[Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri

Spy Myina>>>nyo encore un looong comm merci ^^
(XD oui tu as raison de te méfier de cette phrase)

Citation :: XDDD Je vois, deux personnes plutot imbues d`elle meme ¬¬

ça leur va bien, hein ? ^^
ptdr oui Hidarime fait de belles bourdes ^^"" (bravo à lui)
quant à Aurore... (nyark)

Citation :: C`est ... génial XD

ptdr c'est le cas de le dire XDDD

Citation :: Je dirais plutot efficace ^^

nonon, du point de vue d'un porte-monnaie, il est bel et bien redoutable ^^;

ce que je vais faire à Kureno... rien dans l'immédiat, je crois bien ;p
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Chapitre dix-neuf : Baiser.

Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. (Guy de Maupassant ; confessions d’une femme)

Meisai s’était changé. Quelque chose de plus sombre, mais plus élégant, et qui faisait ressortir ses yeux pales. Il avait décidé que dissimuler la marque de morsure, sur sa lèvre inférieure, était impossible, et n’avait même pas essayé de le faire.
Bien.
Ce soir, il ressortait.
La revoir, encore une fois.
Le jeune homme ferma les yeux, et un sourire sans joie étira ses lèvres. C’était vraiment étrange. Elle n’était ni attirante, ni féminine ; elle était brutale, voire détestable.
Pourtant, il commençait vraiment à être dépendant à sa présence, comme il l’avait été à celle de son frère, avant. Non. Plus fort encore.
Il en regrettait presque ce qui allait se passer – presque. Tout de même, il faudrait qu’il se surveille. Bientôt, il commencerait à avoir des remords.
Meisai soupira. Ça ne lui ressemblait vraiment pas. Il y avait quelque chose, dans l’air du manoir ou de la ville ou des Soma, peu importe, qui le dérangeait vraiment.
Un air d’une douceur infinie.
Quelque chose qui n’avait rien à faire dans une ville où habitait une famille maudite…

Meiryô rentrait chez lui. La journée avait été bonne. Saki Hanajima était dans le coma. Et ça, c’était absolument parfait : le plus grand danger était maintenant écarté. Restait à faire tomber les autres, lentement mais sûrement, un par un…
Rien ne les empêcherait de finir le travail, maintenant.
« - Regarde où tu vas, Meiryô, l’avertit une voix froide. »
Le jeune homme releva la tête, électrisé.
Elle l’attendait devant chez lui.
Meiryô sourit. Il n’avait jamais été aussi heureux de savoir son frère sorti.

Kara ouvrit la porte, enleva ses chaussures et jeta son sac dans un coin du couloir.
« - Tadaima, cria-t-elle.
- Okaeri, répondit Sairen’ »
La jeune fille était dans la cuisine, couteau en main. Sa petite sœur se glissa dans la pièce à son tour.
« - Ça sent bon ! s’exclama-t-elle. Qu’est-ce que c… »
Kara s’interrompit, et contempla un moment sa sœur, les yeux ronds.
« - Onee-san… souffla-t-elle
- Mm ?
- C’est quoi cette jupe ? »
Sairen’ éclata de rire.
« - Oh, je l’ai acheté dans une boutique sympa, cet après-midi, expliqua-t-elle.
- …
- Le vendeur était sympa aussi, d’ailleurs. Ayame. Un des maudits, tu sais…
- …
- Tu as perdu ta langue ?
- Onee-san… C’est… »
Kara hésita, n’étant pas sure du terme à employer.
« - Tu n’aimes pas ? s’étonna Sairen’.
- Si, si ! C’est juste que… enfin… on dirait la jupe d’une robe de soirée, sans la robe de soirée.
- …
- Je ne sais pas si c’est très clair ? »
Sairen’ grommela quelque chose d’inaudible et retourna à sa cuisine.

Meiryô lui tendit une tasse de café fumant. Elle lui sourit froidement et prit la tasse sans un mot.
« - Pourquoi êtes-vous venue ? demanda le jeune homme.
- J’ai besoin d’une raison ?
- Non. C’est surprenant, c’est tout. »
Elle haussa les épaules.
« - Parce que tu avais l’air troublé, et que si tu es troublé, tous mes plans tombent à l’eau, dit-elle. Parce que j’en avais envie. Parce que j’en avais besoin. Parce que je savais que tu me laisserais entrer. Parce que…
- J’ai compris, souffla Meiryô. »
Elle sourit et avala une gorgée de café, savourant un moment le goût amer du breuvage avant de reprendre d’une voix tranchante :
« - C’est bien, tu es intelligent. »
Meiryô soupira. Chacune de leurs rencontres se terminaient ainsi, de toute façon : ils se battaient, et s’ils ne s’étaient toujours pas arrachés les yeux, ce n’était que par principe. Et parce qu’elle avait encore besoin de lui, aussi.
C’était étrange, d’ailleurs. Quand ils ne se voyaient pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ils ne pouvaient pas se supporter. Pourtant, quand elle vivait chez lui, ils s’entendaient toujours à merveille.
De toute façon, il valait mieux renoncer à comprendre quoi que ce soit quand elle était dans les parages.
Meiryô s’approcha et se pencha sur elle. Encore. Et encore. L’embrassa, doucement, capturant ses lèvres dans un mouvement aussi fugace qu’empressé.
« - Je vous ai manqué à ce point ? demanda-t-il.
- Tu n’as pas idée, lui souffla-t-elle. »

Akito avait été surprise très peu souvent. Mais ça, simplement voir Meisai revenir et s’asseoir à côté d’elle comme il l’avait fait la veille – comme si elle ne l’avait pas, entre-temps, frappé et mordu, comme si lui n’avait pas essayé de l’embrassé, comme s’il ne s’était rien passé, tout simplement – ça, c’était étonnant, vraiment.
Elle se demanda un moment si le jeune homme avait des problèmes d’oreille, n’avait pas compris qu’elle préférerait mourir que de le laisser s’approcher, ou bien s’il s’en moquait, tout simplement. La troisième option, sans doute.
« - Désolé d’être revenu, dit-il brusquement. »
Mais il n’y avait pas une once de sincérité dans sa voix.
« - C’est juste que, je suis assez tenace, expliqua-t-il.
- Têtu, reprit Akito.
- C’est plutôt ça, oui.
- Insupportable.
- Oh, vous allez me faire de la peine, ironisa Meisai. »
Akito serra les poings. Mais, au fond, elle s’étonnait d’être aussi calme. En temps normal, elle l’aurait déjà chassé aussi violemment que possible.
Mais là…
Akito inspira profondément. C’était juste de la fatigue. Après tout, ce n’était pas comme si elle risquait de s’attacher à lui.
« - Ah, par contre, je ne suis pas, mais alors pas du tout désolé pour ce qui s’est passé, précisa Meisai. »
Bien sûr, ce n’était pas une bonne chose à dire. Akito se redressa aussitôt, faisant volte-face pour lui porter un coup qui ferait sûrement très mal.
Meisai lui saisit les deux poignets. Finalement, ce n’était qu’une habitude à prendre.
« - C’était si désagréable que ça ? demanda-t-il
- Espèce de… commença Akito. »
Elle fut interrompue par les lèvres de Meisai. Sur les siennes. Encore. Et, comme l’autre fois, elle ne pouvait plus penser à rien, juste à ses lèvres et à leur léger goût de…
… pêche ?
Akito resta immobile quelques secondes, puis le repoussa violemment. Meisai tomba en arrière, mais quand il releva la tête, son visage affichait une expression triomphante qui n’allait pas du tout avec son air froid habituel.
« - Je reviendrais chaque soir, promit-il. Et je vous embrasserais jusqu’à ce que ça vous plaise, Akito.* »

*O_o ah bon ?

prochain chapitre : demain, sans faute, sauf si mon modem repart en vacances
où un certain trio viendra un peu mettre son nez là-dedans

Allie-chan a écrit:: nonon, du point de vue d'un porte-monnaie, il est bel et bien redoutable ^^;

lol c`est vrai ^^ Je me mettais dans la peau du commercant, c`est pour ca ^^ (/me aime les sous O__O)

Citation :: ce que je vais faire à Kureno... rien dans l'immédiat, je crois bien ;p

Bon, me voila rassurée... dans l`immédiat XDD

Passons au chapitre en lui-meme ^^ Spécial Mesai et Meiryo (quels Don Juan entre nous ^^)

Citation :: C’était vraiment étrange. Elle n’était ni attirante, ni féminine ; elle était brutale, voire détestable.

La meilleure description de Kikito en deux phrases made by Allie XDD Enfin, elle n`est pas tres difficile a cerner... en surface -_^

Citation :: Tout de même, il faudrait qu’il se surveille. Bientôt, il commencerait à avoir des remords.

En effet, c`est terrible je compatis ¬¬ Mais ca me plairait bien a moa ^^

Citation :: Meiryô rentrait chez lui. La journée avait été bonne. Saki Hanajima était dans le coma. Et ça, c’était absolument parfait : le plus grand danger était maintenant écarté. Rien ne les empêcherait de finir le travail, maintenant.

C`était donc luiiiii ?! Et peut-etre Mirai s`ils sont de meche ensemble... D`ailleurs, il est tres déterminé comme elle... ou elle ?

Citation :: avant de reprendre d’une voix tranchante :
« - C’est bien, tu es intelligent. »

D`un autre coté, je vois mal Mirai parler aussi durement... Alors c`est elle ou pas elle ???

Citation :: Elle fut interrompue par les lèvres de Meisai. Sur les siennes. Encore. Et, comme l’autre fois, elle ne pouvait plus penser à rien, juste à ses lèvres et à leur léger goût de…
… pêche ?

Ho ho ho, Meisai embrasse donc mieux que Shi-chan XDD Kikito, que nous fais-tu la ??

Citation :: « - Je reviendrais chaque soir, promit-il. Et je vous embrasserais jusqu’à ce que ça vous plaise, Akito. »

Ca c`est un mec qui sait ce qu`il veut XDD Ce serait pas du harcelement dans un sens ??

Bon, ce chapitre m`a de nouveau embrouillé avec elle... Parfois, je suis sure que c`est Mirai et d`autres, je me dis que non ca colle pas T_T Est-ce normal docteur ?
J`aime toujours autant ^^

Spy Myina>>>ptdr ! (moi j'aime les sous mais j'en ai jamais >_<)
XD oui c'était une description facile à faire ;p
ça te plairait bien d'avoir des remords ou bien ça te plairait bien qu'il ait des remords ? O_o
du harcelement ? Meisai ? mais noooooon XD (enfin juste un peu quoi)

Citation :: Est-ce normal docteur ?

oui, ça prouve que je réussis mon coup ;p

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Chapitre vingt : Trio.

Deux valent mieux qu'une : celui qui a écrit cela ne connaissait pas mes sœurs. (Samuel Butler)

« - Elle a l’air énervé, en ce moment. Je n’aimerais pas être celui sur lequel elle passera ses nerfs, expliqua Hatori. »
Shiguré hocha la tête. Il était rarement bon d’être celui sur lequel Akito passait ses nerfs. Hatori faisait d’ailleurs partie de ceux qui l’avaient appris à leurs dépens.
Les deux hommes étaient assis sur la terrasse, devant le cabinet du médecin. Hatori avait une cigarette en main, et la fumée s’en échappant dessinait d’étranges motifs dans le bleu du ciel.
« - Il y a quelque chose qui me gène, poursuivit le médecin. Mais je ne saurais pas dire quoi…
- Quelque chose dans l’air, répondit Shiguré. On dirait que quelque chose va enfin se déclencher. En bien ou en mal ? C’est toute la question.
- Mais c’est ce que tu attendais, de toute façon, fit remarquer Hatori.
- Pas exactement. »
Ce n’était pas ça qu’il attendait, puisqu’il ne savait pas ce que « ça » était, exactement. Forcément, ça le dérangeait un peu.
C’était une impression qu’il détestait : celle que quelque chose lui échappait, quelque chose qu’il aurait dû comprendre, et qui risquait de lui être fatal.
Quelque chose comme…
« - Gure-san ! Quelle bonne surprise ! Que fais-tu ici ? »
Shiguré haussa les sourcils et se tourna vers Ayame.
« - Pourquoi est-ce que tu me demandes ça alors que c’est toi qui vient d’arriver ? répondit-il à voix basse. »
Puis il sourit.
« - Pourquoi serais-je venu, sinon pour t’attendre, Aya ? dit-il, plus fort cette fois.
- Quel honneur d’être , Gure-san, répondit aussitôt Ayame. »
Hatori poussa un long soupir.
« - Pas la peine de nous servir le même numéro à chaque fois, fit-il remarquer.
- Ah, Tori-san ! Mais ne t’inquiètes pas, je suis venu pour te voir, toi aussi, répliqua Ayame.
- Etant donné que tu es venu chez moi, ça ne m’étonne pas, répondit Hatori. »
Ayame hocha la tête.
« - Bien, je vais faire du thé ! annonça-t-il. »
Et il disparut à l’intérieur de la maison.
« - Pourquoi est-il venu ? demanda finalement Shiguré.
- Comme si je le savais. »

Mitsuru prit une grande inspiration. Ses mains tremblaient. Seconde inspiration. Elle était pale, très pale. Troisième inspiration. Il fallait qu’elle se calme, il s’amusait, il ne faisait que s’amuser, comme toujours, il n’y avait pas de raison de paniquer, il allait faire comme d’habitude et arriver au moment où elle craquait, mais cette fois elle n’allait pas lui donner ce plaisir, oh non, sûrement pas, elle allait rester calme et elle resterait là toute la nuit s’il le fallait et elle était prête à tout et il lui donnerait son manuscrit à temps et…
Quatrième inspiration profonde et calme.
Mitsuru craqua. Tout simplement. Elle tomba à genoux et éclata en larmes, son corps secoué de sanglots incohérents.
Un cri déchira le silence (qui n’était plus vraiment silencieux, d’ailleurs).
« - POURQUOIIIIIIIII ?!!! »
Pourquoi cela se passait-il toujours comme ça ?
Pourquoi est-ce qu’elle avait choisi ce métier ?
Pourquoi est-ce que la malchance s’acharnait-elle sur elle ?
Pourquoi est-ce qu’elle était à la merci de cet homme diabolique ?

Shiguré éternua. Ayame et Hatori se tournèrent vers lui, surpris.
« - Tu as pris froid, Gure-san ? demanda Ayame. »
L’interpellé cligna des yeux, surpris. Il venait d’avoir un énorme frisson.
« - Non, répondit-il. »
Il prit un air de chien battu. On pouvait presque voir des larmes ruisseler sur ses joues.
« - Quelqu’un doit encore dire du mal de moi, dit-il.
- Quelle honte ! Comment peut-on oser dire du mal de toi, Gure-san ?
- Je trouve surtout qu’il l’a mérité, commenta Hatori. »

Mitsuru était encore prostrée devant la porte quand Yuki, Kyô et Tohru arrivèrent. La jeune fille avait appelé son travail et demandé à prendre une soirée de repos, juste une soirée, elle serait de retour demain, promis.
Malgré elle, cela lui avait amené un pincement au cœur. La dernière fois qu’elle n’était pas allée au travail, elle était malade et devait rester au lit. Ce jour là, Momiji l’avait remplacée.
Momiji…
Tohru frémit.
Saki…
La jeune fille baissa la tête, laissant les mèches de sa frange couvrir ses yeux embués de larmes. Elle ne devait pas se laisser aller. Elle ne voulait pas craquer, surtout pas devant Yuki et Kyô. Ça n’arrangerait pas les choses…
« - Tohru… commença Yuki. »
Tohru releva la tête.
« - Oui, répondit-elle, un peu trop vite.
- Tu… »
Yuki s’interrompit.
« - Tu n’es pas obligé de faire semblant d’aller bien juste parce que nous sommes là, termina Kyô à sa place. »
Les deux rivaux échangèrent un bref regard, un peu noir, un peu meurtrier. Mais ce n’était pas le moment de se battre. Pas tant que Tohru était dans cet état là.
Mais la jeune fille secoua la tête.
« - N-non ! Je vais bien, souffla-t-elle. Je… vais bien…
- Tohru, bien sûr que tu ne vas pas bien, répondit Kyô.
- Je ne vois pas comment tu pourrais aller bien, après ce qui s’est passé, renchérit Yuki.
- Mais si ! protesta la jeune fille. Je… ça va aller. Je suis sûre que ça va aller. Tout va s’arranger… Je… »
Elle s’interrompit un moment, déglutit avec difficulté et s’efforça de ravaler toute sa peur et sa douleur et ses larmes, et de sourire, au moins un peu.
« - Tout va s’arranger, répéta-t-elle. Et… Mitsuru-san ? »
Yuki et Kyô suivirent le regard de Tohru. Encore une fois, l’attachée d’édition de Shiguré était devant chez eux, murmurant des mots qui, pour toute personne non informée, n’auraient eu aucun rapport entre eux, des mots tels que « nouveau roman » et « suicide ». Une lame de cutter étincelait dans sa main – comme d’habitude, en fait.
L’espace d’une seconde, les deux garçons ne purent s’empêcher de se dire qu’un suicide devant la maison, vraiment, c’était tout ce qui leur manquait.
Tohru rejoignit la pauvre femme en quelques enjambées.
« - Ano, vous attendez Shiguré ? demanda-t-elle. »
Bien évidemment, ce n’était pas quelque chose à dire à quelqu’un que ledit Shiguré s’amusait à torturer à espaces réguliers.

Dix minutes plus tard, Mitsuru, presque calmée, était assise au salon, une tasse de thé entre les mains, Yuki, Kyô et Tohru assis avec elles pour des raisons totalement différentes.
« - Ah… Mitsuru-san… commença Tohru… Vous, euh, vous… »
Mitsuru se tourna vers elle, attendant qu’elle finisse sa phrase. Tohru se mordit les lèvres, puis se lança.
« - Je ne pense que Shiguré soit de retour avant une heure ou deux, dit-elle. Vous devriez repasser demain, vous savez ? »
Il y eut un bref instant de silence durant lequel les trois adolescents fixèrent Mitsuru avec un peu de crainte, se demandant si elle allait redevenir hystérique. Mais, étrangement, ce fut avec une voix assez calme qu’elle leur répondit.
« - De toute façon, je savais qu’il allait encore trouver un moyen de s’enfuir, souffla-t-elle. Je n’aurais pas dû venir. »
Elle se passa une main sur le visage, et sourit.
« - Merci pour le thé. Je reviendrais demain. »
Ses yeux scintillèrent de façon presque effrayante, pendant un moment, et les trois jeunes la regardèrent à nouveau comme s’ils étaient face à une bombe à retardement.
« - Et cette fois-ci, il n’a pas intérêt à s’enfuir… gronda-t-elle. »
Sinon, elle… menacerait de se suicider, encore une fois. Mitsuru étouffa un soupir. Ça finissait toujours comme ça, de toute manière.

Les trois adolescents poussèrent un soupir de soulagement quand la porte se referma sur Mitsuru.
« - La pauvre, souffla Tohru.
- Je ne comprends pas. Puisqu’elle sait que Shiguré sera, de toute façon, en retard, pourquoi est-ce qu’elle ne vient pas chercher le manuscrit avec du retard ? remarqua Yuki. »

prochain chapitre : où Higure fait un plan démoniaque pour enfin parler à Rin

Nyah nyah nyah ! J'ai déjà lu ces chapitres :p
J'adouuuuuuuure *__*

Je reviendrais quand tu arriveras aux chapitres que je n'ai pas lus XD

Kiss^^

Allie-chan a écrit:: ça te plairait bien d'avoir des remords ou bien ça te plairait bien qu'il ait des remords ? O_o

Ben, la deuxieme solution ^^ Ca prouverait qu`il n`a pas perdu toute once d`humanité ^^"

Citation :: Deux valent mieux qu'une : celui qui a écrit cela ne connaissait pas mes sœurs. (Samuel Butler)

XDDD Tres bonne celle-ci ! Je vais la ressortir a mon frere (nous sommes cinq enfants dans ma famille : quatre filles, un malheureux XD)

Citation :: Ce n’était pas ça qu’il attendait, puisqu’il ne savait pas ce que « ça » était, exactement. Forcément, ça le dérangeait un peu.

Hé hé, Shi-chan ne controle pas tout et ca le gene ^^ Je le comprend un peu en fait... De manipulateur, il devient manipulé (quoique ce n`est pas certain encore ^^)

Citation :: il s’amusait, il ne faisait que s’amuser, comme toujours, il n’y avait pas de raison de paniquer, il allait faire comme d’habitude et arriver au moment où elle craquait, mais cette fois elle n’allait pas lui donner ce plaisir

XDD Au moins, je n`ai pas a me torturer l`esprit pour ce il (c`est pas comme une certaine elle ¬¬)

Citation :: « - Tu n’es pas obligé de faire semblant d’aller bien juste parce que nous sommes là, termina Kyô à sa place. »

Nyyyyyaaaaah ! Mon Kyon comme je l`aime !!!

Citation :: prochain chapitre : où Higure fait un plan démoniaque pour enfin parler à Rin

Oh oh ! J`ai hate de lire ca ! Mais je reste convaincue que ca ne va pas etre de la tarte de séduire la belle ténébreuse ^^ Elle est tellement accrochée a son Haru ^^

Bon chapitre as usual, mais c`est moi ou l`intrigue n`a pas beaucoup évoluée dans celui-ci ?? Je suis toujours en quete de petits indices pour percer les mysteres elle et Mirai a jour ^^

Lizou>>>^^ donc reviens régulièrement pour vérifier ;p (tu en étais où, au fait ? XD)

Spy Myina>>>

Citation :: Ca prouverait qu`il n`a pas perdu toute once d`humanité ^^"

on ne peut pas perdre ce qu'on a jamais eu... (pas pu m'en empêcher ;p)

ptdr, oui, Shiguré qui change rôle... ça me gènerait aussi, à sa place ^^"
(nyu, encore une pro-neko é_è)

oui, c'est sûr que Haru/Rin, c'est un couple qui ne se sépare pas facilement (nyark)

euh... je dois tenir 50 chapitres, je ne peux pas révéler un bout de l'intrigue à chaque fois XD

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Chapitre vingt-un : Amis.

Bien des gens qui paraissaient être nos amis ne le sont pas en réalité ; le contraire est vrai aussi.(Démocrite)

Higure avait encore demandé à sa sœur de le réveiller. Oui, seulement cette fois, elle n’allait pas perdre de temps, décida-t-elle. Elle en avait un peu marre de lutter pour qu’il ouvre un œil. Hinata versa immédiatement un verre d’eau bien froide sur la nuque de son frère qui, une nouvelle fois, fit un véritable bond en l’air.
Un quart d’heure plus tard, Higure, une tasse de thé entre les mains, maugréait entre ses dents, contre sa sœur et ses idées sadiques.
« - C’est toi qui m’a demandé de te réveiller, fit remarquer Hinata.
- Pas comme ça !
- C’est impossible, autrement. »
Higure grimaça. Mais bon, elle avait un peu raison, et puis il avait autre chose en tête.
« - Tu sors, aujourd’hui ? demanda Hinata.
- Oui.
- Toujours au même endroit ?
- Oui. »
Hinata hocha la tête et se leva.
« - Attends ! s’écria Higure.
- Quoi ? s’étonna sa sœur.
- J’ai besoin que tu viennes avec moi, répondit le jeune homme. »
Hinata s’immobilisa et regarda son frère, stupéfaite.
« - Onii-chan, tu plaisantes ? dit-elle.
- Pas du tout, répondit Higure avec un sourire angélique. J’ai besoin de toi, tu comprends ?
- Mais je ne peux pas ! J’ai mon cours de karaté, moi !
- Onee-chan, s’il te plait !
- Non ! Hors de question ! Je ne peux pas rater ce cours !
- S’il te plait, s’il te plait, s’il te plait… »
Hinata se mordit les lèvres. Elle détestait le regard de chien battu que lui jetait son frère.
« - Non, non, non et non, je ne viendrais pas ! »

Hinata soupira et se rapprocha de son frère.
« - Tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu avais besoin de moi, au fait, fit-elle remarquer.
- Tu vas voir, dit-il.
- Dis, tu n’as pas l’impression d’exagérer ? »
Higure ouvrit de grands yeux innocents.
« - Mais non, mais non. Je… »
Il s’interrompit. Elle était là. C’était sans doute le chemin qu’elle prenait pour rentrer – en fait, si ce n’était pas le cas, elle ne serait probablement pas passé par là trois soirs de suite.
Et, encore une fois, il la rejoignit. De nouveau, Higure sentit la chaleur destructrice de la jalousie embraser son cœur, et il comprit qu’il détesterait toujours la voir avec lui.
A côté de lui, sa sœur prit une brève inspiration et lui agrippa le bras. Surpris, il se tourna vers elle. La jeune fille était rouge comme une tomate.
« - Onii-chan ! Lui, ce, c’est, ce…
- Hatsuharu Soma, compléta-t-il.
- Je sais ! Ce que je veux dire, c’est que je… je… »
Hinata se mordit la lèvre. Higure sourit.
« - Il te plait ? demanda-t-il. »
Hinata hocha vivement la tête.
« - Tant mieux, commenta Higure. »
Il prit sa sœur par la main et l’entraîna vers les deux jeunes gens.

*
* *

Kara rejoignit Kisa dés la fin des cours. Depuis maintenant une semaine qu’elle vivait ici, c’était une habitude qu’elle avait prise. Les deux filles se promenaient toujours un peu en ville, avant de rentrer : ça permettait à Kara de visiter le quartier et de connaître mieux Kisa, ce qui était vraiment parfait pour elle.
« - Alors ? Ou va-t-on, ce soir ? demanda Kara. »
Kisa réfléchit.
« - Je ne sais pas, répondit-elle. On a déjà visité…
- Tout les coins sympas ? compléta Kara.
- Oui. »
Kara fronça un sourcil, signe d’intense réflexion. Après tout, c’était peut-être le moment de lui demander…
« - Dans ce cas… On pourrait aller chez toi ! s’écria-t-elle. »
Kisa la regarda surprise.
« - Ah… mais…
- Allez, s’il te plait ! supplia Kara. Je veux juste voir, même si on entre pas !
- Mais… le manoir est…
- Oui ! Justement ! Je veux absolument voir le manoir, s’il te plait !!!
- Je ne sais pas si…
- Mais personne ne le saura ! insista Kara. On va juste voir, c’est tout, je n’entre pas, juré !
- D-d’accord, capitula Kisa. »
Kara eut un sourire rayonnant et se retint pour ne pas pousser un cri de triomphe. Le manoir Soma attisait sa curiosité depuis le premier jour. A quoi pouvait bien ressembler l’endroit où habitaient les Soma maudits ?
En plus, elle pourrait peut-être y trouver quelque chose d’utile. Elle ne voyait pas trop en quoi, mais tout était bon à prendre, de toute façon.

Kisa marqua un temps d’arrêt alors qu’elles marchaient vers les grilles du collège. Kara s’arrêta et se retourna vers son amie, inquiète. Mais Kisa, qui avait légèrement rougi, se contenta d’arborer un sourire timide avant d’avancer à nouveau.
Kara souleva un sourcil perplexe. Puis son regard tomba sur le jeune garçon qui paraissait attendre à la grille.
Ah, d’accord.
Kisa s’approcha du jeune homme.
« - Hiro-chan… tu es venu m’attendre ?
- … Oui. »
Il avait répondu d’un ton sec, mais doux, c’était étrange et Kara n’aurait pas su l’expliquer, d’ailleurs elle ne cherchait pas non plus à l’expliquer. Ce jeune garçon était un maudit, c’était sûr – l’espace d’une seconde, Kara regretta presque de ne pas avoir mieux regardé les photos, le premier jour.
Hiro lui jeta un regard noir.
« - Et elle, qui c’est ? demanda-t-il.
- Ah… Hiro-chan, je te présente…
- Shukumei Kara desu, coupa Kara. Hiro, c’est ça ?
- Hm.
- Merci de répondre, soupira la jeune fille. »
Nouveau regard noir. Kara lui aurait volontiers tiré la langue, mais ça n’aurait sans doute pas arrangé les choses.

Kisa baissa légèrement les yeux, et Hiro regretta aussitôt d’avoir jeté un tel regard à cette fille. Si Kisa l’aimait bien, il faudrait qu’il s’y fasse, de toute façon – comme pour l’autre niaise.
« - Bon, je vais vous laisser, proposa l’intruse. A demain, Kisa. »
Ah, au moins, elle était un peu plus intelligente que l’autre : elle avait visiblement compris qu’il voulait être seul avec…
« - Attends ! s’écria Kisa. »
Hiro baissa les yeux. Et bien apparemment, ce n’était pas encore ce soir qu’il pourrait rester seul avec elle.
« - Je t’assure, Kisa, c’est bon ! disait l’intruse. Ça ne me dérange pas du tout de rentrer maintenant.
- Mais… mais…
- Je verrais le manoir Soma demain, d’accord ?
- Tu es sure ? Je…
- C’est bon, souffla Hiro. C’est moi qui vais partir. »
Les deux adolescentes lui jetèrent un regard surpris. Hiro, lui, gardait les yeux résolument rivés au sol. Prononcer cette simple phrase lui avait fait mal. Mais Kisa semblait vouloir rester avec l’autre, alors il n’avait plus qu’à…
« - Mais… Hiro-chan… on ne pourrait pas plutôt y aller tous les trois ? demanda Kisa. »

prochain chapitre : où on revoit Hidarime et Sairen'.

J'avais déjà lu celui là XD
Bah je les relit tous ^^ Comme je ne me souviens plus du numéro, je me souviendrais par contre en un intant de là où j'en était ! ^^

*fan* + *flood* désolée !!!! ^^'

Lizou>>>loool ben... bonne relecture XD

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Chapitre vingt-deux : Livres.

Les gens qui envoient des baisers sont de sacrés paresseux. (Bob Hope)

Hidarime raccrocha. C’était inutile. Aurore refusait de lui parler. Le jeune homme soupira. Ça faisait une semaine, maintenant, une semaine qu’il essayait de la joindre sans succès.
Aurore pouvait être particulièrement rancunière.
Il lui avait laissé trois messages par jour, était passé quatre fois chez elle, avait essayé six fois de lui parler au cours d’escalade. Rien, pas un mot, pas un regard : Aurore l’ignorait royalement.
Oh, bien sûr, il l’avait mérité, c’était à peu près évident. Enfin… du point de vue d’Aurore, il l’avait mérité.
Lui, il devait bien admettre qu’il trouvait ça un peu injuste, tout de même. Certes, il avait dit qu’il y avait quelqu’un d’autre, mais c’était faux, archi-faux, il le savait et Aurore le savait et lui savait qu’Aurore le savait.
Petite correction : pour l’instant, il n’y avait personne d’autre.
Mais ça pourrait bien changer, surtout si Aurore refusait toujours de le laisser s’expliquer…
Le jeune homme soupira et envoya un sms à la jeune femme.
Arrête de m’éviter ! Laisse-moi au moins m’expliquer, par pitié !

Aurore prit appui sur son poignet droit, se projetant d’un coup deux mètres plus haut. Bon, peut-être pas deux mètres, mais peu importe, elle était haut, c’était tout ce qui comptait, pas vrai ?
Elle soupira, lâcha prise, se laissa glisser au sol, et voulut enlever son harnais. De toute façon, elle n’arrivait pas à se concentrer sur ce qu’elle faisait.
Elle n’arrivait pas à se concentrer sur autre chose qu’un certain jeune homme qui portait un bandeau sur l’œil et qui commençait à l’énerver sérieusement.
Aurore arracha presque les courroies de son harnais avant que son coéquipier ne se décide à venir l’aider.
« - Qu’est-ce que tu as, aujourd’hui ? s’enquit le jeune homme.
- Rien du tout, répondit Aurore avec un peu plus d’agressivité que ce n’était nécessaire.
- Ah, oui, je vois ça. »
Aurore lui jeta un regard noir, haussa les épaules et se dirigea à grands pas vers les vestiaires. En théorie, son cours ne se terminait pas avant vingt bonnes minutes, mais elle n’était plus à ça près.
L’air frais lui fit du bien. Ça la calma, au moins un peu. Elle prit une profonde inspiration et décida de marcher un moment. Comme ça, pour se détendre. Pour dépenser ce qui lui restait d’énergie. Pour s’empêcher de repenser à ce visage qu’elle n’avait jamais autant haï qu’à cet instant.
Quand son portable vibra, Aurore le décrocha si fort qu’elle faillit le casser.
Elle avait un message.
Aurore lut la demande de Hidarime, et se força au calme. Inspirer profondément. Une fois. Deux.
Mais va te faire foutre !
C’est ce qu’elle aurait aimé lui répondre, mais elle n’était pas sûre de vouloir qu’il la prenne au mot.

Hidarime n’était toujours pas sûr de comprendre. Mirai lui avait demandé d’aller dans cette librairie. D’accord. Il l’avait fait. Mais après trois visite, il n’avait rien trouvé d’intéressant pour eux.
En fait, il n’avait rien trouvé d’intéressant du tout, à part le fait que la fille de la propriétaire s’appelait Mayuko, que sa mère voulait la marier, parce que vous comprenez, elle serait si seule s’il nous arrivait quelque chose, à mon mari et à moi, et puis elle a largement dépassé l’âge raisonnable, elle devrait se trouver un gentil fiancé, vraiment, vous ne seriez pas intéressé ?
Hidarime sourit. Oui, peut-être qu’il était intéressé. Après tout, Mayuko était jolie, et elle semblait agréable, et elle, au moins, elle ne refusait pas de lui parler – pour l’instant en tout cas.
Mais bon, tout de même, ça n’avait aucun rapport avec les Soma, tout ça…

Mayuko remit le livre dans son rayon. Son père était sorti de l’hôpital la veille, et en théorie, elle n’avait plus à travailler ici mais…
Quelque chose l’avait poussée à venir.
Peut-être que c’était parce que Hatori n’était pas revenu la voir, pas plus qu’elle ne l’avait rappelé, et que la perspective de voir un autre gars bien sortir de sa vie comme ça l’inquiétait très légèrement.
Peut-être qu’elle se sentait trop seule.
Shiguré avait probablement raison sur ce point – encore que, elle avait du mal à admettre que ce type puisse avoir raison en quoi que ce soit. Elle avait besoin de tourner la page. D’une façon ou d’une autre.
Aussi, quand Hidarime poussa la porte du magasin pour la troisième fois en une semaine, elle eut du mal à considérer ce fait de manière objective.

Hidarime s’était arrêté pour discuter, cette fois. Lui parler un peu, juste pour voir, juste pour savoir si c’était pour elle que Mirai lui avait demandé de venir ici.
Elle avait soupiré, elle soupirait toujours avant d’entamer la conversation, comme un tic, Hidarime l’avait remarqué lors de son deuxième passage. Et puis elle lui avait répondu, calmement, mais avec un peu d’amertume remâchée derrière la voix. Hidarime avait souvent entendu Aurore parler comme ça, quand elle repensait à sa famille, par exemple, ou à ses amis, ou à ceux qu’elle avait laissé derrière elle en venant au Japon.
Hidarime s’était forcé à sourire. Pas le moment de penser à Aurore.
Alors il lui avait demandé si elle avait le dernier roman de Shiguré Soma, parce qu’il fallait tout de même qu’il justifie sa venue et que l’écrivain lui semblait le plus apte à être lié à une librairie.
Un instant, tellement brièvement que Hidarime se demanderait longtemps s’il l’avait imaginé, un rictus avait défiguré le visage de la jeune femme.
Puis elle avait repris son sourire, au prix d’un gros effort, semblait-il. Oui, elle l’avait, il était sorti la veille, elle allait le lui chercher.

Hidarime haussa les sourcils quand Mayuko jeta sans ménagement le livre sur le comptoir.
« - Qu’est-ce qu’il vous a fait, ce pauvre roman ? demanda-t-il
- Son auteur est la pire ordure de la terre, répondit presque calmement Mayuko.
- Oh. Je vois. »
Donc elle connaissait Shiguré. C’était sans doute ainsi qu’elle était liée à la malédiction. Hidarime leva une main, changea son bandeau d’œil, et sourit.
« - Vous ne viendriez pas prendre un café ? demanda-t-il. Ce serait plus agréable, pour discuter. »
Mayuko répondit que non, merci, pas aujourd’hui, et elle marmonna une vague excuse qui ne réussit même pas à la convaincre elle-même.
Elle n’était pas sûre de dire non, la prochaine fois.
Hidarime ne parut pas affecté par son refus. Il paya le livre, le fourra dans son sac avec presque autant de brusquerie que la jeune femme en avait eu pour le lui amener – ce qui fit que, l’espace d’une seconde, Mayuko se demanda si lui aussi, il connaissait Shiguré.
Puis le jeune homme se redressa, lui sourit une dernière fois, et sortit du magasin. Un instant avant de partir, il avait eu un geste de la main, comme pour lui envoyer un baiser du bout des doigts.
Mayuko le regarda s’éloigner. On voyait bien, à travers la vitrine. Elle n’avait jamais remarqué.
Mayuko soupira et se releva.
Elle était de nouveau seule dans le magasin.
zut.
Elle aurait dû accepter.

Hidarime sortit son portable et fronça les sourcils. Il avait une réponse d’Aurore.
Tu as intérêt à avoir fini ton « travail » la prochaine fois ! Pas la peine de revenir me voir avant !
Hidarime cilla et se demanda un moment si elle disait ça au hasard, ou si elle en savait vraiment plus qu’il ne l’aurait cru.

prochain chapitre : où Toiki décide d'entraîner Ritsu dans un café

Bon!
Comme la fic de KTL j'ai l'intention de rattraper mon retard.
Je viens de lire en diagonal le chapitre 22, je l'adore celui là, je m'en souvenais très bien. Il fau dire que le couple Aurore - Hidarime me plaît ^^

Bon, maintenant, je veux la suite!!! Ca me fera très plaisir de lire tous tes chapitres jusqu'au 33, mais après je veux ce que je n'ai pas lu (tu me diras, je pourrai aller sur suba, mais si je peux pas faire un comm après chaque chapitre, c'est pas drôle [Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri - Page 3 129g

[Fic Fruits Basket][spoilers][terminée]Negaeri - Page 3 129g

)

Bulle (ma sauveuse \^o^/)>>>merci ^^
Aurore-Hidarime... d'ailleurs un des trucs que j'ai regretté de ne pas avoir fait, à la fin de cette fic, concerne ces deux là... (peu importe >_<)
voilà la suite, donc ^^

___

Chapitre vingt-trois : Un café au café.

L'humour est comme le café : meilleur très noir. (Bertrand Cèbe)

Toiki s’adossa au mur. Elle avait rendez-vous. Ça faisait longtemps, ça. Qu’elle n’avait pas eu de rendez-vous, qu’elle n’était pas sorti avec un ami, juste comme ça, pour voir, pour essayer, parce qu’il lui plaisait et parce qu’elle avait envie de lui plaire.
Voilà. C’était ça. Juste pour le plaisir.
Juste pour le plaisir et un peu pour le travail.
Toiki sourit et jeta un œil à sa montre. Dans trente secondes, il serait en retard. La jeune fille secoua la tête. S’il était en retard, il allait encore s’excuser, fort, beaucoup, en lui disant qu’il ne méritait pas qu’elle l’attende. D’un autre côté, elle était sûr que s’il était arrivé en avance, il se serait excuser en disant qu’il lui faisait croire qu’elle arrivait en retard en arrivant si tôt, et qu’il était impardonnable, et à partir de là, c’était dur de savoir qu’elle alternative était la plus sûre.
Toiki se redressa et fit de grands signes de mains.
« - Ritsu ! Je suis là ! s’écria-t-elle. »
Le jeune homme la rejoignit, légèrement essoufflé.
« - Ah… Désolé ! Je suis en retard ! Je t’ai fait attendre ! Pardon, pardon, pardooooon !!! »
Toiki soupira et lui donna un léger coup dans les côtes – elle avait découvert ce fabuleux point faible au cours d’une de leurs rencontres, la semaine passée.
« - On y va ? proposa-t-elle presque aussitôt, pour ne pas lui laisser le temps de trouver une autre raison de s’excuser. »
Ritsu hocha piteusement la tête. Toiki lui sourit de nouveau.
« - He, fait pas cette tête-là ! demanda-t-elle.
- D… d’accord. »
Ritsu s’efforça de ne plus faire cette tête-là, et Toiki retint un rire. Il était vraiment adorable.

Mitsuru se laissa tomber sur le banc le plus proche et enfouit sa tête dans ses mains. Elle n’en pouvait plus. Une semaine. Ça faisait une semaine qu’elle passait chez Shiguré tous les jours, une semaine qu’il était soit absent, soit là mais désolé Mi-chan, je n’ai pas encore fini, soit un peu patiente ! Un peu de compassion pour un pauvre auteur !
Mitsuru frémit. Il avait souvent du retard, mais aussi long, c’était rare. Elle se demanda un moment ce qui se passerait si demain, elle n’allait pas lui réclamer ce manuscrit – comment s’appelait-il, déjà ? Elle ne savait plus, peu importe, elle s’en moquait, le tout, c’était qu’il termine enfin ce texte !
Elle soupira. Rester ici n’arrangerait pas la situation, bien sûr. Mais se lever de ce banc lui paraissait particulièrement vain.
Elle était fatiguée.
Juste très fatiguée.

Ritsu marqua un temps d’arrêt. Surprise, Toiki s’arrêta avec lui et suivit son regard. Une jeune femme aux cheveux courts était assise – affaissée, plutôt – sur un banc, la tête entre les mains, image vivante du désespoir.
« - Tu la connais ? demanda Toiki.
- Oui. C’est… une amie.
- Elle n’a pas l’air en forme.
- Non. Elle déprime souvent, à cause de son travail… souffla Ritsu. »
Enfin, plutôt de celui avec qui elle travaille, corrigea-t-il intérieurement.
« - Tu veux aller lui parler ? »
Surpris, Ritsu se tourna vers elle.
« - Mais… ça ne te dérangera pas ? demanda-t-il. »
Toiki eut un sourire mi-figue mi-raisin.
« - Mais non. Vas-y, fit-elle.
- … Merci… Pardon… Merci… »
Ritsu ne paraissait pas savoir laquelle de ces deux formules correspondait à la situation. Alors, il se contenta de se diriger vers Mitsuru.
Toiki soupira. Tant pis pour le rendez-vous.
La jeune fille observa un moment Ritsu s’éloigner, puis lui emboîta le pas.
Après tout, elle pouvait peut-être aider.

Après un quart d’heures de salutations timides, Toiki avait compris que si elle n’intervenait pas, ils resteraient là toute la soirée. Alors elle les avaient entraînés jusqu’à la terrasse d’un café, en se demandant vaguement si c’était normal que ce soit elle qui prenne cette décision alors qu’elle était la plus jeune des trois, et de loin.
Une jeune serveuse aux cheveux décolorés relevés en queue de cheval s’approcha d’eux.
« - Qu’est-ce que je vous sers ? »
Mitsuru répondit d’une voix faible et Ritsu bredouilla quelque chose d’incompréhensible, mais qui ressemblait fort à un excusez-moi, je vous donne du travail en plus, je ne mérite pas d’être ici.
« - Deux cafés, traduisit Toiki. Et un jus d’orange. »
La serveuse hocha la tête et s’éloigna.
Toiki se tourna ensuite vers sa nouvelle connaissance.
« - Et donc, vous êtes l’attachée d’édition de Shiguré Soma ? demanda Toiki »
Enfin, c’était ce qu’elle avait compris de leurs explications embrouillées. Ces deux-là devaient vraiment bien s’entendre – tous les deux prêts à craquer à la moindre remarque désobligeante, tous les deux toujours au bord de la crise de nerfs.
Ça ne devait pas être de tout repos.
Mitsuru hocha la tête.
« - Ouah… souffla Toiki. Ça doit être… spécial.
- Comment le sais-tu ? »
Toiki se mordit la lèvre. Comment elle le savait ? Et bien, parce qu’avec un Soma maudit, ça ne pouvait qu’être spécial, mais bon, elle se voyait mal déclarer ça à la jeune femme.
« - Ah… C’est mon frère, improvisa-t-elle, il adore ces romans. Et, bon, d’après ce qu’il m’a dit… Oui, et puis aussi, il suffit de vous voir, ajouta-t-elle, vous avez l’air à bout de nerfs.
- Cet homme est un démon, déclara Mitsuru.
- Oh oui, approuva Ritsu, pour vous faire souffrir comme ça, il faut vraiment être d’une cruauté abominable… »
Toiki fut surprise de s’apercevoir qu’elle était un peu jalouse de voir Mitsuru discuter comme ça avec Ritsu. C’était étrange, parce qu’elle trouvait Ritsu très mignon et très gentil, mais jusqu’ici, sans plus, ou au moins c’était l’impression qu’elle avait eu.
Et pourtant…
Oui, elle était jalouse.
Et elle n’aimait pas ça.

Une goutte tomba sur sa joue.
Toiki releva la tête. D’épais nuages couvraient le ciel. Bientôt, il pleuvrait à grosses gouttes. Oh. Quelqu’un ne devait pas avoir le moral…
Toiki se demandait si elle devait essayer de trouver Emu, quand son portable sonna. La jeune fille grimaça, s’excusa auprès des deux autres et décrocha l’engin.
« - Moshi moshi ? »
La voix de Mirai lui parvint, étrangement troublée.
« - Toiki ! Ne… »
Ce fut tout ce qu’elle put entendre. Elle aperçut, au coin de son champ de vision, un éclat d’argent, et un hurlement lui transperça les tympans.

prochain chapitre : où vous ne saurez pas qui a hurlé XD par contre, Kagura et Tsurugi reviendront ^^

Ah ah ! Toiki est jalouseuuuuh XD
Je ne m'en souvenais plus =_= Peu être que j'étais arrivée là ? mdr
Ils sont tellement mignons tous les trois *O*
Mais qui a criéééééééééééé >_<

Ralala... La suite *O*

Lizou>>>lol, pourtant il me semble que tu as déjà lu le chapitre où on sait qui a crié, justement...
nyo, mignons, ne ? *adore ces trois-là XD*

Chapitre vingt-quatre : Déclaration.

Les crocodiles vivent cent ans ; les roses trois jours. Et pourtant, on offre des roses. (Michel Chrestien)

Tsurugi mit son élève au tapis pour la troisième fois en dix minutes.
« - Trop vite, dit-il. Tu as tout ton temps devant toi, alors arrête de foncer comme si tu étais pressé. »
Le jeune homme grommela quelque chose que Tsurugi ne comprit pas – ce qui était sans doute une bonne chose, tout compte fait – et se releva, reprenant sa position.
Un léger sourire étira les lèvres du jeune homme, et il se plaça face à son élève.
Quand son adversaire se retrouva au sol pour la quatrième fois, Tsurugi comprit qu’il s’ennuyait. Prendre ce boulot avait semblé une bonne idée, surtout qu’il le rapprochait du manoir Soma, mais avec ses capacités, même s’il faisait avancer ses élèves, lui ne découvrirait rien de nouveau. Pas de surprises, pas de défaite, pas de frisson d’excitation juste avant de tenter une parade osée.
La seule qui lui avait apporté ça, c’était Hinata. La jeune fille se débrouillait incroyablement bien pour peu qu’on la pousse un peu.
Enfin…
Il y avait tout de même un autre intérêt à sa présence ici.
Tsurugi se tourna vers la porte. Kagura l’attendait, silencieuse, tranquillement appuyé contre le mur.
Si elle était là, alors il devait avoir dépassé sur la fin normale des cours. Tsurugi s’inclina devant ses quatre élèves, les salua, et ils se dirigèrent tous vers les vestiaires.
Tsurugi, lui, s’approcha de la jeune femme.
« - Je suis en retard ? souffla-t-il.
- Comme d’habitude, fit remarquer Kagura.
- Désolé. »
Kagura sourit, dit que ce n’était pas grave, mais qui s’il ne voulait pas qu’elle s’énerve, il avait intérêt à se changer et à la rejoindre en vitesse.
Tsurugi déglutit et obéit. Kagura en colère, il avait déjà vu ce que ça donnait, une fois, à cause d’une parole malheureuse sur les chats, et il ne tenait pas à redécouvrir ce spectacle impressionnant.

Les derniers élèves étaient partis. Les cours de la journée étaient terminés. Kyô arriverait bientôt pour son propre entraînement.
Kazuma sourit et jeta un œil par la fenêtre. Kagura s’éloignait du dojo. C’était étrange… Il n’y avait pas si longtemps, la jeune femme insistait encore pour rester à l’entraînement, avec Kyô. Juste parce qu’il y avait Kyô, en fait.
Alors qu’elle s’en aille, comme ça, sans même un regard en arrière… Et bien, ça prouvait au moins qu’elle commençait à oublier tout ça.
C’était une bonne chose, vraiment, qu’elle passait à autre chose.
Ce qui ennuyait Kazuma, c’était celui avec qui elle partait.
Tsurugi… Kazuma ne savait toujours pas quoi penser de lui. Le jeune homme avait toujours été agréable et poli, souriant souvent, patient avec les élèves, mais il y avait toujours comme une distance. Comme quelque chose qu’il refusait de laisser voir.

Les deux jeunes gens marchèrent un moment. Tsurugi avait d’abord pensé à l’emmener quelque part, au cinéma, par exemple, ou au parc, ou au café, enfin quelque part, mais il était incapable de retrouver aucun de ces lieux, de toute manière.
Alors ils marchaient, totalement au hasard, mais ensemble.
Enfin, Tsurugi repéra ce qu’il cherchait.
« - Attends moi deux secondes, d’accord ? demanda-t-il à Kagura. Je reviens. »
Kagura lui jeta un regard intrigué, mais il l’ignora et s’éloigna d’un pas vif. Kagura le vit discuter à grands gestes avec quelqu’un qui portait un panier, apparemment, mais elle ne pouvait pas voir ce qu’il y avait dedans.
Puis Tsurugi revint vers elle, une main dans le dos. Une lueur triomphante dans les yeux, le jeune homme lui tendit une rose.
Le mouvement avait été vif, inattendu, et Kagura sursauta malgré elle.
« - T-tsurugi ? s’étonna-t-elle.
- Pour toi, dit-il. »
Il sourit, s’éclaircit la gorge, et prit un ton solennel :
« - Kagura Soma, voulez-vous sortir avec moi ? »
Kagura cilla. Deux fois. Un moment, elle songea à se pincer, juste pour voir si ce n’était pas un rêve.
Elle n’y croyait pas.
Elle ne pouvait pas y croire.
Elle ne voulait pas y croire, peut-être.
« - Mais… c’est ce qu’on fait déjà, murmura-t-elle.
- Ah, oui, bien sûr, mais je voulais dire, de manière officielle, maintenant. »
Le sourire du jeune homme devint éblouissant.
« - Parce que moi, je t’aime, Kagura. »

Le silence qui suivit cette déclaration fut assourdissant. Puis Tsurugi sentit une main s’abattre sur son crâne. Violemment.
« - Mais ça ne va pas de me faire des coups pareils ? cria Kagura.
- Hey, ce n’est pas une raison pour me frapper ! protesta Tsurugi. »
Mais Kagura trouvait que c’était une excellente raison, elle, et le jeune homme se prit sur-le-champ un second coup.
Après tout, elle se remettait à peine de sa rupture avec Kyô – pas une rupture, se força-t-elle à corriger. Il n’y avait jamais rien eu entre eux, alors non, ce n’était pas une rupture -, et voilà qu’il lui disait ça, comme ça, s’en prévenir, alors que, alors que, alors que…
« - Baka ! s’écria-t-elle. Ça ne s’annonce pas comme ça, ça ! Tu… »
Un son étrangement joyeux lui parvint, et Kagura s’arrêta aussitôt de crier. Tsurugi riait. Elle venait de le frapper, deux fois, et il riait.
« - Tsurugi ? s’étonna-t-elle. Que… ?
- Alors, ça veut dire que tu es d’accord ? demanda doucement Tsurugi. »
Kagura rougit, et découvrit qu’elle était incapable de formuler une réponse correcte. Tsurugi rit de nouveau, légèrement, et se pencha légèrement vers elle.
Kagura sentit son cœur s’emballer, et d’un côté, elle voulait le laisser faire, vraiment, mais d’un autre côté, elle ne devait pas, parce que s’il s’approchait trop, elle se transformerait, et…
Les lèvres de Tsurugi effleurèrent les siennes, et elle ne pensa plus à rien.

Kagura s’éloignait doucement. Il l’avait embrassée. Elle n’arrivait plus à penser à autre chose. Il l’avait embrassée, comme ça, sans rien d’autre, sans passer ses bras autour de son cou, ou de sa taille, sans chercher à l’attirer contre lui, comme s’il avait su, pour la malédiction.
Kagura sourit.
Demain, elle le reverrait.
Vivement demain.

Tsurugi sourit et la regarda s’éloigner. Demain. Même heure, même endroit. Demain. La nuit serait belle.
Le jeune homme jeta un regard autour de lui.
Puis il soupira et décrocha son portable.
« - Moshi moshi ?
- Hidarime ? demanda Tsurugi.
- C’est mon portable, Tsurugi. Qui est-ce que ça pourrait être d’autre ?
- Dis-moi… Tu pourrais me rendre un immense service ?
- Ça dépend duquel.
- Venir me chercher, répondit Tsurugi. »
Il entendit Hidarime pousser un long soupir exaspéré, à l’autre bout du fil.
« - Où es-tu ? demanda-t-il
- Justement, je ne sais pas, précisa Tsurugi. »
Nouveau soupir agacé.
« - J’arrive, dit Hidarime. »

prochain chapitre : où l'on découvre qui a crié (je vais me faire tuer >_<)

Ah siiiiiiiiiiiiiiiiii !!! XD
Ca y est je me souvient mdr
*pas douée*
Méchante méchante ! >_<

J'adore Tsurugi (peut être parce que j'ai les mêmes problèmes d'orientation que lui ? mdr) *O*

La suiiiite >__< Non ! Pas cette suite là ! Enfin si ! Non ! V___V" XD

Lizou>>>mdr, tiens, je savais bien que tu avais déjà lu ça ;p
/me adore Tsurugi aussi
/me a aussi les mêmes problèmes d'orientation ^^"

la suite quand même XD

___

Chapitre ving-cinq : Agression.

Mieux vaut souffrir d'avoir aimé que de souffrir de n'avoir jamais aimé. (Proverbe anglais)

J’aimerais juste le revoir.
Au moins une fois, pour être sûre.
Sûre que ce n’était pas un rêve.
Sûre qu’il a bien été là, un jour, devant moi, avec son sourire mélancolique et cette étrange maladresse…

Arisa souleva le plateau et ramena les verres vides vers le comptoir. Puis elle passa de l’autre côté et s’assit un moment. De toute façon, il n’y avait que deux clients et ils venaient d’être servis.
Elle se sentait mal, de nouveau.
Depuis l’été dernier, ça lui arrivait régulièrement, quand elle travaillait ici.
Elle ne pouvait pas s’empêcher d’y penser.
Arisa secoua la tête et se releva d’un bond. Trois clientes, dont une jeune femme aux cheveux courts et à l’air désespéré qu’elle se rappelait avoir vu, une fois, chez l’écrivaillon, venaient de s’installer, et ça tombait bien, parce qu’elle avait besoin de se changer les idées.

Mirai sursauta. Elle mit un moment à réaliser où elle était. Dans un fauteuil. Près de la fenêtre. Chez elle.
Chez elle…
Elle s’était endormie ? Ça, c’était bizarre ; il lui arrivait rarement de s’endormir en plein milieu de la journée.
Mirai s’étira, se passa une main sur les yeux, et jeta un coup d’œil par la fenêtre. Il pleuvait, pas beaucoup, mais il pleuvait. Ça, c’était Emu qui commençait à craquer. Mirai soupira. Comme si c’était le moment.
Mirai se leva et alla s’asseoir à son bureau. Elle ressortit son bloc-notes et le stylo qui allait avec, et refit une liste de ses priorités. En tête, se débrouiller pour que Emu parle à Yuki, parce que si elle laissait les choses se régler d’elles-mêmes, elle en aurait pour des années. Or elle avait désespérément besoin d’informations pour Yuki et Emu était sans doute à seule à pouvoir les lui fournir. Ensuite…
Les autres. Sairen’ avait rencontré Ayame, Tsurugi était avec Kagura, Toiki voyait Ritsu régulièrement…
Il en restait quelques uns, tout de même. Comme par exemple…
Par exemple…
Mirai tressaillit. Une ligne rouge venait de passer devant ses yeux. Elle ferma les yeux et fit de son mieux pour rattraper le fil de ses pensées.
Par exemple…
Kureno…
Et…
Mirai passa une main dans ses cheveux. Kureno, et…
Elle s’efforça de remettre la main sur le rêve qu’elle avait fait. Sa main s’immobilisa. Le rêve.
Le futur.
Mirai frémit et se leva d’un bond. L’heure… quelle heure était-il ?
Son regard se posa sur l’horloge et Mirai retint un frisson. Ça allait être très juste. Elle décrocha son téléphone et composa le numéro de Toiki.
« - Moshi moshi ? répondit enfin la voix surprise de la jeune fille.
- Toiki, ne… »
Mirai n’eut pas le temps d’aller plus loin : à travers le combiné, elle entendit un grand cri, suivit d’un bruit de chute, et la communication fut coupée.
Mirai se mordit les lèvres. Zut. Un peu trop tard.

Arisa déposa les trois verres, puis se dirigea vers un jeune homme aux cheveux et aux yeux pales qui venait de s’installer à la table voisine. C’était étrange, d’ailleurs : il commençait à pleuvoir, il aurait été mieux à l’intérieur.
« - Et pour vous, qu’est-ce que ce sera ? demanda-t-elle. »
Le jeune homme la dévisagea un moment.
« - Un rendez-vous ? tenta-t-il.
- Non.
- Vos coordonnées ?
- Non.
- Même pas une chance ?
- Non.
- Vous avez déjà quelqu’un ?
- Allez vous faire voir.
- Comme vous voudrez, soupira-t-il. »
Le jeune homme sourit et se leva. Arisa ne vit ni l’éclat argenté de la lame, ni le sourire de son interlocuteur devenir menaçant. Si elle sentit le coup venir, elle n’eut aucun moyen de le repousser ou même de l’éviter.
Le couteau s’enfonça dans son ventre et en ressortit, très vite, avec un bruit écœurant. Puis le jeune homme s’enfuit en courant, bousculant ceux qui pouvaient se trouver sur son passage.
Arisa resta immobile, incrédule, sentant le sang qui s’écoulait de sa blessure, mais incapable de réagir, incapable de bouger, incapable même de se rendre compte que c’était la réalité, que ça c’était vraiment passer, qu’elle était blessée, gravement, et que c’était sa vie qui s’échappait lentement, comme ça, presque bêtement.
Elle tomba à genoux comme dans un rêve, alors qu’un cri retentit, venu de loin, tellement loin…
Puis elle perdit connaissance et glissa à terre.

Toiki s’était relevé d’un bond, avait porté les mains à sa bouche. Les gens se pressaient autour d’elle, criant, criant tellement…
« Appelez la police ! »
« Non ! Une ambulance, vite ! »
« Oh mon dieu ! Elle est… »
Toiki, elle, ne pouvait pas détacher son regard de la silhouette qui s’éloignait d’un pas presque tranquille, sans que personne n’ait le réflexe de lui courir après.
Meisai ?

J’aimerais juste le revoir.
C’est dommage. Je crois que ça va être difficile…
…
…

...
ne me tuez pas >_<
prochain chapitre : où personne n'a vraiment le moral

Et voilà T.T

Et après c'est encore pire, ne ? >____<

Roooooooh ! mdr Une vraie sadique ! Moi j'ai les diplomes mais j'en fait pas autant XD (en fait, ce que je préfère ce sont les enfances difficiles *O* :p)

Uo-chaaaaaaaaaan TT_____TT Poor poor... ;___;
Je me souvenais vachement bien de la scène O.O mdr Ca m'avait vraiment marqué ^^'

Bon, j'exige quand même la suite rapidement XD

Et pan, dans les dents! (je ne parle pas de l'agression d'Arisa, qui est absolument honteuse, mais de la façon dont elle a parlé à Meisai juste avant qu'il la poignarde. Au moins on aura gagné ça, mouhahaha.)
Je réalise en le relisant que ce chapitre est d'une longueur consternante (en gros il est bien trop court XD)
La suite! é__è

Lizou>>>de pire en pire, telle est ma devise ^___^ (enfin non, pas tout à fait XD)
et oui, une vraie sadique *^_^* merci
pauvre, pauvre Arisa é_è je suis désolée, vraiment ^^ (j'en ai l'air, hein ? XD)

Bulle>>>haha, oui, évidemment
c'est bien : elle a cassé Meisai en beauté
c'est mal : il l'a poignardé. Faut pas rembarrer les tueurs sadiques.
oui, le chapitre fait au moins 10 lignes de moins que d'habitude. consternant ;p

___

Chapitre vingt-six : Invitation.

Ce sont les faiblesses du cœur qui sont les plus belles défaillances.(Paul Géraldy)

Emu frissonna. Elle commençait à se sentir vraiment mal. Elle avait de plus en plus mal au cœur. Ça la troublait, et elle avait déjà du mal à contrôler ses pouvoirs.
Une goutte d’eau frappa son front, glissant le long de sa joue. Il commençait à pleuvoir. Si elle n’arrivait pas à se détendre, l’averse risquait de devenir forte et de durer un moment.
Emu ferma les yeux se mordit la lèvre.
Le cœur souffrait toujours. La jeune fille frémit. Il fallait qu’elle rentre. Elle allait prendre froid. Tomber malade. Encore.
Il fallait qu’elle rentre.
Emu voulut faire un pas en avant et sentit le sol se dérober sous ses pieds, comme si un tapis avait été tiré brusquement, l’entraînant avec elle, et elle se retrouva sur le dos, bras replié, le visage tourné vers le ciel.
La pluie s’écrasa doucement sur son visage, dégoulinant sur ses cheveux, son cou, ses vêtements.
Elle n’avait plus la force de se lever.
Elle n’avait plus le courage.
Elle ne l’avait jamais eu.
Il fallait croire que c’était elle, le maillon faible dans l’équipe de Mirai.
Emu ferma de nouveau les yeux. Elle tremblait, encore. Il ne fallait pas qu’elle pense à ça.
« - Qu’est-ce que tu fous là ? »
La jeune fille sursauta et rouvrit brusquement les yeux. Meisai était debout à côté d’elle, légèrement penché en avant. Emu fronça un sourcil. Il avait l’air fatigué. Il y avait des traces de sang sur sa main droite. Il portait un couteau.
Emu cilla.
« - Qui… »
Elle s’interrompit, prit une profonde inspiration.
« - Qui as-tu… »
Non. Elle n’arrivait pas à terminer sa phrase. Il fallait bien dire aussi que ce n’était pas une question qu’on posait tous les jours.
Meisai haussa les épaules.
« - Je ne sais pas. Arisa Uotani, je crois. »
Le cœur d’Emu manqua un battement.
« - Non… tu n ‘as pas… elle n’est pas…
- Je n’en sais rien. Je ne suis pas resté pour vérifier, figure-toi. »
Emu grimaça.
« - Et pas la peine de faire cette tête, râla Meisai. Ce n’est pas comme si tu découvrais soudain que j’étais un monstre.
- Tu voudrais que je te félicite, peut-être ? »
Meisai écarquilla légèrement les yeux et fixa Emu d’un air surpris, avant d’éclater d’un rire presque inaudible.
« - A force de fréquenter Mirai, tu prends de mauvaises habitudes, Emu. »
La jeune fille voulut hausser les épaules, mais elle commençait à être vraiment trempée et elle n’avait plus tout à fait la force de bouger.
« - Dis, puisque tu n’as pas l’air d’être venu pour m’aider à me relever et me ramener chez moi, qu’est-ce que tu fais ici ? demanda-t-elle. »
Meisai soupira.
« - J’avais envie de parler, je suppose, dit-il. »
Il s’accroupit à côté d’elle et la regarda droit dans les yeux.
« - J’ai hésité, tu vois, souffla le jeune homme. Une seconde avant de frapper, j’ai hésité. »
Meisai grimaça.
« - Je suis en train de tomber amoureux d’elle, dit-il. »
Il n’avait pas besoin de préciser de qui il parlait. Si Emu ne le savait pas, elle s’en doutait au moins. Et puis, les possibilités étaient loin d’être infinies.
« - Et c’est quelque chose que je n’avais pas prévu, précisa Meisai. »
Silence. Et puis sa voix s’éleva de nouveau, légèrement tremblante, légèrement défaillante.
« - Je crois que ça me fait peur. »
Emu hocha doucement la tête. Oui, elle comprenait.

*
**

Mirai frémit. Vu de l’extérieur, ça devait vraiment ressembler à une épidémie – d’abord Momiji, ensuite Saki et Arisa, tous trois liés aux Soma, tous trois liés à la malédiction, même si les deux jeunes filles l’ignoraient.
Ça tournait à l’éradication.
Sauf que pour l’instant, personne n’était mort – à croire que les deux frères perdaient la main.*
La jeune fille soupira, redressa la tête, et s’approcha du bâtiment. Avec tout ça, Tohru devait être effondrée, et ce n’était pas le moment.

Tohru s’arrêta, quelques secondes. Ses mains tremblaient tellement qu’elle arrivait à peine à tenir le balai.
Une seconde, et l’angoisse déborda. Des larmes roulèrent sur ses joues avant qu’elle ne puisse les retenir. La jeune fille se mordit les lèvres et s’essuya vivement les yeux. Pleurer ne servirait à rien. Il ne fallait pas qu’elle inquiète les autres, et puis…
Saki et Arisa…
Seraient sûrement tristes de la voir pleurer, alors…
Il fallait bien tenir le coup…

« - Salut. »
Tohru fit un véritable bond en l’air. Plongée dans de sombres pensées, elle n’avait pas entendu Mirai approcher.
« - Qu… Mirai ? Qu’est-ce que tu… viens faire là ? s’étonna Tohru. »
Mirai rit doucement.
« - Tu m’avais dit que tu travaillais ici, tu ne te souviens pas ? répondit-elle.
- Donc… tu…
- Je voulais te voir, ben sûr ! »
Mirai se pencha légèrement en avant.
« - Tout va bien ? demanda-t-elle. »
Tohru la fixa sans rien dire.
« - On va dire que non, souffla Mirai. »
Tohru baissa les yeux. Elle sentit le bras de Mirai passer sur ses épaules, et appuya sa tête dans le creux du cou de sa nouvelle amie, acceptant sans mot dire le réconfort qu’elle lui proposait.
Mirai attendit que la jeune fille se calme, puis lui redressa doucement la tête et essuya ses larmes, sans un mot.
« - Bien, souffla-t-elle. »
Elle sourit brusquement.
« - Je sais ! s’écria-t-elle. Ce week-end, c’est-à-dire demain, en fait, Emu et moi, on vient chez toi !
- D’acc… quoi ?! Mais mais mais je ne peux pas accepter comme ça ! Il faut demander à Shigure-san ! Prévenir les garçons ! Tout préparer ! Je… »
Mirai posa un doigt sur les lèvres de Tohru qui s’interrompit net.
« - Tu sais quoi ? Je te préfère comme ça, dit-elle. Tu as besoin de distraction, Tohru, alors on viens chez toi demain, que ça te plaise ou non ! »
Tohru eut un faible sourire qui fit plaisir à Mirai. Bien. Petit à petit…
Ils allaient remonter.

*nda : ou bien c’est moi qui suis encore trop sensible pour les tuer ? >_<

prochain chapitre : où Mirai répond à l'invitation de Tohru (euh... enfin c'est plutôt elle qui s'est invitée ^^")

Citation :: « - Tu sais quoi ? Je te préfère comme ça, dit-il. Tu as besoin de distraction, Tohru, alors on viens chez toi demain, que ça te plaise ou non ! »

Ah, quand Mirai console une jeune fille, ça lui donne des airs tellement masculins, que tu t'embrouille XD
À quand un Shiguré en tutu?

Sinon j'ai adoré la scène entre Emu et l'autre tueur psychopathe (que j'adore XD)

La suiiiite

Bulle>>>mdr, le pire c'est que tu me l'avais déjà fait remarqué sur Suba et j'étais persuadée de l'avoir corrigé ^^"
*me voit bien Shiguré en tutu*

normal, les tueurs psychopathes sont les meilleurs ^^

__

Chapitre vingt-sept : Visite (1).

On ne donne pas rendez-vous à ses rêves. Ils viennent vous rendre visite quand ils en ont envie et pas quand vous en avez besoin. (Yvan Audouard ; Le sabre de mon père)

Et ce fut donc ainsi que, le lendemain, assez tôt, Mirai et Emu arrivèrent chez Shiguré. La journée commença bien, et si Emu semblait assez gênée de s’inviter comme ça, Mirai, elle, était parfaitement à l’aise, et avant même qu’ils ne se soient vraiment installés, elle avait déjà entamé la conversation avec Shiguré.
« - Il paraît que vous êtes écrivain ? demanda-t-elle.
- Mais oui, tout à fait, confirma Shiguré.
- Mirai, tu le savais ? s’étonna Tohru.
- C’est un ami à moi qui lit ses livres, expliqua Mirai. Le prochain sortira bientôt ?
- Dés qu’il arrêtera de jouer avec les nerfs de son attachée d’édition, expliqua platement Yuki. »
Mirai sourit et décida de passer à un sujet qui, quoique plus délicat à aborder, lui semblait plus important que les qualités littéraires de l’écrivain.
« - Mais dites, des Soma, il y en a beaucoup ?
- Hm ? Pourquoi cette question ? s’étonna Shiguré
- Ah, et bien, Kara – Kara Shukumei, une cousine d’Emu, en fait – est dans la classe d’une Soma et… je me posais la question. C’est un drôle de hasard, remarqua Mirai avec toute l’innocence qu’elle pouvait rassembler et toute la mauvaise foi qui allait avec. Emu et ses deux cousines qui se retrouvent toutes les trois avec un Soma, je veux dire. »
Emu tiqua. Elle ne s’était pas attendu à ce que Mirai soit si… directe. Comme si s’inviter ici n’était pas assez…
Il faudrait tout de même qu’elle pense à faire un peu attention, ou ils allaient finir par tout découvrir, ce qui n’arrangerait pas leurs affaires.
Encore que, c’était peut-être ce que recherchait Mirai. Impossible d’en être sûr, mais bon, c’était bien son genre, d’aimer ce genre de complications, vraiment.
Compliqué, voilà, c’était ça, Mirai était compliquée, et aucun d’entre eux n’avait jamais pu découvrir ce qu’elle attendait exactement, à part Tsurugi, peut-être, longtemps avant, et ce n’était sûrement pas elle, ici et maintenant, qui allait soudain réussir à comprendre Mirai.
Ceci étant dit, elle arrêta de s’en faire pour ça et se contenta de prier pour que Mirai ne les mette pas tous dans le pétrin.
« - Une Soma ? demanda Yuki
- Oui, Kisa Soma, je crois, poursuivit Mirai.
- C’est vrai ? s’étonna Tohru.
- Tu la connais ? »
Tohru acquiesça. Mirai sourit.
« - Apparemment, Kara et elle s’entendent bien, dit-elle. »
Cette fois-ci, ce fut au tour de Tohru de sourire, et Mirai se dit que c’était le premier vrai sourire qu’elle voyait flotter sur les lèvres de la jeune fille. Et ça, c’était une bonne chose, ça montrait que Tohru retrouvait sa force d’avant. Et Mirai attendait de voir ça depuis son arrivée.
« - Ah, tant mieux, dit Tohru. C’est bien que Kisa se fasse des amis. »
Il y eut un moment de flottement, puis Tohru reprit.
« - Je vais chercher le thé, dit-elle.
- Je viens t’aider, proposa Mirai.
- Ah, non, non, ce n’est pas la peine ! assura Tohru.
- Je viens, répéta Mirai. »

Et les garçons se retrouvèrent seuls avec Emu.
Emu qui paraissait très intimidée, toute rouge, muette, presque fantomatique. Elle se tenait droit contre le mur, silencieuse, les observant avec, peut-être, un peu de curiosité. Elle n’avait pas l’air de s’ennuyer, pas du tout même, simplement…
… on aurait dit qu’elle se demandait ce qu’elle faisait là.
Il y eut un long moment de silence, avant que Yuki ne se décide à parler.
« - Tu ne veux pas t’asseoir ? demanda-t-il doucement à Emu. »
Emu se sentit rougir, fit de gros efforts pour se contrôler, hocha brièvement la tête et s’avança vers la table pour s’installer.
Et le regard de Kyô fit barrage.
Elle ne savait pas pourquoi, mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui la mettait mal à l’aise, toujours, peut-être parce qu’il semblait si proche de Tohru. Peut-être parce qu’il était le chat. Peut-être parce que, d’une certaine façon, il paraissait se méfier d’elle.
« - Pas la peine de la regarder comme ça, baka neko, souffla Yuki.
- Ne m’appelle pas comme ça ! Et ne me dit pas ce que je dois faire ! »
Yuki poussa un soupir dédaigneux. Kyô se leva d’un bond et bientôt Tohru et Mirai revinrent sans le thé, attirés par la dispute des deux garçons.
Le regard de Mirai survola Emu pour naviguer entre les deux Soma.
« - Ils sont toujours comme ça ? demanda-t-elle à Tohru. »
Tohru hocha la tête, vaguement surprise. Kyô et Yuki ne s’étaient pas disputés depuis un moment, pourtant. Oh, bien sûr, il y avait des remarques, de temps en temps, mais ça n’allait jamais plus loin…
Ça faisait longtemps qu’elle ne les avait pas vu comme ça.
« - Tss, vous ne devriez pas vous disputer ainsi en présence de trois jeunes filles si charmantes…
- Toi, la ferme ! »
Les yeux de Shiguré s’humidifièrent et il passa un bras autour des épaules de Tohru.
« - Tohru-kun, tu as vu comme ils sont méchants avec moi ?
- Shukumei-san ? Tout va bien ? demanda Yuki »
L’attention général se désintéressa aussitôt de Shiguré pour se concentrer sur Emu. Très pale, la jeune fille s’était appuyée au mur, le visage contracté par la douleur.
« - Emu-san ? appela doucement Tohru.
- Emu ! s’écria Mirai. »
Elle s’élança en avant au moment où la jeune fille glissait au sol et l’aida à s’asseoir.
« - Ça va aller ? demanda-t-elle. »
Emu voulut hocher la tête ; elle ne parvint qu’à grimacer.
« - Non, traduisit Mirai à voix basse.
- Que… qu’est-ce que vous avez, Emu-san ? »
Mirai fit la moue en sentant la panique poindre dans la voix de Tohru. Ils n’avaient vraiment pas besoin de ça, non, en tout cas pas maintenant, alors que Tohru récupérait à peine, ça avait été assez long, il ne fallait pas la laisser replonger.
Bon, chaque chose en son temps, d’abord Emu, elle penserait à Tohru après.
« - Elle a des problèmes de cœur, expliqua Mirai. »
Shiguré décrocha presque aussitôt le téléphone.
« - Qu’est-ce que tu fais ? demanda Yuki.
- J’appelle l’homme de la situation ! répondit Shiguré. »
Il y eut un déclic, au bout du fil.
« - Moshi moshi ? répondit une voix qu’il aurait reconnu entre mille
- … Aya… ? commença Shiguré. My love ! Dis-moi…
- Shiguré ! crièrent Yuki et Kyô dans un bel exemple de synchronisation involontaire.
- … qu’est-ce que tu fais chez Hatori ? poursuivit l’écrivain. »

prochain chapitre : où Mirai s'invite chez Tohru, deuxième partie

Désolée j'avais lu le chapitre d'avant, mais j'ai pas eu le temps de poster >____<

Je me souvenais aussi de ça (Emu/Mesai, l'invitation (hum), Emu génée, malaise...)

*Shiguré en tutu*

¤___¤

Guré-san *ç* Tout vous va si bien ^___^

Coucou Lie-chan !!^^

J'ai fini Negaeri, il n'y a pas longtemps grâce à une copine qui avait téléchargé toute l'histoire à partir de suba et qui me l'avait envoyé. Comme je ne poste plus sur suba -ou plus beaucoup- je laisse mon comm ici. (si ça ne te gène pas^^)

Donc je précise que c'est du domaine du /!\ SPOILER /!\ !!!

Alors je commence en te disant que tu écris vraiment bien (je l'ai déjà remarqué en lisant tes ones) et que mm si l'histoire au début ne m'emballait pas beaucoup (quand on fait une fic sur FB, en général, on ne peut pas être très original : réunion de persos qui sont sensés (XD) libérer les maudits, etc...), j'ai été très enthousiasmée par ton très beau style, léger, fluide que "l'on digère bien" (la magnifique expression >.<) (oui, paske moi y'a des bouquins, ils me "gavent", je les trouve "lourds" au niveau de l'écriture >_<' et je peux pas continuer à les lire...).
Après, j'ai été captivée par l'histoire, par les persos très détaillés et par ~~les bishos~~ XD l'intrigue, qui m'intriguait justement XD (la fille qui n'a plus assez de vocabulaire XDD). Voui parce que je ne comprenais pas pourquoi, pour libérer les Somas, il fallait les embrasser... >.< (bien que ça ne me gênait pas XD)
Ensuite, les relations que tu as développé entre les persos étaient (avaient l'air, en tout cas) sincères (comme quoi tout le monde peut se tromper... v.v'). C'est là qu'intervient ma plus grande critique (la seule et unique par la mm occasion) : je trouve que tu as trop précisé ces relations et que tu les as trop rendu sincères, c'est pourquoi à la fin j'ai été un peu choquée quand j'ai appris que Mirai&co étaient aussi des gardiens de la malédiction (ça m'a scotché). Pour Emu et Meisai, ça collait puisque leurs sentiments étaient véridiques, pour Mirai, tu n'as jamais trop parlé d'elle (bien que la relation qu'elle entretenait avec Tohru ne paraissait pas du tout fausse), donc ça passait, pour Tsurugi idem mais pour les autres, c'était un peu choquant : je pense notamment à Sairen' lorsque tu exposais ses pensées dans lesquelles (en tout cas, c'est ce qu'a laissé paraitre ta façon de l'exprimer) perçait de l'étonnement lorsque Kara a pris la place de Minné. Je pense aussi à Toiki qui éprouvait de la jalousie envers Mitsuru et qui pourtant, à la fin dit "Je ne pensais pas que c’était si facile, faire semblant de tomber amoureuse." (j'ai été remplie de désillusions TT.TT).
Mais bon, assez de critiques : parlons (monologons XD) ~~des bishos~~ de mes persos préférés. *çç*
Elleuh !!!! Oui, j'adore elle mais pas Mirai. C'est bizarre, je sais, mais c'est comme ça. En fait, j'aime bien la Mirai du début et la Mirai elle parce qu'elles étaient sincères. Alors que celle qui tue Tohru est... POUAAH... HORRIBLE ! Elle me dégoûte ! Ce qui est étrange, c'est que je n'ai pas du tout ressenti ça pour les autres qui jouaient aussi un double jeu. Justement, j'apprecie beaucoup Toiki (bien que sa dernière phrase m'ait déçu (voir ci-dessus)) et Tsurugi *w*. J'adore Emu et Meisai, les seuls sincères *o*. And, I love Kyôôô *çç* (Viens mon minou XDD). XDDDDD

Voili, voilou ^^ !
J'ai fini mon roman^^. Mais je tenais vraiment à te faire part de mes impressions.^^
Encore BRAVOOO !!! ^O^

Sukitos^^ !

Lizou>>>mdr et oui, Guré à la classe, c'est tout ^^

Alea>>>nyo, ça ne me dérange pas du tout ^^
donc je précise que mon comm contient aussi de gros SPOILERS de Negaeri ^^"
merci beaucoup (pour ce loooong commentaire)
oui, c'est vrai que beaucoup de fics FB reprennent ça (c'est pour ça justement que les miens sont justes "censés" les libérer ;p)
je suis contente que mon style t'ai plu ^o^
ptdr j'imagine bien la méthode de libération XDDD (en les embrassant, bonne idée ça)
oui, justement, ces relations sont celles qui m'ont posé le plus de problème >_< j'ai l'habitude d'écrire du point de vue des persos or là je ne pouvais pas révéler leur vrai point de vue sans planter toute l'histoire, j'ai eu énormément de mal tout au long de la fic avec ça >_<
(je suis déjà contente de ne pas avoir révélé en cours de route la vraie motivation de Mirai XD)
mdr, la Mirai de la fin était horrible, mais c'est normal ^^ (j'adore aussi Toiki et Tsurugi XDDD)
enfin, merci beaucoup pour ce comm, encore une fois ^^

___

Chapitre vingt-huit : Visite (2)

Quand vous riez, c’est comme si le monde devenait un peu plus doux (Kazuma Soma)

Emu ouvrit les yeux. Elle était allongée dans la chambre de Tohru, sur le lit de la jeune fille.* Elle fronça les sourcils et se releva sur un coude. Elle avait dû perdre connaissance à un moment où à un autre – tout ce dont elle se souvenait, c’était que deux adultes… enfin, un adulte et quelqu’un qui faisait semblant d’en être un, étaient arrivés, et qu’il y avait eu encore plus de bruit, après, et là…
Et là plus rien.
« - Reste calme, lui ordonna une voix grave. »
Emu se rallongea et tourna la tête vers sa gauche. Un homme grand, très grand, avec des cheveux noirs retombant sur une partie de son visage, portant une blouse blanche…
Hatori Soma, le dragon, le médecin de famille…
Il allait reprendre la parole, mais Emu se doutait déjà de ce qu’il allait lui dire – c’était un discours qu’elle avait entendu déjà trop souvent – et parla la première.
« - Non, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, souffla-t-elle. Oui, je me fais suivre par un médecin, et non, je ne néglige pas mon traitement. »
Hatori hocha la tête. C’était à peu près ce qu’il allait lui demander.
« - Ça ne se voit pas, fit-il tout de même remarquer. »
Emu rougit délicatement. Elle était tout à fait adorable, songea le médecin. Un peu fragile, un peu absente, mais elle devait avoir du succès auprès des garçons.
« - Ah, ça… c’est juste que je ne supporte pas quand quelqu’un crie, murmura Emu. »
Hatori cilla.
« - Alors tu ferais mieux de ne pas descendre, avec les deux andouilles, en bas, soupira-t-il.
- Hein ? s’étonna Emu.
- Reste ici et repose-toi, dit le médecin. »
Emu hocha la tête. Oui, pas de problème, d’autant qu’elle n’était pas au mieux de sa forme et qu’elle ne se sentait pas tout à fait en état de se lever. Pas encore.
Hatori quitta la pièce et Emu referma les yeux.

En effet, en bas, l’ambiance était assez tendue et il y avait un bruit impressionnant, principalement causé par Ayame et Shiguré.
Mirai, assise à la table, sirotait tranquillement son thé et profitait du spectacle. C’était impressionnant, vraiment : les Soma étaient plus spéciaux les uns que les autres, et là, avec tout ce monde…
Mirai sourit. Une bonne chose qu’Emu soit en haut.
En parlant d’Emu, Hatori redescendait.
« - Comment va-t-elle ? demanda Mirai
- Elle se repose, répondit laconiquement le médecin. »
Mirai hocha la tête. C’était sans doute la meilleure chose à faire.
« - Ano… Il faudrait peut-être… Lui apporter une tasse de thé ? dit Tohru.
- J’y vais, proposa aussitôt Yuki, sautant sur ce qui semblait être sa seule chance d’échapper à la présence de son trop encombrant grand frère. »
Mirai sourit en le voyant monter l’escalier. Bien. Ça, c’était fait. La jeune fille se tourna vers Ayame et appuya son menton sur son poing.
« - Il a l’air de vous fuir un peu, fit-elle remarquer.
- C’est parce qu’il ne veut pas admettre l’éblouissement sans pareil que lui cause ma présence ! »
Il éclata d’un rire fort et puissant, et Mirai sourit, parce que vraiment, elle trouvait toute cette histoire de plus en plus intéressante et que leur présence à tous lui faisait un bien fou. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était un fait : cette maison était agréable à habiter.

Les paupières d’Emu papillonnèrent de nouveau. Un léger bruit, presque imperceptible, qu’elle avait senti plus qu’entendu, l’avait tirée d’un presque sommeil bien trop fragile.
Ses yeux n’eurent pas besoin de s’adapter à la pénombre qui régnait dans la chambre, et elle reconnut aussitôt Yuki.
Emu sentit le sang affluer à ses joues. Heureusement, le manque de lumière cacherait sa réaction. Heureusement.
« - Je t’ai réveillée ? Pardon… »
Emu secoua la tête.
« - J-je ne dormais pas. »
Yuki hocha brièvement la tête ; Emu remarqua à ce moment qu’il portait un plateau – une simple tasse de thé, semblait-il. Elle tendit la main pour prendre le plateau, sentant un bref frisson, violent comme une décharge électrique, lui parcourir le corps quand ses doigts effleurèrent ceux du jeune homme.**
Emu baissa la tête et but une gorgée de thé. Puis elle coula un regard vers Yuki.
« - Tu ne redescend pas ? s’étonna Emu
- Ah… Trop bruyant, répondit Yuki. »
Emu sourit légèrement.
« - Pour moi aussi. Dis… celui qui est arrivé avec le médecin…
- … Il fait beaucoup de bruit, comme d’habitude. Je suis désolé.
- Vous êtes de la même famille, non ?
- …
- Vous vous ressemblez beaucoup.
- … »
Un long silence suivit. Emu se demanderait longtemps si cette dernière réflexion était vraiment bien avisée.

Mirai et Emu repartirent assez tard. La jeune malade était encore un peu faible, mais Hatori avait fini par la laisser repartir – non sans lui avoir arraché une promesse de se reposer vraiment. Il lui avait jeté un drôle de regard à ce moment là, mais c’était sans doute juste parce que Mirai luttait pour réprimer un fou rire impromptu, déclenché essentiellement par Ayame. Ce dernier s’était en effet jeté sur Yuki, qui venait – enfin – de redescendre, en parlant de répression bien inutile d’un amour fraternel.
Mais Ayame, Emu avait pu s’en rendre compte très rapidement, parlait de beaucoup de choses, et une grande partie de ce qu’il disait semblait n’avoir de sens que pour lui.
Enfin, malgré ce qui s’était passé, ils avaient tous l’air d’avoir apprécié l’après-midi. En tout cas, c’était l’impression que Mirai avait, et elle se fiait autant à ses impression qu’à ses intuitions, ce qui n’était pas peu dire.
Même Emu avait l’air d’aller un peu mieux.
Et puis, en leur disant au revoir, Tohru avait souri, vraiment souri, et Emu s’était dit que pour un sourire comme ça, beaucoup seraient prêts à tout.
Au meilleur.
Au pire.
Emu soupira.
« - Un sourire qui contient toute la douceur du monde… »
Elle se mordit la lèvre en s’apercevant qu’elle avait formulé cette phrase à voix haute. Mais Mirai sourit et, après un dernier salut de la main à sa nouvelle amie, fit un signe de négation. Ce n’était pas ça. Pas tout à fait.
« - Un sourire qui contient la vie, corrigea-t-elle. »

*mais comment elle sait que c’est la chambre de Tohru ? mystère -_-''
**pourquoi est-ce que soudain, j’ai l’impression d’écrire des romans à l’eau de rose ? mdr

prochain chapitre : où tout semble aller mieux, un peu, et pourtant, cela peut-il durer ? (non)

Mwaaaaaaaaaaaaaaa *o* Je pense que j'étais arrivée là XD Je suis presque sure cette fois lol
Yuki/Emu trop mignon ^^ Yuki est cro bieeeeeeeeeeen ^__^
Hatori aussi d'ailleurs mdr Mais mon coeur reste à mon Shiguré préféré ^o^

"cela peut il durer ? (non)" XD
C'est du Allie-chan tout craché ça ! mdr

La suiiiiiiiiite !!

*s'est forcée à ne pas lire les spoils*

Lizou>>>aha, donc tu entres en terrain inconnu ?
mouahaha
merci pour le Yuki/Emu (vu que la moitié des lecteurs (bon, le quart) pense qu'Emu est cruche ^^")
mdr, bravo pour ne pas avoir lu les spoils

___

Chapitre vingt-neuf : Suicide.

Les romantiques furent les derniers spécialistes du suicide. Depuis, on le bâcle... (Emil Michel Cioran)

Mitsuru sonna. Trois fois. Personne.
Bien, c’était normal, tout à fait normal, elle avait l’habitude, elle allait rester calme, bien calme, ce n’était pas la première fois, il lui faisait le coup depuis une semaine, elle n’allait pas craquer, ni pour ça, ni parce que elle et Sakura s’étaient encore disputées, ni parce que la dernière fois qu’elle avait revu Ritsu ça s’était terminé assez mal, puisqu’ils avaient été témoins d’un agression, ni parce qu’elle avait de plus en plus l’impression de voir sa vie s’effondrer et et et…
Mitsuru sentit une larme rouler sur sa joue.
Non.
Il fallait réagir.

Elle sentit une douleur atroce lui traverser le cou.

Shiguré ressortit du manoir et poussa un long soupir. Tout de même, Akito était de plus en plus irritable. Elle l’avait fichu dehors après quelques minutes à peine.
Mais c’était étrange.
D’une certaine façon, elle avait eu l’air…
Ailleurs. Comme si elle pensait à quelqu’un d’autre.
Il se passait vraiment quelque chose d’étrange. Momiji qui se volatilisait, les deux meilleures amies de Tohru à l’hôpital…
Ce n’était pas normal.
Et…
Shiguré s’arrêta, se retourna.
Un jeune homme pale, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, se tenait derrière lui, un air étrangement satisfait plaqué sur le visage.*
Shiguré le détesta aussitôt.
Il y avait quelque chose de malsain chez ce type.
« - Shiguré… souffla-t-il. »
Shiguré fronça les sourcils.
« - Vous êtes bien Shiguré Soma, n’est-ce-pas ? poursuivit l’intrus.
- Oui. Et vous êtes… ?
- Oh, ça n’a pas d’importance, ça. »
Un sourire sans joie s’afficha sur son visage, et il s’avança vers l’écrivain, qui, presque inconsciemment, serra les poings.
Quelque chose, il ne savait pas quoi, peut-être les sensations de l’animal qui le possédait, lui criait de fuir, tout de suite. Ne pas rester là, surtout pas, fuir ce type comme la peste, parce qu’il était dangereux.
Toutefois, Shiguré écoutait rarement les conseils de l’animal qui le possédait.
« - Je suis venu vous prévenir, poursuivit le jeune homme**. Ne vous mêlez pas de ça. »
Shiguré plissa les yeux.
« - Quoi ?! »
Meisai sourit. Finalement, Shiguré lui plaisait. Assez imprévisible, comme gars.
« - Ne vous mêlez pas de ça, répéta-t-il obligeamment. Cette histoire ne vous concerne pas.
- Ah, vraiment ?
- Oui, parce que, en fait, si vous vous en mêlez, vous risquez d’être tué. Maintenant, à vous de voir.
- C’est une menace ?
- Un avertissement, plutôt. Je n’ai aucune raison de vous menacer, je vous assure.
- Je…
- Vous voulez aider Akito ? demanda Meisai »
L’espace d’une seconde, la surprise se peignit sur les traits du maudit.
Juste une seconde.
« - …
- Vous voulez l’aider ? répéta Meisai »
Shiguré ne répondit pas.
« - Oh, peu importe, soupira Meisai. Mais si vous tenez à elle… Laissez nous faire. »
Il haussa les épaules et s’éloigna.
« - « Nous », qui est-ce ? demanda Shiguré.
- Les gardiens de la malédiction, répondit Meisai sans s’arrêter ni se retourner. »

Un liquide chaud coulait entre ses doigts.

« - Oy ! Ri-chan ! »
Ritsu se retourna et sourit à Toiki. Elle avait commencé à l’appeler comme ça deux jours plus tôt, et comme ça ne le gênait pas, il n’avait pas juger utile de le relever.
« - Mitsuru-san n’est pas encore là ? »
Ritsu secoua la tête.
La veille, Toiki lui avait déclaré brusquement que tout de même, elle s’inquiétait un peu pour Mitsuru, et que ça la rassurerait de la revoir.
Et pourquoi pas ?
C’était facile, elle était presque toujours chez elle, elle répondait presque toujours au téléphone. Mais il avait mis du temps à oser l’appeler.
Elle avait paru heureuse de l’invitation, au moins.
« - Ri-chan ? Où est-ce qu’on va aller ? Tu as une idée ? demanda Toiki. »
Ritsu rosit légèrement.
« - Ah, euh, non, non, et, je ne voudrais pas vous imposer un endroit où aller, je…
- D’accord, tant pis, on trouveras bien, dit Toiki. »
Elle avait découvert récemment qu’interrompre Ritsu avant qu’il ne se lance vraiment dans une de ses litanies habituelles pouvait être tout aussi efficace que de lui heurter les côtes. Et puis, ça la fatiguait moins.

Elle avait froid. Tellement froid…
C’était fini, maintenant ?
Elle allait pouvoir se reposer ? Elle allait… pouvoir… se…

Ils rentraient du lycée. Tohru marchait entre Kyô et Yuki, encore très calme, très silencieuse, mais souriante, au moins.
Juste un peu.
Ils avaient réussis à parler, finalement. La maison semblait moins vide, depuis hier – depuis la venue de Mirai et d’Emu, en fait.
Tohru ralentit légèrement. Un instant, elle se surprit à observer la nuque de Kyô, comme ça, pour le plaisir. La jeune fille rougit et détourna les yeux. Penser à autre chose, vite.
Il commençait à faire chaud. Un bel été s’annonçait.
Et puis, au milieu de tout ça, il y avait…
Un cri de surprise étranglé, devant, et la respiration des deux garçons qui s’accélère…
« - Honda-san, ne regardez pas… commença Yuki »
Tohru fronça les sourcils et voulut avancer, mais Kyô lui barra la route. Heureusement, d’ailleurs, car elle n’aurait pas à tarder à marcher dans du sang.
Du sang.
Le seuil en était inondé.
Et, au milieu de cette mare rouge, gisait un corps. Celui d’une jeune femme aux cheveux courts.
Mitsuru avait fini par concrétiser ses menaces de suicide, apparemment.

*O_o mais qu'est-ce qu'il fout là ?
**pour ceux qui auraient un doute, je parle de Meisai ^^’’

prochain chapitre : très, trèèès OOC ^^"

Lol, Mitsuru qui se suicide c'est un peu énorme, quand même XD (ah, e puis j'adore la ctation du début de chapitre).
Meisai me met mal à l'aise, je comprends Shiguré.
Un prochain chapitre OOC? tant mieux, ça m'amuse ^^

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