Sakura-Hime>>>lol,
même à travers une fic ? tu veux dire qu'on peut aussi la contrôler autrement qu'à travers une fic ? XD
merci beaucoup ^^
KTL>>>merci ^^
mdr, oui, avec le titre c'est un peu évident aussi, non ?
^^ ça tombe bien alors XD
Meno-chan>>>oui c'est sûr ^^" (pauvre Irihi)
merci beaucoup
(oui mais moi je ne l'avais pas prévu T_T la majorité du crossover devait se faire au niveau de Yûko, pas de Watanuki)
kokoroyume>>>merci ^^
(oui, vraiment >_<)
non, pas encore les autres Dragons, ça c'est pour les deux prochains chapitres ;p
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je tiens à dire que :
- Irihi me fatigue
- Yûko me fatigue
- Watanuki m'épuise
- je n'aime pas ce chapitre XD
spoils du tome 9 de X
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Chapitre cinq : Campus Clamp.
Yuzuriha n’avait pas eu à attendre longtemps. Irihi avait fait vite et, à sa grande surprise, n’était pas venue seule. Elle était accompagné par un jeune homme qui devait être un peu plus vieux qu’elles, peut-être de l’âge de Sorata, et par un femme aux longs cheveux noirs. Inuki laissa échapper un jappement de plaisir à cette vue.
Yûko sourit et caressa distraitement l’inugami, s’attirant un regard surpris de sa jeune maîtresse.
Puis Irihi s’avança et se jeta presque dans ses bras, parce qu’elle était contente de la revoir, qu’elle lui avait démesurément manqué, et que elle aussi, elle avait besoin de penser à autre chose.
Yûko observa un moment les deux adolescentes, puis hocha la tête, comme si elle venait de constater quelque chose dont elle se doutait déjà. Puis elle se redressa et expliqua qu’elle les laissait là, elle avait encore quelqu’un à voir.
« - Je t’accompagne, supposa Watanuki.
- Non. »
Yûko se pencha sur lui.
« - Reste ici, et tu apprendras peut-être quelque chose, aujourd’hui. »
Watanuki cilla, surpris. Yûko s’éloigna lentement.
« - De quoi tu parles ! Yûko !! »
Watanuki n’arrivait pas à comprendre Yûko. Ça, ce n’était pas nouveau, encore que, il avait l’impression de commencer à s’y faire.
Mais là, il était vraiment paumé.
Il ne comprenait pas pourquoi elle l’avait amené ici si c’était pour le planter là, comme ça, presque sans un mot. Bon, Irihi et Yuzuriha étaient adorables, mais tout de même, il avait autre chose à faire.
Enfin, le tout, c’était sans doute de ne pas s’attirer d’ennuis.
Histoire de ne pas voir Yûko déduire
encore ça de son salaire.
Yuzuriha s’était lancé dans un discours enthousiaste sur tous ceux qu’elle avait rencontré la veille, et ils étaient vraiment gentils, tous, et il fallait absolument qu’elle lui présente Aoki et Sorata et Arashi et Kamui et…
A la mention de Kamui, le visage de la jeune fille s’assombrit brusquement.
Et Irihi tiqua.
Kamui… Un nom synonyme de puissance, d’un pouvoir inimaginable…
… de destruction et de mort.
La jeune Magami frémit. Avec tout ça, elle avait presque oublié que la fin du monde était censée être pour cette année.
Ce qui, d’ailleurs, pouvait très bien être lié à ce qui s’était passé hier, et…
Irihi ne put retenir un léger sursaut quand cette idée la frappa : Yuzuriha venait de parler de Kamui, Yuzuriha était suivie par un chien magique.
Yuzuriha était…
« - Yuzuriha… tu ne serais pas… un des Sceaux ? »
Subaru s’était réveillé dans une chambre qui lui était inconnue. L’exorciste avait mis quelques minutes à reprendre pleinement conscience, quelques minutes à se rappeler les évènements de la veille.
Il s’était évanoui peu après avoir sorti Kamui de sa conscience – et de son cauchemar. L’épreuve avait été rude, les défenses du jeune homme ayant tout fait pour le repousser. Pas étonnant qu’il ait dormi si longtemps – au moins une dizaine d’heures, à en juger par la position du soleil.
Subaru se leva – il était encore un peu nauséeux, mais ce n’était presque rien.
Il trouva vite la salle de bains, y entra, prit une douche chaude qui lui fit du bien, s’habilla et se dirigea vers la fenêtre.
Et perçut enfin la présence de Yûko.
Il l’avait vaguement présenté aux deux autres sceaux présents, expliquant surtout qu’elle était une amie, qu’elle était là pour le voir, et évitant soigneusement de parler de sorcière des dimensions et de vœux à exaucer – on ne savait jamais.
Puis il l’avait conduit dans le salon, sans un mot de plus. Sorata et Arashi avaient échangé un regard surpris, mais n’avaient pas fait mine de les suivre.
Subaru s’assit face à Yûko.
« - Qu’est-ce que vous cherchez vraiment ? murmura-t-il. »
La sorcière des dimensions sourit tranquillement.
« - J’accompagnais simplement une amie. Qu’est-ce qui te fait croire qu’il y a autre chose ?
- Je vous connais, répondit tranquillement Subaru.
- C’est vrai. »
Mais elle n’ajouta rien. Subaru soupira légèrement.
« - Et elle ? demanda-t-il. Qu’est-ce qu’elle a à voir avec tout ça ?
- Irihi ? Mais tout, voyons, tout. »
Yûko sourit de nouveau devant l’air surpris de l’exorciste.
« - Je te croyais plus perceptif que ça, Subaru. C’est une Magami, bien sûr. Et comme tous les Magami…
- … c’est une kagenie, compléta Subaru. »
Et il frémit, presque involontairement. Parce qu’il commençait à comprendre. Une Magami. Une kagenie. Et ses mains qui étaient bandées, comme…
« - Le kagenie de… »
Yûko secoua doucement la tête.
« - Elle n’en a pas encore pris conscience. Alors elle ne l’est pas encore. Pas vraiment. »
Les yeux de la sorcière se posèrent sur Irihi, un peu rêveurs, un peu ailleurs.
« - Les Magami ont toujours été de puissants magiciens. La force du kagenie… c’est leur force, leur magie. Mais Irihi n’a presque aucun pouvoir. Je crois que je comprends pourquoi, maintenant… »
Les deux magiciens restèrent un moment silencieux. Yûko pouvait sentir la tension légère qui parcourait le corps de Subaru – il était troublé. Alors, c’était peut-être le moment pour elle de renouveler sa proposition…
« - Subaru. A propos de ce vœu…
- Non, répondit aussitôt le médium.
- Mais s’il te tient tellement à cœur…
- Non. »
Yûko soupira.
« - Très bien. Mais tu as tort, dit-elle.
- Non. Je te connais trop bien, Yûko. Tu exauces les vœux, mais tu as tendance à les interpréter. Un peu trop.
- Toujours moins que lui… »
Subaru jeta un regard surpris à Yûko. Mais la sorcière des dimensions n’acheva pas sa phrase. Elle se leva et sourit.
« - Je vais rentrer. Pas assez de saké, ici.
- Sans doute parce que les occupants du manoir sont tous mineurs…
- Ce n’est pas une raison pour mal recevoir. »
Yuzuriha faillit arrêter de respirer. Inuki dressa les oreilles. Watanuki écarquilla légèrement les yeux, essayant sans succès de comprendre ce qu’Irihi voulait dire.
« - C… comment… bredouilla Yuzuriha. »
Et Irihi compris qu’elle avait vu juste. Yuzuriha, la petite Yuzuriha qui avait deux ans de moins qu’elle et avait toujours le sourire, était une de celles qui combattraient pour l’humanité.
C’était presque effrayant, songea Irihi.
Elle secoua la tête.
« - Ah, peu importe, dit-elle. »
Yuzuriha n’avait pas l’air de vouloir en parler, et elle-même ne tenait pas à aborder le sujet devant Watanuki. Le jeune homme ignorait visiblement tout de la fin du monde, et elle se voyait mal lui expliquer qu’il lui restait peut-être moins d’un an à vivre.
Non, vraiment pas.
« - Tu voulais aller dans un endroit en particulier ? demanda Irihi.
- Hm… il y a ce glacier qui vient d’ouvrir, pas très loin…
- Ça marche. Watanuki, tu viens avec nous ?
- Comme si j’avais autre chose à faire, grommela le jeune homme. »
Arashi avait fait trois fois le tour du manoir, comme ça, simplement pour s’imprégner de l’endroit, s’y habituer. Puisque c’était là qu’ils allaient vivre – Sorata, Kamui, Yuzuriha et elle.
Le directeur du Campus Clamp, Nokoru Imonoyama, les avait conduits ici la veille au soir, après…
Non. Cette partie là, elle préférait ne pas y penser.
Parce que, fatalement, elle faisait remonter en elle une image qu’elle aurait voulu effacer mais qui restait imprimée sur sa rétine.
Celle d’un adolescent plaqué à une paroi rocheuse, couvert de sang, transpercé par des éclats de verre…
Celle d’une jeune fille au cœur transpercé par une énorme épée…
Arashi secoua la tête pour chasser cette pensée.
La jeune fille, Kotori Mono, avait été enterré dans la journée, dans une zone du Campus paisible, choisie par un Kamui à peine réveillé.
Mais le jeune homme n’avait pas assisté à l’enterrement – entre autres parce qu’il n’était encore pas en état de se lever.
Arashi s’arrêta près de la fenêtre de sa chambre. Ça pouvait paraître insensible, surtout en ce moment, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’ils étaient particulièrement vulnérable, pour l’instant.
Si les Anges passaient à l’action maintenant…
Mieux valait éviter d’y penser.