Axslnyz, la planète des écrivains
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 [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…

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Allie-chan
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Spy Myina
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El Wap
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 3 Fév - 11:25

Ce Kyo est tout de même incroyablement soumis. Qu'est-ce qui peut bien l'empêcher d'aller dire à Akito d'aller siffler sur la coline? (commentaire d'une fille qui a lu les 20 manga de Fruits basket publiés en Belgique pendant ses vacances, ah si, il y a bien une explication dans le tome 20, mais bon, je la trouve pourrie, comme raison) Moi, je dis qu'avec un zeste de colère, il peut facilement lui pêter la gueule.

Gnaf, je veux savoir comment Akito va traiter son cher petit chat bien aimé.
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Spy Myina
Tit axslnyzien
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 3 Fév - 14:19

Enfin c'est la fin du calvaire pour vous les filles ^^ Quand je pense à Padou qui s'y colle dans une semaine (mhouahahaha, chacun son tour *sadique*)
Désolée pour l'attente mais le dieu du travail est très sadique en ce moment >___<
El Wap >> En fait, c'est plus compliqué ^^" Le lien qui lie les douze ( ou plutôt les 13) et Akito est inscrit dans leur sang. De par ce lien, ils ne peuvent pas se retourner contre lui... En théorie ~__^
J'espère que le manga t'a plu ^^


Chapitre 21 : Le départ (2)

La nigiri n’avait pas réagi. Debout au milieu du couloir de l’étage, elle s’était contentée de suivre la silhouette de Kyô des yeux jusqu’à ce que celle-ci disparaisse. Elle était encore secouée et ne parvenait pas vraiment à réaliser : le départ de Kyô, sa déclaration, ses paroles d’espoir et son baiser… Mais ce qu’elle réalisa parfaitement lorsqu’elle entendit la porte de la maison coulisser et se refermer, c’est qu’elle aimait le chat. Elle, la boulette de riz exclue de la corbeille de fruits, aimait le maudit exclu du Juniishi. Deux êtres rejetés, deux êtres faits pour s’aimer.

Oui, elle l’aimait… Mais elle le perdait… Tohru ressentit alors un grand vide envahir toute son âme et tout son être. Il lui semblait qu’une vague de désespoir la submergeait… Exactement comme ce jour là… Le jour où…

Tohru : ~ …maman est morte… Non, j’ai l’impression que c’est encore plus douloureux ! Je… Je n’aurais jamais cru cela possible… ~

Tohru repensa à cette funeste journée. Le jour où sa vie avait basculé… Le jour où sa mère l’avait quitté sans qu’elle puisse lui dire au revoir.

Soudain, elle réalisa avec horreur qu’elle reproduisait la même erreur. Kyô était en train de la quitter à jamais. Et elle ne lui avait pas dit au revoir. Pire, elle ne lui avait pas avoué à quel point elle…

Tohru : ~ Non !!! Je refuse de vivre avec de tels regrets !~

Sans hésiter une seule seconde, elle s’engouffra précipitamment dans sa chambre et se saisit d’un objet sur sa table de nuit. Puis, elle dévala l’escalier, traversa le corridor et le salon et se rua à l’extérieur de la maison. Sur le perron, elle aperçut au loin la silhouette de Kyô qui s’apprêtait à disparaître au premier tournant. Tohru s’élança vers lui en l’appelant aussi fort qu’elle le pouvait :

Tohru : Kyô-kun !!! Attends s’il te plaît !! Kyô-kun !!

Au son de la voix de la nigiri, le neko s’immobilisa mais ne se retourna pas de peur de perdre le peu de courage qui lui restait. La jeune fille le rejoint et s’arrêta à quelques mètres de lui. Son cœur battait la chamade, ses membres tremblaient et semblaient peu enclin à la soutenir dans ce moment difficile. Mais elle ne reculerait pas pour autant, elle devait le lui dire !

Tohru : Je… Je ne te retiendrai pas... Mais avant que tu ne partes, je voulais te dire que… toi aussi… toi aussi, tu m’es très précieux. Tu es la personne que j’aime le plus au monde, Kyô.

Les yeux carmins du rouquin s’écarquillèrent. Ces mots, ils les avaient tant craints et tant espérés à la fois. Mais maintenant que tout avait été dit, il dut se rendre à l’évidence : Tohru l’aimait et il en était infiniment heureux. La brunette ajouta :

Tohru : Et moi aussi, je ne perds pas espoir ! Je trouverai un moyen de te libérer, tu verras ! Alors… Alors, attends-moi s’il te plaît et continue d’espérer.

Kyô voulut se retourner mais Tohru l’en empêcha. Elle s’était approchée et lui avait prit le bras tout en restant derrière lui. Elle était là, tout près de lui. Si proche… et si lointaine.

Tohru : Non, ne te retourne pas. Même si j’ai très envie de voir ton visage, je ne suis pas sûre d’avoir le courage nécessaire pour te laisser partir…

Alors que la jeune fille lui parlait, Kyô sentit qu’elle lui glissait un objet dans les mains.

Tohru : Je te la confie. Elle veillera sur toi tout comme elle a veillé sur moi… Je sais qu’avec toi elle sera en de bonnes mains…

Le rouquin s’empara de l’objet et reconnut la photo si chère au cœur de Tohru.

Kyô : ~ Kyoko ?!~ Non, Tohru, je ne peux accepter… Cette photo, elle est trop importante pour toi.
Tohru : J’insiste Kyô. Tu sais, maman est une très bonne confidente alors n’hésite pas à lui parler et lui raconter tes peines les jours où tu sentiras que ça ne va pas.
Kyô : Mais… et toi ?
Tohru : Ne t’inquiète pas… Je n’ai pas besoin de photo pour lui parler. L’image de maman ne me quitte jamais. Elle est toujours là, ancrée au fond de mon cœur. Et, de toute façon, tu auras plus besoin d’elle que moi… Prends la avec toi, ça me rassurera un peu si je sais qu’elle veille sur toi. Mais ce n’est pas un prêt à vie ! Je compte bien la récupérer un jour.

Kyô sentit quelque chose se former au fond de sa gorge. Quelque chose de douleureux et de désagréable. Sa vue se voila et quelques larmes coulèrent sur ses joues. La voix déformée par l’émotion, il articula difficilement :

Kyô : C’est une promesse ?
Tohru (pleurant elle aussi) : Oui… La promesse que l’on se reverra…

De sa main libre, le neko serra celle de la nigiri qui était accrochée à son bras.

Kyô : Merci…

Puis, il essuya ses larmes, rangea délicatement le cadre dans son sac et en profita pour en sortir deux baguettes qu’il lui tendit.

Kyô : Tiens, prends les. Ce n’est pas aussi symbolique que la photo de ta mère mais j’y tiens quand même.
Tohru : Oh, mais ce sont tes baguettes de batterie !
Kyô : Oui. Je n’en aurai pas besoin là où je vais. Mais lorsque je reviendrai, ça me ferait plaisir de retrouver ma place dans le groupe. Alors garde les précieusement en attendant.
Tohru (prenant les baguettes) : D’accord, je te promets que j’en prendrai soin.
Kyô : Tohru, j’aimerais que tu me promettes autre chose.
Tohru : Oui ?
Kyô : Je veux que tu penses un peu plus à toi-même, que tu sois plus égoïste, que tu arrêtes de dépenser ton argent pour les autres et non pour toi, que tu envoies ce foutu clebs se faire voir lorsqu’il t’embête et que tu n’aies aucun remord à faire trimer le rat quand tu en as besoin.
Tohru : Euh… Mais c’est… euh…
Kyô : Je sais. C’est pas trop ton genre. Mais essaie quand même.
Tohru : Euh… D’accord Kyô. Je… J’essaierai.
Kyô : Bon, ça me rassure un peu.

D’un geste vif, le neko se saisit de son sac et le replaça sur son épaule. Puis, il s’adressa une dernière fois à la jeune fille en soupirant:

Kyô : Il est temps que j’y aille.
Tohru : Oui… Je te laisse maintenant.

Tohru libéra le bras du rouquin et recula.

Tohru : Au revoir Kyô…
Kyô : Au revoir…

Et le jeune homme reprit sa marche sous les yeux tristes de la nigiri. Lorsqu’il disparut dans les bois, elle sentit de nouveaux les sanglots monter en elle mais cette fois ci elle ne se laissa pas envahir par le désespoir. Elle avait confiance en l’avenir et en Kyô.

Tohru : ~ J’en suis certaine… Nous serons de nouveau réunis très bientôt. ~
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 3 Fév - 14:44

YATTA
oui il n'y a pas vraiment de raison de s'exclamer yatta mais si les declarations d'amour j'adoooooooore [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129i surtout quand elles sont partagées.
Ils sont trooooop nioupiiii ><
bravo bravo la suiiiite
(bon je verse quand meme une larme parce qu'ils sont séparés parce qu'ils vont devoir se battre et puis parce que c'est trop emouvant .*-*.)

la suiiite
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El Wap
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 3 Fév - 19:45

[Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129j alors ça c'était des adieux émouvants et plein d'espoir... On a vraiment l'impression que dans 5 ou 6 ans, alors que les Soma et Toru seront à table, la porte va s'ouvrir devant Kyo et il va dire d'une voix de tueur "Je suis de retour"... [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129ga
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Kaya
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 3 Fév - 20:42

nyah quel beau chapitre *w*
Ils sont tellement meugnons tous les 2 >< vive toto/koko! \o/
J'ai hate qu'ils se retrouvent!! La suiiiiteuh [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129ga
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Spy Myina
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyVen 9 Fév - 19:47

Merci les filles ^^

El Wap a écrit:
On a vraiment l'impression que dans 5 ou 6 ans, alors que les Soma et Toru seront à table, la porte va s'ouvrir devant Kyo et il va dire d'une voix de tueur "Je suis de retour"... [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129ga
XDD Avec la voix de Rambo en prime !

Chapitre 22 : Le départ (3)


Kyô marchait en regardant droit devant lui et surtout en essayant de ne penser à rien car s’il avait eu le malheur d’accorder ne serait-ce qu’une pensée à la jeune fille qu’il avait laissé derrière lui, il aurait immédiatement fait demi-tour.
Enfin, il sortit de la forêt et aperçut la Mercedes noire garée de l’autre côté du chemin. Mais alors qu’il s’apprêtait à traverser, une voix sortie de nulle part mais familière le stoppa dans son élan.

? : Alors comme ça tu nous quittes.

Kyô se retourna vivement vers la voix et se retrouva face à face avec Yuki, légèrement essoufflé. Le rouquin ne cacha pas sa surprise de le voir et se demanda même si son cousin était venu afin de savourer cet « instant de victoire ».

Kyô : ~ Non, ce n’est pas ça. Il n’a pas l’air de quelqu’un qui est satisfait. ~

Le neko observa son rival en silence. Celui-ci avait les poings serrés et semblait lutter contre quelque chose. Son visage laissait entrevoir de la colère. Il était encore en chaussons et n’avait pas de blouson sur lui pour le protéger du froid de février. Il avait vraisemblablement quitté le lycée avec précipitation. Yuki se rapprocha de son cousin et alors que quelques mètres les séparaient, la voix d’Akito leur parvint :

Akito : Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Kyô, tu as dix minutes de retard.

Elle s’apprêtait à les rejoindre mais, d’un geste de la main, Yuki l’en empêcha.

Yuki : Ne te dérange pas Akito. Permets moi juste de lui dire deux mots.
Akito (soupirant d’un air lassé) : Si tu y tiens… Mais fais vite, je n’ai pas de temps à perdre.

Sur ces mots, elle retourna s’asseoir dans les confortables sièges de cuir de la Mercedes. Yuki reporta son attention sur Kyô et lui dit d’un ton sec :

Yuki :Allons dans un endroit plus tranquille.

Et sans un mot de plus, il s’enfonça dans le bois. Intrigué, le neko le suivit. Une fois qu’il fut certain qu’Akito ne pouvait pas les voir, Yuki s’arrêta et se retourna vers le rouquin qui stoppa également sa marche. Puis il se rapprocha rapidement et lui assena un violent coup de poing. Sous l’effet du choc, le neko recula et se retrouva au sol à quelques mètres de son cousin. Hébété, il porta sa main à sa joue endolorie et releva la tête vers le rat. Celui-ci était visiblement fou de rage. Cependant, Kyô crut également discerner autre chose dans ses yeux. Quelque chose qui ressemblait à de la tristesse.

Yuki : Comment oses-tu ? Comment oses-tu partir comme ça ? Comment peux-tu l’abandonner alors que…

Il prit violemment Kyô par le col, l’obligeant à se relever. Puis il susurra entre ses dents :

Yuki : Je ne te pensais pas si lâche… Je croyais que tu te battrais pour elle ! Mais tu n’es qu’un couard ! Tu ne penses qu’à toi !

Et de nouveau, il le frappa.

Yuki : Tu n’es vraiment qu’un baka neko…

A ces mots, Kyô releva la tête et le fixa d’un air dur.

Kyô : Je me fiche de ce que tu penses de moi. Je sais que j’ai pris la bonne décision.

Fou de rage, Yuki s’apprêtait de nouveau à le frapper mais le neko para habilement son geste en bloquant le poing de son cousin dans sa main de la même façon que Kazuma avait l’habitude de le faire avec lui. Surpris, le nezumi fixa le regard déterminé du rouquin.

Kyô : Pourquoi es-tu venu ? Si c’est pour me juger, me foutre une raclée et me rabaisser, tu aurais mieux fait de rester au lycée et de préparer tes examens.

Yuki écarquilla les yeux et recula. Pourquoi était-il venu ? Parce que… Parce qu’il était inquiet. Oui, il était inquiet pour Tohru… Mais pas seulement.

Yuki : ~ Quand Machi m’a raconté la scène qu’elle avait surprise la veille entre Akito et Kyô, et quand elle m’a dit que Honda-san était rentrée, j’ai tout de suite compris ce qui se passait. Et j’ai eu très peur. Je suis parti en courant, sans une explication… Et pendant ma course, je ne pensais qu’à une chose. Celle qui m’effrayait le plus… Je pensais à notre quotidien qui ne serait plus jamais le même. Je pensais que ce ne serait plus comme d’habitude, que cette routine si rassurante dans laquelle nous nous sommes ancrés tous les quatre serait brisée… Je me suis habitué à lui. Ça me paraît si naturel de l’entendre râler maintenant alors que je ne le supportait pas il y a trois ans… Sans lui, la maison de Shigure ne sera plus la même… Et Honda-san ne sera plus la même. ~

Peu à peu, les choses s’éclaircirent pour notre Yuki. Il n’aimait pas Kyô… Mais il ne le détestait pas non plus. Cependant, pourquoi avait-il ressenti une telle rage en le voyant s’en aller ? A cet instant, ses gestes et ses mots n’avaient pas vraiment été les siens. Le vrai Yuki n’était pas quelqu’un qui perdait son self-control si facilement, alors que s’était-il passé ? Il avait ressenti de la colère… Contre Kyô qui se laissait faire, contre la malédiction qui les enchaînait et contre lui même qui était impuissant. Et quelque chose en lui avait eu besoin de frapper, de se défouler, d’exploser.

Yuki : ~ Mais ce n’est pas moi ça… Cette violence… Ce n’est pas moi ! ~

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, il ne vit pas Kyô se rapprocher et retirer son blouson. Ce n’est qu’au moment où il sentit la chaleur de l’habit le recouvrir que son esprit émergea. On ne peut plus surpris, il se retourna vers Kyô.

Kyô : Tu risques d’attraper froid avec ta constitution de faible femmelette. Et si tu tombes malade, Tohru va s’inquiéter.

Sur ces mots, il dépassa Yuki et se dirigea vers la sortie du bois. Mais le nezumi n’en avait pas encore fini avec lui.

Yuki : Attends !!

Le neko s’immobilisa et fit volte face.

Kyô : Quoi ?
Yuki : Je veux juste que tu saches que ce qui t’arrives ne me fait pas plaisir.
Kyô : Tss ! Pas besoin de me le dire ! Je suis peut-être un baka mais je ne suis pas aveugle !
Yuki : C’est bien, tu t’améliores baka neko.

Un léger rictus se dessina sur le visage de Kyô. Cette remarque aurait pu paraître offensante à n’importe qui. Mais pour lui, venant de la part du rat, c’était presque un compliment.

Kyô : T’as intérêt à prendre bien soin d’elle jusqu’à mon retour K’so nezumi ! Sinon, femmelette ou pas, je n’hésiterai pas à t’en coller une.

Cette fois, la tristesse quitta le visage de Yuki pour laisser place à un sourire franc. Ainsi, ce baka n’était pas complètement résigné et semblait prêt à se battre. Rien n’aurait pu lui faire plus plaisir car c’était un signe que les choses pouvaient encore changer et que tout espoir n’était pas perdu.

Yuki : Ne t’inquiète pas pour ça baka neko.

Satisfait, Kyô reprit sa marche vers la sortie du bois. Yuki le suivit et le vit s’engouffrer dans la Mercedes noire. Celle-ci démarra et disparut derrière un nuage de poussière.

Yuki : ~ Tu as intérêt à vite revenir baka neko… Sinon, j’irai moi-même te chercher ! ~
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Kaya
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyVen 9 Fév - 21:03

J'aime bien les chapitres avec le neko et la nezumi quand il ne se tapent pas (enfin pas trop) dessus *w*
Belle prise de conscience de Yuki en tout cas ^^
Vivement la suiiite!!

Spy Myina a écrit:

Kyô : Tu risques d’attraper froid avec ta constitution de faible femmelette. Et si tu tombes malade, Tohru va s’inquiéter.
ptdrrrrrrrr j'imagine bien cette scene, Koko protecteur envers Yun yun... [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129g
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyVen 9 Fév - 21:45

aaaah trop bien ce chapitre tu vuex vraiment nos faire pleurer T-T
ils sont trop ces deux là. moi j'aime bien quand il se tape un peu dessus XDDD. C'est bien que tu ai fais un kyo pas aveugle ^^ .

la suite
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyVen 9 Fév - 23:07

Mais pourquoi donc cela me fait-il tant rire, lorsque la situation dégénère en bagarre ridicule?

Tss, même Yuki finit par admettre son attachement pour le chaton. Le monde va bien loin.
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Spy Myina
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyMer 21 Fév - 23:58

Merci les filles ^^ Et désolée de prendre mon temps u__u Je prépare mes concours blancs pour la rentrée et mon départ en vacances demain ^^" (je vais sur votre territoire Kaya et meno XDD Une journée à Paris ^^ Je penserai à vous !)

Bonne lecture !
Sukis everyone !


Chapitre 23 : Pensées nocturnes

Recroquevillée sur le toit de la maison, Tohru fixait le ciel étoilé. Une semaine était passée depuis l’enfermement de Kyô. Une semaine qui fut plutôt difficile pour notre nigiri. Ces premiers jours sans le neko l’avaient démoralisée mais elle essayait de faire courageusement face. En vérité, elle était très occupée à réviser avec Yuki pour leurs examens de fin d’année et bien qu’elle n’aimât pas trop étudier, elle dut reconnaître que cela lui permettait de s’occuper l’esprit et de ne pas penser à Kyô. De plus, il lui restait ses cours de chant à l’école de musique du quartier. C’était pour elle un moment privilégié, les seules heures de la semaine où elle oubliait sa tristesse et se laisser envahir par les émotions que la musique lui offrait si généreusement. Enfin, elle était énormément soutenue par des amis aimants et compatissants : Yuki, Momiji, Haru, Machi, Kisa, Arisa, Saki… et même Hiro !

Tohru : ~ Maman, tu vas croire que je radote mais je me rends compte une fois de plus à quel point j’ai de la chance d’avoir de tels amis. Je ne les remercierai jamais assez pour tout cet amour qu’ils m’offrent.~

Suite au départ de Kyô, les répétitions du groupe Fruits Basket cessèrent. Manabe avait bien proposé de le faire remplacer par un de ses amis mais les Sôma et Tohru avaient refusé, estimant que chaque membre de Fruits Basket était indispensable et irremplaçable. Cependant, le groupe n’était pas dissolu pour autant et Tohru leur fit la promesse qu’ils rejoueraient un jour tous ensemble.
Machi était sans doute la plus chagrinée par l’arrêt des répétitions. Ces rassemblements lui avaient permis de se réconcilier avec la musique. Elle y avait trouvé le meilleur moyen pour s’extérioriser et faire ressortir ce feu de passion qui brûlait sous sa glace apparente. Le chagrin de la jeune fille n’ayant pas échappé au regard perçant de Yuki, il lui proposa de former un petit duo pour jouer quelques pièces classiques qui les feraient très certainement progresser. Machi en fut ravie et accepta avec joie, lui offrant de nouveau ce sourire qu’il aimait.

Tohru : ~ Tu sais maman, je crois que Yuki a enfin trouvé la personne qu’il attendait… Il est si adorable et si heureux lorsqu’il est avec Machi-chan. Ça me réchauffe le cœur de le voir si épanoui. Maintenant, je ne me fais plus de soucis pour lui… Par contre, Shigure-san m’inquiète… ~

Lorsque l’écrivain était rentré chez lui une semaine plus tôt et qu’il avait trouvé Tohru et Yuki dînant silencieusement dans le salon et affichant des mines tristes, il comprit ce qu’il se passait.

Shigure : C’est Kyô, n’est-ce pas ?

Yuki lui répondit d’un hochement de tête et précisa :

Yuki : Akito est venu le chercher ce midi.

Shigure ne répondit rien mais ne put cacher un regard attristé.

Shigure : Je serai dans mon bureau si vous me cherchez.
Tohru : Ano… Vous ne mangez pas Shigure-san ?
Shigure : Non, pas ce soir Tohru.

Puis il s’enferma dans la pièce et ne réapparut pas de la soirée. La nigiri déposa un plateau au seuil de la porte, au cas où, mais elle le retrouva tel qu’elle l’avait laissé le lendemain matin.

Lorsqu’elle rendit visite à Kazuma pour s’assurer qu’il n’était pas trop abattu par l’enfermement de son fils adoptif, elle lui toucha un mot de cette atitude qui ne ressemblait absolument pas au Shigure qu’elle connaissait.

Tohru : Croyez-vous, Shishio, que ce soit le départ de Kyô qui l’affecte à ce point ?
Kazuma : Je pense, en effet, qu’il en est attristé comme nous tous… Mais il me semble que la raison de cet isolement est lié à un autre fait…
Tohru : Vraiment ?!
Kazuma : Oui… Tu sais Tohru-chan, quand tu aimes quelqu’un, tu acceptes tout de cette personne : ses bons côtés, comme les mauvais. Mais quand elle fait quelque chose que tu n’approuves pas, tu es triste et déçue évidemment. Mais si tu aimes cette personne plus que tout, tu accepteras son erreur, et tu lui pardonneras…
Tohru : Vous avez raison Shishio… Mais, pardonnez-moi, je ne vois pas le rapport avec Shigure-san.
Kazuma : Shigure a déjà pardonné beaucoup de choses Tohru-chan… Mais il semble que cette fois-ci, il ait un peu plus de mal à le faire.
Tohru : Vous parlez en énigme, Shishio. Je… J’ai peur de ne pas comprendre. Qui tente-il de pardonner ?
Kazuma : Je te laisse le découvrir par toi même Tohru-chan.

Tohru : ~ Shishio ne m’a rien dit car il souhaite que je m’en mêle… Mais je suis déjà occupée avec la malédiction. Pour l’instant, c’est ce qui compte le plus… ~

Poussant un profond soupir, Tohru fixa l’astre lunaire dont les rayons laiteux illuminaient son visage.

Tohru : ~ Kyô-kun… J’espère que tu vas bien. ~

Au même moment, au manoir Sôma, dans une pièce exiguë mais confortable, un jeune homme roux était accoudé à sa fenêtre et admirait, à travers les barreaux de celle-ci, la pleine lune.

Cette première semaine de séquestration avait été difficile. Au bout de trois jours, il avait perdu la notion du temps. Alors, pour y remédier, il tentait de se créer une routine. La pièce était trop petite pour pratiquer ses exercices de karaté mais en l’aménageant un minimum, il gagna un peu d’espace et put s’adonner à sa passion tous les matins. Puis il étudiait l’après-midi. Bien sûr, il savait pertinemment que cela ne servirait à rien mais ça l’occupait.
Akito lui avait rendu visite tout les jours de cette semaine. La première fois, elle resta une heure à le rabaisser et l’humilier. Kyô ne l’avait pas très bien supporté mais était resté calme. Le lendemain, les paroles de la déesse avait eu moins d’impact sur lui. Et les jours suivants, il n’y fit plus vraiment attention et faisait presque semblant de l’écouter. Cependant, quelque chose d’étrange s’était produit aujourd’hui. Il était assis sur son futon à étudier lorsqu’un chant attira son attention. C’était une mélodie triste, mélancolique, lancinante… La voix qui l’interprétait était surprenante : il ne pouvait dire si elle appartenait à un homme ou une femme. Suave et douce, elle alternait entre grave et aigu et lui donnait cette impression de bien-être et de chaleur que vous ressentez lorsque vous vous réchauffez devant un bon feu après une froide journée d’hiver. La voix se rapprochait de plus en plus. Puis elle se tut au beau milieu de la chanson. Et à la grande surprise de Kyô, la porte de « sa cage » s’ouvrit et Akito apparut. Il ne pouvait croire qu’un être aussi méprisant, odieux et violent puisse chanter avec tant de douceur. A cet instant, il porta un regard nouveau à son Dieu.

Akito : C’est quoi ce regard ?!
Kyô : Est-ce que… Est-ce que c’est toi qui chantait à l’instant ?
Akito : Oui, et alors ?!
Kyô : Wouah ! Si Momiji avait entendu ça, il t’aurait forcé à entrer dans le groupe.

Akito écarquilla les yeux de surprise. Elle ne se serait jamais attendue à ça : Kyô venait de la complimenter… Alors qu’elle le fixait ébahie, elle eut la désagréable sensation de sentir le rouge lui monter aux joues. Il n’était pas question que le chat la voit dans un tel état de faiblesse ! Alors, elle tourna rapidement les talons et sortit précipitamment de la pièce. Kyô n’avait pas vraiment compris sa réaction mais quelque chose lui disait que ses rapports avec Akito allaient peut-être changer prochainement.
Quoiqu’il en soit, cet « incident » lui fit évidemment penser à Tohru et sa jolie voix qui lui manquait tant.

Kyô : ~ Ma précieuse Tohru, j’espère que tu te portes bien et que tu continues de chanter tout les jours…~

Cette nuit-là, Kyô et Tohru s’endormirent sous les rayons protecteurs du bel astre nocturne, unique témoin des douces pensées de nos deux amoureux.
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Kaya
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyJeu 22 Fév - 14:06

Très beau chapitre, tres mélancolique (surtout que je l'ai lu en écoutant du coldplay XD)
A quand le happy end avec un duo Toto/Akki? >w<
Vivement la suite \o/

PS : Paris... * *
Mais tu sais je suis pas une habituée de Paris! J'aime cette ville mais j'y suis paumée XDDD
Je penserais à toi aussi! [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129d
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El Wap
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyLun 26 Fév - 13:33

L'arme fatale contre Akito: les compliments. [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129g

Citation :
Kyo: Hé, Akito, ton chant est encore plus joli que celui des oiseaux.
Akito: ...
Elle s'effondre d'une attaque cardiaque. Kyo est libre de retourner vivre chez Shiguré et tout le monde est content.
[Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129ea Happy End! [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 129ea
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyJeu 1 Mar - 14:00

quel chapitre T-T, shigure et troooop mais avant tout shishio.
I love you shishio ><

c'etait un chap trop mignon tout plein ><
la suiiite

(notre territoire j'aime bien comme expression)
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyDim 11 Mar - 12:14

Merki everyone ^o^
Kayako, tu es perspicace ~__^
el Wap, XDD Déjà, j'imagine mal Kyô sortir ce genre de compliment (ce serait plutôt du Shigure tout craché XDD)

Voici la suite ^^
Je précise que la fin de ce chap n'était absolument pas prévue au départ u__u Ces persos sont juste incontrôlables, j'y suis pour rien (façon de s'excuser car l'auteur pense que ça va un chouya trop vite dans ce chapitre...)
Bonne lecture !


Chapitre 24 : Le vent tourne

Le jour se levait doucement et un chant d’oiseau tira notre neko de son sommeil. Lentement, il ouvrit les yeux et réalisa qu’il s’était endormis accoudé à la fenêtre. En se relevant, il sentit son dos et son cou se plaindre du mauvais traitement qu’il leur avait fait subir lors de cette nuit. Son entraînement allait être douleureux.

Kyô : ~ Tss… ça m’apprendra… La prochaine fois, j’éviterai de rêvasser comme un idiot. ~

Le neko enfila son kimono d’art martial et commença à s’étirer quand soudain, la porte de la pièce s’ouvrit violemment. Kyô se redressa, méfiant, et fit face à Akito qui se tenait droite et fière devant son bouc émissaire. Cependant, le jeune homme remarqua que quelque chose, une petite chose presque insignifiante, avait changé.

Kyô : ~ Son regard n’est plus le même… Je ne ressens aucun mépris dans ce regard. Juste… de la détermination ~

Kyô s’adoucit et encouragea la déesse à parler.

Kyô : Que me veux-tu Akito ?

La jeune femme sursauta. Comment ?! Ce qu’elle venait de ressentir dans les paroles du chat était bien…de la douceur ? Mais… N’était-il pas un monstre brutal et répugnant ? Un être pour qui le mot « douceur » devrait être totalement étranger ? Akito sentit ses certitudes devenir de plus en plus bancales et son esprit s’embrouilla légèrement. Mais ce n’était pas le moment d’y penser ! Elle était venue dans un but bien précis et rien ne l’en éloignerait. Enfin, elle allait peut-être accomplir ce vieux rêve.

Akito : Apprends-moi la musique.

Kyô ne put s’empêcher de réprimer un mouvement de surprise.

Kyô : Pardon ?
Akito : Tu sais lire la musique n’est-ce pas ?
Kyô : Euh… Oui mais… Je ne m’y connais pas tant que ça et…
Akito : Ça m’est égal. Je veux que tu m’enseignes tout ce que tu sais.

La détermination d’Akito était plus qu’évidente. Kyô ne pensa même pas à refuser. Mais plusieurs questions lui effleurèrent l’esprit. Pourquoi cet intérêt soudain pour la musique ? Pourquoi le lui demander à lui ?

Kyô : ~ De toute façon, je n’ai rien d’autre à faire alors… pourquoi pas ? Et je suis curieux de voir de quoi il est capable…~ C’est d’accord Akito. On commence quand tu veux…
Akito : Tout de suite.

Suite à cette réplique si…aimable, le neko vit rouge.

Kyô (mode cocotte prête à exploser) : ~ Nan mais franchement, ça lui arracherait la gueule de dire merci ?! OK, calme toi Kyô, reste cool… Il est comme ça et tu n’y peux rien ~

Le jeune homme poussa un profond soupir puis fit signe à son chef de famille de s’asseoir à la petite table près de la fenêtre.

Ainsi, Akito commença son apprentissage de la musique. Les leçons avaient lieu tout les jours dans la pièce du chat et pouvaient durer des heures. La déesse avait soif d’apprendre et surprenait son professeur. Il n’avait même pas besoin de faire preuve de patience : dès qu’il abordait un nouveau point, Akito le comprenait et l’appliquait sans problème. Il n’y avait aucun doute qu’elle était faite pour la musique.

Kyô : ~ A ce rythme là, je n’aurai plus rien à lui apprendre dans un mois… ~

Et comme Kyô l’avait prédit une semaine plus tôt, ses relations avec son dieu changèrent considérablement. Bien sûr, Akito arborait toujours son air fier et supérieur mais elle n’était plus méprisante et avait cessé d’humilier et de rabaisser le chat. Elle écoutait Kyô très attentivement et acceptait même ses rares critiques. En peu de temps, la relation élève/professeur permit la naissance d’un embryon de respect de l’un envers l’autre.
Le neko et la déesse ne l’auraient jamais avoué mais ils appréciaient ces heures passées ensemble car elles brisaient leur solitude respective et leur permettaient d’en apprendre un peu plus sur l’autre ainsi que sur eux-mêmes. Lorsqu’elle travaillait sa lecture de notes chantées seule dans sa chambre, Akito ne ressentait plus l’air suffocant que la pièce lui inspirait autrefois. Il lui semblait que le poids de la malédiction était plus léger, ainsi que son cœur. La déesse ne s’était jamais sentie aussi bien.

Kureno et Hatori furent les premiers à remarquer ce brusque changement. Le premier était beaucoup moins demandé par la déesse et lorsqu’elle l’appelait, ce n’était que pour des bagatelles. De plus, il nota une évolution dans son comportement. Elle râlait et se plaignait beaucoup moins souvent et surtout, elle ne s’adressait plus à lui avec cet air suffisant et dédaigneux. Il crut même ressentir un peu de respect dans ses paroles. Hatori, quant à lui, remarqua une évolution dans son état de santé physique et psychologique. Pour la première fois de sa vie, il lui semblait qu’Akito était heureuse.

Deux semaines plus tard, Kyô trouva le courage de poser la question qui lui brûlait les lèvres. Après la leçon, il retint Akito et lui demanda :

Kyô : Il y a quelque chose que je voudrais savoir. Pourquoi as-tu voulu que je t’enseigne la musique ?

Akito ne répondit pas dans un premier temps. Ses raisons étaient intimes, très intimes. Pouvait-elle les confier au chat ? Pouvait-elle lui faire confiance ? Bien sûr, l’instinct de la déesse était de se protéger et de ce fait, elle était tentée de lui ordonner de se mêler de ses affaires. Mais une toute petite voix au fond d’elle lui murmurait qu’elle ne devait pas hésiter à parler. Et pour une fois, elle décida de ne pas étouffer la petite voix et de l’écouter.

Akito : Quand mon père était encore vivant, il m’a appris une chanson, l’unique chanson que je connais. C’était ma première rencontre avec la musique. J’ai été émerveillé et envoûté par ce chant triste. J’en suis vraiment tombé amoureux. J’ai alors demandé à mon père de m’enseigner le chant et d’autres chansons. Il m’en fit la promesse. Mais il est tombé malade et est mort sans pouvoir respecter cette promesse. Puis j’ai reformulé mon souhait à la femme qui me sert de mère. Mais elle me hait et a donc tout mis en œuvre pour que je ne réalise jamais mon rêve…Cette femme… Si seulement elle n’avait pas été là, tout aurait été tellement plus simple.
Kyô : Akito, tu…tu ne devrais pas parler de ta mère comme ça…
Akito : Tais-toi !!! Tu ne sais rien ! Tu ne sais pas ce que c’est d’être vu et traité par sa mère comme…
Kyô (la coupant) : Un monstre ?

Akito se tut et écarquilla les yeux. Kyô se tenait droit devant elle et la regardait tristement. La déesse ressentit un pincement au cœur, une douleur insupportable : la culpabilité. Evidemment qu’il savait ce que l’on ressentait quand on vous traitait comme un monstre. On le lui avait répété toute sa vie. ELLE le lui avait bien fait comprendre. Mais elle s’était trompée, ô combien trompée. Ce garçon n’était pas un monstre. Non, en fait, le monstre, c’était elle-même. Un monstre cruel et destructeur. La déesse ne pouvait détachée son regard horrifié du neko dans lequel elle entrevoyait son propre reflet. Puis, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Emu, Kyô tenta d’apaiser la jeune femme.

Kyô : Ecoute Akito, je ne t’en veux plus. Tout ça, c’est du passé maintenant. Tu sais, lorsque j’était petit, une personne que j’aimais beaucoup m’a dit un jour que tout le monde avait le droit à une seconde chance. Il y en a une qui s’offre à toi à travers la musique. Ne la rejette pas, ce serait vraiment trop bête.

Alors qu’il venait de prononcer ces mots, le neko sentit une part de lui-même quitter brusquement son corps. Il tomba à genoux et sentit une grande tristesse l’envahir. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il pleura, de tristesse et de joie. Le chat aimait et était aimé en retour, le chat avait pardonné le rat et enfin le chat avait pardonné le dieu. Kyô venait de se libérer de l’esprit du neko.
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyDim 11 Mar - 13:28

hum j'aime bien le doux amer qu'on ressent dans ce chapitre. Il fais tres "japonnais" il est calme et posé. Cependant il s'y passe une tonne de truc.
J'ai vraiment hate de voir la reaction de akito >< (elle est quand emem imprevisible)
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyDim 11 Mar - 20:28

Mais eh, j'aime bien, moi, que Kyo se transforme en chat! Bon, il est p'têtre seulement débarassé de sa forme démoniaque,pourvu qu'il se transforme encore en zoli chat roux.
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyDim 8 Avr - 1:18

Hello ^^
Je suis légèrement en retard, gomen...
MENO >> Merci ^^En relisant, je me rends compte qu'il est un peu trop rapide ce chapitre >__< Mais je sais pas, portée dans mon élan j'ai voulu libérer Kyô XD

el wap >> En fait, Kyô est complètement libéré, que ce soit de sa forme monstrueuse que de sa forme de chat ^^


J'espère que la suite vous plaira ^^

Chapitre 25 : Quand l’hiver s’achève

Incapable de faire un mouvement, Akito assistait horrifiée à la libération du chat. Tout d’un coup, tout son monde venait de s’écrouler. Quelque chose en elle venait de se briser comme du verre. Le lien était toujours présent mais il n’avait jamais été aussi faible. Elle sut, elle ressentit que ce n’était plus qu’une question de temps. Très bientôt, la malédiction se briserait.

Akito : ~ Non ! Ce n’est pas possible ! Père ! ça commence, père ! Ils s’en vont, ils me quittent ! Je… Je me sens si vide ! ~

Lorsque Kyô se redressa, il vit la jeune femme tituber et tomber de toute sa hauteur. Il se précipita alors vers elle et la recueillit évanouie dans ses bras. Sans perdre de temps, il la souleva et l’emmena dans le cabinet d’Hatori. Il est inutile de préciser à quel point le médecin fut surpris de voir entrer avec fracas le jeune homme essoufflé et son fardeau. Mais le plus surpris fut très certainement Shigure qui par le plus heureux (ou malheureux ?) des hasards était en visite chez son ami à ce moment là.

Kyô : Ha… Hatori, Akito… Il…

Fidèle à son sang-froid légendaire, le dragon prit les choses en main alors que Shigure, choqué, ne semblait pas réagir.

Hatori : Calme-toi Kyô. Reprends ton souffle.

Prenant Akito des bras du jeune homme, Hatori la déposa sur sa table d’auscultation. C’est à ce moment là que Shigure se ressaisit. Il se précipita sur le rouquin et le secouant comme un prunier, il lui demanda sur un ton trahissant une grande inquiétude :

Shigure : Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui l’a mis dans cet état ?
Kyô : Je…
Hatori : Laisse-le Shigure. Ce n’est pas le moment de céder à la panique.

L’inu relâcha alors son emprise sur Kyô et reprenant son calme, il l’interrogea de nouveau :

Shigure : Tu étais avec lui, n’est-ce pas ?
Kyô : Oui.
Shigure : Alors, dis-moi ce qui lui est arrivé.
Kyô : Je… je me suis libéré… Je l’ai senti, l’esprit du chat, je l’ai senti quitter mon corps.

Surpris, Shigure recula d’un pas tandis qu’Hatori détourna son attention d’Akito pour fixer Kyô, hébété. Puis, le regard du médecin passa de la surprise à la douceur. Il adressa un sourire à l’ancien chat.

Hatori : C’est bien, je suis heureux pour toi.
Kyô : Ah… euh merci.

Shigure, quant à lui, réalisa le drame que cette libération représentait aux yeux de la déesse. Si le maudit d’entre les maudits avait pu se libérer, le tour des autres ne tarderait certainement pas. Le glas venait de sonner pour la malédiction des Sôma. Il était temps qu’Akito l’accepte ou elle n’y survivrait pas. Mais ça, il ne pouvait l’envisager.
Reportant son attention sur la jeune femme, le chien rejoingnit Hatori auprès de leur déesse.

Shigure : Comment va-t-elle Hatori ?
Hatori : Elle est en état de choc… Mais physiquement, je n’ai rien noté d’anormal.

Kyô sursauta. Non, ce n’était pas possible, il avait mal entendu.

Kyô : « Elle » ?
Les deux hommes firent face au rouquin.

Shigure : Oui, « elle ». Puisque tu es libéré, il n’y a pas plus aucune raison pour que tu ne connaisses pas la vérité. Akito est une femme. Lorsque son père est mort, sa mère, Ren, a décidé qu’elle serait élevée comme un homme.
Kyô : Mais… Pourquoi ?
Shigure : Nous ne le savons pas vraiment nous-mêmes. Cependant, il semblerait que Ren ait été jalouse d’Akito à cause de l’attention que lui portait son père. Aussi a-t-elle sans doute cherché à ruiner la vie de sa fille de cette manière.
Kyô (s’énervant) : Rhaaa, mais quelle famille de m***e ! On ne connaît que les drames et la méchanceté chez les Sôma ! Pourquoi on ne pourrait pas être comme les autres familles, s’apprécier les uns les autres et être heureux ?!
Hatori : Nous sommes maudits Kyô. Notre famille est différente des autres car nous ne sommes pas normaux.
Kyô : Non ! ça, ce n’est qu’un prétexte bidon ! Avec un peu plus de bonne volonté, de gentillesse et de tolérance, on aurait pu être heureux. La malédiction n’a fournit qu’une bonne excuse à certains pour mettre d’autres à l’écart et leur faire du mal. Nous sommes des victimes de la malédiction mais pas seulement. Nous sommes surtout des victimes de la bêtise humaine. Heureusement, il existe des personnes comme Tohru qui peuvent nous redonner la foi. Si elle n’avait pas été là, je n’aurai jamais pu refaire confiance à mes semblables.

Les deux hommes écoutaient leur jeune cousin en silence. Ils avaient du mal à croire que c’était bien Kyô qui leur parlait, ce jeune homme jadis rempli de haine, désespéré, maladroit et impulsif. Jamais ils n’auraient cru qu’un jour le neko haineux leur donnerait une leçon d’humanité. En tant qu’adultes, ils se sentaient honteux d’avoir été de mauvais exemples pour les plus jeunes.
Face à ce silence, Kyô fit volte face et se dirigea vers la porte. Mais avant de la refermer derrière lui, il lança à ses cousins :

Kyô : Si Akito me cherche, je suis dans la pièce du chat.
Shigure : Tu n’es pas obligé de rester Kyô. Tu es libre maintenant. Et Tohru t’attend à la maison.
Kyô : Je sais. Je meurs d’envie de la revoir… Mais jusqu’à preuve du contraire, je suis toujours un Sôma et Akito est toujours mon « chef », homme ou pas homme. Je ne partirai que lorsqu’il, non je veux dire elle me le permettra… Il est temps qu’elle retrouve un peu de foi en l’humanité elle aussi.

Sur ces mots, il sortit. Suite à son départ, le silence s’installa dans la pièce puis fut rompu par Shigure :

Shigure : Est-ce bien notre Kyô qui vient de quitter cette pièce ? Ou n’aurait-il pas vendu son âme à quelques mauvais esprits pour devenir subitement aussi intelligent ?
Hatori : … Tu es pathétique.
Shigure : Quoiqu’il en soit, il faudra que je le remercie de m’avoir ouvert les yeux. Je n’ai pas été tendre avec Akito. Je voulais lui venir en aide mais je m’y suis mal prit. Et parce qu’elle ne réagissait pas comme je le voulais, je lui en ai voulu…
Hatori : Je crois que nous nous y sommes tous mal prit. Mais il n’est peut-être pas trop tard pour…

Le médecin ne put finir sa phrase car de faibles gémissements se firent entendre derrière eux. Reportant toute leur attention sur Akito, ils constatèrent que celle-ci était en train de reprendre conscience.

Shigure : Je vais l’emmener dans sa chambre.
Hatori : Ne reste pas trop longtemps, elle a besoin de repos.
Shigure : Compris.

Shigure prit délicatement la déesse dans ses bras et sortit du cabinet. Il sentit que sa respiration se faisait plus forte, bien que très calme. Elle semblait si apaisée, si sereine dans son inconscience. Au fond de lui, il espérait que son réveil soit le plus doux possible et que cette expression de sérénité ne quitterait pas son beau visage. Lorsqu’il entra dans la chambre de la déesse, il la déposa sur son futon et la couvrit d’une couverture. Puis, il s’assit à ses côté et attendit qu’elle se réveille tout en la contemplant.

Shigure : ~ J’espère qu’il n’est pas trop tard pour repartir sur de nouvelles bases. Nous nous sommes fait beaucoup de mal l’un à l‘autre. Mais comme le dit Tohru, nous avons tous le droit à une seconde chance ~

L’écrivain émergea de ses pensées lorsque la jeune femme allongée ouvrit lentement les yeux. Visiblement perdue, elle regarda autours d’elle jusqu’à ce que son regard se pose sur l’inu.

Akito (murmurant) : Shigure… Ou suis-je ?
Shigure : Dans ta chambre. Tu t’es évanouie et nous as offert par la même occasion une belle frayeur.
Akito : Ah oui, je me souviens… Où est Kyô ?
Shigure : Dans la pièce du chat. Veux-tu le voir ?
Akito (la voix brisée) : Non… Non, pas tout de suite.
Shigure : Akito…
Akito : Je… J’ai fait un rêve lorsque j’étais inconsciente…
Shigure : Je peux savoir ?

Akito fit oui de la tête et reprit la parole :

Akito : C’était le nouvel an. Nous étions tous réunis comme chaque année… Mais, il n’y avait pas de tension, pas de regard suspicieux ou méfiant… Juste de la joie. Je… Je me sentais si… vivante.
Shigure : C’est un très beau rêve…

La jeune femme se redressa et plongea dans les bras de l’écrivain. Elle éclata en sanglots.

Akito : Shigure, j’ai peur ! Est-ce que… Est-ce que je vais réussir ? Est-ce que je vais pouvoir le surmonter ? Me séparer de ce lien… ça me fait si peur !

Shigure referma ses bras sur la déesse et se mit à la bercer.

Shigure : Je ferai tout pour que tu y arrives. Nous le surmonterons ensemble… Je ne t’abandonnerai plus jamais…
Akito : Et les autres ?
Shigure : Je ne sais pas… Mais ne perds pas espoir. Kyô est libre mais il n’est pas parti. Je pense que certains resteront et d’autres s’en iront…Tu n’y peux rien et tu dois l’accepter.

Akito inclina la tête. L’écrivain ressentit alors un grand soulagement. Enfin, il avait retrouvé son Akito.
La libérant de ses bras, il l’a força à se rallonger :

Shigure : Repose-toi maintenant.

La jeune femme frissonna.

Akito : J’ai froid.

Shigure ramena la couverture jusqu’à son menton. Puis il se pencha vers elle et lui montrant la fenêtre du doigt, il murmura :

Shigure : L’hiver fut rude et long. Mais le printemps sera bientôt là.

A travers la fenêtre, Akito admira les cerisiers dont les premiers bourgeons annonçaient la venue prochaine de la saison de la renaissance.
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyDim 8 Avr - 13:55

la phrase de fin est si belle, shigure est vrai poete (enfin toi d'abord spy ^^).
j'aimerai tellement voir kyo dans ce chapitre il doit etre plus beau que jamais *______* (nan la je m'enflamme)
maintenant j'attend avec impatience les retrouvailles .*_*.
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyLun 9 Avr - 10:44

Il n'y a rien à faire, Shiguré est un charmeur né (il a même réussi à attendrir Akito, c'est tout dire).
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Kaya
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyJeu 12 Avr - 18:58

Les 2 derniers chapitres sont riches en évènements!
C'était un moment de lecture vraiment agréable, comme l'a dit meno avec une ambiance douce amère *w*
Plus ça va et plus je suis pro-Akki...
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptySam 19 Mai - 19:36

Merci les filles ^^ (hein ? non je suis pas morte ^^")

C'est bien ma Kayako !! Justement, c'est en écrivant cette fic que je me suis découverte pro-Akki moi aussi XD

Voici le chapitre suivant... Avec un titre vraiment nul. J'avais pas d'idée le jour où je l'ai choisi, j'ai honte u__u


Chapitre 26 : Un White Day inoubliable

En ce beau matin du 14 Mars, le soleil arrosait généreusement la ville de ses rayons bienfaiteurs. Sur le chemin du lycée aux côtés de Yuki, Tohru observait silencieusement les cerisiers qui bordaient la route.

Tohru : ~ Les cerisiers vont bientôt fleurir… Ohanami n’est pas loin. ~

La jeune fille esquissa un petit sourire triste. Elle avait toujours aimé cette fête et prenait un réel plaisir chaque année à l’organiser. Etre avec des gens qu’elle aime, profiter de la beauté des cerisiers en fleurs tout en dégustant un bon bento… Cela suffisait à la combler de bonheur. Mais pourrait-elle y prendre le même plaisir cette année ?
De son côté, Yuki observait discrètement la jeune fille. Ses craintes du mois passé s’étaient concrétisées. Tohru avait changé depuis l’enfermement du neko. Elle ne souriait plus comme avant et avait perdu son enthousiasme si charmant. Bien sûr, elle essayait de le cacher pour ne pas inquiéter ses amis mais cela se voyait comme le nez au milieu de la figure : Tohru était malheureuse, et cela attristait profondément le jeune homme. Aidé des autres maudits, il faisait de son mieux pour la réconforter mais ne pouvait pas s’empêcher de se sentir impuissant.

Yuki : ~ Une fois de plus, je me sens complètement inutile…~

De colère, le nezumi envoya un pauvre caillou exécuter son baptême de l’air et plongea rageusement ses mains dans ses poches. C’est alors que sa main droite entra en contact avec quelque chose de lisse. Le sortant de sa poche, il considéra l’objet pendant quelques secondes. Puis, d’un air déterminé, il se tourna vers Tohru et l’interpella :

Yuki : Honda-san ?
Tohru (se tournant vers lui) : Oui ?

Yuki tendit l’objet à la nigiri. Il s’agissait d’un présent emballé très maladroitement dans un papier glacé aux jolis motifs. Lui adressant un tendre sourire, il lui dit :

Yuki : Joyeux White Day.

Le rose aux joues, la nigiri se saisit du cadeau tout en remerciant chaleureusement son ami. Elle le déballa et découvrit avec plaisir une jolie barrette à cheveux décorée par des motifs en forme de fraise. Se retournant vers Yuki, elle lui adressa un sourire radieux, le premier vrai sourire qu’il n’avait plus vu sur son visage depuis un mois.

Tohru : Merci infiniment Yuki-kun ! Elle est très mignonne, je l’aime beaucoup.

La nigiri retira son ruban, rassembla ses cheveux en une grande mèche et la fixa avec la barrette.

Tohru : C’est bien comme ça ?
Yuki : Vous êtes très mignonne, comme toujours.
Tohru (mode écrevisse) : Ah euh… Merci…

Yuki sourit intérieurement en pensant que quelques soient les circonstances, il y avait tout de même des choses qui ne changeraient jamais chez son amie. Et ça le rassurait.
Alors qu’ils continuaient de marcher, Tohru sentit une main se glisser dans la sienne. Intriguée, elle dévisagea Yuki qui continuait de regarder droit devant lui.

Yuki : Je suis désolé de ne pas pouvoir vous être plus utile Honda-san. Je sais que vous souffrez et cela m’insupporte. Vous avez tant fait pour moi… Je voudrais vraiment vous aider mais je ne sais pas quoi faire et je m’en veux d’être aussi impuissant…

La nigiri baissa la tête pour cacher les larmes qui commencèrent à couler le long de ses joues. Elle resserra l’étreinte de sa main sur celle du jeune homme et prit la parole à son tour.

Tohru : Tu n’as pas à être désolé Yuki-kun… C’est plutôt à moi de te présenter mes excuses pour te causer du soucis comme je le fais. Je me suis promis d’être forte et de ne pas perdre espoir mais… Kyô-kun me manque tellement. Je ne peux pas m’empêcher de penser à lui tout les jours. Alors oui c’est vrai, je suis très triste et je pleure plus souvent. Mais je ne suis pas désespérée pour autant et ça, je le dois à ton soutien et celui des autres. Je vous suis infiniment reconnaissante pour tout ce que vous faites pour moi. Alors non, ne dit pas que tu es inutile Yuki-kun car ton soutien m’est très précieux.
Yuki : Merci, vos mots me réconfortent. Mais, Honda-san, faite moi une faveur. Ne cachez plus votre tristesse derrière un sourire forcé. Si vous êtes triste, n’hésitez pas à le dire. Je ferai alors de mon mieux pour vous remonter le moral.
Tohru : C’est promis. Tu es vraiment très gentil Yuki-kun, je te remercie.

Sur ces mots, les deux adolescents arrivèrent main dans la main au lycée et ignorèrent royalement les regards soit désespérés soit furieux des membres du fan club du Prince. Ils se dirigèrent vers leur salle de classe, firent coulisser la porte et y pénétrèrent. Soudain, Yuki se raidit. Intriguée, la nigiri le dévisagea puis détourna son regard vers ce que Yuki semblait fixer. Elle écarquilla les yeux et ne put étouffer un hoquet de surprise. Assis au pupitre près de la fenêtre, ce fameux pupitre qu’elle n’avait pas cessé de fixer pendant un mois, un jeune rouquin bavardait gaiement entouré d’un groupe d’élèves enthousiastes. Lâchant la main du nezumi, Tohru s’avança de quelques pas vers le groupe.

Tohru : Kyô…

Elle avait prononcé son nom dans un murmure mais il n’échappa pas aux oreilles de l’ancien chat. Il se releva brusquement, faisant ainsi sursauter ses camarades, et fixa la jeune fille qui se tenait devant lui.

Kyô : Tohru…

Ils se dévisagèrent quelques instants sous l’œil surpris de leurs camarades. Puis, n’y tenant plus et oubliant ce qui les entourait, ils s’élancèrent l’un vers l’autre. Cependant, Yuki fut plus rapide et s’interposa. Ne pouvant stopper son élan, ce fut son cher cousin que Kyô serra dans ses bras, ce qui ne manqua pas d’amuser la galerie.

Yuki : Oui, moi aussi je suis heureux de te revoir baka neko.

Kyô fit un bon en arrière.

Kyô : A quoi tu joues k’so nezumi !?
Yuki (un ton plus bas) : Je comprends ta joie de retrouver Honda-san mais je te rappelle que nous ne pouvons pas nous permettre de nous transformer en public.
Kyô : Nous transformer ?
Yuki : Oui, nous transformer car, pour ton information, nous sommes toujours maudits. J’ignorais que la séquestration pouvait griller les neurones.
Kyô : Rhaaa, ta gueule… C’est vrai que tu ne sais pas.
Yuki : Que je ne sais pas quoi ?
Kyô : Je t’expliquerai plus tard.
Yuki : Bon, quoiqu’il en soit, je te conseille de poursuivre ces tendres retrouvailles dans un endroit un peu plus isolé.
Kyô : Mouais.

Sur ce, Kyô prit Tohru par la main et l’entraîna hors de la pièce. Ils traversèrent les couloirs encombrés jusqu’à se retrouver à l’extérieur du bâtiment, dans la cour arrière vide.

Kyô : Ce n’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais nos retrouvailles…
Tohru : Je suis désolée Kyô-kun. Je n’ai pas réfléchi et j’ai failli te causer de gros problèmes. Mais… Mais j’étais tellement contente de te voir ! Tu m’as tellement manqué Kyô-kun !
Kyô : Toi aussi Tohru, tu m’as manqué affreusement. Mais c’est finit maintenant. Je suis là, comme je te l’avais promis.

Doucement, le jeune homme passa sa main sur la joue de celle qu’il aimait tant, mêlant ainsi sa chaleur aux larmes de bonheur qui avaient envahi les joues de la nigiri.

Tohru : Tu… Tu ne repartiras pas, n’est-ce pas ?
Kyô : Non, je suis revenu pour rester. Je ne me suis pas enfui, c’est Akito qui m’a permis de partir.
Tohru : Vraiment ?! Elle a fait ça ?!
Kyô : Com… Comment es-tu au courant pour Akito ?!
Tohru : C’est Kureno-san qui me l’avait dit il y a quelques mois.
Kyô : Mais… Pourquoi n’avoir rien dit ?
Tohru : Je ne pouvais pas t’en parler alors que tu allais te faire enfermer. Tu… Tu étais si résigné à ce moment là. Ça n’aurait rien arrangé.
Kyô : Alors, tu étais au courant pour mon enfermement depuis un bon moment déjà… Je m’en doutais un peu en fait.
Tohru : Akito-san me l’avait dit lors des vacances à la mer.
Kyô : J’aurais préféré que tu ne le saches pas. Ça t’aurait causé beaucoup moins d’ennuis et de soucis.
Tohru : Non, je suis contente de l’avoir su parce que si ça n’avait pas été le cas, je ne serai jamais rentrée à la maison il y a un mois pour te rattraper. Et tu serais parti sans savoir que… je t’aime.

Elle avait prononcé ces derniers mots dans un murmure quasi inaudible, les joues en proie à un rougissement excessif. Certes, elle lui avait déjà fait comprendre à quel point il lui était précieux. Mais prononcer la phrase sacrée « Je t’aime » était si intimidant.
Le cœur de Kyô exaltait de bonheur. Il était aimé de celle à qui il aurait donné sa vie et prit conscience pour la première fois de sa vie qu’un avenir se dressait devant lui. Un avenir qu’il bâtirait autours de ceux qu’il aimait. N’y tenant plus, le rouquin fit ce qu’il mourrait d’envie de faire depuis la veille. Il attira Tohru contre lui et la serra dans ses bras.
La nigiri aurait pu tomber à la renverse tant elle était surprise mais heureusement, l’ancien neko la tenait bien.

Tohru : K… Kyô… Tu…
Kyô : Oui, je suis libre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais je suis bel et bien libre.

Tohru répondit à son étreinte en entourant à son tour le jeune homme de ses bras. Elle déposa sa tête dans le creux de son épaule et murmura d’une voix brisée par l’émotion :

Tohru : Je suis tellement heureuse. Tu vas enfin pouvoir vivre ta vie sans contrainte. Tu vas pouvoir goûter au réel bonheur et être heureux.

Kyô releva la tête et Tohru de même. La distance entre leurs deux visages commença à se raccourcir. Mais alors qu’ils n’étaient séparés que par quelques centimètres, Kyô fut coupé dans son élan par une voix bien familière qui lui fit faire un bond en arrière.

??? : Kyon kyon !!! T’es vraiment revenu !

En moins de temps qu’il n’en fallut pour dire « ouf », Arisa se rua sur Kyô et le gifla sans ménagement.

Arisa : ça, c’est pour avoir disparu sans prévenir et nous avoir tous inquiété !!!
Tohru : Ah ! U… Uo-chan…

L’ex yankee fit comme si elle n’avait pas entendu et le gifla sur l’autre joue.

Arisa : Et ça c’est pour avoir fait pleurer Tohru !! Et aussi pour équilibrer, ha ha ha !!

Enfin, elle le serra dans ses bras en pleurant comme une madeleine.

Arisa : Et ça c’est parce que tu m’as manqué espèce de stupide tête d’orange !!
Kyô : ~ Elle m’a eu… Après ce coup là, je peux plus l’engueuler pour les gifles ~

Lorsque Saki et Yuki les rejoignirent, le nezumi dut se retenir au mûr pour ne pas tomber à la renverse face au spectacle qui s’offrait à lui. Arisa enlaçait affectueusement le neko et pourtant, celui-ci ne se transformait pas.

Yuki : ~ Bon, au moins, il n’aura pas à me fournir d’explication pour tout à l’heure… ~
Saki : Il a changé…
Yuki : Qui ça ?
Saki : Kyô-kun… Je ne ressens plus ce chaos en lui. Ses ondes sont aussi belles et claires que celles de Tohru actuellement… Je ne sais pas ce qui s’est passé mais… ça leur a été vraiment bénéfique… Et toi aussi, tu es en train de changer. Le chaos est toujours présent mais il perd de l’ampleur, il est en train de disparaître.
Yuki : Tu… Tu es sûre ?
Saki : On ne peut plus sûre.
Yuki : ~ Cela veut-il dire que je suis en train de me libérer moi aussi ? ~

Yuki ne put poursuivre son interrogation car la sonnerie venait d’annoncer le début des cours. Arisa libéra son ami et, lui envoyant une chiquenaude, elle s’exclama :

Arisa : Aller, tous en cours ! Notre tête d’orange a un mois de cours à rattraper s’il veut réussir les exams. Hé hé, tu vas souffrir !
Kyô : Rhaa, la ferme…
Arisa : Au fait, qu’est-ce que tu t’apprêtais à faire à Tohru quand je suis arrivée ? Espèce de pervers…
Kyô (mode coquelicot) : Qu…Mais… ça ne te regarde pas, sale yankee !
Arisa : Ha ha ha ! Ça m’avait presque manqué ça aussi !

Derrière eux, Tohru les suivait un sourire radieux aux lèvres. Il y avait à peine une heure, elle avait quitté la maison de Shigure le cœur lourd. Et tout d’un coup, un bonheur sans pareil venait de s’emparer d’elle.

Tohru : ~ Maman, je ne me suis jamais sentie aussi heureuse de toute ma vie ! Je n’ai plus qu’un souhait : que les autres maudits connaissent un jour un tel bonheur… Je ferai tout mon possible pour qu’ils soient tous heureux. ~
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyLun 21 Mai - 10:35

Un jour, Arisa tuera Kyo.

Contente de voir un petit chapitre de temps en temps.
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…   [Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle… - Page 4 EmptyVen 22 Juin - 10:28

vive les white daaaaay *///*
nan mais arisa quelle... briseuse de rêve enfin meme si c'est mignon
*meno y va de sa petite larme .*-*.
c'est beau l'amour
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