[Fic Fruits Basket][Spoiler]Quand la musique s’en mêle…

*O* ...
Un mot un seul : GE-NIAL!!
Lidée d'écouter la musique en même temps est fabuleuse!
C'était un grand moment de lecture. Bravo tout simplement

le chap est genial mais mieux le choix des chansons est parfaits.
la voix de la chanteuse colle parfaitement a celle sue j'ai pus me faire de tohru cristailline et douce.
Le morceaux de piano colle parfaitement a la sensibilité de yuki

bravo

Merci les filles ^^

En fait, il me semblait logique d'inclure les liens vers la musique parce que je ne voyais pas trop l'intérêt d'évoquer des chansons que les lecteurs ne connaissent pas. Avoir la musique au moment où on lit, ça crée une ambiance je trouve ^^ En tout cas, je suis contente si vous avez aimé ^^
J'ai essayé de trouver des morceaux qui correspondaient bien aux persos. C'était pas évident >___< D'autant plus que les voix sont pas les mêmes d'une chanson à l'autre. Mais après c'est à l'imagination d'essayer de se représenter ce que ça donne...
La suite maintenant ^^

Chapitre 15 : Fruits Basket entre en scène (2)]

Note : Comme pour le chapitre précédent, j`ai mis des liens vers des sites ou vous pourrez télécharger les chansons ^^ Petite précision pour "You are my love", il s`agit de la version de ce cd : Torikago no Shima no Himegimi (Tsubasa Chronicle film) : Main Theme Single - Amrita (et non celle de l`ost). Je reprécise aussi que la formation instrumentale du groupe ne correspond pas tout a fait a celle des chansons. Bonne lecture musicale ^^

Le trac et le stress qui s’étaient emparé de nos jeunes musiciens n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. A partir du refrain de Suteki Da Ne, lorsqu’ils avaient commencé à jouer tous ensemble, chacun s’était senti à l’aise et rassuré. Tout ce qui importait alors était de faire de son mieux afin d’offrir aux auditeurs un beau moment d’émotion.
C’est donc d’une voix beaucoup plus assurée que Tohru annonça le morceau suivant.

Tohru : Voici maintenant une très jolie chanson de Yui Makino qui s’intitule You are my love.

Pour cette chanson, la nigiri n’était accompagnée que de Yuki au piano et de Manabé au violoncelle. Elle décrocha alors le micro de son support afin de se rapprocher d’eux et offrit par la même occasion une meilleure vue à Kyô qui était sur le point d’attraper un torticolis à force de tendre le cou pour l’observer. Le silence régnait à nouveau dans l’auditorium. Tohru et Yuki se regardèrent avant de se lancer puis la nezumi lui donna le signe du départ et commença à jouer. Le morceau débutait par deux courts arpèges au piano dont la tonalité annonçait quelque chose de doux et mélancolique à la fois. Puis la voix de Tohru au timbre si doux se fit entendre et une fois de plus retint tout les souffles. Le piano était presque de trop. L’assistance n’avait qu’une envie : fermer les yeux et se laisser bercer par la mélodie, s’évader… Lorsque Tohru reprit une deuxième fois le thème principal, le violoncelle s’ajouta en tant que basse et accentua ainsi le caractère mélancolique de la mélodie. Ensuite, le rythme s’accéléra, le piano devint mezzo forte et la mélancolie devint tristesse. Tohru la transmit si bien qu’elle arracha une larme aux plus sensibles. Kyô lui-même, dont l’enfermement était tout proche, dut se retenir de toutes ses forces pour ne pas craquer.

Kyo : ~ Mais à quoi peut-elle bien penser quand elle chante comme ça ? ~

La réponse aurait probablement surprit le neko mais aussi étrange que cela puisse paraître, Tohru ne pensait à rien. Elle ne faisait que ressentir des émotions à l’écoute de la mélodie et tenter de les transmettre le plus fidèlement possible au public. Car la musique est bien plus qu’une simple suite de note imprimées sur une partition. C’est avant tout un moyen d’expression auquel il faut savoir donner vie et surtout qu’il faut être capable de pratiquer avec son cœur. Un morceau parfaitement interprété et à la technique irréprochable mais vide de toutes émotions n’aura pas le même effet sur l’auditeur qu’un morceau pour lequel on a donné tout ce qu’on avait. Il lui manquera ce petit quelque chose qui fait qu’on en frissonne rien qu’à l’entendre.
Kyô ne se lassait pas d’observer Tohru chanter. Bien qu’il ait en quelque sorte signer son arrêt de mort en participant à ce concert, il n’avait aucun regret car enfin il pouvait prouver qu’il n’était pas qu’un bon à rien et qu’il était capable de créer quelque chose. Mais était-ce l’unique raison ? Bien sûr que non : avant tout autre chose, ce concert lui permit de découvrir une nouvelle facette de la personnalité de Tohru qui lui était totalement étrangère. Pendant les répétitions, elle avait toujours cet air étourdi et naïf qu’il lui connaissait, et bien qu’elle chantait magnifiquement bien, il pouvait ressentir de la timidité dans sa voix. Bref, c’était Tohru. Mais là, sous ces yeux, il avait l’impression que se tenait une personne différente. Ce n’était plus la timide et naive jeune fille qu’il avait l’habitude de côtoyer mais une jeune femme sûre d’elle et dont la voix ne trahissait aucune crainte. Cela le surprit au départ mais il ne lui fallut qu’une seconde avant de réaliser que cette autre Tohru lui plaisait énormément. Alors non, il ne regrettait vraiment pas d’être venu.
Le morceau s’acheva en douceur sur un accord brisé au piano. S’ensuivit alors une nouvelle ovation du public que notre Tohru avait visiblement envoûté.

Ayame : Magnifique ! Sublimissimement merveilleux !!! Tohru-chan, ta voix aussi pure que le cristal me transporte ! Si je m’écoutais, je t’enlèverais et nous irions filer le parfait amour dans mon superbe château, ha ha ha !!!
Yuki (essayant d’être discret) : Tu dis encore une absurdité de ce genre et je te noie dans les douves de ton superbe château.

Ayame répliqua mais Yuki ne l’entendit pas car Momiji s’était emparé du micro pour présenter la chanson suivante.

Momiji : Merci infiniment pour vos chaleureux applaudissements ! J’espère que vous passez tous un excellent moment musical ! La chanson suivante sera interprétée par les membres masculins du groupe et a pour but de vous faire bouger le bassin ! Alors, debout tout le monde et dansez sur cette chanson de Seiichi Shindou, Melissa !!!

Le brouhaha des chaises déplacées accueillit cette annonce fort énergique. Tohru rejoingnit discrètement Machi dans les coulisses pendant que les garçons s’installaient à leurs instruments respectifs. Une fois qu’ils furent prêts et que le silence s’installa de nouveau, Manabé donna le départ tel qu’il avait toujours rêvé de le faire :

Manabé : One two… One two three four !!!

Le vice-président se fit ensuite une joie d’introduire la chanson avec Kyô à la batterie en faisant vibrer sa belle basse toute neuve. Haru à la guitare, Yuki au synthé et Momiji au chant se joignirent à eux dans un ensemble énergique et endiablé. Le spectacle de ces cinq garçons se donnant à fond était un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles. Le public enthousiaste jouait le jeu en dansant et les acclamant. Ayame se dandinait avec grâce et majesté en face d’une Kagura énergique qui hurlait le nom de son cher et tendre Kyô. Ritsu dansait du mieux qu’il pouvait mais cela ne lui suffit malheureusement pas à éviter d’écraser les pieds de ses voisines. Rouge de honte, il s’excusait avidement tout en continuant de se déhancher. Rin et Hatori, dont la danse n’était pas une activité qui les enthousiasmait particulièrement, craignaient de se transformer au milieu de cette foule en délire. Ils se mirent donc en retrait et tremblèrent pour leurs compagnons qui n’hésitaient pas à se rapprocher dangereusement de personnes du sexe opposé. Kazuma les rejoingnit jugeant qu’il était maintenant trop vieux pour balancer son bassin dans tous les sens. Il fut suivi de Saki qui tenait à profiter de ce concert d’ondes musicales en bonne compagnie. Hiro, quant à lui, les aurait bien suivi mais la perspective de laisser Kisa seule au milieu de mâles inconnus ne lui plaisait guère. Il prit donc sur lui même pour entraîner son amie vers la masse mouvante. Il se ridiculiserait certainement mais au moins il serait avec Kisa. Enfin, Arisa, qui maudissait Saki de l’avoir lâchement abandonnée, avait agrippé le premier garçon venu et, grâce au solide argument de la barre de fer, l’avait convaincu de danser avec elle.

Dans les coulisses, Tohru s’essayait à la danse maladroitement à côté d’une Machi inerte.

Tohru : Tu ne danses pas Machi-san ?
Machi : Euh… C’est que… Je ne sais pas danser…
Tohru (riant) : Hi hi hi ! Moi non plus ! Regarde, je fais n’importe quoi ! Mais je me sentirais moins ridicule si tu dansais avec moi…

Machi hésita quelques instants puis finit par se lancer en esquivant quelques pas timides. Riant aux éclats, Tohru l’agrippa à la taille et les firent tourner. La jeune harpiste en fut tout d’abord surprise mais elle se laissa faire. C’était assez amusant finalement. A son tour, elle s’accrocha à Tohru et elles tournoyèrent encore et encore, de plus en plus vite jusqu’à en avoir le vertige. Puis, le rire de Machi se joignit à celui de Tohru, sa première amie. Celle qui avec Yuki lui avait rendu ce qu’elle croyait avoir perdu : son sourire.

Hihi encore une fois c'est génial!
Une lecture vraiment agréable!
Et encore une fois les chansons sont parfaitement choisies!
Bravo!! (veux la suite ><)

PS : m'imaginer Tohru et Machi en train de danser...ptdrrrrrrrr

ouaaaaaaah
drole de coinsidence mais en ce moment je suis a fond sur your are my love (sublime .*__*.)
Pauvre kyo, ca doit etre terrible d'entendre une chanson aussi triste de la bouche de torhu alors que l'on va se faire enfermé.
heureusement tu enchaine se passage TT_TT avec un morceau qui bouge et une image so fun torhu et machi qui danse XDDD
la suite é_è

Thank you ^o^
Meno >> J'étais à fond dans You are my love l'an dernier au moment où j'ai écrit ce chap ^^ Mais maintenant, je suis dans Life is like a boat *o*

En fait, j'ai voulu faire en sorte que Machi et Tohru soient assez proches car je pense qu'elles s'entenraient bien^^ Je suis d'ailleurs assez frustrée qu'elles ne se rencontrent pas une seule fois dans le manga u___u

Bon, ben voilà la suite ^^ C'est le dernier chapitre du concert ! J'espère que ça vous plaira ^o^

Chapitre 16 : Fruits Basket entre en scène (3)

Note : Les liens vers les chansons vont conduisent sur des pages du site Animellusion.com ou vous pourrez les écouter. Pour It`s only the fairy tale, il s`agit de la piste 16 et pour Kaze no Machi he, piste 09 et pour For Fruits Basket, piste 10.

La chanson des garçons avait définitivement séduit le public. Lorsqu’ils l’avaient conclue sur un accord vif et sec, les applaudissements, les sifflements et les hourras leur avaient fait comprendre que même sans la jolie voix de Tohru, ils valaient quelque chose.
Manabé fut particulièrement heureux lorsqu’il entendit des jeunes filles crier son nom. Yuki dut même le stopper dans son élan passionnel d’aller les rejoindre en plongeant dans la masse.
Kyô, quant à lui, sentit son cœur se remplir de chaleur dès qu’il entendit son nom résonner plus fort que les autres. Lui, le maudit d’entre les maudits, le monstre et le renégat, lui aussi était applaudit et ovationné. Il ressentit alors un sentiment de satisfaction intense. La satisfaction d’être apprécié pour ce que l’on offre et la satisfaction plus orgueilleuse mais ô combien humaine de plaire. Décidément, il ne pourrait jamais oublier cette journée.

Pendant que l’on remettait les chaises en place, Tohru et Machi rejoignirent les garçons sur scène et se préparèrent pour la chanson suivante. Une fois que chacun fut en place, Momiji prit la parole :

Momiji : Voici Tohru de retour pour notre plus grand bonheur. Elle va nous interpréter une chanson de Miyamura Yuuko : It Is Only The Fairy Tale.

Le lapin fit place à Tohru et s’armant de son violon, il donna le tempo à suivre et fit signe à Machi de commencer. La jeune fille inspira un grand coup et de ses doigts légèrement tremblant pinça les cordes de sa harpe. Deux mesures plus tard, Yuki superposa aux accords de la harpiste le thème de la mélodie qu’il joua au xylophone accompagné de Haru à la guitare. Cette mélodie était légère et entraînante bien qu’un peu mélancolique. Elle pouvait représenter un ballet de feuilles mortes portées par un vent d’automne ou encore une ronde dansante de fées et de lutins qui se volatiliseraient à l’approche d’un humain. Pour cette chanson, l’imagination de l’auditeur était en éveil et participait à rendre le chant plus beau. Lorsque le xylophone se tut, Tohru prit le relais et reprit le thème de sa voix mélodieuse. Elle chantait dans un Anglais maladroit mais avec toujours autant d’émotions.



Par la suite, Machi joint sa voix à celle de Tohru dans un ton plus grave mais très doux. Les deux voix se complétaient parfaitement et offraient une harmonie très agréable.



Lorsque les voix se turent, Momiji au violon et Manabé au violoncelle jouèrent un interlude langoureux accompagnés par Kyô à la batterie, rompant ainsi avec la légèreté initiale du morceau.
Puis Tohru et Machi reprirent, avec les cinq autres musiciens, la seconde partie de la mélodie qui s’acheva enfin sur un rapide arpège à la guitare.
Une fois de plus, le public leur fit un triomphe.

Ayame : Bravissimo !!! Hip hip hip hourra pour Fruits Basket ! Ha ha ha !!!
Hatori : Tu ne pourrais pas avoir un peu plus de pitié pour mes oreilles s’il te plaît ?

Et heureusement pour les oreilles du médecin, Momiji s’empara du micro et demanda un peu de silence.

Momiji : Encore merci pour votre gentillesse. Nous avons beaucoup travaillé pour que ce concert soit parfait et vos applaudissements sont notre plus belle récompense.

De nouveaux applaudissements accueillirent ce petit discours. Une petite fille blonde au fond de la salle près de son papa était particulièrement fière du jeune violoniste et applaudissait du plus fort qu’elle pouvait de ses petites mains.

Momiji : J’espère que vous réserverez le même triomphe pour Machi qui va remplacer Tohru au poste de chanteuse pour vous interpréter une magnifique chanson, Kaze no Machi he.

Momiji tendit le micro à Machi et lui glissa à l’oreille :

Momiji : Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.

La jeune fille aurait bien aimé s’en convaincre mais son manque de confiance en elle était trop fort. Elle le remercia tout de même d’un sourire et prit place devant la foule. Tant de regards étaient rivés sur elle ! C’en était effrayant… Mais pourtant, elle devait faire de son mieux pour Yuki et Manabé… Et aussi pour Tohru et les autres. Elle se tourna vers Yuki qui fit un signe de la tête pour lui indiquer le départ. Il commença alors à jouer au piano une petite introduction tout en douceur pendant que Machi se préparait mentalement à enchaîner. Ses tremblements n’échappèrent pas à l’œil de Tohru qui se rapprocha d’elle et lui prit doucement la main comme pour lui faire passer un peu de son courage par ce lien physique. Machi se tourna vers la nigiri qui lui fit un sourire radieux. Elle lui sourit en retour et dirigea de nouveau ses yeux vers le public. Le piano avait cessé de jouer, Machi planta son regard dans celui de Yuki qui lui envoya un sourire en plus d’un hochement de tête. Ils démarrèrent alors en parfaite synchronisation. La voix de Machi était plus mûre, plus grave que celle de Tohru et une chaleur douce et rassurante s’en dégageait. Elle convenait parfaitement pour cette chanson suave. Une fois lancée, elle prit plus d’assurance et ignora ce qui l’entourait. Elle était dans un autre monde, un monde où elle n’avait pas besoin de se créer une façade pour se protéger du regard des autres, un monde où elle pouvait être elle même. C’est ainsi que Yuki reconnut à cet instant la jeune fille sensible qui s’était confiée à lui quelques mois plus tôt.
Dans un premier temps, seul le piano l’accompagnait. Puis quand le tempo gagna un peu en vitesse, la batterie s’ajouta. Puis vint le violoncelle dont les sonorités graves et langoureuses convenaient parfaitement à la voix de Machi. Arrivé à la moitié de la chanson, Manabé passa le relais à Tohru qui accompagna le temps d’un couplet la jeune harpiste. S’ensuivit un interlude musical mené par Momiji au violon et soutenu par le violoncelle, la batterie, le piano et la guitare. Celui ci se termina par une note tenue au violoncelle. Puis il y eut cinq secondes de silence avant que Machi ne reprenne le chant accompagnée de Yuki. Lorsqu’elle approcha de la fin de sa chanson, elle se tourna vers lui et chanta ces quelques paroles qui se terminèrent sur une note suspensive : « Kaze no Machi he ». La nezumi en fut quelque peu troublé tant le regard de la jeune fille avait été intense. Mais il su garder son self-control pour conclure la chanson par une courte reprise du thème et un accord brisé et léger.

Lorsque le public applaudit à tout rompre et acclama la jeune chanteuse, celle-ci ne réalisa pas tout de suite ce qu’il lui arrivait. Ce ne fut qu’au moment où Manabé vint la féliciter discrètement qu’elle sortit plus ou moins de sa transe.

Manabé : Bravo nee-chan. Je suis particulièrement fier d’être ton grand frère ce soir.

Machi rougit de plaisir et un léger sourire vint enjoliver son visage. Elle salua plusieurs fois le public qui applaudissait encore et toujours. Puis, lorsque Momiji vint prendre sa place pour annoncer la suite et qu’elle s’en retourna vers son alto, elle croisa le regard de Yuki. Elle y lu beaucoup de choses : de la fierté, de l’admiration mais surtout de la tendresse. Et c’est sans aucun doute cette dernière petite chose qui la fit rougir comme une écrevisse. Timidement, elle lui sourit et les yeux rivés sur le sol, elle retourna à son alto pendant que Momiji prit de nouveau la parole :

Momiji : Le concert touche malheureusement à sa fin. Mais comme nous ne souhaitions pas vous quitter n’importe comment, nous avons choisi pour dernière interprétation une chanson qui nous tient particulièrement à cœur et qui signifie beaucoup pour nous. Il s’agit de For Fruits Basket de la très regrettée Ritsuko Okazaki.

Le cœur du lapin se serra quelque peu lors de cette dernière annonce. Pour lui, ce concert avait été un franc succès mais surtout un excellent moment passé avec des amis chers. Il était triste que cela se termine.

Momiji : ~ Mais il ne faut pas se laisser abattre. Ce sera un merveilleux souvenir que je garderai en moi toute ma vie…(Se tournant vers Kyô) Et qui sait, malgré l’avenir sombre qui se dresse devant nous, peut-être aurons-nous de nouvelles occasions de rejouer tous ensemble…~

Et c’est le sourire aux lèvres que Momiji prit son violon, donna le tempo à suivre au groupe et fit signe à Tohru et Yuki de commencer.

Lorsque la nigiri entama les premières mesures, elle ne put s’empêcher de penser à quel point cette chanson d’espoir convenait aux maudits. Elle voulait la leur dédier, et de cette façon leur envoyer un message d’espoir et d’amour.



De nombreux souvenirs défilaient dans les esprits maudits à l’écoute de cette chanson. Des souvenirs tristes comme Kana pour Hatori, ou des souvenirs effrayants comme le désespoir de Kisa pour Hiro ou encore des souvenirs nostalgiques comme Rin pour Haru.



Mais grâce à Tohru, ils avaient appris à faire face à ces souvenirs douloureux et à aller de l’avant. Ainsi, de nouveaux souvenirs avaient pu être créés. Des souvenirs de joie comme le jour où Kisa se remit à parler, des souvenirs de franche rigolade comme la fois où Kagura poursuivit le pauvre Kyô pour que celui ci l’embrasse ou encore des souvenirs émouvants comme le jour où quelqu’un vous dit qu’il vous aime…



Ils l’entendaient tous. Le message de Tohru à travers la chanson parvenait très clairement jusqu’aux maudits. Certains, les plus sensibles comme Kisa, Kagura, Momiji et Ritsu, ne purent empêcher quelques larmes de couler. Mais comme l’aurait dit la nigiri, c’étaient de très jolies larmes.



D’autres, comme Hatori, Ayame, Haru et Yuki souriaient sereinement pensant qu’ils étaient bien chanceux de connaître quelqu’un d’aussi exceptionnel que Tohru.



Et enfin, Rin, Hiro et Kyô étaient pensifs. Ils pensaient à la nigiri qui une fois de plus s’occupait des autres avant de s’occuper d’elle même. Ils pensaient que finalement, c’était sans doute cela qui la rendait si adorable à leurs yeux.

Lorsque la chanson s’acheva sur un dernier coup d’archet de Momiji, le public leur fit leur dernière ovation. Cependant, la première rangée n’applaudissait pas. Les Sôma fixaient Tohru très tendrement, les regards remplis de reconnaissance.

Pendant ce temps, personne ne fit attention aux deux personnes du fond qui quittaient discrètement l’auditorium. L’un était un grand et bel homme mais si l’on s’attachait de plus près à son visage, l’on y remarquerait l’expression d’une grande tristesse. L’autre était habillé de noir et affichait un sourire satisfait.

Akito : Bien, Kureno, demain nous sommes de sortie.
Kureno : Où irons-nous Akito ?
Akito : Chez Shigure…

Encore une fois un chapitre génial!
J'avais l'impression d'être dans le public X3
Les chansons sont magnifiques *w*
Je crains un peu pour la suite par contre!...

PS : Je l'aime beaucoup aussi Life is like a boat *.*
♪ Nobody knoooows who I really am...♫
ok je sors ----->

ouaaah quel concert du tonnere
dommage que dans notre les lycée les groupes ne soit pas pourvus de bisho huhu
bravo a toi spy
la suite ^^

Kayako>> Merci miss ^o^ Mais resteuh! On va chanter ensemble ^^
Nobody knoooows who I really am

meno >> Thank you =__=
Peut-être qu'on peut les commander au Japon les bisho *o* On les recevrait dans le plus simple appareil avec juste un ruban où il faut XDD
Ok, /me ---->
Mais avant... Bonne lecture ^^

Chapitre 17 : Chassé-croisé

Kyô était seul dans la loge. Les autres s’étaient changés en vitesse et étaient sortis rapidement. Machi et Manabé étaient allés saluer la mère de celui-ci, tandis qu’Haru, Tohru, Yuki, et Momiji étaient partis rejoindre les autres Sôma. Kyô, lui, voulait être seul pour un petit moment. Il devait réfléchir à la manière dont il tiendrait sa promesse envers Tohru, à savoir lui dire au revoir, sans pour autant éveiller le moindre soupçon.
Mais alors qu’il était plongé dans ses pensées, la porte s’ouvrit doucement et apparurent Akito puis Kureno un peu plus en retrait. Kyô n’en fut point surpris et soutint le regard mauvais du chef de famille.

Akito : Je suppose que tu te doutes de la raison de ma présence.
Kyo : Oui.
Akito : Bien, alors allons droit au but. Je t’attendrais demain à midi à la sortie de la forêt. Je préfère te prévenir également de ne pas tenter quelque chose de stupide ou ta chère Tohru Honda…
Kyô (le coupant) : Tu n’auras rien à faire, Akito ! J’y serai, je t’en donne ma parole. Et contrairement à toi, je suis quelqu’un qui respecte ses promesses.

Akito n’apprécia point cette dernière remarque. Comment osait-il, ce monstre, lui faire la morale ?! La jeune femme se rapprocha dangereusement du neko et susurra entre ses dents :

Akito : Fais attention Kyô. Je n’hésiterais pas à sévir si tu n’apprends pas à tenir ta lan…

Mais elle fut coupée au beau milieu de sa phrase par la porte de la loge qui s’ouvrit brutalement, laissant place à Machi, essoufflée. Celle-ci fut surprise par la scène et, gênée, elle s’excusa en s’inclinant :

Machi : Excuse-moi Sôma-san. Je ne savais pas que tu étais resté ici.

Se relevant, elle se saisit d’un sac qui traînait sur une chaise puis se redirigea vers la sortie.

Machi : J’avais oublié ceci… Encore désolée de t’avoir dérangé. Au revoir.

Puis, elle referma la porte derrière elle, laissant Kyo complètement perplexe.

Kyô : ~ C’est moi ou est-ce que Tohru aurait déteint sur elle pour qu’elle me parle ainsi ? En tout cas, elle a débarqué au bon moment, Akito semble s’être calmé. ~

En effet, le chef de famille s’était éloigné de Kyô et avait rejoint Kureno, toujours silencieux.

Akito : Allons-y Kureno. (Se tournant vers le neko) N’oublie pas : demain à midi à la sortie de la forêt.
Kyô : J’y serai.

Sur ce, Akito et Kureno sortirent, laissant le neko seul avec ses pensées.

Kyô : ~ Je l’ai encore senti… La faiblesse du lien est très forte. J’aurais pu le frapper si je l’avais voulu. Mais qui sait ce qu’il serait capable de faire à Tohru si… Tohru ?! ~

Soudain, Kyô réalisa. Le temps qu’il consacrait à de stupides prises de tête était du temps de perdu en compagnie de Tohru. Il ne lui restait plus que cette soirée pour profiter de sa présence. Sans plus se poser de question, il s’empara de ses affaires et sortit en courant pour la rejoindre.
En passant, il croisa Shigure en charmante compagnie mais ne prit pas la peine de s’arrêter pour si peu.

Shigure : Tiens ? Serait-ce Kyô qui semble si pressé ?
???: La sénilité te guetterait-elle déjà pour que tu ne sois pas capable de reconnaître l’un de tes cousins ? Pourtant, des cheveux oranges comme les siens ne passent pas inaperçus.
Shigure : Ma chère Mayuko, je te remercie pour cette remarque fort pertinente. Je demanderai à Hatori ce qu’il en pense. Au passage, tu savais que nous avions le même âge ?
Mayuko : Rhaaa, va au diable !
Shigure : Mais avec joie, chère ex ! Je lui passerai le bonjour de ta part. D’ailleurs, je vais y aller. Encore merci pour cette soirée, profiter de ce concert en ta compagnie fut un réel plaisir.
Mayuko : Ce n’est pas réciproque… Je souhaiterais oublier sur le champs cet affreux moment où tu m’as forcé à danser avec toi mais je crois qu’une vie ne suffira pas.
Shigure : Je m’en doute bien, hu hu hu. Oh, mais regarde qui voilà. Le bourreau des cœurs de ces dames : Hatori. Bye Mayuko !

Mayuko sursauta et se retourna discrètement pour constater avec horreur qu’Hatori se dirigeait effectivement vers elle. Paniquée, elle accrocha la manche du costume (flambant neuf) de Shigure et lui murmura menaçante :

Mayuko : Attends Shigure… Si tu t’en vas maintenant, je…

Shigure se dégagea sans difficulté puis s’éloigna sans oublier de lui adresser un petit clin d’œil malicieux auparavant :

Shigure : Hou hou hou. Bonne soirée Mayuko.

Mayuko pesta intérieurement et s’apprêtait à le ramener de force quand soudain elle entendit une voix derrière elle qu’elle ne connaissait que trop bien.

Hatori : Bonsoir Mayuko-san.

La jeune femme sentit un frisson lui parcourir tout le long de la colonne vertébrale. Elle se retourna et fit face au beau médecin.

De loin, Yuki et Haru avaient assisté à la scène et ne purent s’empêcher de plaindre leur professeur.

Yuki : Shigure est vraiment incorrigible.
Haru : Parce que tu as déjà pensé qu’il pouvait se corriger ?
Yuki : Bien sûr. Tout le monde peut changer.
Haru : Ha ha ha ! Mais Shigure n’est pas tout le monde Yuki.
Yuki : Ha ha ! Oui tu as raison.
Haru : Tiens, à propos de changement, regarde qui se dirige vers nous.
Yuki : Machi ! Ouf, elle n’est pas encore partie. Je n’ai pas eu le temps de la féliciter.
Haru : Je la trouve plus à l’aise depuis qu’elle nous a rejoint dans le groupe. Elle commence même à se faire des amis dans notre classe.
Yuki : Vraiment ? ça me fait très plaisir.
Haru : Ne mens pas. Je sais que tu meurs de jalousie.
Yuki : Quoi ?! Mais c’est totalement faux !
Haru : Hé hé. Si tu le dis… Bon je vais vous laisser. Je dois parler à Rin.
Yuki : Tu es sûr que ça ira ?
Haru : Je n’en ai aucune idée mais si elle est venue, c’est qu’il y a encore de l’espoir tu ne crois pas ? Aller, à demain Yuki.
Yuki : Bonne chance Haru.

Sur ce, Haru s’éloigna tout en croisant Machi qui le salua. Puis, elle se tourna de nouveau vers le Prince et le rejoint.

Machi : Président, je peux te parler ?
Yuki : Bien sûr.

La jeune fille fouilla dans le sac qu’elle venait de récupérer dans la loge et en sortit un chocolat en forme de cœur enveloppé dans un papier transparent et décoré d’un joli ruban gris pale. Elle le tendit à Yuki dont le regard semblait surpris.

Machi : J’ai voulu le faire moi-même alors il n’est pas très joli. Mais je pense qu’il n’est pas mauvais. Alors… Voilà, bonne Saint Valentin Président.
Yuki avait reçu, comme pour chaque Saint Valentin, une impressionnante quantité de chocolat et de biscuits. Mais pour lui, celui-ci n’avait pas la même signification. Il le prit et adressa son plus beau sourire à la jeune fille.

Yuki : Merci… ça me touche beaucoup que ce soit toi qui l’ais fait. Je prendrai d’autant plus de plaisir à le manger.

A ces mots, les joues au teint pâle de Machi prirent une teinte rosée et un léger sourire vint enjoliver son visage. Le cœur du Prince pourtant si apte à garder son self-control se mit à battre la chamade. Il se surprit à observer les lèvres de la jeune fille et, rouge de gêne, détourna son regard d’elle.

Yuki : ~ Mais à quoi je pense là ? Je ne peux pas lui imposer ça… La malédiction et toutes ses conséquences… C’est un poids si lourd à porter…Ce serait trop égoïste de ma part… Et si jamais Akito l’apprenait… Je ne peux pas… ~

Une profonde tristesse chassa alors la joie que lui avait procuré le concert. Puis il ressentit de la colère, une grande colère contre Akito, contre le rat qui l’habitait et enfin contre la malédiction. Cette malédiction qui l’empêchait de vivre normalement, qui l’empêchait d’être avec celle qu’il aimait.
Le changement d’humeur de Yuki n’échappa pas à Machi. Quelque chose tourmentait le jeune homme et elle se demanda si elle avait fait ou dit quelque chose de mal. Lorsque le nezumi redirigea son regard vers elle, il put lire son inquiétude et s’en voulut de s’être laissé aller de la sorte.

Yuki : Machi ?
Machi : Oui ?
Yuki : Est-ce que tu rentres seule ce soir ?
Machi : Oui. Kakeru va rentrer avec sa mère donc il ne peut pas me ramener chez moi.
Yuki : Tu veux bien que je fasse un bout de chemin avec toi ?
Machi (rougissant) : Bien sûr. Je te remercie.

Yuki, en garçon galant qu’il était, lui prit son sac des mains pour le porter tout le long du chemin. Puis ils commencèrent à marcher côte à côte en parlant de tout et de rien mais surtout de la bonne soirée qu’ils avaient passé.

Au loin, Tohru les observait s’éloigner et soupira.

Tohru : ~ Zut, je n’ai pas eu le temps d’offrir son chocolat à Yuki-kun… Tant pis, je le lui offrirai demain… ~
???: TOHRU !

La jeune fille sursauta et se retourna. En face d’elle, se tenait Kyô, complètement essoufflé.

Kyô : Mais où t’étais ?! J’ai couru dans tout le lycée pour te retrouver !
Tohru (mode ventilateur) : Go… Gomen Kyô-kun ! J’étais à droite à gauche pour offrir les chocolats de la Saint Valentin à tout le monde. Je…je ne savais pas que tu me cherchais !
Kyô : Rhaaa, ne t’excuse pas ! Evidemment que tu le savais pas… C’est ma faute, j’ai trop traîné pour me changer… On rentre ensemble ?
Tohru (tout sourire) : Oui, bien sûr.

La nigiri rangea le dernier chocolat qu’elle n’avait pas eu le temps d’offrir dans son sac à main puis commença à marcher aux côtés de Kyô. Sur le chemin, elle monopolisait la parole, résumant la soirée, s’exclamant à quel point ils s’étaient bien amusés. Kyô, lui, restait silencieux et buvait ses paroles. Il profitait de chaque pas, de chaque seconde à ses côtés. Dans combien de temps reprendrait-il ce chemin avec elle ?

Tohru : Kyô-kun ?
Kyô : Mmm ?
Tohru : Est-ce que tout va bien ? Tu n’as pas dit un seul mot depuis que nous sommes partis.
Kyô : C’est parce que tu ne me laisses pas en placer une.

Et Tohru, notre gentille et naive Tohru prit évidemment au pied de la lettre la réponse du neko. Les bras brassant de l’air, elle s’exclama :

Tohru : Ah ! Gomen, Kyô-kun, gomen, gomen ! Je vais me taire jusqu’à ce que l’on arrive et comme ça tu pourras parler autant que tu le veux. Vas-y, je suis muette comme une tombe !

Face à la réaction si prévisible de son amie, Kyo se mit à rire franchement.

Kyô : Je rigolais Tohru ! Et de toute façon, tu n’auras pas à rester muette très longtemps : on est arrivé.

En effet, en passant le dernier tournant, la maison de Shigure s’imposa à eux. Ils y entrèrent et constatèrent qu’ils étaient les premiers à être de retour. Shigure avait du traîner avec Ayame et Hatori.

Tohru : Tu veux manger quelque chose Kyô-kun ?
Kyô : Il reste du poisson de ce midi ?
Tohru : Oui, je vais le réchauffer.

Tohru s’occupa du dîner pendant que le neko mettait le couvert. Son dernier repas avec elle… Et il ne lui avait toujours pas dit au revoir comme il lui avait promis quelques heures plus tôt. Lors du dîner, il dissimula sa tristesse derrière un visage neutre et écouta Tohru lui parlait du lycée, de l’échéance des examens qui se rapprochait inexorablement, et du concert.
Lorsqu’elle lui annonça qu’elle était fatiguée et qu’elle souhaitait monter se coucher, le sang de Kyô ne fit qu’un tour. C’était maintenant ou jamais ! Il la rattrapa dans l’escalier et l’obligea à lui faire face.

Kyô : Tohru… Je voudrais… Euh… Porte toi bien et… au revoir.

Surprise, Tohru ne dis rien dans un premier temps. Puis elle lui sourit et répondit :

Tohru : Bonne nuit à toi aussi Kyo-kun.

Sur ce, elle se dirigea vers sa chambre et s’y enferma. Le neko resta deux bonnes minutes à fixer la porte de celle qu’il aimait plus que tout. Puis, sentant les larmes lui monter aux yeux, il s’enferma dans sa propre chambre et laissa libre cours à sa tristesse.

Bon, et bien, je me lance aussi à la découverte de fruit basket (que je ne connais absolument pas à la base. Il faudra donc qu'on m'en explique les principes). J'ai fini ta première page et je vais lire les autres une à une (pour faire durer )

C'est sympatique pour le moment. J'ai bien aimé la leçon suivie intensément par Momiji.

aaaah pauvre Koko ><"
Il faut vite briser la malédiction!
La suite stp Spy-chan *chibi eyes*

HS : n'empeche j'aimerais bien être à la place de Mayuko moi! D'abord gure, puis Hatori...*ç*

Help me, j'y comprends rien! Toutes ces expressions sont du japonais pour moi (c'est le cas de le dire). Et pis je sais pas ce que c'est, cette malédiction. Qu'est-ce qui est sensé se passer? Et qu'est-ce qu'il a, Yuki?

trop magnifique ce chap, et pourtant horrible T.T et tohru son chocolat il faut qu'elle l'offre la maintenant....
COURAGE KYO
la suite é_è

el wap:
petit resumé je laisse le soin a spy de t'en dire plus.
Tohru est une jeune femme qui vit avec 3 cousins Shigure ecrivain de 27 ans tres sepcial KYO ET YUKI (qui au depart ne peuvent pas se voir) qui sont dans la meme classe que Tohru.
Leur famille les soma a douze membre hanté qui les empeches de vivre comme tout le monde (notament de serré une fille dans leur bras) et ils sont sous les "ordres" d'akito leur chef de famille.
(alla tout n'est pas dit bien au contraire)

nezumi: souris : yuki
neko: chat : kyo
nigiri: boulette de riz: tohru
baka: cretin
deja avec ca tu t'en sortira mieux pour comprendre
(et si tu as l'occasion jette toi sur ce manga)

el wap >> D'abord bienvenu dans ce topic ^^ Ensuite, merci beaucoup d'essayer de lire cette fic malgré le fait que tu ne connaisses pas l'histoire ^^" J'imagine que c'est pas évident dans ce cas. Donc je te propose un résumé de l'histoire et la description des personnages principaux (bien que le terme principaux ne correspondent pas puisqu'ils ont tous leur importance u__u)

Histoire
Tohru Honda est une jeune fille de 16 ans qui vient de perdre sa mère dans un accident de voiture. Etant donné que son grand-père ne peut l’héberger pour cause de rénovations dans sa maison, la courageuse lycéenne va tenter de vivre seule et en cachette dans une tente au milieu des bois en enchaînant ses études avec un petit boulot afin de survenir à ses besoins. Un jour, en passant par hasard devant une maison située non loin de son campement, Tohru rencontre Shigure Sôma et le cousin de celui-ci, Yuki Sôma. Emue et intimidée, la jeune fille reconnaît en ce dernier le garçon de sa classe le plus populaire du lycée, surnommé « Le prince » par la gente féminine. Très vite, les deux jeunes gens prennent l’habitude d’aller ensemble au lycée et commencent à devenir proches.

Mais un jour, les deux Sôma découvrent, suite à un éboulement de terrain, la situation précaire dans laquelle la jeune fille se trouve. Sans hésiter, ils lui offrent de l’héberger. Le lendemain, apparaît Kyô Sôma, cousin des deux autres et surtout grand rival de Yuki. En voulant empêcher une bagarre entre les deux, Tohru va faire la découverte la plus incroyable et la plus étrange qui la propulsera au

sein du grand mystère qui entoure la famille Sôma : plusieurs membres de cette famille sont maudits par les 12 animaux du zodiaque asiatique. En effet, dès qu’une personne du sexe opposé les enlace ou dès qu’ils sont affaiblis, ils se transforment en un animal du fameux Junishi…

Tohru Honda
Personnage principale de notre histoire, Tohru est une jeune fille que l’on pourrait qualifier de parfaite. Gentille, travailleuse, généreuse, elle est également une petite ménagère accomplie. Suite au décès de sa mère qui l’élevait seule, elle va habiter chez Shigure Sôma en compagnie de deux camarades de classe : Yuki et Kyô Sôma.
Suite à la découverte du secret de la famille, Tohru est très vite placée au centre d’une relation complexe avec les Sôma. On découvre avec elle chaque nouveau secret que nous cache cette mystérieuse malédiction.
De par sa gentillesse et son altruisme, Tohru va panser bien des blessures parmi les membres de cette famille qui prendra bien plus de place dans sa vie qu’elle ne s’y attendait.

Yuki Sôma
(Hanté par le rat)
Camarade de classe de Tohru, Yuki est aussi beau qu’il est intelligent. Surnommé « Le Prince » au lycée, il bénéficie d’une popularité impressionnante et parfois même écrasante. Cependant, il reconnaît lui même être une catastrophe ambulante lorsqu’il s’agit d’utiliser ses petites mimines pour des travaux manuels mis à part le jardinage, sa passion.
Yuki est au départ renfermé, froid et parfois même hautain mais il ne manque pas de délicatesse et d’attentions envers Tohru qui l’aidera à s’ouvrir aux autres et à s’accepter.

Kyô Sôma
(Hanté par le chat)
Kyô a un statut bien particulier au sein du Junishi. Il est hanté par le chat, le seul signe qui ne fasse pas parti des douze. De ce fait, le jeune rouquin est rejeté, méprisé et discriminé par le reste de la famille Sôma. Prenant le rat pour responsable de son malheur, Kyô éprouve une haine féroce envers Yuki et ne rêve que d’une chose : le battre afin d’être accepté parmi les douze autres.
Kyô est de nature coléreuse et impulsive. Lorsque Tohru le rencontre, elle doit face à un garçon empli de rancœur et très agressif. Heureusement, la douceur de la jeune fille aura vite fait de le calmer. Il se montrera rapidement très protecteur envers elle.

Shigure Sôma
(Hanté par le chien)
Shigure est un homme de 27 ans bien mystérieux. Dès le départ, il nous fait part d’une double facette : d’un côté, il est drôle, désinvolte et de l’autre il est manipulateur et étrangement fidèle et proche d’Akito, l’inquiétant chef de la famille Sôma. Il est certain que garder Tohru sous son toit fait parti de ses plans. Mais quel en est le but ?
Quoiqu’il en soit, Shigure n’en reste pas moins un bon conseiller et un protecteur pour les trois adolescents qu’il héberge.

Arisa Uotani
Autrefois yankee, Arisa a été « sauvée » par Tohru lorsqu’elles étaient au collège. Par la suite, elles sont devenues les meilleures amies du monde. Dotée d’un fort caractère et ne se laissant pas marcher sur les pieds, la jeune fille est en quelque sorte l’alter ego féminin de Kyô. D’ailleurs, elle prend toujours un malin plaisir à taquiner l’adolescent qu’elle surnomme « Tête d’orange ».
Arisa voue une grande admiration à Kyôko, la mère de Tohru qui a été yankee elle aussi. Même si elle a laissé derrière elle son passé de voyoute, la jeune fille n’hésiterait pas à se servir de ses poings pour défendre Tohru.

Saki Hanajima
Saki est une jeune fille bien particulière : elle comprend et contrôle les ondes. Lorsqu’elle arriva dans le collège d’Arisa et Tohru, les deux amies l’accueillirent les bras ouverts alors qu’elle, n’avait connue que rejet et méfiance auparavant. Depuis, Saki voue une reconnaissance sans borne à Tohru et Arisa qu’elle considère comme ses amies les plus précieuses.
Saki est un peu le personnage gothique de l’histoire. Toujours habillée en noir, calme et posée, elle nous donne l’impression d’être une jeune fille très mystique.

Voilà, je n'ai pas le temps de parler des autres persos, je le ferai ultérieurement... A part ça, je te conseille vraiment de lire le manga! Il est terrible ! Sinon, ma fic utilise un spoil assez énorme ^^"
Et si tu veux en savoir plus, voici un très bon site entièrement consacré à ce manga : Subafuruba

Kaya, meno >> Merci les filles ^o^ Je vous mettrai la suite bientôt.. Là je suis en révision pour un consours donc voilà, y a du boulot ^^'
Sukis !!

Je me suis mise à jour non-seulement dans ta fic, mais je me suis aussi informée sur l'univers de Fruits Basket . Histoire très sympatique, en somme et ta fic est bien calquée sur le manga. J'espère que tu ne t'arrêteras pas en si bon chemin.

Nyaaaa, j'en peux plus !! Je viens de m'ingurgiter 40 pages de droit T_T
Et je me souviens même plus de la moitié TT___TT
Bref, je suis pas là pour me plaindre dooooonc voici la suite ^^

Sukis les filles et bon courage pour votre bac (je sais je sais, je suis un peu en avance mais mieux vaut tôt qu'en retard XDD)

Chapitre 18 : Mauvais pressentiment...

Lorsque Tohru émergea d’un sommeil sans rêve, elle sentit les doux rayons orangers du soleil levant lui réchauffer le visage. Elle se leva gaiement, pensant que c’était un réveil bien plus agréable que celui que lui réservait son réveil-matin. Quelle bonne façon de démarrer la journée !
Elle s’habilla, se coiffa, fit son lit et prépara ses affaires pour le lycée. Des gestes quasi automatiques, signes d’une routine bien ancrée. Une routine qu’elle aimait. Puis elle sortit de sa chambre et, à pas feutrés, descendit l’escalier pour se diriger vers la cuisine.

Soudain, elle stoppa net tout mouvement. Une étrange sensation de manque s’était emparée d’elle lorsqu’elle était entrée dans la pièce. Quelque chose n’allait pas, ce n’était pas comme d’habitude. La jeune fille scruta les alentours, cherchant ce qui pouvait la perturber ainsi. Puis son regard s’arrêta sur la fenêtre donnant sur le jardin. Ses yeux s’écarquillèrent et l’angoisse se mêla à son étonnement. Pourquoi Kyô n’était-il pas dehors à s’entraîner ? Pourtant, c’était un moment de la journée qu’il sautait très rarement alors pourquoi n’était-il pas là ?

Tohru : ~ Oh mais oui bien sûr ! Il doit être encore fatigué à cause du concert. Il y a mis tant d’énergie que ce n’est pas étonnant qu’il n’ait pas réussi à se lever ce matin. ~

Rassurée, la nigiri s’approcha de la cuisinière.

Tohru : ~ Je m’inquiète beaucoup trop facilement ces temps-ci. S’il m’avait entendue, il m’aurait remonté les bretelles. ~

Le regard perdu dans le vide, sans vraiment faire attention à ce qu’elle faisait, la nigiri préparait mécaniquement le petit déjeuner.

Tohru : ~ C’est étrange de ne pas l’entendre s’essouffler. C’en est presque désagréable, ce n’est pas comme d’habitude. ~

Toujours dans la lune, elle se dirigea tel un zombie vers un placard et en sortit une bouteille.
Tohru : ~ Pourtant… Ne plus l’entendre deviendra une habitude lorsqu’il sera… ~

La nigiri sursauta et secoua frénétiquement la tête, comme pour en sortir les pensées qui venaient de l’effleurer.

Tohru : ~ Non ! Non, je ne dois pas penser comme ça ! Je… Je trouverai un moyen, il le faut !~

Nerveusement, elle déboucha la bouteille, s’apprêta à y verser le contenu dans la casserole mais se ravisa.

Tohru : ~ Et si… Et si j’en discutait avec lui ? Je… Je sais qu’il est résigné mais … mais peut-être qu’en cherchant à deux…~

De nouveau, elle secoua la tête.

Tohru : ~ Non… ça serait un poids de plus pour lui…~

Inspirant profondément, la nigiri s’apprêtait de nouveau à verser le contenue de la bouteille dans la casserole quand une voix mielleuse la fit sursauter et l’arrêta dans son geste.

Shigure : Dis-moi Tohru-chan, la soupe de miso aromatisée à l’eau de Javel est-elle une recette secrète familiale ou une simple création de ta part ?

L’écrivain se tenait dans l’entrée de la cuisine, une main caressant rêveusement son menton et l’autre indiquant la bouteille d’eau de Javel que Tohru tenait et s’apprêtait à vider. La nigiri tilta et écarta brusquement la bouteille de la casserole.

Tohru : Go…Gomen Shigure-san ! Je… j’étais un peu dans la lune et…
Shigure : Et bien, heureusement que je t’ai arrêté à temps. Je nous ai évité à tous une mort lente et affreusement douloureuse.

Honteuse, la nigiri se mit à fixer le sol de la cuisine. Shigure en profita pour se rapprocher d’elle, lui poser une main sur son épaule et lui dire d’une voix doucereuse :

Shigure : Ma chère petite femme, je ne t’en veux pas de laisser ton esprit vagabonder dans des pensées remplies de mon humble personne, mais il va falloir penser à corriger ton étourderie.
Tohru (rougissant) : Ano… Sh… Shigure-san, qu’est-ce qu…

Un rouleau à pâtisserie… Un pauvre et innocent rouleau à pâtisserie, qui n’avait rien demandé mais avait eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, exécuta son baptême de l’air à travers la cuisine pour atterrir douloureusement sur le crâne de l’écrivain.

Yuki : Et estime toi heureux que ce ne soit pas le couteau de cuisine qui ait été à porter de ma main… Pervers.

L’inu se releva tant bien que mal, aidé par Tohru et des larmes de crocodiles aux yeux.

Shigure : Tu vois à quel point je suis maltraité Tohru-chan… Et dans ma propre maison ! Les jeunes n’ont plus aucun respect pour leurs aînés.

Arborant une magnifique bosse sur le crâne, Shigure se dirigea vers le salon en gémissant tandis que Yuki se rapprochait de Tohru pour la saluer.

Yuki : Ohayou Honda-san. Vous avez bien dormis ?
Tohru (petite courbette) : Ohayou Yuki-kun ! Oui, j’ai très bien dormis, merci beaucoup… Euh… Mais, Kyô-kun n’est toujours pas levé ?
Yuki : Je ne sais pas. Je pensais qu’il était déjà dans le salon comme d’habitude. Je vais aller le réveiller si vous le souhaitez.
Tohru : Oh oui, merci. Je vais finir de préparer le petit déjeuner en vous attendant.

Yuki quitta donc la cuisine, remonta à l’étage et frappa à la chambre de Kyô. N’obtenant aucune réponse, il entrouvrit légèrement la porte, y jeta un coup d’œil pour finalement l’ouvrir entièrement. Pas de trace du baka neko. Le futon était rangé et ses affaires de classe avaient disparues.

Yuki : ~ Il a du partir au lycée plus tôt… Pourtant quelque chose me perturbe. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pressentiment. ~

De nouveau dans la cuisine, Yuki informa la nigiri de l’absence du neko et de la forte probabilité qu’il soit parti au lycée.

Tohru : Oui bien sûr ! J’avais oublié qu’il était de corvée de nettoyage aujourd’hui ! Il a certainement voulu le faire ce matin pour en être vite débarrassé.

Yuki n’était pas vraiment convaincu. Généralement, le neko exécutait ses tâches ménagères dans la soirée avant d’aller au dojo. Et il aurait prévenu la nigiri la veille qu’il ne serait pas présent pour le petit déjeuner pour ne pas l’inquiéter. Tout cela ne lui ressemblait pas.

Yuki : ~ J’ai l’impression que quelque chose se trame. Et je n’aime pas ça.~

Le petit déjeuner se passa donc sans Kyô. Néanmoins, il n’en fut pas plus calme pour autant. Puisque sa tête de turque préférée n’était pas là, Shigure se rabattit sur Yuki et le fit tourner en bourrique. Cependant, il n’y éprouvait pas le même plaisir qu’avec le neko impulsif. Yuki était plus posé et moins susceptible, ce qui frustrait l’écrivain taquin.

Shigure : ~Tout de même, cette maison deviendra bien plus calme lorsque Kyô s’en ira… Quel ennui, je ne me doutais pas que ce départ me perturberait autant. Je me suis trop attaché, ce n’est pas bon. ~

Lorsque le petit déjeuner fut rangé, la vaisselle nettoyée et que Yuki eut reçu son chocolat de la Saint Valentin un peu plus tard que les autres, les deux adolescents se préparèrent à partir.

Shigure : Bien, les enfants, ne traînez pas en route et soyez gentils avec votre professeur. Mon petit doigt me dit que la nuit a été éprouvante pour elle.
Yuki (lui lançant un regard accusateur) : Et la faute à qui ?
Shigure : Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler Yuki-kun.
Tohru : Passez une bonne journée Shigure-san.
Shigure : Toi aussi ma charmante ép…

Yuki sortit de la maison sans oublier de faire taire le chien au passage à coup de cartable sur le crâne. Tohru le suivit après s’être assurée que l’écrivain ne souffrait pas trop. Sur le seuil, Shigure les observait s’éloigner côte à côte.
Mais il n’était pas le seul. Perché sur le toit, l’air profondément triste et les traits tirés par la fatigue, un jeune homme aux cheveux oranges suivait Tohru du regard. Lorsqu’elle disparut au premier tournant, il enfonça sa tête entre ses bras tout en murmurant :

Kyô : Au revoir… ma précieuse Tohru.

Pauvre Shigure, effectivement, la jeunesse n'a plus aucun respect pour ses aînés. Où va le monde si son protégé passe son temps à le tabasser?

Citation :

l’écrivain taquin

ptdr ca ma tué. et tout le reste avec shigure evidement

enfin pour le reste, j'ai envie de pleuré tellement c'est triste.
Kyoooooooooooo nooooon tohru tourne ta tete voie koko entrain de pleuré fonce vers lui, lui envoie son chaocolat de la st valentin.
(ouai je suis trop fixé sur les details ptdr mais les details dans les histoire de mystere sont toujours mega important donc voila l'explication de mon obsession.)
bon je vais te laissé ecrire la suite ce sera mieux que mes idées hum euh bebetes.

(merci pour le bac ca tombe a pic la semaine prochaine bac blanc)

expldrrrrr ce chapitre est trop excellent!! I love gure-san ♥___♥
*toujours pas remise du coup de la soupe miso à la javel, ni du baptême de l'air du rouleau à pâtisseries*
J'ai vraiment hate de lire la suite >__<

El Wap >> On dirait pas comme ça mais Yuki est très reconnaissant envers Shigure XDD
meno >> Mais elle lui a donné son choco dans le chapitre 12 XD
T'inquiète, la suite et fin sont déjà tapées ^^
Bonne chance pour votre bac blanc !!
Kayako >> Hé hé ^^ J'avoue que je me poilais moi même en tapant XDD
La suite est là ^^ C'est moins drôle, sorrrrrry !

Chapitre 19 : ... Devient certitude

Exténuée, Mayuko ne put réprimer un bâillement. Elle avait mal dormi…très mal dormi. Son esprit n’avait pu se détacher de la proposition d’Hatori d’aller manger un morceau en sa compagnie le week-end suivant. Par conséquent, elle avait passé quatre heures dans son lit à tourner et se retourner tout en cherchant à résoudre LE problème du mois : quels vêtements choisir ?
Assise sur le bureau, une liste de noms en main, elle jeta un rapide coup d’œil aux adolescents qui lui faisaient face. Rien d’anormal jusqu’ici : ils avaient tous plus ou moins une tête d’enterrement digne d’une première heure de cours en Ancien Japonais avec un professeur tyrannique et sadique. Puis, son regard s’arrêta sur Tohru Honda dans la seconde rangée. La jeune fille était visiblement très préoccupée. Elle se rongeait les ongles de la main droite tout en fixant un pupitre vide près de la fenêtre.

Mayuko : ~ J’espère que cet andouille de Shigure ne lui cause pas trop de soucis. Il va peut-être falloir que je discute avec elle à la fin du cours. ~

Inspirant un grand coup, la jeune femme commença à faire l’appel. Puis arriva le tour de :

Mayuko : Soma Kyô ?

A ce nom, Tohru sursauta.

Tohru : Ah ! Il…Il n’est pas là Mayuko-sensei.
Mayuko : Tiens ? Cela faisait un moment qu’il n’avait pas été absent à un de mes cours. Et sauriez-vous pour quelle raison il se permet de manquer un cours aussi passionnant ?
Tohru (baissant les yeux) : Non… Non, nous ne le savons pas.

Mayuko se saisit d’un stylo et nota l’absence du neko.

Mayuko : ~ Hum, ceci explique cela. Je comprends mieux l’anxiété de la petite Tohru. Je me doutait bien qu’il y avait anguille sous roche entre ces deus-là… ~

Sur cette pensée, la jeune femme ferma la parenthèse Kyô/Tohru, poursuivit l’appel et enchaîna avec une merveilleuse et passionnante analyse de trois heures du Dit du Gengi. Mais alors que le prince Hikaru était le seul homme censé occuper les pensées de Tohru, celui-ci fut vite chassé par un jeune homme roux. Pourquoi n’était-il pas au lycée ? Qu’avait-il bien pu se passer ? La nigiri avait bien une idée mais se forçait à la garder enfouie au plus profond des méandres de son esprit, refusant une telle éventualité.
Yuki, quant à lui, avait la capacité (fort utile d’ailleurs) de faire deux choses à la fois. Il put, par conséquent, suivre le cours et prendre des notes tout en ayant un œil sur son amie. Il ne l’avait jamais vue aussi inquiète. Elle n’essayait même pas de le cacher. Elle fixait ses notes, le regard anxieux et relevait de temps en temps la tête vers le pupitre vide près de la fenêtre, comme pour s’assurer qu’il n’était pas revenu entre temps.
Yuki en voulait à son cousin. De causer un si grand tracas à Tohru et de ne pas être là alors qu’il était évident que c’était de lui dont elle avait le plus besoin. Mais il se surprit également à ressentir de l’inquiétude. Il savait que ce n’était pas le genre du neko de faire en sorte que la brunette s’inquiète. Il y avait donc quelque chose d’autre qui le poussait à agir de la sorte. Et Yuki était certain que la visite d’Akito au dojo il y a deux jours y était pour quelque chose. Enfin, la seule raison pour laquelle le chef de famille se déplacerait pour parler à Kyô serait l’enfermement de ce dernier.

Yuki : ~ Se pourrait-il qu’Akito ait décidé de l’enfermer plus tôt ? Cela me paraît inconcevable puisqu’il n’a toujours pas fini ses études au lycée… Mais après tout, Akito en serait bien capable… Je ne pensais pas que je m’inquiéterais autant pour ce baka le moment venu. Mais je dois reconnaître que sans lui… la maison de Shigure ne sera plus vraiment la même… ~

Le nezumi releva la tête et dirigea son regard vers Tohru, toujours aussi anxieuse.

Yuki : ~ Et surtout ELLE ne sera plus la même… ~

Soudain, la sonnerie annonçant la pause de 10h agressa les oreilles sensibles d’une Mayuko dans le pâté et résonna comme le doux gong de la délivrance pour les élèves saturés. Yuki se leva et se dirigea vers la nigiri qui était déjà entourée de ses amies Saki et Arisa.

Arisa : Et tu ne sais vraiment pas pourquoi Kyon n’est pas là ?
Tohru : Non…Il… Il ne m’a rien dit…
Arisa : Moi je vais te le dire pourquoi ! Il a voulu échapper à la corvée de ménage et me laisser faire le sale boulot toute seule ! Mais ça ne se passera pas comme ça ! Dès qu’il repointe sa sale tronche, je lui brise les os un par un et j’utilise sa tignasse de mandarine comme serpillière pour nettoyer la salle !
Tohru : Ano… Mais, Uoh-chan, je crois qu’il a vraiment une bonne raison de ne pas être là.
Saki (prenant Tohru par les épaules) : Et serait-ce cette raison qui te cause tant d’inquiétudes ? Les ondes ne mentent pas et je n’avais jamais ressenti un tel chaos parmi les tiennes.
Tohru : Oui… Je suis inquiète… Je suis même très très inquiète.
Arisa : Humf, je ne suis pas sûre qu’il mérite tant d’intérêt de ta part… (Se tournant vers Yuki) Et qu’en pense notre prince de toute cette histoire ?
Yuki : Je suis d’accord avec Honda-san, je crois que ce baka a une bonne raison de ne pas être là.
Arisa : Bon, si même toi tu prends sa défense, c’est que ça doit être grave.

Arisa s’en voulu un peu de s’être énervée contre Kyo. Car, malgré les disputes et son sale caractère, elle appréciait le rouquin. Il mettait de l’ambiance et était facile à taquiner. Mais avant tout autre chose, il respectait et protégeait Tohru à sa manière. Et rien que pour ça, elle lui en était reconnaissante.

Arisa : Tohru, je suis désolée de m’être énervée… Ecoute, après les cours, Saki, toi et moi partirons à sa recherche. Et nous le retrouverons, mort ou vif ! Enfin, de préfèrence vif…

Tohru releva la tête et fixa son amie. Un sourire triste mais reconnaissant accueillit la proposition de l’ex-yankee.

Tohru : Merci Uoh-chan… mais je ne voudrais pas abuser de votr…
Arisa : Tais-toi, ne dis pas un mot de plus ! Pour ma part, j’ai décidé que je t’aiderai. Saki, elle, est libre de choisir.
Saki : Si c’est important pour toi Tohru-chan, je suis de tout cœur prête à t’aider.
Tohru (les larmes aux yeux) : Uoh-chan, Hana-chan… Merci… Merci à toutes les deux, j’ai vraiment de la chance d’avoir deux amies aussi formidables.

La nigiri se mit à pleurer tout doucement. L’angoisse était toujours là mais une lueur d’espoir s’y était ajoutée. Saki et Arisa entourèrent la fine silhouette de leur amie dans leurs bras sous l’œil attendri et soulagé de Yuki.
Lors de la seconde partie du cours de Mayuko, Tohru fut plus attentive et essaya de ne plus penser à Kyô. Il lui arrivait d’angoisser de nouveau à propos du jeune homme mais les paroles et le soutien de ses amies lui revenaient à l’esprit et lui réchauffaient le cœur. Elle ne devait pas se décourager et baisser les bras, sa mère ne l’aurait pas permis !

Lorsqu’ils sortirent vers 11h30 pour la pause déjeuner, Mayuko retint Tohru pour quelques minutes. La nigiri fit signe à ses amies de partir sans elle et leur précisa qu’elle les rejoindrait plus tard. Puis, elle se tourna vers son professeur au regard sérieux et… fatigué.

Mayuko : Dites-moi Honda-san, je trouve que vous avez une petite mine. Est-ce que tout se passe bien chez Shigure-san ? Vous ne manquez de rien ? Il ne vous importune pas trop ?
Tohru : Oh non ! Bien au contraire, Shigure-san fait tant pour moi. Je lui suis très reconnaissante pour toute sa bonté envers moi.
Mayuko : ~ C’est étrange, mais de tels mots à propos de Shigure me semblent tout à fait inappropriés. ~ Et concernant vos frais scolaires, vous arrivez à vous en sortir ?
Tohru : Et bien, j’ai été un peu juste ce mois-ci mais je devrais pouvoir tout payer à temps. En fait, je crois que j’angoisse un peu trop pour les examens qui arrivent.
Mayuko : Bon, c’est tout à fait normal. Le stress est nécessaire pour les examens mais pas trop tout de même… Mais vous êtes sûre que Shigure-san est correct avec vous ?

Il fallut dix minutes à la nigiri pour convaincre son professeur que Shigure se comportait très correctement et n’était pas un pervers (ou si peu…). Puis, lorsque celle-ci la libéra, la brunette sortit de la salle et se dépêcha de rejoindre ses amies à l’arrière du bâtiment principal pour un déjeuner bien mérité. Mais alors qu’elle venait d’atteindre le couloir menant à la sortie, elle croisa Machi, les bras chargés de classeurs. Elle s’arrêta et la salua poliment :

Tohru : Bonjour Machi-chan. Tu vas bien ?
Machi : Bonjour Tohru-chan. Oui, je vais très bien, merci beaucoup.
Tohru : Tout ces classeurs ont l’air très lourds ! Tu veux que je t’aide à les porter ?
Machi : Non, je te remercie. La salle du conseil n’est plus très loin.
Tohru : Très bien, dans ce cas, je te laisse. A bientôt !

Tohru allait se remettre en marche quand Machi l’interpella. La nigiri arrêta son mouvement et fixa la jeune fille d’un air interrogateur.

Machi : Dis-moi… Est-ce que tout va bien ?
Tohru (baissant les yeux) : Euh… Oui… Enfin…

Machi posa ses classeurs sur le sol et agrippa Tohru au bras, la forçant à la suivre dans la salle de classe vide la plus proche. Surprise, la brunette voulut protester mais l’étreinte déterminée des doigt de Machi autours de son avant-bras l’en dissuada. Une fois seules, la trésorière du conseil ferma la porte derrières elles, se rapprocha de Tohru et, lui faisant face, elle lui dit tristement :

Machi : Tohru-chan, tu t’inquiètes toujours pour les autres. Tu partages leurs soucis, leurs peurs et ensuite tu les soulages. Et je crois que je suis bien placée pour en parler puisque c’est exactement ce que tu as fait pour moi.
Tohru (vivement) : Mais non voyons ! Il y avait Yuki et ton frère, et… toi. Si tu as surmonté tes peurs, c’est uniquement parce que tu le voulais !
Machi : Si j’ai pu les surmonter, c’est uniquement grâce à ceux qui m’ont soutenus et encouragés. Et tu en fais partie Tohru-chan.
Tohru : Machi-chan… Je…
Machi : Ce que je veux te dire, c’est que ce n’est pas juste que ce soit à sens unique… Tohru-chan, tu as des soucis, je le vois bien. Est-ce que tu veux m’en parler ?

La gorge de Tohru se serra, ses yeux la picotèrent. Elle se força à ne pas pleurer, à ne pas craquer alors que ses amies venaient de la réconforter. Mais le ton dans lequel Machi lui avait posé cette question était si chaleureux, si compréhensif. Et malgré le fait qu’elle essayât de se convaincre que tout irait bien, il y avait cette petite voix dans sa tête qui se faisait de plus en plus forte et qui lui murmurait ce qu’elle redoutait le plus pour Kyô. Et elle ne voulait pas que ça arrive, elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Parler… Voilà ce qui la soulagerait.
Ne retenant plus ses larmes, la nigiri pleura toute sa peur et toute sa peine puis se jeta dans les bras réconfortant de Machi qui l’enlaça gentiment. La jeune fille ne dit rien et attendit patiemment que son amie se calme.
Au bout de quelques minutes, les pleurs de Tohru s’apaisèrent. Elle se sentait déjà un peu soulagée. Doucement, elle quitta les bras de Machi, lui fit face et déballa ce qu’elle avait sur le cœur :

Tohru : C’est Kyô-kun… Je m’inquiète beaucoup pour lui…Il n’était pas à la maison ce matin et je pensais que nous le trouverions ici au lycée mais… il n’y était pas non plus. Ce n’est pas normal, il m’aurait prévenue s’il avait du s’absenter, ce n’est pas normal !
Machi : Et… tu n’as pas pensé qu’il avait peut-être besoin de rester seul pour une journée ?
Tohru : Oui, j’y ai pensé. Et ce serait tout à fait compréhensif étant donné sa situation mais…
Machi : Sa situation ?
Tohru : Oui… Tu sais Machi-chan, dans la famille Sôma, il y a beaucoup de secrets et de traditions vieilles de plus de centaines d’années. Et l’une d’elle exige de Kyô-kun qu’après le lycée il quitte son entourage à jamais et vive seul.
Machi : C’est horrible !
Tohru : Oui… Mais je pense que même s’il avait voulu s’absenter pour réfléchir, il m’aurait tout de même prévenue pour que je ne m’inquiète pas… Il le fait toujours… Il n’aime pas que je me fasse du soucis, cela l’énerve… En fait, Kyô-kun est quelqu’un de très prévenant et de très gentil.

Tohru se tut comme si elle venait tout juste de se rendre compte de quelque chose d’important, quelque chose qui lui avait échappé pendant longtemps. Elle repensait à toutes ces petites attentions que Kyô avait pour elle. Tout ces gentils gestes qui la touchaient et la rendaient incroyablement heureuse… Elle ne voulait pas perdre tout ça. Elle ne voulait pas que le sourire maladroit de Kyô quitte à jamais sa vie.

Machi : Tohru-chan ?
Tohru : Euh… Oui ?
Machi : Tu l’aimes beaucoup, n’est-ce pas ?

Tohru ne put s’empêcher de rougir violemment mais soutenant le regard de son amie, elle lui répondit sans détour :

Tohru : Oui.
Machi (soupirant) : Bon, j’ai peut-être tort de t’en parler mais je crois qu’il faut que tu le saches. Hier, après le concert, j’ai du retourner dans la loge récupérer un sac que j’avais oublié. Je pensais qu’il n’y aurait personne, alors je me suis permise d’entrer sans frapper. Mais il y avait Soma-san et deux hommes étranges. Le premier était dans l’ombre en retrait et je n’ai pas bien pu le discerner et le second était très proche de Soma-san et semblait en colère.
Tohru : Comment était-il ?
Machi : Pas très grand, assez mince, habillé de noir et la même coupe de cheveux que Yuki-senpaï mais en noir.

Tohru recula légèrement, une main posée sur sa bouche. De nouveau, la petite voix dans sa tête se fit entendre et grandit en échos.

Tohru : Non… Ce n’est pas possible. Il ne peut pas partir maintenant… Il… Il ne m’a même pas dit au revoir.

Soudain, elle se souvint. Dans l’escalier la nuit précédente, elle l’avait trouvé bizarre. Sa façon de dire bonne nuit l’avait un peu surprise mais elle n’y avait pas accordé trop d’importance, elle était trop fatiguée.

Tohru : ~ Il ne m’a pas dit « Bonne nuit »… Il m’a dit « Porte-toi bien et au revoir »… ~

A cet instant, la petite voix qu’elle s’était efforcée d’étouffer occupa tout son esprit, l’hypothèse devint certitude. Alarmée par l’extrême pâleur de la nigiri, Machi la soutint par les épaules et lui demanda :

Machi : Que se passe-t-il Tohru-chan ?! Cet homme, tu le connais ?
Tohru (articulant difficilement) : O… Oui. C’est le chef de la famille Sôma… Il faut… Il faut que j’y aille.
Machi : Mais où ça ?
Tohru : A la maison, je dois rentrer à la maison ! Machi-chan, je suis désolée de te causer plus de soucis mais… peux-tu dire à mes amis Saki Hanajima et Arisa Uotani que j’ai du rentrer très vite ?
Machi : Bien sûr.
Tohru : Et… peux-tu prévenir Yuki-kun également et lui répéter ce que tu viens de me dire ?
Machi : Oui, tu peux compter sur moi mais… et toi ?
Tohru : ça va aller, ne t’inquiète pas. Merci pour tout Machi-chan.

Su ces mots, elle sortit de la pièce et sans prendre le temps de récupérer ses chaussures, son sac et son manteau, elle quitta le lycée et courut sans s’arrêter jusqu’à la maison de Shigure. Lorsqu’elle arriva à l’entrée du bois, elle ne remarqua pas la présence d’une mercédes noire garée de l’autre côté de la route. Le soleil était à son zénith, midi venait de sonner.

aaaarf y'a du suspense, je veux la suite!! ><
C'est toujours aussi bien écrit ^^

Citation :

le doux gong de la délivrance pour les élèves saturés

ah c'est tellement bien dit...XD
allez je me repete : ze veux la suiiite *chibi eyes*

hS : Merchi pour le bac blanc =____=

/me se maudiiit, comment ais-je pus oublié cet instant de tendresse ac le bisouu
je m'egare

ce chap est horrible angoissant (alors qu'on sait deja ou est kyo) c'est trop triste et le pire est pour la fin.
On se dit : couuuuuuurs tohru couuuuurs mais
on se dit naaaaan elle va arrivé en retard
ou pire elle va avoir un probleme
et pis y a quand meme une lueur d'espoir qu'on ne peu s'empeché d'avoir.

La suite

Merci les filles ! J'espère que votre Bac Blanc se passe bien ^^ (plus que demain ?)

Citation :

et pis y a quand meme une lueur d'espoir qu'on ne peu s'empeché d'avoir.

Et tu as raison parce que je suis pas un auteur sadique pour l'instant (j'ai encore ma carte de gentille auteur XDD)
Bonne lecture !


Chapitre 20 : Le départ (1)

Debout au milieu de sa chambre, Kyo regarda sa montre et soupira.

Kyô : ~ Midi… Il est temps que j’y aille. ~

Il agrippa le sac de voyage qui traînait sur son lit et le porta à son épaule. Mais alors qu’il se dirigeait vers sa porte, il se retourna et porta un dernier regard à la pièce. Cette chambre, au fond, il avait appris à l’aimer et elle allait lui manquer. Non pas qu’il fût matérialiste mais il y avait tout de même passé les trois plus belles années de sa vie.

Kyô : ~ Pff, c’est vraiment au moment où on les perd qu’on se rend compte qu’on était attaché à certaines choses. ~
Détournant rapidement son regard, il reprit sa marche vers la porte de sa chambre quand le coulissement et le claquement violent de la porte d’entrée de la maison se fit entendre. Kyô sursauta et stoppa sa marche. Puis, son cœur faillit s’arrêter lorsqu’il reconnut la voix qui se rapprochait et appelait :

Tohru : Kyô-kun ! Kyô-kun ! Où es-tu ?!

Sans réfléchir à ce qu’il faisait, Kyô lâcha son sac, l’enjamba et ouvrit précipitamment sa porte. Son cœur fit un bond en croisant le regard de la jeune fille qui se tenait devant lui à bout de souffle.

Kyô : ~ Je ne peux pas y croire… Je… J’était certain que je ne la reverrai plus. Et… pourtant, elle est là…~

Légèrement tremblant, il ouvrit la bouche et articula difficilement :

Kyô : Qu… Que se passe-t-il Tohru ?

La nigiri ne répondit pas tout de suite. Elle le fixait intensément, comme si elle voyait son visage pour la première fois. Elle n’avait pas encore réalisé. Et pourtant si, il était bien là en chair et en os devant elle. Il n’était pas parti.

Tohru (au bord des larmes) : Je… J’ai eu si peur Kyô-kun… J’ai bien cru que tu nous avais quit…

Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Là, traînant aux pieds du neko, gisait la preuve irréfutable que le triste destin de son ami était sur le point de s’accomplir. Kyô suivit son regard et réalisa que son sac de voyage était à ses pieds. Relevant la tête, il croisa le regard suppliant et terrifié de la nigiri dont les yeux se remplissaient de larmes.

Tohru : Non… Kyô-kun… Tu ne vas pas t’en aller ?

Ces larmes, ce doux visage rongé par l’inquiétude… C’était plus qu’il n’en pouvait supporter. Il détourna brusquement son regard d’elle et s’apprêtait à lui répondre sèchement de se mêler de ses affaires mais elle ne lui en laissa pas le temps. Le neko sentit en effet deux bras l’entourer et en moins d’une seconde, il quitta son apparence humaine pour devenir un petit chat orangé que Tohru serrait fermement contre elle.

Tohru : Moi, je t’en empêcherai ! Je t’empêcherai de partir ! Je vais te tenir si fort que tu ne pourras pas t’échapper !

Sa voix tremblait et le neko sentit que son corps était pris de légers soubresauts. L’émotion de la brunette toucha Kyô au plus profond de son âme. Malgré sa petite apparence, il était loin d’être faible et il aurait pu sans problème se libérer de l’étreinte de Tohru. Mais, à cet instant, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Il ferma les yeux et blottit sa petite tête de chat dans le creux de l’épaule de la jeune fille, savourant chaque seconde de cette promiscuité avec celle qu’il aimait. Il aurait voulu que le temps s’arrête, que ce moment de bonheur dure éternellement.
Malheureusement, le monde continuait de tourner, le temps continuait de s’écouler, et Akito l’attendait.

Kyô (doucement) : Tohru… Il faut que j’y aille… Akito m’attends dehors et s’il ne me voit pas arriver, il va venir me chercher… Qui sait ce qu’il serait capable de te faire ?

La nigiri ne desserra pas son étreinte pour autant. Au contraire, elle blottit le neko dans ses bras du plus fort qu’elle put, à tel point que ce dernier cru qu’elle finirait par l’étouffer.

Tohru : Moi… Moi, je m’en fiche. Je me fiche de ce qui peut m’arriver ! Si ça peut te permettre de ne pas partir, je suis prête à…
Kyô : Ne dis pas ça ! S’il t’arrivait quoi que ce soit, j’en serais malade ! Si tu savais…

Kyô hésita. Avait-il le droit de le lui dire ? Le droit de lui offrir son amour et de le lui reprendre dans la seconde qui suit ? Le droit d’être si égoïste ? Mais, d’un autre côté, s’il se taisait, elle n’en saurait jamais rien. Si la malédiction mettait des années à se briser, elle continuerait de vivre…sans lui. Elle se marierait, aurait des enfants…sans n’avoir jamais su que Kyô Sôma l’aimait plus que tout. Et ça, il ne l’acceptait pas.

Kyô : Tohru, si tu savais à quel point je tiens à toi. Tu es ce que j’ai de plus précieux au monde… La plus belle chose qui me soit arrivé. S’il t’arrivait quelque chose, je ne pourrais tout simplement pas le supporter… Je t’en pris, laisse moi partir… Laisse moi te protéger…

La nigiri en resta sans voix et sous l’effet de la surprise, elle desserra son étreinte. Kyô en profita et, bien que sans grande joie, il s’échappa des bras de la brunette et atterrit sur le plancher avec toute la grâce commune aux félins. Mais dès qu’il toucha le sol, il se retransforma dans un nuage de fumé. Et évidemment, notre Tohru, aussi innocente que l’oisillon sorti de l’œuf, se retourna brusquement en bafouillant des mots d’excuse.
Alors que Kyô se rhabillait dans sa chambre, la nigiri repensa à ses dernières paroles. Sa voix n’avait jamais été aussi douce, ses mots jamais aussi tendres. Et tout cela, toute cette tendresse qu’il gardait cachée au plus profond de son être, il ne la ressortait que pour elle. Dès qu’ils étaient seuls, il cassait la glace et devenait aussi chaleureux et doux qu’un rayon de soleil vous caressant le visage. Dès qu’il lui adressait son sourire maladroit mais si tendre, elle se sentait unique et spéciale. Elle était la seule qui connaissait le Kyô tendre et chaleureux, la seule qui connaissait la véritable beauté de son sourire. Mais tout cela, elle était sur le point de le perdre à jamais. Parce qu’elle avait été incapable de le défendre et de le protéger. Doucement, les larmes coulèrent sur ses joues et elle sanglota. Puis, Kyô réapparut sur le seuil de sa chambre et la vue de Tohru en proie à un tel chagrin souleva son cœur. Il se rapprocha d’elle et murmura :

Kyô : Tohru, écoute…

Mais au son de sa voix, la brunette se retourna vivement vers lui et s’écria entre deux sanglots :

Tohru : Excuse-moi Kyô-kun ! Excuse-moi… Je n’ai pas su briser la malédiction à temps… Je… Je n’ai pas pu te sauver !

Les larmes coulaient abondamment. Ses pleurs étaient déchirants. L’homme le plus insensible de la Terre en aurait eu le cœur fendu. Sa tristesse était telle qu’elle se transmettait au neko qui se retenait lui même pour ne pas craquer. Mais le temps passait et il était urgent qu’il ne s’attarde pas plus. Alors, il se rapprocha de la jeune fille, saisit doucement son visage dans ses mains et essuya ses larmes à l’aide de ses pouces.

Kyô : T’as tout faux Tohru… Tu m’as sauvé… depuis bien longtemps. Ce jour où tu as couru pour me ramener… Ce jour où tu as accepté mon être dans son intégralité, tu m’as redonné l’espoir. Alors, même si mon avenir n’est fait que de solitude, je ne cèderai jamais au désespoir… Tant que ton souvenir restera gravé dans ma mémoire, je continuerai à espérer. Et les jours où mes ténèbres me sembleront plus épaisses que d’habitude, je repenserai à toi chantant For Fruits Basket lors du concert. Et de nouveau, ta lumière m’éblouira.

Puis il se pencha et déposa un tendre baiser sur le front lisse et blanc de la jeune fille.

Kyô : Merci pour tout Tohru.

Enfin, libérant le visage de la nigiri, il se saisit de son sac resté sur le seuil de sa chambre et se dirigea vers l’escalier. Mais avant de s’y engager, il se retourna et admira une dernière fois la si mince et si jolie silhouette de la brunette afin d’en garder un souvenir impérissable. Puis il descendit, disparaissant petit à petit de la vue de Tohru…ainsi que de sa vie.

arf c'est triste é è
Mais c'est bô...*w*
Ze veux lire la suite pour pouvoir les voir se retrouver!! ><

(j'aime quand me post son aussi construits que celui ci XDDD
hum ¬¬)

PS : enfin finiii le bac blanc v(^0^)v

naaaan c'est trop triste sniiiiif
j'adore la declaration du neko et la prise de conscience de toto T_T
c'est pas possible que akito arrive a ses fins malefiques

la suiiiiiiiite