Axslnyz, la planète des écrivains
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 [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9

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Onyx
Tit axslnyzien
Onyx


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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyDim 28 Mai - 9:35

Tiens Minne aussi connaît une Kounen' ?! Oo
mdr la question de Koori, moi on m'en aurais posé une comme ça j'aurais été bien embêtée^^
Qu'est-ce qui se passe avec Akki? L'est en train de tomber amoureuse notre déesse?! Et Shigure alors?! Tu vas quand même pas le laisser tout seul! TT.TT
Ah bon mais c'est pas drôle si Kareha se contrôle bien !!!! è_é Moi j'adore les persos colériques... ¤o¤
La suite stp?^^
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Alea
Tit axslnyzien
Alea


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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyLun 29 Mai - 19:01

Minne connait une Kounen'^^ je l'aime déjà Fukidasu^^ (même si on l'a vu qu'en photo xD) De toute façon, elle a l'air d'être assez "space". Dis, elle va apparaitre en chair et en os ?
La conversation irréelle entre Yuki et Koori... mdr Il serait pas jaloux, Koori ? Mais voyons, il a déjà Akito pour lui tenir chaud... (vi surtout qu'elle, elle n'a pas l'air contre... XD)
Et Gure-chan, il va finir tout seul ? é.è (donc tu peux le mettre avec moi XD *cruche*)
La suite sitoplait ^^
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Lizou
Axslnyzien
Lizou


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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyMar 30 Mai - 19:24

Ah ah ! Encore une qui connait une Kounen' !
Mon petit Yuki deviendrait-il amoureux ? ^_^
Je ne veux pas que Guré-san soit tout seul !! >_< Akito n'a pas le droit de le laisser tomber, c'est pas sympa >_<

La suiiite ^__^
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KTL
Tit axslnyzien
KTL


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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyVen 1 Déc - 16:44

OMG, j'ai pas posté depuis mai Oo"
J'espère que vous aurez le courage de reprendre la lecture de cette fic >_<
Merci à vous trois è_é"


____



Chapitre 8 : Dojo


« Il y a des hommes passés maîtres dans l'art d'entendre les interrogations muettes. »
Camille Laurens.


~Juillet, dernière semaine~


Tohru et Yuki rejoignaient la maison de Shiguré, tous deux perdus dans leurs pensées. De temps en temps, l’un d’eux faisait une remarque à laquelle l’autre répondait, puis chacun se renfonçait dans un silence calme. Comme l’avait dit Yuki la veille, ces derniers temps, il faisait trop chaud pour parler. Trop chaud, bien trop chaud, et ces lunettes qu’il ne pouvait plus enlever... Le jeune homme desserra davantage sa cravate, avant de se résigner à l’enlever complètement. L’uniforme d’été était encore trop épais, Akarui avait raison, bientôt, il faudrait venir en maillot de bain. Il leva les yeux vers le ciel désespérément bleu et eut un petit soupir, avant de reconnaître, quelques mètres plus loin...
« -Midori-san ? »
Midori se tourna vers Yuki. Celui-ci était accompagné d’une jolie jeune fille – Tohru Honda, bien sûr. Akarui lui avait parlé d’elle, uniquement en bien, et Kareha avait affirmé que Kyo en était amoureux. Akarui était rarement élogieux et Kareha toujours clairvoyante ; elle les croyait sur parole.
« -Yuki-sempaï ! Bonsoir !
-Honda-san, voici Kounen’ Midori-san... Midori-san, Honda Tohru-san.
-La cousine d’Akarui ! Oh, je suis bien contente de vous rencontrer.
-Moi aussi, Akarui m’a beaucoup parlé de vous ! Il n’a pas menti, pour une fois. » ajouta Midori en riant. Les deux jeunes filles échangèrent un sourire. Yuki regardait la scène, presque attendri, avant de se réveiller :
« -Honda-san, vous ne travaillez pas, ce soir, n’est-ce pas ?
-Non, pas le mardi, pourquoi, Yuki-kun ?
-Eh bien, je pense que nous pourrions aller boire quelque chose tous les trois, si vous êtes d’accord ? »
Midori hésita un instant. Elle était censée aller chercher Kareha au dojo et en profiter pour rencontrer un de ses maudits... Mais elle capitula devant le regard lumineux de Yuki et le sourire adorable de Tohru. Après tout, il fallait bien qu’elle apprenne à connaître Tohru, et Yuki était... Vraiment beau. Il lui plaisait beaucoup, même.
« -Avec plaisir ! Tohru-san, qu’en pensez-vous ?
-Oui, bien sûr !
-Je connais un café, par, là-bas... »
Les trois jeunes gens s’éloignèrent, sous le regard de leur directrice. Celle-ci eut une petite grimace, puis attrapa son mobile, rejoignant lentement son bureau de Kaïbara. Elle pianota un instant, consulta les appels en absence, appela sa messagerie, écouta les trois messages presque angoissés qui s’y trouvaient puis se résigna à lui téléphoner sous un prétexte fallacieux, pour le rassurer.
« -Igai ? C’est bien eux.
-Je sais, pourquoi tu m’appelles ?
-Parce que j’ai trois messages de toi sur mon répondeur et que tu m’as appelé vingt-et-une fois aujourd’hui quand mon téléphone était éteint.
-Touché. Comment vas-tu ? Tu manges, au moins ?
-Arrête de t’inquiéter pour moi...
-Personne n’a grillé que tu dormais dans ton bureau ?
-Non. Koori est intelligent, mais, tant qu’il n’aura pas tenté de sonder mon esprit, il ne pourra pas savoir qu’il en est incapable...
-Et que, par conséquent, tu n’es pas normale.
-Hum...
-Tsuki ? Fais attention à toi.
-C’est absolument honteux, ce que tu me racontes, tu t’en rends compte ? Tu es censé être la liaison entre mon employeur et moi-même, pour cette mission...
-A ton avis, pourquoi ai-je été choisi ?
-Parce que tu as fait pression sur lui.
-Ce n’est pas très dur, il n’en avait rien à faire.
-J’y vais.
-Tsuki-chan, tu es prise, ce soir ?
-Arrête, Igai, c’est inutile. On se voit dans un mois...
-Cinq semaines.
-C’est pareil.
-Non, et tu le sais très bien ! Je veux te voir ! Telle que je te connais, là, tu es en train de te laisser dépérir.
-Ne sois pas stupide. Je travaille doublement, en ce moment, je suis obligée de ne manger ne serait-ce qu’un peu. Au revoir, Igai. »
Elle raccrocha brutalement. Pourquoi l’avait-elle appelé, déjà ? Parce qu’il était la seule personne se souciant un peu d’elle, peut-être. Parce qu’il était la seule personne la connaissant par son vrai nom, aussi. Parce qu’il était le lien étrange qui lui permettait de ne pas se détacher totalement de son passé. Parce que le jour, où, justement, elle devrait effacer ce passé, elle devrait le tuer, et qu’il le savait. Parce que leur relation était tellement compliquée qu’elle refusait de laisser tomber et de passer pour lâche, alors que ça serait si facile... Elle aimait les complications.
Elle aimait Igai, aussi. Pas beaucoup, pas vraiment. Mais assez pour le laisser en vie.


Kareha envoya son pied dans l’estomac de Kyo. Le jeune homme le dévia, fit tomber son amie à terre puis s’affala à côté d’elle.
« -On ne dirait pas que tu n’as pas pratiqué pendant cinq ans, tu sais.
-Si. Avant, j’étais meilleure que toi.
-Ca, ce n’est pas parce que tu manques de pratique, c’est parce que moi, j’ai beaucoup pratiqué.
-Des austérités, hein ?
-Shishio t’a mise au courant...
-Tu n’es toujours pas prêt à l’appeler papa, n’est-ce pas ?
-Non. Pas tant que je ne...
-Ne va pas plus loin, Kyo-kun. Je sais à quel point tout cela te tiens à cœur. Avec ton père biologique, comment ça...
-Kunimitsu m’a dit que tu donnais des cours à deux enfants de ma famille, éluda Kyo. Qui est-ce ? »
Kareha regarda Kyo avec un léger sourire.
« -Devine.
-Je le sens très mal. Kisa et Hiro. J’ai raison ?
-Peut-être.
-Kareha, quand tu es partie, il y a cinq ans...
-Tu te demandes si je me souviens, c’est ça ? »
Leurs regards, presque semblables, s’affrontèrent un instant.
« -Oui, Kyo, je me souviens de ce jour-là. Parce que, si tu veux savoir...
-Hum ?
-Disons qu’Hatori n’est pas très bon à la course... »
Kyo éclata de rire.
« -Alors, tu sais encore, pour la malédiction. Mais, Reha, pourquoi es-tu revenue ? Il risque de tenter de nouveau d’effacer ta mémoire... Et ça, je ne veux pas. Tu es une des meilleures mies que j’ai jamais eu, donc...
-Ca ne risque pas, Kyo. Hatori ne pourra pas effacer ma mémoire. Il aurait pu, il y a cinq ans, maintenant c’est trop tard. »
Ils se fixèrent, longtemps, puis Kyo laissa tomber un :
« -Pourquoi ?
-Tu n’as pas compris ? Quel manque de jugement, Kyo-kun. Pourtant, tu connais plutôt bien Aka, à présent, tu vois qui est Koori et tu dois situer Midori... Et tout ça ne te dit rien, malgré les efforts du maître ?
-Reha, tu veux dire que... »
Elle s’étira, lui adressant un sourire mystérieux.
« -Je suis là pour la malédiction, Kyo-kun. Moi, et mes cousins. Alors, Hatori ne peut plus rien faire. L’année est entamée... »


Kazuma eut un petit soupir. Ca y était, Kareha venait de lâcher le morceau, il le lisait sur le visage de son fils. Enfin, ce n’était pas plus mal. Les Kounen’ étaient des professionnels, ils savaient ce qu’ils faisaient, et lui savait ce que Kareha faisait. Par contre, ses trois cousins, c’était autre chose... Mais les trois cousins ne touchaient pas Kyo, pas directement, puisque c’était Kareha qui était en charge de lui, par affinité, avait-elle dit, puisqu’il était le Chat, c’était par affinité...
Kazuma se souvenait bien du jour où Kareha était venue s’installer au bord du dojo, attendant que quelqu’un la reconnaisse – c’était trois semaines auparavant, ça lui semblait un an, tant tout avait changé. Avec son arrivée, Kyo s’était mis à sourire un peu plus, avec son arrivée, Kunimitsu avait progressé à une allure folle, avec son arrivée, Kazuma s’était pris à espérer. Et puis, il lui avait parlé... et la discussion qu’ils avaient eue, pour être voilée, était claire pour eux deux.
Kareha était là pour la malédiction, Kareha était là pour Kyo, Kareha était là pour Kunimitsu, Kareha était là pour tenir ses promesses. Kareha ferait ce qu’elle avait à faire, voilà tout. Il lui avait demandé si elle comptait partir, après, et elle avait répondu « Qui sait ? » en regardant Kunimitsu.
Kazuma avait beaucoup d’affection pour Kunimitsu, et tout autant pour Kareha. Il espérait, sincèrement, qu’une fois son travail accompli, elle pourrait rester. Il l’espérait pour ces deux jeunes qu’il connaissait depuis si longtemps. Et puis, Kunimitsu avait attendu déjà un certain temps. Il ne méritait pas qu’elle reparte...
Kazuma aurait aimé avoir le courage de dire tout ça à Kareha, si il avait été certain que cela serve à quelque chose, mais il savait bien que ce serait inutile. Elle était au courant.

~Cinq ans plus tôt~

« -Kareha-chan, tu pars en Allemagne ?
-Je vais faire mon travail, maître.
-Tu parles souvent de ce travail, et pourtant, tu es bien jeune pour avoir quelque chose à plein temps...
-Maître, puis-je être franche avec vous ?
-Bien sûr.
-Je sais, pour Kyo-kun, je sais, pour la malédiction, et je savais avant de vous rencontrer.
-Comment...
-C’est ça, mon travail. »
Il l’avait regardé, longuement.
« -Je vois.
-Maître ?
-Oui ?
-Je reviendrai, c’est une promesse. Je reviendrai m’occuper de Kyo-kun, je reviendrai parce que je l’ai promis à Kun, et je reviendrai parce que je vous le promets à vous.
-Je te crois.
-Merci de votre confiance. »
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Alea
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyJeu 7 Déc - 20:35

Très bon chapitre, comme d'habitude^^
J'ai eu un peu de mal à reconnecter mais j'ai quand même réussi à différencier Midori et Kareha XDD *retourne lire le début*
Mais bon, j'aime beaucoup Kareha et Kyô-chou et puis : laisses plus de place à Akarui !!! *w* XDD (dslée mais lui je l'adore^^)
La suite ? é.è
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KTL
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptySam 9 Déc - 23:47

Alea, tu me sauves XD
Aka va prendre de la place ^^
Merci >_<

_____________________________



Chapitre 9 : Douceur


« On ferme les yeux des morts avec douceur ; c'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants. »
Jean Cocteau


~Août, première semaine~


Midori leva la tête. Son regard se perdit dans le ciel bleu et pur, sans un nuage. Et pourtant, il y avait eu un orage la veille...
Il faisait beau, beau et chaud, et l’endroit était silencieux... Ca avait quelque chose d’oppressant, au fond. On était au beau milieu de l’été, ils avaient rejoint Koori un peu moins de deux mois plus tôt, et, pourtant, les choses avançaient déjà de manière régulière. Pas rapidement, mais régulièrement, et c’était suffisant. Après tout, il leur restait encore dix mois, et dix mois, c’est long. Surtout si Fukidasu se décidait à revenir. Enfin, Midori ne s’était jamais très bien entendue avec celle-ci, alors... Tout comme Koori, bien qu’il eut, évidemment, une grande affection pour l’étudiante, même si le cachait. Cela faisait partie de son caractère... Les quatre Kounen’ avaient discuté la veille, relatant les deux derniers mois. Kareha avait retrouvé le fameux Kunimitsu et considérait que le travail ne serait pas trop dur ni pour Hiro, ni pour Kyo. Il fallait encore qu’elle rencontre son troisième maudit... et peut-être qu’elle parle avec Kureno, bien qu’il soit libre.
Koori, discret, avait décrété qu’il s’en tirerait avec facilité pour Yuki, surtout si Midori l’aidait. Cette dernière n’avait guère apprécié le regard évasif de son ami quand il avait prononcé ces mots. Yuki lui plaisait, c’était vrai, c’était normal, mais était-il utile d’en faire tout un plat ? Surtout quand lui refusait d’aborder son entrevue avec la chef de famille... Midori était rarement en colère contre Koori. Mais là, elle lui en voulait. Un peu. Jamais plus qu’un peu, c’était impossible, elle lui devait trop, elle lui était trop attachée.
Akarui ne connaissait qu’un seul de ses maudits, Momiji, et, étant devenu ami avec lui, jurait que le garçon allait bien et était probablement le moins compliqué parmi tous les Soma, ce en quoi Midori était d’accord. Momiji était adorable, vraiment. De toute façon, ces derniers temps, Akarui était bien plus intéressé par les Tokyoïtes féminines que par la malédiction, et cela commençait à courir sur les nerfs de ses colocataires.
Et elle... elle, elle n’avait vu que le Bœuf, pour le moment. Hatsuharu. Il était étrange, comme elle s’y attendait – mais il lui plaisait bien. Il ressemblait à Carl, quelque part. Mais Midori savait qu’elle serait totalement incapable d’avoir pour Haru la même attraction que celle que Carl avait exercé sur elle, à l’époque. Oh, merde, elle ne voulait pas penser à Carl. Pas maintenant. Pas alors que ça ferait quatre ans dans moins d’une semaine, pas alors qu’elle avait encore si mal. Pas alors qu’il lui manquait au point de trouer son cœur, comme avant. Carl... Elle l’avait tué, n’est-ce pas ? Tout ça, c’était sa faute.
Tout en sachant que Koo avait les mêmes pensées vis-à-vis de Zora, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable, plus encore qu’autrefois. Ils les avaient tué, tous. Akarui, Kareha et Fukidasu avait affronté la nouvelle avec plus de sérénité, c’était une question de professionnalisme, sans doute... D’un autre côté, aucun des trois n’étaient tombé amoureux, là-bas.
C’est trop tard pour les regrets, elle le savait très bien. Alors, tout en ne regrettant pas, elle était malheureuse – triste à en crever, parfois, quand elle allait mal. Mal au point de faire résonner la voix cassée de Carl à ses oreilles. Ca arrivait certains soirs, quand elle se passait ce CD, et dans ces moments-là, Koori la serrait dans ses bras jusqu’à ce qu’elle se calme. Il la comprenait. Zora lui manquait affreusement sans doute, mais il n’en parlait pas – jamais. C’était un tabou. L’Allemagne, entre eux, n’était qu’évoquée à mi-mot. Et le même CD, celui que Zora avait offert à Koo, était neuf.
La jeune fille avança, pénétrant à l’intérieur d’un petit bois clairsemé, et la fraîcheur du lieu lui fit du bien. Elle se laissa guider par son envie de marcher pour se changer les idées, et, sans s’en apercevoir, arriva jusqu’à un potager devant lequel était accroupi un jeune homme dont elle reconnut la silhouette. Bien sûr, elle aurait dû s’en douter... le comprendre. L’endroit était imprégné par la présence des Soma, elle s’en apercevait à présent.
« -Yuki ? appela-t-elle. »
Le garçon se retourna vivement, sur la défensive, puis se détendit en reconnaissant Midori.
« -Ah, Midori-san, bonjour. »
Celle-ci s’approcha.
« -Un potager ? Je vois, c’est cela, ton "jardin secret"...
-On peut dire ça comme ça... »
Il eut un sourire, prit l’arrosoir à côté de lui et versa un peu d’eau sur une plante.
« -Je les arrose deux fois par jour en ce moment, il fait tellement chaud...
-Surtout que tu les couvres quand il y a de l’orage, non ?
-Oui.
-C’est beaucoup de travail, Yuki-kun, dit-elle avec un sourire rieur.
-Oui, mais... Ca me donne l’impression de pouvoir m’occuper de quelque chose. De ne pas être totalement inutile. »
Midori éclata de rire pour chasser le malaise qu’elle percevait chez Yuki.
« -Ne dis pas ça, tu mettrais Motoko-sempaï au désespoir si elle t’entendait ! »
L’adolescent eut un sourire, reposa l’arrosoir, puis se releva.
« -Honda-san est à la maison, je pense que ça lui ferait plaisir de te voir. Tu viens prendre un thé ? »
Il s’interrompit brusquement.
« -Ah, mais je crois que tu préfères les jus de fruits, non ?
-Ce n’est pas ça, Yuki-kun.
-Hum ?
-Tohru vit chez toi ? »
L’expression de surprise amusée qui s’était peinte sur le visage de Midori était parfaitement crédible, parfaitement jouée. Presque réelle. Yuki rougit.
« -Euh, à vrai dire...
-Je m’en doutais un peu.
-Honda-san et moi...
-Tohru-chan et toi ?
-Non, rien. »
Midori sourit de nouveau. Dans la pénombre du sous-bois, Yuki ne perçut pas vraiment l’expression de la jeune fille, et il aurait été bien incapable de dire si elle était amusée, triste ou ironique.
« -Oui, répondit-elle. Je viens. Et un thé me convient parfaitement.»


Koori passa de nouveau par-dessus le mur, sans hésitation cette fois. Il savait qu’il y avait des chances pour qu’Akito lui ait interdit l’accès du manoir, en donnant une description de lui par exemple, mais il était prêt à prendre le risque. Ca valait le coup.
Il fallait qu’il la revoie. Qu’il s’excuse, comme l’avait dit Yuki, puisque c’était la meilleure chose à faire.
« Je dirais que j’irais m’excuser. Et peut-être que je l’embrasserais de nouveau... Ah, mais tu ne l’aimes pas, donc... »
Il lui avait exposé quelque chose dans ce genre-là. C’était intelligent. C’était un bon conseil. Un bon conseil qu’il suivrait, car de toute façon, il pensait la même chose que le Rat. Présenter ses excuses à Akito était sans doute le seul moyen de l’approcher à nouveau sans trop forcer. Evidemment, si il était obligé de le faire à un moment où à un autre, il le ferait. Il ne pouvait pas perdre, et elle serait incapable de lui barrer longtemps la route.
« -Akito. Bonjour. »
Elle ne se tourna pas vers lui, ne bougea pas, ne parla pas, restant assise sur la terrasse. Il attendit, appuyé au chambranle, les bras croisés, fixant la nuque de la déesse, qui ploya soudain.
« -Pourquoi fallait-il que tu reviennes ? Imbécile ! »
Koori cligna des yeux. Impossible. Elle pleurait. Oh, non, tout mais pas ça. Ca, il ne pouvait pas le supporter, c’était au-dessus des ses forces...
En trois grandes enjambées, il la rejoignit, puis s’agenouilla près d’elle.
« -Ne pleure pas, Akito. Je suis venu te demander pardon... Tu sais, je ne te veux pas de mal...
-Je me fiche de tes excuses ! s’exclama-t-elle avec hargne. Et si tu ne me veux pas de mal, alors, que fais-tu ici ? Pars, je...
-Est-ce que c’est vraiment ce que tu veux ? »
Elle le regarda, les yeux écarquillés.
« -Pardon ?
-Akito, est-ce vraiment ce que vous voulez ? Que je parte ?
-Oui, bien sûr. Tu me prends pour un idiot ?
-Un idiot, certainement pas, une idiote, ça pourrait déjà arriver plus facilement... »
Elle le fixa et renifla, hésitant entre rire et crier – elle choisit intelligemment de se moucher et ainsi d’éviter une décision hâtive.
Il la regarda, l’air presque inquiet, et au fond de ses yeux bleus et froids, elle décela une trace de quelque chose qui ressemblait à de la douceur. Bien cachée. Mais présente.
Et, pendant plusieurs, minutes, ils restèrent à se regarder l’un l’autre. Puis Koori secoua la tête avec un léger sourire :
« -Tu n’es vraiment pas banale, hein ? »
Elle resta silencieuse.
« -Tu me hurles que tu veux que je parte, mais c’est faux, Akito, je le sais très bien.
-Tu as eu l’audace de lire dans mes pensées ?
-Là, là... dit-il en posant ses mains sur les épaules de la jeune femme pour l’empêcher de se lever. Non, je n’ai pas fouillé ton esprit, je n’en ai pas eu besoin.
-Alors, comment sais-tu...
-Tu n’as pas nié. Et ça se voyait dans ton regard. Tu aurais pu me donner un nombre de coups incalculable, si tu l’avais voulu... »
Il se déplia, gardant une main sur l’épaule d’Akito.
« -Je pars.
-Pourquoi ?! »
Le cri était parti sans qu’elle s’en aperçoive ; elle se mordit la lèvre.
« -J’ai à faire. Mais je reviendrai. Au fait...
-Quoi ?
-Vous acceptez mes excuses, Akito ?
-Va au diable. »
Koori partit avec un petit rire. C’était gagné. Finalement, Akarui n’avait pas tort, quand il disait que le meilleur moyen d’embrouiller une femme, c’était de l’embrasser. En même temps, Koori préférerait largement que son cousin se concentre sur leur mission, plutôt que sur les moyens d’embrouiller les femmes. Il avait déjà raccompagné trois jeunes filles chez elles la semaine dernières, parce que ce rustre était reparti sans rien dire. Et évidemment, c’était lui qui se coltinait les cris...
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyDim 10 Déc - 20:21

Oo
Quelle est donc cette mystérieuse histoire en Allemagne ???
Et puis pourquoi se sentent-ils coupables ??? Seraient-ils des désenvouteurs de malédiction professionnels ?? XD Qui est l'étrange Fukidasu ??
Enfin, bref, très beau chapitre où l'on se pose plein de questions (Sadique !! XD) mdrr Koori et sa façon de suivre les conseils d'Akarui... (Quand est-ce qu'on le verra, celui-là !!! ??? >.<)
La suite ??
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KTL
Tit axslnyzien
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyJeu 14 Déc - 14:36

>_>
J'en sais rien ^o^
(comment ça "pas crédible" ? XD)
Merci ^w^
(oulà, quand est-ce qu'on voit Aka >_< ça fait trop longtemps que j'ai écrit tout ça XD")
Ah tiens, on le voit dans ce chapitre XD

_________


Chapitre 10 : Nuit


« Entreprendre de consoler quelqu'un qui veut être inconsolable, c'est lui disputer la seule consolation qui lui reste. »
Marie du Deffand


~Août, deuxième semaine~


Koori se laissa glisser le long de son lit. Il rentrait du manoir. Il était lessivé. Akito était épuisante, totalement épuisante. Elle changeait d’humeur à vitesse grand V et était assez dure à suivre... D’un autre côté... elle était très, très intéressante. Un personnage épatant, un personnage de roman...
Il se releva, allant chercher son agenda. Chercher était le mot le plus approprié. Koori ne « prenait » rien, il cherchait, toujours, car, aussi bizarre que cela puisse paraître, il était désordonné. Très désordonné. Ce n’est pas qu’il n’aimât pas le rangement – c’est qu’à partir du moment où les objets étaient en sa possession, ils s’étalaient et se cachaient d’eux-mêmes dans l’espace qui leur était offert. Les seules pièces réellement en ordre de la maison étaient la cuisine, de laquelle il prenait un soin particulier car il détestait ne pas retrouver ustensiles et ingrédients, et la chambre de Kareha. Celle-ci considérait que l’innommable bordel semé par ses colocataires était le leur et avait décrété qu’elle acceptait pour toute corvée le ménage, rien de plus, ce qui convenait aux trois autres. Et donc, une fois par semaine environ, Kareha les jetait tous dehors pour récurer la demeure de fond en comble. Finalement, la répartition des tâches s’était faite assez naturellement. Koori cuisinait, Kareha nettoyait, Midori s’occupait les courses et Akarui faisait de son mieux pour ne pas se trouver sur le chemin de ses cousins. En contrepartie, il contribuait plus largement aux dépenses du ménage. Aucun des trois autres ne savaient quel était le travail exact qu’il effectuait, mais, tous les deux ou trois jours, une voiture gris métallisé venait le chercher et le ramenait dans la soirée, complètement exténué et les poches pleines d’argent liquides. Cela convenait à Koori, à partir du moment où ce n’était pas illégal – si cela l’avait été, il aurait été considéré comme responsable par le vieux, bien sûr, surtout si cela impliquait Akarui...
Après avoir poussé calmement quelques livres, Koori se résigna à tout étaler en tas par terre histoire de repérer plus facilement le carnet rebelle, qui se révéla bien vite posé sur le lit et non sur le bureau. Bon. Le garçon l’ouvrit à la page du 11 août, contempla un instant la discrète croix noire qu’il y avait griffonnée en bas à gauche et soupira. Quatre ans. Quatre ans jour pour jour aujourd’hui que les Amadeus étaient morts – huit d’entre eux seulement, huit d’entre heureusement. Ceux qui avaient eu la malchance d’être né maudits avaient également eu la malchance de tomber sur la pire équipe jamais constituée par la famille Kounen’... Pas de bol, avait dit Akarui à l’époque. Pas de bol, oui, pas de bol...

Zora, tu me manques aujourd’hui plus que jamais, et je n’ignore pas à quel point Carl manque à Midori. J’entends qu’elle passe cette musique, je le sais plus que je ne l’entends d’ailleurs, et je sais que ce soir encore nous passerons la soirée dans le noir, comme chaque année. Tu me manques, Zora, tu me manques à un point infini et j’aimerais que tout s’arrête. Est-ce que c’est ça, être désespéré ? Qu’est-ce que je fiche ici, hein ? A quoi ça m’avance ? J’aurais dû refuser, bien sûr, mais je n’ai pas pu. Midori m’en aurait voulu, et elle ne mérite pas ça... Les autres ne savent pas à quel point ils ont de la chances de ne pas être vraiment tombés amoureux, ils ne le sauront jamais, je crois. Zora, c’est notre morceau qui tourne à présent sur la chaîne de Mido, elle a monté le son pour moi et ta voix me parvient comme avant... Ces mots si tristes qui ne voulaient rien dire quand nous les jouions, à présent ils sont si clairs dans mon esprit que j’en ai mal. Quand tu m’avais donné ces paroles en m’ordonnant de composer quelque chose pour les accompagner, je l’avais fait, et j’étais émerveillé par la beauté de ton chant. Mais c’était tout. Est-ce que tu savais l’œuvre de mort que nous venions accomplir avant même que je ne la connaisse ? Si c’était le cas, pourquoi n’as-tu rien dit...
Oh, Zora, c’est trop injuste. Anga aurait eu douze ans dans quinze jours... Mais elle est morte, morte à huit ans par notre faute et ça me fait mal. Je m’en veux...

« -Koo ?
-Entre, Mido. »
Elle le trouva effondré sur son lit. Elle s’y attendait, mais voir Koori prostré ainsi lui faisait mal, toujours, toujours, car cela la renvoyait à sa propre douleur.
« -Koori...
-Midori, je...
-Chut. »
Elle referma la porte sans un bruit, s’approcha de lui, monta sur le lit et le prit dans ses bras, le berçant doucement.
Ils restèrent là, longtemps, sans bouger, sans rien dire, laissant la lumière décliner. Ce soir-là, Kareha et Akarui sortirent, respectant la douleur de leurs amis. La première alla dormir chez Kunimitsu sans lui donner aucune autre explication que « J’en avais envie », ce qui convenait parfaitement au jeune homme, et le second s’échoua devant une boîte de nuit et se fit héberger par sa conquête d’un soir. Akarui comme Kareha savaient à quel point les deux autres se sentaient vides. Eux aussi souffraient des souvenirs, tentant de les oublier dans les bras d’un autre, que se soit passager ou durable. Eux aussi ressentaient une culpabilité mordante, et chacun la noyait de manière différente, l’un dans l’alcool et les excès, l’autre dans un humour et une douceur qui lui convenaient. A Londres, Fukidasu cousait avec acharnement. Peu importait le moyen, seul comptait le résultat. Effacer la blessure et refermer les plaies...
« -J’ai faim, Mido, marmonna Koori plusieurs heures plus tard. »
Ils s’étaient endormis l’un dans les bras de l’autre, ça ne faisait aucun doute, et la nuit était sans doute bien avancée quand le jeune homme se décida à faire cet aveu à sa cousine, qui étouffa un rire rempli de tristesse et de gaieté, un rire surprenant qui lui ressemblait bien. Il n’y avait qu’avec elle que Koori pouvait être comme ça... Vulnérable.
« -Glace... à la pistache ? devina-t-elle.
-Framboise pour toi ? répondit-il.
-Parfait.
-Parfait. »
Le plus dur fut de trouver un glacier ouvert à une heure du matin. Mais l’exploit n’était pas là. L’exploit se trouvait quelque part entre le fait de ne pas avoir pleuré toute la nuit et celui d’être sorti.
« -Je n’ai jamais rien mangé de meilleur, dit Midori en s’asseyant sur un banc.
-Moi non plus. »
Elle posa sa tête sur l’épaule du garçon.
« -Ne te rendors pas, pas ici.
-Promis... »
Dix minutes plus tard, la respiration régulière de la jeune fille s’élevait et Koori soupira, avant de se résigner et de plonger lui aussi dans le sommeil, apaisé. Un peu.


Akarui se frotta les yeux, tenta d’attraper son réveil, ne le trouva pas, puis s’aperçut qu’il n’était pas chez lui. Il se tourna vers la jeune femme dont les draps moulaient les formes, la regarda sans vraiment la voir, puis se leva d’un bond et sans bruit, récupérant ses affaires éparpillées ça et là. Trouvant son téléphone dans la poche de son pantalon, il put regarder l’heure. Il était un peu moins de midi, ce qui expliquait sa fatigue. Il avait peu dormi. Il jeta de nouveau un œil sur sa compagne, puis fouilla la grande besace qu’il arborait constamment à la recherche du bloc de papier et du stylo qui ne quittait jamais le sac, pour de pareilles occasions. Il griffonna le mot d’adieu classique, s’excusant de son départ précipité, la remerciant pour cette soirée fantastique et ajouta qu’il souhaitait la revoir – il hésita un instant avant de donner son numéro de téléphone. Puis finit par en écrire un autre. Elle était charmante. Drôle, jolie, géniale... mais il ne voulait pas la revoir. C’était juste pour une nuit, juste pour cette nuit, pour ne pas avoir trop mal et ne pas être seul.
« -Au revoir, murmura-t-il en partant. »
Il était très en retard en cours, était-il utile d’y aller, surtout sans uniforme ? Non. Aujourd’hui, il irait au dojo se battre avec Kyo, Kunimitsu et Kareha. Expulser.


Kareha sourit à Kunimitsu quand il entra dans la cuisine, l’air endormi. Elle était heureuse d’être venue chez lui, c’était le bon réflexe pour ne pas penser au jour qu’on était.
« -Bonjour. J’ai fait du café, je suppose que tu aimes ça maintenant, puisqu’il y en avait dans le placard et que tu n’achètes que des choses que tu aimes. Qu’est-ce que je te prépare ? »
Il se pencha vers elle et l’embrassa. C’était la cinquième fois en moins d’un mois qu’elle venait chez lui, sans prendre la peine de se chercher une excuse qu’il ne voulait pas entendre, de toute façon. Il l’aimait, depuis très longtemps, et elle l’aimait aussi. Il l’avait attendu et elle était revenue, que demander de plus ?
« -Kun, tu as faim ?
-Hum...
-Alors, qu’est-ce que tu veux manger ? »
Il la regarda avec un sourire. Elle portait une de ses chemises à lui et avait attaché ses cheveux avec un crayon. Il était neuf heures du matin et elle était là, dans la cuisine de son deux-pièces à attendre qu’il lui dise enfin ce qu’il désirait pour le petit-déjeuner. Ce qu’il...
« -Ah ! Désolé, je suis mal réveillé... Du riz.
-Natto ?
-Ca ira, pas ce matin, ma chérie...
-Ne m’appelle pas comme ça, dit-elle en lui servant un bol de riz.
-Pourquoi ?
-Reha me va très bien, comme diminutif. Et le fait que tu m’appelles ma chérie me stresse affreusement.
-Désolé.
-Tu n’as pas à t’excuser... Voilà ! »
Elle s’installa près du garçon. Il lui resservit du café, rempli une autre tasse pour lui et eut un sourire radieux.
« -Je t’aime.
-Hum...
-Reha, ça te tuerait de me dire que tu m’aimes, toi aussi, rien qu’une fois ? »
Kunimitsu avait dit ça en riant, mais elle savait qu’il était sérieux, aussi braqua-t-elle son regard presque rouge dans les yeux bruns du jeune homme, l’air de réfléchir profondément à ce qu’il venait de dire.
« -Je ne crois pas que ça me tuerait, sérieusement. Mais, Kun, si je ne t’aimais pas, sérieusement, je ne serais pas là. Je ne te préparerais pas un petit déjeuner et je ne serais pas assise près de toi à boire du café. »
Il lui sourit, un peu moqueur.
« -En fait, je suis totalement incapable de prononcer des mots comme « je t’aime », je suppose. Ca bloque, exposa-t-elle. Et puis, je n’en vois pas l’utilité, en fait, puisque tu connais très bien mes sentiments pour toi. »
Kunimitsu se mit à rire et faillit recracher du riz.
« -Tu es géniale, expliqua-t-il en tentant de calmer son hilarité. Aucune fille ne serait capable de dire ça aussi simplement que tu viens de le faire... Un peu plus, on aurait dit que tu me récitais l’horaire des bus ! »
Le jeune homme avait renoncé à se calmer et était à présent quasiment plié en deux.
Elle le toisa.
« -Contente de voir que mes tourments intérieurs te font glousser. »
Kunimitsu manqua de peu la mort par crise de fou rire.
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Alea
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MessageSujet: Re: [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9   [Fic Fruits Basket] Shiki ~> Chapitre 9 - Page 2 EmptyVen 5 Jan - 11:37

Bon, j'ai relu en diagonal le début et je viens de m'apercevoir qu'on avait déjà parlé de Fukidasu avant *cruche* et que c'est l'amie de Minné (dsl, c'est à cause des vacances, ça ramoli mon cerveau^^)

Quoi qu'il en soit, ce chapitre est super, on pénètre assez profondément dans les sentiments des Kounen' et ils sont trop mignons^^ (Aka powaa!)
Par hasard... n'aurais-tu pas pris exemple sur Allie-chan :
Citation :
Quatre ans. Quatre ans jour pour jour aujourd’hui que les Amadeus étaient morts – huit d’entre eux seulement, huit d’entre heureusement. Ceux qui avaient eu la malchance d’être né maudits avaient également eu la malchance de tomber sur la pire équipe jamais constituée par la famille Kounen’... Pas de bol, avait dit Akarui à l’époque. Pas de bol, oui, pas de bol...
8 morts !! O.o

Alors cette constatation impose... la suite ??^^
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