas étonnante, on peut pas vraiment dire qu'il ressemble au Ritsu du manga, là ^^" Sairen' ? responsable ? qu'est-ce qui peut bien te faire penser ça ^___^ ?
Lizou>>>ptdr, tout est louche quand Meisai est dans le coin ^^" mdr, Minné et Aya... j'ai passé plusieurs heures à essayer de rendre ce passage crédible ^^" j'arrivais pas à les faire se disputer XD *un plan de Minné ? la réponse en fin de fic ;p* ___
Chapitre trente-un : Glace.
Ta gentillesse est comme une bougie. D’un coup, elle s’allume et sa lumière me réchauffe. (Tohru Honda)
Emu se dirigea vers la sortie du lycée, son bento en main. Elle avait besoin de prendre un peu l’air et le soleil. Surtout l’air, par que le soleil, aujourd’hui, il était plutôt voilé, et sans qu’elle n’y soit pour rien, en plus. Ça ne devait pas plaire à Hinata. Et bien, tant pis pour Hinata, parce qu’il était hors de question qu’elle change le climat comme ça sans raison, elle détestait ça.* Emu soupira. D’un autre côté, Hinata ne lui avait rien demandé, pas la peine de se braquer là-dessus, sinon… Sinon, comme d’habitude, elle allait s’énerver, pour rien en plus, mais personne n’en saurait rien puisque sa colère s’évaporerait dés qu’elle se trouverait face à la jeune fille. C’était ce qui se passait toujours ; ses colères étaient aussi fortes et fréquentes qu’imperceptibles. Elles grondaient, petit à petit, sans jamais pouvoir éclater vraiment. Emu leva les yeux au ciel. Elle commençait à fatiguer. La jeune fille tourna au coin d’un couloir… « - Je croyais t’avoir déjà dit de ne pas… ! » …et s’immobilisa. En face, à quelques mètres, à sa droite, il y avait trois filles que, après une mure réflexion, elle identifia comme faisant partie du fan-club du « Prince ». Et à quelques mètres à sa gauche, il y avait Machi, qui semblait trouver la situation – quelle qu’elle soit, d’ailleurs – d’un ennui mortel. La fille qui avait crié – Emu était sûre de connaître son nom, sans doute par Sairen’, mais elle était incapable de remettre le doigt dessus – s’était interrompue en la voyant arriver et l’observait d’un air un peu agressif, un peu dur. Un peu beaucoup de choses, restait à savoir si la mentalité suivait, songea Emu. Et puis, elle avait les joues légèrement rouge et le souffle court, comme si elle venait de courir un marathon. Emu retint un sourire. C’était exactement le genre de fille à s’énerver toute seule alors qu’il n’y avait pas de raison, sans que personne ne puisse comprendre pourquoi à part elle-même. C’était exactement le genre de fille dont Emu raffolait. C’était exactement le genre de fille que Mirai aurait adoré embêter. Allons, rendons hommage à Mirai… songea Emu. Elle allait l’embêter un coup, si elle en avait l’occasion. Ça la calmerait. Emu plaqua un sourire sur son visage et s’approcha des jeunes filles. « - Bonjour, dit-elle au fan-club avant de se tourner vers Machi. Kuragi-san, tout va bien ? » Machi hocha la tête, l’air plus indifférent que jamais. « - Dis, tu manges seule ce midi ? poursuivit Emu. Je peux venir avec toi. - Comme tu veux, lâcha Machi. » Emu sourit. Machi avait l’air de s’habituer à sa présence, à défaut de l’apprécier. Depuis une semaine, les deux jeunes filles déjeunaient ensembles presque tous les jours, sans parler – ni même le vouloir -, dans un silence qu’elles appréciaient autant l’une que l’autre. « - Tu es… commença la fille du fan-club. - Ah… Shukumei Emu desu, se présenta-t-elle. - … la nouvelle, acheva l’autre. » Emu hocha la tête. Alors, elle avait déjà été cataloguée comme « la nouvelle » ? Elle avait dû faire quelque chose de pas très correct sans s’en rendre compte… « - Toi… Tu as parlé à Yuki-kun… gronda la jeune fille. » Emu cilla. C’était censé être un problème ? « - Oui, répondit-elle. - Seul à seule… siffla son interlocutrice. » Emu s’accorda un instant de réflexion. Bien sûr, la jeune fille ne parlait sans doute pas de sa « visite » chez Shigure – et donc Yuki -, donc c’était lors de son second jour ici… Est-ce qu’elle avait été seule avec Yuki ? Bon, il y avait Machi avec elle mais ça ne comptait probablement pas. « - Et bien… si nous avions été seul à seule, c’est à dire juste lui et moi, vous n’auriez pas pu le savoir, pas vrai ? répondit-elle finalement. » Son interlocutrice paraissant sur le point de faire une crise d’apoplexie, de plus en plus rouge, de plus en plus furieuse, Emu se désintéressa de nouveau d’elle, prit Machi par le bras et l’entraîna à sa suite. Vers la sortie. Vers l’air libre. Laissant derrière elles un fan-club amer, tremblant de rage de d’indignation. Pour rien. Pour absolument rien.
Emu s’assit sur un banc, ramena ses genoux contre elle et rouvrit son livre à la page marquée. Le livre était tout écorné, certaines feuilles un peu froissées, un peu jaunie ; elle l’avait lu et relu des dizaines de fois sans pouvoir s’en lasser. Elle aimait l’histoire, mais plus que tout, elle aimait l’impression de calme et de bien-être qui se dégageait de l’objet – une sensation de chaleur et de douceur, et de chez-soi, aussi, qui émanait des pages au fil de ses souvenirs. Parce que des souvenirs, le livre en avait pas mal, comme le jour d’été où il avait échappé de peu à l’assaut d’un verre de jus d’orange qui, lui, avait bel et bien échappé aux mains de Kara. Il avait failli tomber à la mer deux jours plus tard, d’ailleurs, mais s’en était plutôt bien tiré, dans l’ensemble. La jeune fille sortit un carré de chocolat, elle en avait toujours sur elle, une vieille habitude, et le mâchonna distraitement. Elle avait du mal à se concentrer sur sa lecture, en fait. Ça, c’était la journée. Cette journée avait quelque chose de… spécial. Peut-être parce qu’elle et Machi avaient réussi à échanger trois mots, ce midi ? Un rayon de soleil perça le nuage qui essayait vainement de l’étouffer et frappa son visage de plein fouet. Instant d’éternité, chaleur éphémère qu’elle n’avait pas provoqué. Une ombre cacha momentanément son soleil, silhouette fugace qui s’arrêta et poussa une exclamation légèrement empreinte de surprise. « - Shukumei-san ? » Emu tourna les yeux et se trouva face à un astre bien plus rayonnant que celui qui, de nouveau, se cachait timidement derrière un rideau de nuages.** Elle faillit s’étrangler avec son carré de chocolat. « - Ah… Soma-san ! » Ça, c’était une apparition soudaine dont elle aurait du mal à se remettre. « - Yuki. - Hm ? - Appelle-moi Yuki. S’il te plait. » Emu hocha la tête. « - Seulement si tu m’appelles Emu, répondit-elle doucement. » Elle détestait être appelée par son nom de famille. Elle avait toujours détesté ça. Ça lui donnait la très désagréable impression d’être un pion sur un échiquier.
Pas si loin que ça, Mirai poussa un très, très long soupir. Quelque chose lui disait que si elle voulait que les choses avancent avec ces deux là, elle allait devoir s’en mêler un peu. La jeune fille se redressa et brandit son arme favorite.
Dans le silence qui s’était installé et paraissait devoir durer, Emu entendit très distinctement la sonnerie claire indiquant qu’elle avait reçu un message. Elle bredouilla une excuse, reçut un sourire en réponse, sentit son teint homard dépasser le seuil de tolérance de rougeur humaine et sortit l’élément perturbateur de sa poche avant d’avoir l’occasion de l’oublier. Mirai lui avait envoyé un message simple, clair et concis : Invite-le à dîner ! Emu déglutit. Dîner avec Yuki. D’accord. C’était une chose, c’était un rêve, c’était possible. L’inviter à dîner. Avec elle. Elle allait vraiment, vraiment avoir du mal avec cette partie-là du programme.
*et le jour de l’agression d’Arisa, alors ? **oui, c'est du favoritisme déclaré pour Yun-yun. Et alors ?
prochain chapitre : de l'orage dans l'air pour les amoureux... certains en particulier ^^" | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mar 25 Avr - 13:56 | |
| - Citation :
- Emu tourna les yeux et se trouva face à un astre bien plus rayonnant que celui qui, de nouveau, se cachait timidement derrière un rideau de nuages.**
Epargne-nous ton manque de goût flagrant, s'il te plaît ¬¬ En fait je l'avais déjà lu ce chapitre! Il est trop bien! Emu est complètement chelou par contre. Et Mirai a bien fait de lui envoyer ce texto. Par contre, si Emu veut être amie avec Machi, va peut-être falloir qu'elle arrête de draguer sa cible, sinon ça va mal se finir! Pour le comportement de Ritsu, je crois que tu n'as pas compris ce que je voulais dire, lol. Bien sûr qu'on ne le voit jamais comme ça dans le manga. Mais il faut aussi noter le fait que Ritsu ne se retrouve jamais dans ce genre de situation dramatique! C'est en ce sens que sa réaction est justifiée. Sinon, je soupçonne Sairen' d'être responsable de la dispute entre Aya et Mine car on a l'impression que c'est son irruption qui les a brusquement transformés. Après, je sais bien qu'elle n'en est pas consciente, mais ça n'en reste pas moins perspectible. Je dois sûrement me tromper, mais je m'en fiche XD La suite!! | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mar 25 Avr - 16:37 | |
| Bulle>>>ah tiens, oui, tu avais déjà parlé de mon "mauvais goût" la première fois ;p mdr, oui c'est vrai que devenir amie avec quelqu'un et lui voler son futur petit ami ça ne va pas trop ensemble ^^" ... d'ailleurs celui-là aussi tu l'as lu, je me souviens du commentaire que tu avais fais sur la citation XD
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Chapitre trente-deux : Larmes.
Que deviennent toutes les larmes qu’on ne verse pas ? (Jules Renard)
Mirai avait remonté ses cheveux en queue de cheval. C’était la première fois que Tohru la voyait arborer une coiffure autre que les cheveux lâchés. Ça ne lui allait pas trop mal, mais restait tout de même assez étrange. Mirai suivit le regard de son amie. « - Ah, je n’aime pas trop cette coiffure non plus, dit-elle. » Tohru rougit. « - Non, non, ce n’est pas ce que je pensais ! Elle te va bien, c’est juste… ça change… euh… pourquoi est-ce que tu t’es coiffée comme ça, si tu n’aimes pas ça ? s’étonna-t-elle. - J’ai trouvé un cours de Kyudo*, expliqua Mirai. Ca n’a pas vraiment de sens, mais je suis plus à l’aise avec les cheveux attachés. - Ah… euh… tu fais du Kyudo ? - Depuis longtemps. Ça m’aide à me concentrer. » Mirai sourit, se mordilla la lèvre, tritura un peu sa manche, prit une inspiration et se lança, un brin au hasard. « - Au fait, ton travail se termine tard, non ? - Euh… oui. - D’habitude, Yuki vient te chercher… Ah, mais ce soir, il ne va pas pouvoir, remarqua Mirai. Donc, je te raccompagne ! - Hein ? Mais… Yuki-kun n’a pas dit que… - Je sais, oui, c’est un imprévu. En fait… » Mirai s’interrompit. Le temps de parler, Tohru s’était changé, avait repris son sac, et les deux jeunes filles avaient gagné la sortie. Mirai s’interrompit. Et sourit. Kyô attendait dehors. Tohru ouvrit de grands yeux. « - Kyô-kun ? Qu’est-ce que tu fais là ? s’étonna-t-elle. » Kyô lui jeta un regard étrange, eut un haussement d’épaules à moitié agacé et détourna les yeux. Mirai aurait juré qu’il avait rougi, et, pour ce qu’elle avait vu de lui, c’était quelque chose… d’étrange et attendrissant. Il l’aimait. Il l’aimait, n’importe quel observateur inattentif aurait reçu cette évidence en pleine face. « - Ce sale rat a appelé pour dire qu’il ne dînait pas à la maison ce soir. - Mais… » Mirai prit Tohru par le bras et se pencha légèrement pour pouvoir lui glisser quelques mots à l’oreille. « - C’est Emu, murmura-t-elle. Elle craque un peu beaucoup sur Yuki, mais bon, comme je la connais, elle ne se décidera jamais, alors je lui ai dit de l’inviter à dîner. » Tohru cilla, surprise. Elle n’avait pas remarqué l’attirance de Emu pour Yuki. Puis son attention se reporta sur Kyô. - Alors… tu es venu me chercher ? souffla Tohru. - Hm. Si ça ne te plait pas, je peux repartir sans toi, gronda Kyô. - Non, non ! Ce n’est pas ça… C’est juste… je… Merci, Kyô-kun. » Kyô rougit de nouveau, haussa et les épaules et s’éloigna. « - Alors, tu viens ? lança-t-il par-dessus son épaule. » Tohru sourit. Mirai la prit par la main. « - Oui, allons-y ! dit-elle. » Kyô se pétrifia et se retourna lentement, très lentement. « - Allons-y ? répéta-t-il, les yeux fixés sur la jeune fille. » Mirai hocha fermement la tête. « - Je dîne avec vous, affirma-t-elle. - Que… - Après tout, c’est la moindre des choses, enchaîna-t-elle. En arrivant, tu m’as privé d’un moment de plus en compagnie de Tohru. » Le regard de Mirai aurait douché n’importe quelle flamme ; Kyô frémit et ne put s’empêcher de penser qu’il avait perdu deux pseudos belle-mères pour en récupérer une nouvelle.
Sur son lit d’hôpital, le corps de Saki fut parcouru d’un frémissement. Il ne fallait pas qu’elle abandonne la lutte. Elle devait continuer, résister, trouver un moyen de repousser le sortilège de mort qui s’appesantissait sur elle, un peu plus chaque jour… Un peu plus… Megumi l’aidait, elle le sentait. Maintenant, elle devait réussir à se réveiller. Pour Tohru.
Arisa rouvrit les yeux. Bizarre. Le monde était flou. Elle était entourée d’un décor blanc, une forme brumeuse et aux contours imprécis penchée sur elle. La jeune fille tenta de fixer un point précis dans l’espoir de retrouver une vue normale. L’effort lui parut surhumain et elle dut vite laisser tomber. Puis elle se souvint. Le café, le jeune homme aux yeux clairs, si clairs, qui l’avait agressée, et… … et… Arisa prit appui sur ses mains pour se relever, étouffant une grimace de douleur. Une main jaillit de la silhouette et la força à se rallonger. « - Non, dit la silhouette. Restez tranquille. Vous ne pouvez pas vous lever maintenant. » Arisa voulut protester, et s’aperçut qu’elle avait énormément de mal à parler. « - L’enfoiré… gémit-elle. » Un rire étouffé échappa à la silhouette. « - Je suppose que « il » l’a mérité – quel qu’il soit. - Je… - Vous êtes hors de danger, et c’est une bonne chose. Vos amis en seront sûrement soulagés. Mais maintenant, vous avez besoin de reprendre des forces, et donc de vous reposer. » Là encore, Arisa aurait volontiers protesté, encore qu’une partie d’elle lui soufflait que c’était une excellente idée. Se reposer… Un pincement, sur son bras, et elle sentit l’engourdissement la gagner alors que le calmant courait dans ses veines. Un voile noir s’abattit sur sa vision. Non… elle avait encore quelque chose à dire… mais… … Tohru… …
Shiguré s’était enfermé dans son bureau. Pour travailler. Au moins, c’était ce qu’il prétendait. Assis à table, Kyô et Mirai observaient Tohru s’affairer dans la cuisine. Ils lui avaient proposé de l’aide, mais la jeune fille avait refusé, disant que Mirai était une invitée, donc n’avait pas à ranger, ni à faire la vaisselle, et qu’on ne devait pas non plus la laisser seule, donc Kyô devrait rester lui tenir compagnie, elle se débrouillerait seule, vraiment. Mirai en aurait presque eu mal au cœur. Mais elle ne pourrait pas empêcher cette soirée d’être menée à son terme. « - Kyô ? - Quoi ? - Qu’est-ce que tu penses de Tohru ? » Kyô se tourna vers Mirai, surpris. Ce qu’il pensait de Tohru ? « - Elle est… » Douce et gentille et naïve et tout pour moi, vraiment tout. S’il lui avait répondu ça, elle aurait peut-être fait marche arrière. « - Elle est ? - Elle est maladroite, grogna Kyô. Très maladroite. » Mirai rit doucement. Elle avait un rire agréable, un peu résonnant, un peu brillant. « - Je crois que tu l’aimes beaucoup. » Kyô haussa les épaules. « - Kyô, tu sais, moi aussi, je t’aime beaucoup, souffla Mirai. » Il y eut un bruit, dans l’entrée. Une voix. Tohru se dirigea vers la voix. Disparut de leur champ de vision. Kyô sursauta, releva la tête. Mirai s’était approché de lui, sans qu’il ne s’en rende compte, et maintenant, elle se penchait vers lui, doucement, presque imperceptiblement. Le jeune homme se crispa. Qu’est-ce que… Mirai s’appuya d’une main sur la table. Qu’est-ce qu’elle allait… Leurs lèvres s’effleurèrent. Kyô ne se dégagea pas. Il n’y pensa même pas. Parce qu’il y avait tant de choses qui croisaient son esprit en ce moment précis qu’il ne pouvait plus se concentrer sur l’une d’entre elle. Tohru. Tohru qu’il avait aimé, qu’il aimait, de toutes ses forces, mais qu’il sentait s’éloigner, peu à peu, au fil du cataclysme que semblait être devenues leurs vies ; Mirai, Mirai qui était là, à quelques centimètres à peine, si présente et si vivante que ça en faisait mal. Il ne saurait jamais qui avait initié le baiser. Lui ou elle, elle ou lui, ça n’avait pas d’importance. Ils s’embrassèrent. Une exclamation étouffée les fit se retourner. Le visage de Mirai se décomposa. Kyô réalisa vite qu'il avait sans doute la même expression. Tohru et Yuki se tenaient sur le seuil de la pièce. La jeune fille était pale, une main portée aux lèvres, ses yeux remplis de larmes. Elle faillit dire quelque chose, parut se raviser, recula d’un pas… …fit volte-face et partit en courant. Kyô se releva, repoussant doucement Mirai. Et il hésita. Aller retrouver Tohru, ne pas y aller, est-ce qu’il valait mieux lui parler, la laisser seule, attendre un peu… Kyô croisa le regard de Yuki. « - Baka neko, souffla ce dernier. »
*tir à l’arc japonais
prochain chapitre : où Hinata et Higure décident de (ben déjà, de réapparaître dans ma fic mdr) "sortir" Rin et Haru | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mar 25 Avr - 21:07 | |
| Mdr, oui effectivement, je suis contente qu'Hinata et Higure réapparaissent. Mais que va-t-il se passer face à Haru et Rin? Tintintin!
Mirai je l'aime pas, c'est une garce é__è Comment elle ose!
La suiiiite
P.S. : c'est bien, je vois pas du tout qu'est ce que j'aurais pu faire comme commentaire sur la citation que tu as mise... | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 10:11 | |
| Bulle>>>que va-t-il se passer... ^____^ oui, beaucoup de gens ne l'aimaient plus après ce chapitre XD étrange, non ? ;p
ps : "Où vont toutes les larmes qu'on ne verse pas" "j'ai bien une petite idée, mais je vais éviter de la formuler"
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Chapitre trente-trois : Rendez-vous.
C'est quand on serre une femme de trop près qu'elle trouve qu'on va trop loin. (Alphonse Allais)
Ça faisait maintenant plus d’une semaine qu’ils avaient fait connaissance, d’une manière assez curieuse pour qui s’y serait intéressé d’un peu plus près. Mais visiblement, personne n’en avait envie ; et donc ils s’entendaient bien, même très bien, de l’avis d’au moins deux d’entre eux – ce qui, comme ils étaient quatre, était somme toute une bonne moyenne. Les jumeaux s’étaient particulièrement attachés aux deux Soma, sans doute un peu trop qu’ils ne l’auraient dû. Mais ça, c’était un autre problème. C’était Hinata qui, la première, avait voulu dîner, au moins une fois, au restaurant ; ils avaient donc prévu l’endroit, la date, l’heure… Heure qui, d’ailleurs, était bien dépassée, songea Rin. Ils étaient sympas, les jumeaux, mais ils étaient en retard. Elle poussa un soupir exaspéré et s’adossa au mur. Et à côté d’elle, Haru semblait très calme, très patient, le visage ferme et impassible, comme s’il avait toute la vie à attendre. D’une certaine façon, ça l’énervait encore plus. Enfin, un cri traversa la nuit tombante et la rue pas si déserte. « - Haru ! Rin ! » Les deux interpellés se retournèrent. Hinata courait vers eux, toujours radieuse, toujours énergique, et pila à quelques centimètres à peine, même pas essoufflée. « - Désolée, on est en retard. - Ne dit pas ça avec un sourire pareil, grommela Rin. » Hinata rit légèrement. Puis Higure les rejoignit, d’un pas un peu traînant, se frottant doucement les yeux. « - Tu as les cheveux mouillés, fit remarquer platement Haru. » Higure eut une grimace mi-amusée, mi-agacée. « - J’ai eu un accident avec un verre d’eau. - Il a encore fait la grasse matinée, traduisit Hinata. Enfin, façon de parler. »
L’attente au restaurant avait été particulièrement longue, et Hinata, qui devenait bavarde quand elle était nerveuse et nerveuse quand elle était face à Haru, avait eu le temps d’épuiser trois sujets de conversation avant qu’un jeune serveur ne vienne enfin relever leur commande. « - Du bœuf au gingembre, avait aussitôt répondu Haru. » Les autres avaient mis, pour choisir, un temps qui avait permis au serveur de se demander longuement s’il y avait vraiment du bœuf au gingembre au menu. Une conversation sur la vie en général et la famille en particulier plus tard, le repas était terminé – Hinata avait été plus lente, cette fois, d’abord parce qu’elle était à peu près la seule à parler, les autres paraissant figés dans une écoute polie, ensuite parce qu’elle devait aussi manger. Le fait que Haru et Rin soient avec eux et que, pour des raisons assez similaires, les jumeaux gardaient le regard fixés sur les deux Soma expliquait sans doute qu’ils n’aient pas remarqué plus tôt le couple installé près de la terrasse. Ce fut Hinata qui les vit la première. Les quatre amis avaient déjà atteint la sortie, et Haru ouvrait la porte au moment ou la jeune fille poussa un léger cri et s’éloigna d’un pas vif vers une table à leur gauche. Higure soupira. « - Je vais la chercher, dit-il. » Il s’éloigna de quelques pas et, jetant un œil par-dessus son épaule, vit Haru dire quelque chose à Rin. Il n’entendit pas ce que c’était, mais il sentit de nouveau un pincement au cœur, comme un regret un peu lointain. Le jeune homme secoua la tête et rejoignit sa sœur. Hinata, dressée sur la pointe des pieds, fixait quelque chose par-dessus l’épaule d’un client – qui semblait trouver ça plutôt désagréable, d’ailleurs -, souriant de toutes ses dents. « - Qu’est-ce que tu as ? demanda Higure. » Hinata lui saisit le bras. « - Regard, regarde ! murmura-t-elle. C’est Emu, là-bas ! » Higure fixa les yeux. Effectivement, Emu était assise dans un coin du restaurant, presque invisible. Et avec elle, il y avait un homme. Il y avait… « - Mais c’est… » Hinata hocha vivement la tête. « - Je suis sûre que c’est Mirai qui les a envoyé là, gloussa-t-elle. Oh, il faut que j’aille leur parler ! - Eh… Onee-chan ! la rappela Higure. » Hinata se retourna. Elle jubilait, c’était visible. « - Oh, juste une minute ! Tu connais Emu, elle est tellement empotée, elle ne s’en sortira jamais seule… » Hinata se dirigea vers le couple d’un pas vif et Higure se résigna à la suivre. Encore que, il ne pouvait pas nier que lui aussi avait envie de voir ça. Il ne le regretta pas. Hinata s’était figée, plus immobile qu’une statue. Sans doute parce que Emu et son soupirant s’étaient écartés l’un de l’autre, très vite. Enfin, c’était surtout Emu qui, voyant arriver une figure connue, avait fait un bon en arrière. Sa main était tout de même restée coincée dans celle de Yuki. Ils étaient rouges. Très rouges. Higure cilla, se mordit les lèvres pour ne pas hurler de rire et prit sa sœur par les épales. « - On gêne, onee-chan, on gêne, dit-il en la faisant pivoter vers la sortie. »
Higure sortit le dernier, refermant soigneusement la porte derrière lui. « - Belle soirée, souffla-t-il. On continue ? » Hinata lui jeta un regard suppliant, son regard qu’il connaissait bien et qui voulait dire arrête ça c’est pas drôle je t’ai demandé quelque chose alors fais-le, s’il te plait. Higure raya mentalement le s’il te plait et se dit que, finalement, c’était un regard plutôt menaçant. « - Un peu de patience, lui chuchota-t-il. Si je ne trouve pas une bonne technique, je vais me prendre une gifle. » Le regard d’Hinata s’obscurcit. Ses lèvres formèrent les mots « fais-le, tout de suite », et Higure se dit que, finalement, il vivait avec Hinata, pas avec Rin, que c’était un état de fait qui n’avait pas l’air de vouloir changer et qu’il valait donc mieux, en conséquence, risquer les foudres de Rin que celles de sa sœur. Voilà comment il finit par demander à Rin de le suivre, s’il te plait, j’aimerais te parler deux minutes.
Rin avait suivi Higure après une brève hésitation. Le jeune homme l’entraîna un peu à l’écart, le long de la rue. « - Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-elle. - Moi ? Rien, dit Higure. C’est Hinata. Elle a quelque chose à dire à Haru, et il faut que ça sorte. - Et alors ? - Et alors elle n’a pas besoin que tu sois là pour lui rappeler que tu es arrivée la première. » Rin grimaça. Tout de même, elle n’aimait pas trop ça. Ces deux-là avaient l’air très sympas, mais… elle n’aimait pas trop la façon qu’ils avaient eu de débarquer dans sa vie. Comme s’il y avait autre chose derrière… « - Et puis, comme ça, je peux passer du temps seul avec toi, déclara Higure avec un immense sourire. » Il s’était approché, presque imperceptiblement. Rin lui jeta un regard en coin. « - Ne vas pas trop loin, menaça-t-elle » Higure déglutit et s’écarta d’un bond prudent.
« - Haru ? - Hm ? - Je t’aime. » Hatsuharu se tourna vers la jeune fille. Hinata rougit et détourna le regard. « - Quoi ? - Je t’aime, répéta Hinata. » Elle serra les poings. Bon sang, elle tremblait, comme une gosse. Une gosse qu’elle était, quelque part. Hatsuharu posa un main sur sa tête. Hinata rouvrit les yeux. « - Pas moi, répondit Hatsuharu. Je t’aime beaucoup, mais… - … pas comme ça, complète Hinata. Je sais. » La jeune fille sourit tristement. « - Je voulais quand même te le dire, souffla-t-elle. C’est idiot, hein ? » Hatsuharu secoua la tête. Non, ça ne l’était pas. Hinata recula, croisa les bras. « - Haru ? Si, un jour, j’avais la moindre chance de ce côté-là… - Je te préviendrais, promit Hatsuharu. » Même si je pense que ce jour ne viendra jamais… Hinata hocha la tête et pivota sur un pied. « - Je rentre, déclara-t-elle. » Et elle s’éloigna. Hatsuharu demeura longtemps immobile, le regard fixé sur l’endroit où elle avait disparu, jusqu’à ce que Higure et Rin le rejoignent. « - Hinata est partie ? s’étonna Higure. - A l’instant. » Higure plissa les yeux, détaillant l’expression blasée d’Hatsuharu. Il poussa un léger soupir. « - Oh, je vois, dit-il finalement. Alors je vais rentrer aussi. »
prochain chapitre : Comment réparer le coeur brisé de Tohru ? (si j'en suis à faire des résumés pareils c'est que mon état est grave >_<) | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 12:06 | |
| - Citation :
- ps : "Où vont toutes les larmes qu'on ne verse pas" "j'ai bien une petite idée, mais je vais éviter de la formuler"
Je suis affligée par ma propre personne v_v Très bien ce chapitre. Bon, il est clair que ces gugusses tous autant qu'ils sont, ont la fâcheuse tendance à foutre la m... dans les couples FB. Encore que pour le cas Rin-Haru, c'est moins grave, car il n'y en a pas un sur les deux qui serait laisé. Pourquoi font-ils ça? Vite, la suite! (je suis seule à lire, ou quoi?)[/b] | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 18:10 | |
| Bulle>>> - Citation :
- Je suis affligée par ma propre personne v_v
mdr, mais non, mais non ptdr, comme c'est bien dit ^^ mais non, ils viennent pas foutre la m----, juste faire un peu bouger les choses ^__^ (oui, bon, c'est la même chose XD) ___ Chapitre trente-quatre : Pardon.Les blessures d'amour ne peuvent guérir que par celui qui les a faites. (Proverbe italien) Tohru s’était laissée tomber sur son lit, la tête entre les mains, plongée dans un désespoir tellement intense qu’elle ne parvenait plus à le repousser. Des larmes roulèrent sur ses joues. Momiji… Saki… Arisa… Maintenant, Kyô… Et elle se retrouvait seule… tellement seule… Une main se posa légèrement sur son épaule. « - Tohru… » Tohru frémit et dut faire un effort de volonté immense pour se retourner. Elle ne voulait voir personne, ni Yuki, ni Kyô, ni même… « - M-Mirai ? » Tohru ne s’y était pas attendu – après sa réaction, elle aurait cru voir son amie l’éviter. Et puis… Et puis Mirai semblait au bord des larmes. Mirai grimaça en sentant Tohru se tendre. Ça, c’était à prévoir, vraiment. Mais si Tohru commençait à l’éviter, les choses risquaient de mal se finir pour eux tous. Et puis… « - Pardon, souffla Mirai. Pardon ! Je savais que tu l’aimais, mais je… je… » Elle s’interrompit, se mordit la lèvre ; elle ne pouvait pas aller plus loin. Elle ne savait pas comment s’expliquer. Tohru parut comprendre, et sourit à travers ses larmes. « - Tu l’aimes ? demanda-t-elle doucement. » Mirai sursauta et eut la décence de rougir. « - O-oui. Oui. » Tohru sourit. Sourit… « - Alors c’est bien. C’est bien. J’espère que vous serez heureux, tous les deux. » J’espère que vous serez heureux, tous les deux. Elle avait prononcé ça comme une sentence de mort, songea Mirai. Tohru frémit en entendant ses propres paroles. Ça paraissait tellement déplacé, maintenant et de sa part, ce simple vœu de bonheur… Mirai pensait la même chose, apparemment ; elle grimaça légèrement et s’efforça de sourire à son amie. « - Pas une réussite, hein ? Je suis désolée… » Tohru secoua vivement la tête. « - Tu n’as pas à t’excuser, souffla-t-elle. » Elle avait la voix un peu rauque, un peu faible – après une nuit de repos, elle irait déjà mieux. Et elle finirait par oublier, oublier ce qu’elle avait cru exister entre Kyô et elle. « - Si tu l’aimes, tu n’as pas à t’excuser, répéta Tohru. Il a fait son choix. » Enfin, je lui ai un peu forcé la main, s’avoua Mirai. Mais elle n’était pas prête d’expliquer ça à Tohru. Inutile d’en rajouter. « - Merci, dit-elle. Ça va aller ? » Tohru hocha la tête. « - Je vais être forte. Ça ira. Ça ira… » Son regard se perdit dans le vague ; un instant, Mirai la vit distante et fragile, en équilibre sur la frontière ténue entre la vie et la mort. Inquiétant. Puis Tohru cilla et ses yeux se plongèrent dans ceux de son amie. « - Mirai. - Oui ? - Si tu lui fais du mal, je ne te le pardonnerais jamais. » Mirai sourit et hocha la tête. « - Je sais. Ne t’inquiètes pas. Je sais. » Mirai redescendit finalement l’escalier. Yuki et Kyô l’attendait en bas, ne se parlant pas, ne se regardant pas, mais la tension entre eux était palpable. Quelque chose s’était brisé dans l’ambiance de cette maison. Mirai soupira, sourit et posa une main sur le bras de Kyô qui frémit à ce contact. « - Ne va pas la voir ce soir, conseilla-t-elle. Laisse lui le temps de récupérer. » Elle se hissa sur la pointe des pieds et effleura ses lèvres. Le visage de marbre, Kyô ne réagit pas. Puis il se retourna et lentement, très lentement, quitta la pièce. Et Mirai se retrouva seule avec Yuki. Mirai regarda Yuki. Yuki regarda Mirai. L’espace d’une seconde, la jeune fille comprit pourquoi Emu tenait tellement à lui. Cette même seconde, Yuki parut sur le point de dire quelque chose. Peut-être lui poser une question. Peut-être lui demander pourquoi est-ce qu’elle faisait tout ça. Mirai ne savait pas, et c’était vraiment le dernier de ses soucis pour le moment. La question ne vint jamais : au même moment, la porte du bureau de Shiguré coulissa, un peu brusquement, un peu sèchement, et l’écrivain en sortit. « - Bonjour, les jeunes, les salua-t-il. - Shiguré, il fait déjà nuit, fit remarquer machinalement Yuki. - Oh, vraiment ? Alors, bonne nuit, répondit Shigure en montant l’escalier. » Mirai sourit, secoua la tête et prit son manteau. « - Bon, je vais y aller, dit-elle. Je me suis déjà imposée trop longtemps, je suppose. » Kyô aurait sans doute dit qu’il était étrange qu’elle ne s’en rende compte que maintenant, mais Kyô était sorti. Mirai fit de même. Rentrer. Se reposer. Oublier. Meiryô s’étira et descendit lentement l’escalier. « - Elle a appelé, lui dit tranquillement Meisai. Tu auras peut-être du travail, demain. - Peut-être ? releva Meiryô » Meisai haussa les épaules. « - La « cible » sera peut-être accompagnée – protégée. C’est ce qu’ elle a dit. » Meiryô hocha la tête. Bon. Très bien. Alors il devrait passer la journée dehors, sans doute. Il faudrait qu’il fasse attention à ne pas croiser un des autres. Ça risquerait de poser problème, surtout à ce stade – plus que quelques jours… et on verrait bien qui réussirait. Mirai ne put retenir un bâillement en poussant la porte de chez elle. La journée avait été bien remplie, elle commençait vraiment à fatiguer. Et c’était loin d’être fini. Si elle voulait en terminer avec cette histoire dans les délais prévus, il faudrait accélérer un peu la cadence. Peut-être avec une sortie de groupe, le week-end prochain. Si elle faisait ça samedi, alors ils auraient régler ça au début de la semaine suivante. Oui, c’était une bonne idée. Et puis, ça leur permettrait de tous se rencontrer. Mirai décrocha son portable et appela Toiki – pour que l’invitation se répande vite, c’était encore la meilleure solution. Répondeur. Coup de chance. Il n’y aurait pas de discussion possible. Mirai laissa un message indiquant à sa cadette l’heure et le lieu de rendez-vous, et raccrocha. Demain, il faudrait qu’elle dorme. Longtemps. En attendant… La jeune fille sortit une canette de soda du frigo, l’ouvrit et s’assit à la table de la cuisine, tournant légèrement la boisson entre ses mains.* Elle sourit et tourna son regard vers le futur, celui qu’elle avait vu pas plus tard que ce matin, celui où Tohru ne pouvait pas supporter tout ça… Encore changé. Bien. Très bien. *ce qui, d’une certaine façon, est une alternative moderne aux feuilles de thé et au marc de café. | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 18:22 | |
| - Citation :
- Elle avait la voix un peu rauque, un peu faible – après une nuit de repos, elle irait déjà mieux.
Elle a tort, c'est pire au réveil... Mirai, je la déteste, ça c'est dit. Et je suis contente de revoir Meiryô, il me manquait (c'est quand même mon perso preféré, le méchant sadique qui a la classe par excellence, je trouve). Bon, dépêche toi d'écrire la suite pour que je puisse lire la suite de negaeri (tu me diras, je pourrais lire les chapitres sur suba, mais bon, tant qu'à faire...) | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 20:12 | |
| Bulle>>>é_è mais non, faut pas détester Mirai ! é_è" nyo, bien, encore Meiryô dans ce chapitre ^^ mdr oui mais non (après, que me resterait-il pour continuer à poster ici ? é_è)
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Chapitre trente-cinq : Danger ?
J'ai perdu tout le temps que j'ai passé sans t'aimer... (Le Tasse)
Mayuko avait fini par se laisser sortir. Elle avait décidé que Hidarime n’était pas mal, qu’elle en avait marre d’attendre que Hatori l’appelle et qu’elle n’oserait jamais l’appeler, elle.
Aurore posa pied à terre, à côté de son partenaire. Elle poussa un long soupir et retira son harnachement. Elle montait moins haut, depuis qu’elle ne voyait plus… Son partenaire actuel se racla la gorge. « - Hidarime ne vient plus, fit-il remarquer. - Hn. - Vous vous êtes disputés ? » Aurore lui jeta un regard noir et il battit précipitamment en retraite. La jeune fille soupira et rangea son matériel. Il commençait à lui manquer. Hidarime…
Meiryô était sorti, et marchait, lentement, sûrement, suivant une piste qu’il était le seul à voir et à sentir. La cherchant, elle, celle qu’il devait viser. Il la trouva. Elle n’était pas seule. Accompagnée… Hidarime se retourna, une seconde, aperçut Meiryô de l’autre côté de la rue, et comprit. Le jeune homme sourit et passa un bras protecteur autour des épaules de Mayuko, qui lui jeta un regard surpris. Puis ils s’éloignèrent. Il ne se passerait rien aujourd’hui. Meiryô les regarda s’éloigner, proches, si proches… Peut-être qu’elle sera accompagnée. Protégée. Il secoua la tête et fit demi-tour. Très bien. Pas de travail aujourd’hui, alors. Cette jeune femme avait eu de la chance – elle ne saurait jamais à quel point. Le jeune homme rentra chez lui, enleva sa veste et ses chaussures, et ne put retenir un sourire en voyant une autre paire de souliers, dans l’entrée. Elle était là.
Hatori poussa un énième soupir lassé. Ayame et Shiguré étaient arrivés presque en même temps, comme si c’était fait exprès. Et, comme de bien entendu, ils avaient commencé à parler – surtout Aya – et paraissaient maintenant incapables de s’arrêter – surtout Aya. Hatori décida donc d’utiliser « - Tu t’es disputé avec Minne ? demanda-t-il à Ayame. » Il obtint l’effet escompté, mais l’expression soudainement douloureuse de son ami lui fit aussitôt regretter sa question. « - C’est toi qui lui a dit ? demanda Ayame à Shiguré. » L’écrivain hocha la tête. Ayame soupira. « - Et bien, oui, c’est vrai, dit-il. - Ça ne te ressembles pas, souffla Hatori. - Je sais, c’est juste… J’étais sur les nerfs, Tori-san, avec la disparition de Momiji, et ce qui a arrivé à Mitsuru… » Hatori hocha la tête. Ça, c’était compréhensible. Ce qui l’était moins, en revanche, c’était que Minne se soit disputée avec Ayame. « - Et bien… quel silence sinistre… souffla Shiguré. - Ce n’est pas normal, tout ça, remarqua Hatori. Presque comme… » Le médecin ne finit pas sa phrase. Lentement, il alluma une cigarette qu’il porta à ses lèvres, exhalant un long nuage de fumée. Shiguré et Ayame attendirent un moment qu’il se remette à parler, avant que l’écrivain ne se décide à poser la question. « - Presque comme ? - Presque comme si quelqu’un essayait d’éloigner de nous tous ceux qui nous sont proches. » Un silence lourd de sens suivit cette déclaration. « - Tu n’as toujours pas réussi à joindre Mayu ? supposa Ayame. - Non. Et ça commence à m’inquiéter. - Minne, Mayu, Mitsuru… la disparition de Momiji*… il n’y a que l’agression des deux amies de Tohru qui ne colle pas, fit remarquer Shiguré. » Nouveau silence. Puis la voix de Shiguré s’éleva, claire et tranchante. « - Ça pourrait être… les Gardiens de la Malédiction. »
Elle était étendue passivement sur le canapé, sa tête posée doucement sur ses genoux. La main de Meiryô passait doucement dans ses cheveux, dans un moment presque tranquille, presque doux, où ils s’aimaient presque, seuls au milieu de leur mission. Ses yeux s’étaient perdus dans le vague, et elle semblait soudain tellement lointaine, hors d’atteinte, et pourtant tellement proche… Meiryô sourit et se courba pour effleurer son front, doucement. Doucement… Il était né pour l’aimer. Elle était née pour finir sa vie avec lui. Jamais ils ne pourraient lutter contre ce destin. Jamais ils n’essaieraient de le faire. « - Ton frère est sorti ? demanda-t-elle d’une voix ensommeillée. - Oui. Voir Akito. - Ah. Ah oui, je vois, dit-elle. » Elle s’étira légèrement, cherchant une position plus confortable. Meiryô en profita pour passer un bras autour d’elle, discrètement. « - Ils nous détruira tous. » Meiryô sursauta. « - Hein ? - Ton frère, souffla-t-elle. C’est lui qui va nous détruire, au final, tous les trois. Les autres aussi, peut-être, je ne sais pas, mais au moins nous trois. Ton frère et Emu, peut-être. Oui, Emu aussi, mais je crois que ça vient surtout de Meisai. » Meiryô cilla, un peu mal à l’aise. « - Nous détruire ? répéta-t-il. - Moui. - Ça n’a pas l’air de te déranger. - Ça devrait ? Meiryô, même si ça me dérangeait, je ne pourrais rien y faire. Toi non plus. Alors continue à m’aimer, et attends. » Meiryô poussa un long soupir. Il l’aimait. Il la haïssait. Elle était épuisante.
Hidarime se pencha en avant. Ses lèvres effleurèrent celles de Mayuko, plus légères qu’un fantôme, sans presser, sans forcer, attendant une réaction. Mayuko frémit. Et répondit à cette demande tacite.
« - C’est Akito qui m’en a parlé, une fois. Elle disait que la malédiction ne pouvait pas être brisée car quand elle serait sur le point de disparaître, ses Gardiens, les descendants des familles qui l’ont lancée, apparaîtraient et détruiraient tous ceux qui avaient éloigné les maudits de leur dieu. - Si c’est vrai, alors Tohru est en danger, souffla Hatori. Mayuko aussi. - Mais pourquoi maintenant ? demanda Ayame » Shiguré les observa un moment, les laissant digérer la première partie de l’information avant de leur asséner la deuxième… il valait mieux leur laisser un long moment. « - Kureno n’est plus maudit, dit-il finalement. »
*O_o que des « m »…(devrais-je m’inquiéter pour Machi ? lol)
prochain chapitre : Kara, Kisa et Hiro... (pas d'autre résumé XD) | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Mer 26 Avr - 22:51 | |
| Pouah ! Je vais pas pouvoir commenter chaque chapitre ;____; Jsuis trop crevée là [21:50 ¬¬ *voix intérieure* : arrête la teuf =__=]
Néanmoins, sache que je suis comme Bulle, je HAIS Mirai >o< Elle est pas claire, et elle fait mal à Tohru, elle veut peut être la protéger ou jsais pas quoi, mais là elle souffre >_< Méchanteeeeuuuh !!
Je suis contente qu'on en apprenne plus par contre à propos des Gardiens ^__^ Ca devient plus qu'interessant... *W*
Bon en fait je te l'avoue : j'ai très peur de cette fic, et très peur du final TT__TT
La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!! (ps : merci de poster autant XD) | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Jeu 27 Avr - 17:40 | |
| Lizou>>>mais nooon faut pas haïr Mirai >_< (pas encore XD) et puis si elle veut la protéger, même si Tohru souffre, c'est une bonne chose non ? (*tentative de justification ratée*)
*mdr, mais noon, faut pas avoir peur ^____^* ___
Chapitre trente-six : Trahison.
Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison. (François Mauriac ; Le nœud de vipères.)
Hiro était arrivé en avance, parce qu’il ne voulait pas risquer d’être en retard, et aussi parce que c’était Kisa qu’il attendait et pour Kisa, il était prêt à patienter des heures s’il le fallait. Enfin… il attendait Kisa et Kara, bien sûr, parce que les deux adolescentes étaient devenues amies et qu’on ne les voyait presque plus jamais l’une sans l’autre. Ça l’énervait. Il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que cette fille qui avait débarqué d’on ne savait où (enfin, lui ne savait pas d’où en tout cas) lui volait absolument chaque instant qu’il aurait pu passer avec Kisa. Des instants qui étaient tellement précieux, pour lui…
« - Bonjour, Hiro-chan. » Le jeune garçon se retourna. Kara s’approchait, ses grands yeux noisette, non, pas tout à fait, un peu plus clairs, un peu plus ternes, pas vraiment noisette, brillant d’une lueur un peu taquine. Hiro se renfrogna, presque sans le vouloir. « - Où est Kisa ? demanda-t-il, oubliant au passage de saluer Kara. » Parce que ce n’était pas qu’il ne voulait pas la voir, non, juste… « - Elle doit nous rejoindre. Pourquoi ? Tu ne voulais pas me voir, Hiro-chan ? - Ne m’appelle pas comme ça, râla l’adolescent. » Kara fit la moue. « - Mais ça te va si bien… » Elle rit légèrement, un peu ailleurs. « - Et puis, ça fait longtemps qu’on se connaît, maintenant, Hiro-chan. - Trois semaines, répondit Hiro. - C’est bien ce que je disais, approuva Kara. » Hiro prit une brève inspiration, prêt à se lancer dans une diatribe sur le modèle « ça fait trois semaines à peine, et tu penses tout savoir de moi ? tu penses que je suis prévisible ? », mais Kara le prit de vitesse, faisant un pas en avant, presque trop près, presque dans ses bras, et plaqua vivement ses lèvres sur les siennes.
Kisa ouvrit grand les yeux, trop choquée pour penser à signaler sa présence à ses deux amis. Non. Non, elle n’arrivait pas à le croire. Hiro embrassait Kara. Kara embrassait Hiro. Hiro et Kara s’embrassaient, là, juste sous ses yeux. Kisa prit une inspiration douloureuse. Ses mains ses crispèrent sur son cœur. Elle ne comprenait pas. Pourquoi… Pourquoi est-ce que ça lui faisait si mal ? Comme si quelque chose s’était brisé en elle, alors qu’il n’y avait pas de raison, vraiment pas, Hiro était un ami, juste un très, très bon ami… … n’est-ce-pas ? « - Kisa… - Kisa-chan… » Kisa sursauta. Ils s’étaient arrêtés. Séparés. La regardaient, maintenant, elle, l’intruse, la personne de trop parmi eux, Hiro, surtout, avait un regard… … empli d’amour. Pour une autre qu’elle. Kisa étouffa un cri de douleur et s’enfuit en courant.
Hiro repoussa brutalement Kara et s’élança à la suite de Kisa sans se laisser le temps d’y réfléchir. Il devait la rattraper, lui expliquer, lui dire qu’il n’avait pas voulu ça, non, que c’était juste… Juste… Kisa s’arrêta à la sortie du parc, comme pour l’attendre. Hiro s’approcha doucement et voulut lui poser une main sur l’épaule, mais la jeune fille se dégagea. « - Kisa… » Elle secoua la tête. « - Kisa… Je… Je ne voulais pas… - Hiro-chan, tu viens ? cria Kara, loin derrière lui. Hiro sursauta et se demanda s’il pouvait vraiment être poursuivi s’il étranglait cette fille. Lentement, Kisa pivota vers lui, et Hiro frémit, parce que vraiment, la jeune fille avait une expression amère qu’il ne lui avait jamais vu avant… … qu’il aurait voulu ne jamais voir… « - Oh, vas-y, Hiro-chan. Inutile de la faire attendre, souffla-t-elle. » Puis elle fit demi-tour et partit.
Tohru s’approchait du bâtiment où elle travaillait presque tous les soirs. Aujourd’hui, elle avait essayé d’éviter Kyô, autant que possible, parce qu’elle ne pouvait pas lui parler, pas maintenant, pas sans pleurer. Elle ne voulait pas l’inquiéter. Demain, ça irait déjà mieux. Et petit à petit, elle s’en remettrait. C’était sûr. Elle ne devait pas l’embêter avec ça… Tohru s’arrêta, surprise. Quelqu’un attendait devant la porte de l’immeuble. « - Kisa ? » Kisa sursauta et se retourna, et Tohru vit qu’elle était en larmes. « - Kisa, qu’est-ce qui se passe ? - Onee-san… » Kisa hésita, parut vouloir dire quelque chose, se ravisa, se mordit la lèvre, et fondit en larmes dans les bras de Tohru.
« - Hiro ! Attends ! » Kara retint une grimace et dut courir pour rattraper le jeune garçon qui semblait pressé de lui fausser compagnie. Mais elle n’avait pas l’intention de le laisser s’en aller. Pas avant d’avoir mis au point quelques petites choses… Kara tendit une main et agrippa la manche de Hiro. « - Oh ! Ne fuis pas ! s’exclama-t-elle. » Hiro se dégagea brusquement et lui lança un regard meurtrier. « - Pas la peine de me regarder comme ça, gronda Kara. - Pas la peine de te regarder comme ça ? siffla Hiro. Mais qu’est-ce qui t’as pris ?! - Ça suffit ! Comme si c’était ma faute… - Quoi ! - Arrête de crier ! Si tu ne voulais pas m’embrasser, tu n’avais qu’à résister un peu, non ? » Hiro en fut estomaquée. Comment osait-elle faire comme si c’était sa faute, à lui, si… si… « - Tu… - Je ? s’enquit Kara.” Hiro cilla. C’était sans doute une fausse impression, due à la lumière et à autre chose, mais... « - Depuis quand… est-ce que tes yeux sont… dorés ? » Kara sursauta et porta la main à son visage. Ferma les yeux. Les rouvrit. Couleur châtaigne. « - Dorés ? Mes yeux n’ont jamais été dorés… Hiro-chan, tu es sûr que ça va ? - Bien sûr que ça ne va pas ! Comment peux-tu poser la question après ce que tu as fais ? - Ce que nous avons fait, Hiro-chan. Mais c’est sûr, Kisa ne vas pas être très contente… » Hiro hésita un moment. La gifler ? Ne pas la gifler ? « - Tu es sûre d’être son amie ? » Kara sourit. « - Mais oui. » Elle tapota sur l’épaule de Hiro. « - Allez, il faudra tout lui expliquer demain, c’est tout. »
prochain chapitre : où Toiki et Ritsu vont voir un film qu'aucun d'eux ne voulait voir et où Emu découvre les joies du squattage illégal | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Jeu 27 Avr - 20:53 | |
| Bon, alors c'est bizarre. Parce que d'un côté, Mirai et Kara sont des grosses vicieuses qui manipulent Kyô et Hiro (et au passage, font souffrir Tohru et Kisa) alors qu'Emu semble ressentir sincèrement des choses pour Yuki. Bon, et puis pourquoi Meisai et Emu vont tout détruire (ceci dit, ils sont autant barrés l'un que l'autre, donc en soit, ça ne m'étonne pas vraiment). Hiro m'a fait rigolé avec sa réaction. Son mauvais caractère le rendrait-il plus lucide? Il a réussi a sortir la vraie nature de Kara. Allez, Hiro! Déchire tout! | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Jeu 27 Avr - 21:04 | |
| Bulle>>>ptdr, en quoi c'est bizarre ça ? XD pourquoi Emu et Meisai vont tout détruire... la réponse dans la suite ^^" Hiro, plus lucide ? mdrr ça doit être ça *encourage aussi Hiro* (sans commentaire >_<) ___
Chapitre trente-sept : Cinéma.
Les autres développent en nous surtout le mauvais instinct de la propriété ; il suffit d'être un instant chez eux pour vouloir aussitôt être chez soi. (Jules Renard)
Toiki tapotait impatiemment du pied. Elle détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une contrainte, et les files d’attentes faisaient partie de ce qu’elle considérait comme tel. Donc, une file d’attente, pour aller voir un film qui ne la tentait pas plus que ça, avec quelqu’un qui s’était récemment coupé les cheveux, ça lui mettait un peu les nerfs en pelote. Les cheveux coupés était sans doute ce que Toiki supportait le moins. Enfin, pas tout à fait : elle comprenait très bien qu’on se coupe un centimètre, juste pour leur redonner de la vie, ça, c’était nécessaire. Mais se couper les cheveux alors qu’on les avait longs, non, vraiment, elle ne pouvait pas. Encore que, dans le cas de Ritsu, elle pouvait comprendre, au moins un peu. Mais ça ne l’empêchait pas d’avoir envie de tendre la main et d’effacer tout ça en donnant un petit coup de fouet à ce qu’il restait. Au moins, il n’avait pas les cheveux totalement courts.
Emu quitta le lycée rapidement, pressée de rentrer chez elle, et surtout très, très peu pressée de se retrouver face à Yuki. Encore moins face à Mirai qui était capable de surgir à n’importe quel moment. Elle ne savait pas ce qu’elle leur aurait dit. Ni à l’un, ni à l’autre. Qu’elle avait essayé. C’était sans doute la réponse qu’elle aurait fourni à Mirai. Qu’elle avait essayé et qu’elle était désolée mais qu’elle ne voulait plus continuer en tout cas pas de cette manière-là, parce que… Parce qu’elle l’aimait. Emu soupira, ouvrit la porte et se laissa tomber dans un fauteuil. Elle ne savait plus quoi faire, maintenant. Ç’aurait été plus simple si elle avait réussi à ne pas craquer pour Yuki, mais c’était trop tard maintenant. Elle n’était sûrement pas la seule dans ce cas-là. Mais les conséquences pouvaient tout aussi bien être indécelables qu’être effroyables. Seule Mirai pouvait savoir. Emu s’était juré de lui poser la question. Dés qu’elle la reverrait. Et puis elle avait décidé d’éviter la jeune fille autant que possible parce que si les conséquences étaient effroyables, elle préférait ne pas le savoir, tout compte fait. Emu soupira, se fit un thé et s’installa dans le salon. Ses deux cousines n’étaient pas encore rentrées et la jeune fille se demanda un moment à quoi elles étaient occupées. Kara était sans doute avec Kisa : les deux adolescentes ne se quittaient plus, ces derniers temps. Sairen’, c’était autre chose. A la piscine, peut-être. Peut-être pas, à moins que quelqu’un d’autre n’ait la clé et ne soit en train d’ouvrir la porte, à cet instant précis. Quelqu’un d’autre avait la clé, apparemment. Emu entendit des pas lourds dans le couloir et, quelques minutes plus tard, un jeune homme aux cheveux et aux yeux très noirs entra dans le salon. S’arrêta. Se frotta les yeux et regarda Emu avec effarement. « - Bonjour. Qui êtes-vous, et qu’est-ce que vous faites chez moi ? » Emu poussa un très long soupir. Ça, c’était imprévu. La prochaine fois que Mirai leur trouvait des maisons à squatter, elle pourrait au moins se débrouiller pour que le propriétaire soit vraiment parti. Le jeune homme la regardait d’un air poliment surpris, un peu suspicieux peut-être, mais pas inquiet. Il fallait dire qu’avec sa tasse de thé en main, elle ne devait pas avoir l’air très inquiétante. Emu se demanda un moment si c’était censé la vexer, puis elle réalisa qu’elle ferait mieux d’essayer de trouver une explication plausible à sa présence ici. Il lui fallut environ une minute de silence méditatif pour réussir à inventer une histoire crédible. Puis la jeune fille posa la tasse sur la table, se leva d’un bond et sauta presque au cou de l’homme, qui recula, surpris. « - Oh bon sang, ce que je suis contente de te voir ! s’exclama-t-elle. - … Je ne suis pas sûr que ce soit réciproque. Qui êtes-vous ? - Mais enfin, tu ne me reconnais pas ? - Pas du tout. » Emu se mordit les lèvres et pris une profonde inspiration – elle allait se lancer dans un long discours, elle n’avait pas l’habitude. « - Alors ça, quand même ! Mais d’un autre côté ça ne devrait pas m’étonner, on ne s’est vu qu’une fois ou deux et ça fait assez longtemps, mais quand même, tu as du voir des photos, quelque chose, n’importe quoi, non ? - Non. - Je suis ta cousine, déclara-t-elle. Au troisième degré. Enfin, pour être précise, je suis la cousine au troisième degré de la cousine de ta mère. - … - Je suis ici avec mes deux sœurs, improvisa-t-elle, elles sont sorties pour l’instant, elles ne devraient pas tarder à rentrer. Désolée pour le dérangement, vraiment, mais nous devions passer un mois ici, et comme ta mère avait dit à sa cousine qui avait dit à sa cousine, c’est à dire à ma grand-mère, que tu étais en déplacement… Et bien, elle nous a proposé de rester ici pendant ce temps là. - … - Nous avons du mal calculer. Nous repartons lundi. - … - Tu ne dis rien ? - Ma mère n’a pas de cousine. - Si, mentit résolument Emu. Tout le monde a des cousines. - Elle n’a que des cousins. - Vraiment ? - Vraiment, répondit-il. - Alors ça, c’est vraiment bizarre, souffla Emu. Tu sais quoi ? On a du se tromper de maison ! » Le jeune homme semblait maintenant particulièrement fatigué, et il se passa une main sur le visage. « - Quelle surprise, fit-il remarquer sur un ton qu’Emu jugea assez sarcastique. - Mais tout de même, ça m’étonne. Tu es sûr de toi ? - Oui. - Oh. Bon, écoute, ça fait trois semaines qu’on est là, tu nous laisseras bien rester trois jours de plus, pas vrai ? » Elle sourit, tapota le bras du jeune homme et se dirigea vers les chambres. « - Nous avons pris les chambres d’amis, déclara-t-elle par dessus son épaule. » Le jeune homme avait apparemment lâché la partie et s’était affalé dans un fauteuil, la tête entre les mains. Emu se promit d’en toucher un mot à Sairen’ et Kara : il faudrait qu’elles soient d’une gentillesse exemplaire avec lui – en restant invisibles, par exemple. La jeune fille se retira dans sa chambre et s’assit sur le lit. Puis elle se tourna vers la fenêtre et se demanda où était Meisai, en ce moment.
Le film n’avait rien d’exceptionnel. D’ailleurs ce n’était pas un film mais un dessin animé, Moguéta, les enfants adoraient cette série. Toiki n’était plus une enfant, ou en tout cas elle ne se considérait pas comme telle. Ritsu non plus. Mais c’était la seule séance à laquelle ils pouvaient assister ensemble, alors chacun avait fait semblant d’apprécier en pensant faire plaisir à l’autre. Et puis, quand le film avait commencé, Toiki avait pris la main de Ritsu et posé la tête contre son épaule. Alors, une heure comme ça, ça valait n’importe quel film…*
*serais-je repassée en mode « eau de rose » sans m’en rendre compte ?
prochain chapitre : où Meisai réfléchit aux problèmes des hommes battus. | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Ven 28 Avr - 2:07 | |
| Excellent ce chapitre! J'ai bien rigolé. Le coup de la maison déjà occupée était rigoureusement absurde...Et très bien raconté. *en panne de comm* Ah, si! : - Citation :
- Encore moins face à Mirai qui était capable de surgir à n’importe quel moment.
Bouh! XD | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Ven 28 Avr - 8:07 | |
| Bulle>>>merci ^^ XD oui totalement absurde, ça m'est venu au dernier moment *besoin de rallonger le chapitre ^^"*
XDDD j'imagine très bien Mirai débarquer comme ça
___
Chapitre trente-huit : Perdu.
Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur. (Gabriel Timmory)
Meiryô s’étendit sur le divan et ferma les yeux. Elle était repartie. Meisai était allé voir Akito et ne reviendrait pas avant un bon moment. Il était seul. Enfin, presque. Meiryô soupira et laissa ses pensées dériver sur Meisai. Ça faisait trois semaines que son frère allait voir Akito tous les soirs, et revenait avec un nouveau bleu ou une nouvelle marque de morsure, en alternance. Trois semaines que son frère prenait des airs d’homme martyr battu par sa femme. Il était temps que cette histoire finisse, vraiment – ou Meisai finirait par y perdre un œil, une dent, voire autre chose. Ou bien finirait par tuer Akito. Meiryô était étonné que son petit frère ne l’ait pas encore fait, d’ailleurs. Meisai n’était pourtant pas d’une patience exemplaire, loin de là. Il aurait pu, aurait du, craquer depuis longtemps. Enfin… heureusement, il ne l’avait pas fait. Comme quoi, on croit connaître les gens… Meiryô sourit et se leva. Il était temps d’apporter à son invité de quoi manger…
Momiji releva la tête quand la porte s’ouvrit, encore une fois. Le jeune garçon cilla, se demandant vaguement depuis combien de temps il était ici. Et surtout combien de temps il resterait encore. Le jeune homme brun – Meiryô, non ? – posa un plateau sur le bureau et ressortit. Momiji entendit une clé tourner dans la serrure. Le blondinet poussa un long soupir et tendit une main vers le plateau. Au moins, il était bien traité. Il prit une onigiri et mordit dedans, mâchant longuement avant d’avaler. Il fallait qu’il sorte d’ici. Aussi vite que possible. D’abord parce qu’il avait entendu pas mal de conversations entre les deux frères et qu’il commençait à comprendre ce qui se passait. Une chose, entre autres – Tohru était en danger. Ensuite et surtout parce qu’il commençait à étouffer, là-dedans. Il détestait être enfermé. Il avait de l’énergie à dépenser et besoin de place pour ça. Il devait s’enfuir. Il y avait forcément un moyen.
Akito ferma un moment les yeux. Pas de nouvelles de Momiji. Pas depuis qu’elle avait senti la libération du jeune maudit. Pas depuis que cet autre lien s’était brisé, la laissant un peu plus vide, un peu plus seule. Pas de nouvelles de Momiji depuis que ce Meiryô était venu lui dire de ne pas s’en préoccuper. Et depuis ce jour elle sentait, à chaque minute, la malédiction évoluer. S’alléger, s’alourdir, s’affaiblir ou se renforcer. Impossible de prévoir, impossible de savoir : à chaque minute, le poids du lien qui pesait sur leurs cœurs changeait. En bien ou en mal, c’était toute la question. Akito s’inquiétait. Pour elle. Pour eux. Pour la malédiction. Elle ne parvenait pas à s’en empêcher. La jeune femme laissa échapper un soupir imperceptible. Meisai n’était pas venu, la veille…
Meisai s’assit sur un banc et poussa un long soupir. Ça faisait trois semaines qu’il allait voir Akito, chaque soir, trois semaines qu’il se prenait des coups chaque soir – et qu’il les bloquait parfois -, trois semaines qu’il tournait en rond. Ça ne menait à rien, tout ça. Il avait à peine réussi à détourner Akito de ses maudits. Pas assez pour qu’ils aient le champ libre, tous. Il aurait fallu passer à la vitesse supérieure, mais Akito avait plus de volonté qu’il ne l’aurait cru. Et puis, elle était extraordinairement têtue. Lui l’était nettement moins. Il n’avait jamais été tenace, et il commençait franchement à se décourager. D’ailleurs, il n’avait pas été la voir, hier. Il n’irait peut-être pas, ce soir. Le jour où il y retournerait, il verrait bien si ça avait changé quelque chose… Meisai leva les yeux au ciel. Puis il se redressa, quitta le banc, le parc, la rue, et se dirigea vers le manoir Soma. Ce serait bientôt fini. Bientôt, plus de souci à se faire. C’était à ça qu’il devait penser. Penser que bientôt, il n’aurait plus à se demander si ce n’était pas lui qui était en train de tomber amoureux d’Akito…
Akito était dans son jardin, assise sur la terrasse. Meisai avait déjà remarqué qu’elle aimait beaucoup cet endroit. Sans doute parce qu’elle s’y sentait bien. Ou bien, peut-être, parce qu’elle savait qu’il pouvait l’y trouver. Le jeune homme s’assit à côté d’Akito, sans un mot, sans un bruit, sans un geste déplacé. « - Tu n’es pas venu, hier, fit remarquer Akito. - Je vous ai manqué ? s’étonna Meisai. » Elle lui décocha un regard meurtrier. Meisai s’était pris assez de coups pour comprendre le message et savoir qu’il valait mieux éviter de s’enfoncer d’avantage. « - D’accord, souffla-t-il. Je ne vous ai pas manqué. » Il sourit et se pencha vers elle. Pas de cris ou de coups. Pas de griffures ou de morsures. Elle se laissa simplement faire, un peu réticente, un peu tendue, un peu lassée peut-être. Elle l’avait accepté. Elle l’aimait. Il avait gagné. Perdu.
Meiryô le sentit parfaitement, ce léger pincement au-dessus du cœur. Elle devait l’avoir ressenti aussi. Rectification : c’était parce que elle l’avait senti que lui-même en avait fait autant. Ils étaient bien assez liés pour ça. Ce qu’elle ressentait avait des répercussions sur sa propre humeur, il s’en était aperçu depuis longtemps. L’inverse était sûrement faux, évidemment – après tout, ce n’était pas comme si elle pouvait ressentir quoi que ce soit. De nouveau, la malédiction avait évolué. De nouveau, le futur avait été changé…
« - Meisai ? - Oui ? - Et maintenant, qu’est-ce qui va se passer ? - La malédiction va être renforcée. Personne ne pourra changer ça. - Ça va être dur, non ? - Ça va faire mal. Au début. Après, tout redeviendra comme avant. - Tu vas repartir ? - Oui. Pourquoi ? - Parce que dans ce cas, je crois que je préférais avant. » Meisai laissa échapper un rire froid. « - Vous êtes une femme étrange, Akito. »
prochain chapitre : où la vie et la mort se rencontrent (mourra ? mourra pas ?) | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Ven 28 Avr - 12:11 | |
| - Citation :
Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur. Pas mal. Je comprends pas très bien : comment Meisai veut à la fois écarter Akki des maudits et renforcer la malédiction. j'adore leur couple en tout cas. La suiiiiite! | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Ven 28 Avr - 16:27 | |
| Encore une à classer dans les méchantes : Kara >_< Non mais ! A un moment je crois tout comprendre, et le chapitre suivant fait que tout s'écroule XD My god... ;___;
J'ai du mal à comprendre exactement ce qu'ils veulent tous... @_@ La suiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeee onegaaaaaaaaaaaai !!! >o< | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Sam 29 Avr - 11:03 | |
| Dis, je ne voudrais pas être pressante, mais j'attend la suite é_è J'ai un tome 2 à rattraper, moi, après, alors viiiite. En plus t'as pas d'excuse : ça te prend une seconde de poster le chapitre XD | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Sam 29 Avr - 17:11 | |
| - Bulle a écrit:
- Dis, je ne voudrais pas être pressante, mais j'attend la suite é_è
J'ai un tome 2 à rattraper, moi, après, alors viiiite. En plus t'as pas d'excuse : ça te prend une seconde de poster le chapitre XD Bis XD *remplis* Oui hein, bon ben voilà quoi ! mdr J'acquièce...J'ackièse... >_< Je suis d'accord quoi ! >o< | |
| | | Allie-chan auteur sadique suprême
Nombre de messages : 304 Age : 36 Localisation : au coeur même d'Axslnyz : ma cuisine ¤_¤ Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Sam 29 Avr - 21:24 | |
| Lizou>>>XD mais pourquoi classer si vite quelqu'un comme "méchant" ? é_è mdr, tant mieux, c'est le but ;p
Bulle>>>en même temps, à l'heure où tu as posté, j'étais en cours... ^^" ___
Chapitre trente-neuf : Vie et Mort.
Il y a des yeux qui reçoivent la lumière et il y a des yeux qui la donnent. (Paul Claudel)
Meisai quitta le manoir Soma. Ça y était. Ça y était, c’était bon, il avait réussi, il avait gagné, il en rirait presque. Il en pleurerait presque. Elle l’aimait, elle le désirait, elle le haïssait, elle l’aurait tué avec plaisir, elle lui était acquise. Il avait gagné. Il avait perdu. Lui aussi, il l’aimait, et quoiqu’il se passe maintenant, il ne pourrait plus la quitter, pas sans que ça ait des conséquences néfastes pour sa santé physique et mentale. Meisai baissa les yeux. Tourna à droite, machinalement. Plongé dans ses pensée, il ne vit pas une jeune fille arriver et la heurta de pleine fouet. Le jeune homme releva la tête. Et croisa deux grands yeux bleus.
Tohru quitta le lycée. Aujourd’hui, elle allait directement au travail. Mirai la retrouverait sans doute là-bas. La jeune fille avait pris l’habitude de venir la voir tous les soirs, comme Momiji l’avait fait, avant. Momiji… Cette pensée frappa Tohru à toutes forces, et elle se rendit compte que, l’enchaînement des évènements aidant, elle avait oublié le jeune homme. Comment avait-elle pu ? Comment avait-elle pu se préoccuper de ses propres problèmes au point d’oublier la disparition de son ami ? Momiji… Plongée dans ses pensées, elle ne vit pas un jeune homme arriver et le heurta de plein fouet. Tohru releva la tête. Et croisa deux yeux très bleus, très pales, très froids. Celui qui semait la mort rencontra celle qui gardait la vie.
Mirai avait rapidement compris que Kyô éviterait la confrontation autant que possible, aussi avait-elle décidé de ne pas lui laisser le choix et d’aller le chercher. Ce n’était pas très difficile : elle savait qu’il s’entraînait trois fois par semaine au dojo de la famille Soma – celui où travaillait Tsurugi. Ce jour en faisait partie, et c’était une bonne chose, parce que si elle ne parlait pas à Kyô très vite, elle devrait tout décaler d’une semaine et cette histoire risquait de s’éterniser. Plus vite ce serait fini, plus vite ils pourraient tous reprendre leur vie… Quelle que soit la façon dont ils décidaient de la reprendre. Mirai fit doucement coulisser la porte du dojo et ôta ses chaussures. « - Je peux vous aider ? » Un jeune homme aux cheveux bruns que Mirai identifia rapidement comme étant Kunimitsu – avenir prometteur, à surveiller de près – se trouvait à côté d’elle. « - Ah… Je cherche Kyô Soma… - Il s’entraîne encore, répondit le jeune homme. » Mirai sourit. « - Je vais l’attendre ici, si ça ne vous ennuie pas ? » Kunimitsu répondit que non, pas du tout, mais que ça serait assez long. Mirai n’était pas pressé. Elle n’attendit pas longtemps seule, du reste : la porte se rouvrit bientôt sur une jeune fille un peu plus vieille qu’elle, aux cheveux bruns et aux yeux gris. Kagura Soma. Mirai se souvenait parfaitement de ce visage et salua poliment la jeune femme, qui lui rendit son salut d’un air un peu surpris. « - Konban wa. En’gei Mirai desu. Je suis une amie de Kyô. » Kagura se rembrunit un peu à l’évocation de ce nom, mais se présenta poliment, et Mirai jugea préférable d’orienter la conversation vers un autre sujet. « - Vous attendez quelqu’un ? demanda-t-elle. - Oui… » Kagura avait légèrement rougi. Mirai sourit. Elle avait bel et bien rencontré Tsurugi… Elles discutèrent un moment avant que les deux garçons qu’elles attendaient ne sortent.
Mirai saisit aussitôt Kyô par le bras et l’entraîna à l’écart. « - Il faut qu’on parle. - Hm. - Kyô ! » Le jeune homme soupira et se tourna finalement vers elle pour la regarder dans les yeux. Bleu contre rouge. « - Je sais, dit-il enfin. Je sais. - Désolée, dit-elle. Mais j’aimerais avoir une réponse. Moi, ou Tohru ? - … - Kyô, si c’est Tohru que tu aimes, il faut que tu me le dises. - Je sais. C’est juste… - … - Je ne sais pas, Mirai. Je ne sais plus. » Un long silence plana entre les deux. Puis Mirai sourit. « - Alors, pour l’instant, on reste comme ça ? » Elle n’eut pas de réponse. Mirai haussa les épaules et pivota sur un pied. « - Tsurugi ! appela-t-elle. » Le jeune homme, qui discutait avec Kagura, se retourna, l’air surpris. « - Après-demain, quatorze heures ! N’oublie pas ! » Tsurugi hocha la tête et s’éloigna avec Kagura. Mirai se retourna de nouveau vers Kyô. « - Ça aussi, je voulais t’en parler, dit-elle. C’est un peu compliqué, mais bon, disons qu’après-demain, dimanche, je vous invite tous, c’est à dire toi, Tohru et Yuki, mais aussi Emu, et des amis à nous, et quelques amis de nos amis que je voulais absolument rencontrer. - Où ça ? - Hm ? Oh, un parc d’attraction, je ne sais pas exactement où, peu importe, on louera un car pour y aller. » Mirai sourit et s’éloigna. « - Préviens les autres ! dit-elle. - Merci de nous demander notre avis ! râla Kyô. » Le rire de Mirai s’éleva une dernière fois avant qu’elle ne disparaisse.
Il lui suffit d’une seconde pour la reconnaître. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle était son antithèse, celle qui réussissait à soulager toutes les blessures, grâce à cet amour infini qu’elle semblait porter à la terre entière. Meisai sourit et lui tendit la main pour l’aider à se relever. « - Désolé, dit-il. Je ne faisais pas attention. » Tohru dit que non, que c’était de sa faute. Meisai lui sourit. Il lâcha la main de la jeune fille en lui disant que, tout de même, elle devrait être un peu plus prudente quand un parfait inconnu lui tendait la main. Elle rougit. Il sourit. Puis il lui dit au revoir et s’éloigna. Pendant quelques secondes, la vie et la mort avaient retenu leur souffle.
prochain chapitre : où Mirai réussit à entraîner tout le monde en sortie | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Sam 29 Avr - 21:53 | |
| Désolé, j'aime les personnages manichéens XD (C'est une blague, hein ? >o< Je préfère les personalités doubles et/ou mystérieuses *W*) Oooooooooh ! Mais c'est vrai ça ! Tu es à Paris, donc plus en vacances ! Mwahaha *çççç* (dsl HS T_T) Y a pas que la vie et la mort qui ont retenu leur souffle, moi aussi >__< J'ai beaucoup aimé le début (le reste aussi <3) du chapitre, avec les contrastes de Meisai ^__^ Les jolies coloniiiies de vacaaances !! Je vois bien que les amis de ses amis sont en fait les amis de Kyo et compagnie, enfin surtout de la même famille si je tu vois ce que je veux dire... mdr La suiiite ! Edit : (mon 69ème message *ççç* lol) | |
| | | Bulle Modo
Nombre de messages : 47 Localisation : Sur un toit Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri Dim 30 Avr - 11:52 | |
| - Citation :
Pendant quelques secondes, la vie et la mort avaient retenu leur souffle. Yeah, ça tape. Grrr, Mirai m'énerve. En plus je ocmprends pas que Kyô hésite entre elle et Tohru. Je la trouve super maladroite, on demande pas à un garçon s'il nous aime! Bon j'aimerais bien voir à quoi ça ressemble une sortie géante, entre ceux qui draguent, ceux qui sont convoités, et ceux qui sont jaloux. Un pugila géant? | |
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