Alea >>> crossover X1999/xxxHolic/TRC partie 2^^

Bonjour !
Voilà, je fais ce topic de oneshots pour vous faire partager quelques petites "oeuvres". J'en ai fait beaucoup mais je ne mettrai que les meilleurs ici.

On va commencer par celui-là :

Voyage en enfer


Le train file à toute vitesse, fendant la brume matinale. Ses wagons sont agités de soubresauts à chaque virage. Les centaines de personnes entassées à l’intérieur sont ballottées d’un coté à l’autre. Une horrible puanteur s’échappe du convoi.
Dans un des wagons, Lula songe et se souvient des jours heureux avec sa famille. Avant…
De son père, qui avait entrepris la tâche si difficile de lui apprendre le violon.
De sa mère, qui lui avait enseignée l’art de la broderie.
De son grand-frère, avec qui elle avait partagé ses plus grands fous rires.
Et de ces nombreuses années où elle avait pu pratiquer sa passion : le chant.
Aujourd’hui, il ne lui reste plus que sa sœur de 9 ans, Eva, assise juste à coté d’elle, dans cet horrible train, et, sa voix.
Lula pose son bras autour des épaules de la petite fille et s’efforce de dormir.
Mais son regard est inexorablement attiré par la foule de gens maladifs qui l’écrasent de toutes parts. Ses yeux se posent soudain sur un corps sans vie. Le 14ème. Mort de la peste, sans doute.
En face d’elle, un garçonnet pleure et ne cesse d’appeler sa maman. Lula n’a même pas la force de le réconforter. Elle détourne son regard.
Elle s’endort au bout d’une heure, bercée par les sanglots de l’enfant.
Elle rouvre les yeux à midi, éveillée par les gargouillis de son estomac. Près d’elle, Eva somnole. Lula ignore les protestations de son ventre et commence à conter les personnes présentes, pour passer le temps… Elle en est à 141, quand sa sœur l’interrompt d’une voix douce, presque suppliante. :
- Chante, Lula. Cela nous fera du bien. Chante…
- Non, ça ne servirait à rien… et… je n’en ai pas envie…
Eva n’insiste pas.
Quelques heures plus tard, le train commence à perdre de la vitesse. Tout le monde se fige, de froid et sûrement… de peur : ils sont bientôt arrivés à destination.
Pour la seconde fois Eva, demande :
- Chante, Lula, chante…
Sa grande sœur va répliquer, lorsqu’elle croise le regard angoissé du petit de la matinée, puis celui d’un vieillard fatigué, et encore celui d’une mère effarouchée, serrant dans ses bras son bébé, mort deux jours plus tôt.
Alors Lula chante. D’une voix claire, pure, qui vous réchauffe le cœur.
Pour tous, c’est comme un cri d’espoir et de délivrance. De ralliement. D’amour.
Et le train s’arrêtent. Les gens descendent, un par un, la tête haute.
Lula aussi.
C’est fini. C’est la dernière fois que Lula a chanté.
Elle est juive.

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Il est un peu court, mais la prochaine fois je vous en mettrai un plus long^^.

il est tres joli ce one evidement vu le sujet qu'il traite il n'est pas gai mais vraiment bien ecrit
bravo

Merci Meno-chan ! En général, j'aime bien écrire sur des sujets qui me touchent beaucoup, comme ça, spontanément, et celui-ci en fait partie !^^

Félicitations. C'est bien écrit et on s'imprègne vite de l'ambiance assez malsaine de l'évènement... un autre ?

TT_TT
c'est triiiiiiiiiiiiiiiste

j'aime beaucoup, c'est bien ecrit et tres concis... sincerement, j'ai hate de lire tes autres ones ^^

kokoroyume >>> Mercii !^^ Ah, oui, l'ambiance malsaine... quelqu'un m'avait fait la réflexion comme quoi on a l'impression que Lula est indifférente à tout, elle ne pleure pas, etc... Je sais que ça manque un peu d'émotions de ce coté-là, mais je trouve que ça convient bien à ce qui s'est passé...

mogy (je peux t'appeler comme ça ?^^) >>> Merci aussi ! Tu vas voir j'ai (trop ?) tendance à écrire des choses tristes et en général sadiques pour les persos...

Et voilà un nouveau one sur Fruits Basket, un manga de Natsuki Takaya.

Disclaimer : Les persos de FB ne m'appartiennent pas, je ne me fais pas d'argent avec, etc...

Note : Ceci n'est pas un spoiler, juste un fin sadique que j'ai imaginée il y a longtemps. Voilà ! Bonne lecture !

La vieille dame, la boulette de riz et les animaux…

- Je suis désolée… pour tout. Désolée de n’avoir pas pu vous protéger. Mais je dois partir… pour notre bien… à tous…
A… adieu…

50 ans plus tard

La vieille dame entra dans la pièce, suivie par une marmaille d’enfants. Elle raviva le feu qui brillait faiblement dans la cheminée puis resta quelques secondes, devant, à se réchauffer les mains. Enfin, elle s’assit sur un fauteuil de cuir. Presque aussitôt une fillette de quatre ans lui sauta sur les genoux. Elle enroula ses bras autour du cou de la femme et se mit à tortiller ses longs cheveux argentés. Les autres enfants s’assirent sagement par terre.
La petit fille demanda soudain :
- Mamie, raconte-nous une histoire.
A ces mots, tous les gamins relevèrent la tête et regardèrent leur grand-mère avec espoir. Celle-ci avait toujours maintes merveilleuses choses à leur raconter. La femme réfléchit un instant, la lueur des flammes dansant dans ses yeux. Puis elle posa son doux regard sur ses petits-enfants.
- Il était une fois, dans un grand pays, 13 animaux qui étaient maudits car ils étaient enchaînés et ne pouvaient s’éloigner de leur Dieu. Un jour, cependant, ils croisèrent le chemin d’une gentille boulette de riz.
L’aîné des enfants l’interrompit :
- C’est bizarre une boulette de riz vivante.
Sa grand-mère lui répondit d’une voix amusée :
- Laisse-moi finir mon histoire, mon garçon. Tu verras, à la fin, cette petite boulette de riz te paraîtra bien vivante. Donc, l'onigiri rencontra les animaux. Elle apprit à les connaître, à les aimer. Et puis un jour, vint dans sa petite tête candide une folle idée.
La femme s’arrêta quelques secondes. Au fil du récit son visage avait pris un air mélancolique. Son regard était ailleurs… peut-être… avec les 13 animaux ?
- Elle voulait briser les chaînes de ses nouveaux amis. Elle essaya par tous les moyens. Elle se laissa dépérir tant elle y mettait toute son énergie. Mais elle ne pouvait pas renoncer : c’était sa seule famille, ses seuls amis, sa seule raison de vivre. Et puis, au bout d’un moment d’impuissance, elle décida qu’il n’y avait plus qu’un seul moyen : aller voir leur Dieu. Ce qu’elle fit. Elle lui expliqua la raison de sa visite. Le Dieu la dévisagea comme si elle venait d’une autre planète et qu’elle ne pouvait comprendre les animaux. Puis, doucement, d’une voix mielleuse, il lui dit qu’elle ne pourrait jamais rien faire pour eux. Qu’ils lui appartenaient corps et âmes. Que la malédiction était la seule raison de leur venue sur Terre. Que c’était comme ça. Le destin. Mais elle ne voulait rien entendre. Elle continua à se lamenter, à supplier. Le Dieu en eut marre. Il perdit son sang-froid. Et il lui expliqua par d’autres moyens que les 12 étaient à lui et ne serviraient jusqu’à la fin des temps que lui.
Le regard de la vieille femme exprimait plus que la douleur : la tristesse.
-Les coups, reprit-elle. Durs. Puis, sanglants. Enfin, au bout de longs instants de calvaire, il la fit traîner dehors par des serviteurs.
Depuis le milieu du récit, la grand-mère semblait au bord des larmes. Mais celles-ci ne voulait pas sortir. Et elle continuait, implacablement, à déverser ces flots de regret. La vérité.
- Ce que ne sut la boulette de riz que quelques jour plus tard, fut malheureusement terrible. Le Dieu avait aussi puni le animaux. Elle alla les voir et, quand elle s’aperçut de l’état aussi lamentable dans lequel ils étaient, elle comprit qu’elle devrait les quitter. Malgré tout ce qu’elle leur avait apporter, de la joie, de l’affection, elle devait partir. Alors elle s’en alla. Elle laissa derrière elle, ses amis, ses amours, sa vie. Son âme.
La femme reprit sa respiration. Elle avait fini.
Ses petits-enfants s’étaient depuis longtemps détournés de son histoire. Mais elle n’en avait que faire. Elle avait enfin pu libérer son esprit de ses tourments. Elle était en paix. Pour toujours.

c'est triste comme fin TT_TT
/me espere que Takaya-sensei trouvera une fin plus heureuse *_*
(et, bien sur, tu peux m'appeler mogy, comme tout le monde ^^)

comme c'est joyeux tout ça ^^" (et c'est moi qui parle... sans commentaire >_<)
j'aime beaucoup, clair, concis, bien écrit ^^

particulièrement touchée par le second, je vois très bien Tohru en grand-mère, à raconter des histoires à ses (?) petits-enfants ^^

Toujours aussi beaux... et tristes...
Pourquoi, dans tous ceux que tu as fais, n'as-tu choisi aucun one joyeux? :p

Alea a écrit:

quelqu'un m'avait fait la réflexion comme quoi on a l'impression que Lula est indifférente à tout, elle ne pleure pas, etc...

Mais qui est ce "quelqu'un" ? XD

Mogy>>> Merci^^ Oui, j'espère aussi que Takaya-sensei ne nous fera pas *trop* pleuré...

Allie-chan >>> Merci aussi !! Et oui, c'est très joyeux XD ! Tohru en mamie gateau je trouvais que ça faisait bien, c'est pour ça que j'ai fait ce one. Et tu trouves étonnant que ce soit ses petits-enfants ?

Onyx >>> XD No comment. XDDD (au fait, merci !)

Donc pour faire plaisir à Allie-chan et surtout Onyx voici un délire.

Disclaimer : Entre le one du dessus et celui-ci, les persos de FB appartiennent toujours à N. Takaya et pas à moi. (heureusement pour eux, malheureusement pour moi... xD)

C'est un one que j'ai fait pour Noël.
Amusez-vous bien !!

Réveillon

Il était 18 heures. Ayame avait fini son travail depuis 10 bonnes minutes. Il attendait devant Minne qu’elle ait achevé de coudre le costume que lui-même avait dessiné pour le réveillon de Noël. Lorsque Minne releva la tête et lui dit en souriant :
- C’est fini Monsieur Ayame !
Il prit la robe, lui dit bonsoir et lui demanda de fermer la boutique. Puis il sortit au pas de course. En se dirigeant vers chez lui, il chantonnait un vieil air que Shigure avait mis dans sa tête en lui téléphonant cet après-midi même. Il arriva enfin devant sa porte, l’ouvrit puis entra. La première chose qu’il fit, fut d’étaler le costume sur le canapé, pour l’admirer. Il resta quelques secondes devant, avec une expression béate. Il avait vraiment eu une idée de
génie en créant cet habit et Minne avait de vrais doigts de fées. Il sourit à cette pensée. Puis il alla dans la salle de bain.
Il lui restait deux heures pour se préparer.

***************************

Kisa essayait vainement de choisir une belle robe qui plairait à Tohru et à Hiro. Toutes était très jolie mais elle n’arrivait pas à trouver LA robe. Sa mère entra, la prit dans ses bras.
- Tu n’arrives pas à choisir une robe, Sa-chan ?
- Non, rien ne me va, répondit la petite au bord des larmes.
Sa mère la prit par la main et l’emmena dans sa chambre. Là, elle sortit une magnifique robe pailletée.
- Je ne l’ai mis qu’une fois quand j’avais ton age. Tiens, prends-la Sa-chan.
La petite regarda sa maman avec des yeux pleins de gratitude.
Puis elle s’habilla.
½ heure plus tard, elle sortait de la maison et se dirigeait avec Hiro vers le lieu de la fête.

***************************
Rin n’avait vraiment pas envie d’aller à ce réveillon idiot. Réunir tous les Juunishis même le chat, quelle foutaise !!! En plus, elle n’avait rien à se mettre et elle était hideuse. Finalement, au bout de nombre ruminations, elle opta quand même pour une robe noir, sobre, très décolletée, qui évoquait plus un enterrement qu’une fête. Puis elle alla rejoindre Haru et Kagura qui l’attendaient devant sa chambre.

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La 3e servante sortit de la chambre du maître de famille dans un état aussi pitoyable que les autres.
- Ce Monsieur Shigure a vraiment eu une mauvaise idée en invitant Akito au réveillon de Noël, songeait-elle, A cause de lui, les servantes doivent trouver la bonne tenue pour Akito en un minimum de temps. Si elles n’y arrivent pas… eh, bien… elles finissent à l’hôpital…
Elle passa devant la 4e domestique qui entrait courageusement dans la chambre. Akito attendait dos à la porte. La servante portait sur son bras plusieurs kimonos noirs et blancs qui, malgré leur simplicité, avaient l’air chic. Elle avait passé une bonne heure à les réunir, pour ne pas risquer de déplaire à Akito.
Elle saluait le chef et lui montrant les kimonos lorsque celui-ci dit :
- Je crois que finalement, rien ne me plait. Je vais garder mon kimono habituel.
La domestique se retint de lui dire ses 4 vérités. Elle fit une courbette puis sortit en grommelant :
- Au moins, je n’aurais pas besoin d’aller à l’hôpital comme les autres.

******************************

Tohru faisait la cuisine depuis 5 heures de l’après-midi. A 7 heures, Shigure vint la trouver et lui proposa d’aller se préparer avant l’arrivée des visiteurs. La jeune fille accepta. Une fois dans sa chambre, elle regarda la robe qu’elle avait préparé sur son lit. Le vêtement était rose clair, uni, en coton d’apparence très léger. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain et prit un bain. Quelques dizaines de minutes plus tard, elle ressortait et s’habillait. La robe lui allait à ravir : à manches courtes, elle lui arrivait juste au dessus du genoux. Tohru entreprit ensuite de se coiffer. Elle ramena tout simplement les deux mèches de devant qui lui tombaient sur les yeux, derrière sa tête, en une petite natte. Enfin, elle descendit les escaliers, au moment où retentissait la sonnette. Elle se dépêcha d’ouvrir la porte, suivie par Yuki et Kyô qui avaient fini de s’habiller. C’étaient Hatori et Ayame. Le médecin était vêtu comme à son habitude d’un costume-cravate. Ayame, lui, était habillé plutôt de manière… excentrique.
- Tu sais Ayame, c’est Noël pas le carnaval, fit remarquer Yuki.
- Oh, mais mon cher frère, tu sais, tu peux dire ouvertement que tu adores mon costume qui a d’ailleurs été créé par môôôaaa…
Yuki ne répondit pas mais fit la grimace. Hatori demanda :
- Où est Shigure ?
- Oh, je crois qu’il est toujours en train de se préparer, répondit Tohru en souriant.
C’est le moment que choisit Shigure pour apparaître. Il salua Hatori et se tourna vers Ayame.
- Oh, mon Aya-chan, comme je suis heureux de te voir ! Tu ne peux pas savoir comme tu m’as manquer… tu ne m’as pas été infidèle ?
- Mais voyons, Gure-chan, comment pourrais-je ?! Tu sais bien que tu es…
La sonnette les interrompit. Rin, Hatsuharu, Kagura et Momiji entrèrent. Quelques minutes plus tard, Ritsu fit de même. Les retrouvailles des Juunishis furent chaleureuses mais un peu gâchées par l’arrivée imminente des 2 derniers maudits. Ceux-ci firent leur apparition vers 9 heures. Kureno et Akito furent accueillis froidement. Mais cela n’entama pas trop l’enthousiasme de la fête, car Shigure et Ayame avaient déjà bu quelques verres de saké et détendaient (à leur manière) assez bien l’ambiance. Tous passèrent à table.
Le repas fut agité : Akito avait pris sa tronçonneuse. Voici un aperçu de ce qu’on put entendre entre 2 coups de tronço :
- L’amour est un bouquet de violetteuh !!!
- Tais-toi Shigure, où sinon je te tronçonne… hips ! (Akito s’est laissé tenter par l’alcool… c’est pas bien !)
- Vous ne trouvez pas que j’ai l’étoffe d’un roi ?
- …
- T’es p’t’être un roi mais moi je suis un dieu… hips !!!
- …
- Dis Tohru, dis Tohru, dis Tohru, tu nous ramènes le dessert ?
- Momiji, tiens-toi tranquille !
- Tiens ma jeune épouse, pourrais-tu nous ramener une bouteille… hips… de vin ?!
- Oui, monsieur Shigure !
- Eh, t’arrêtes un peu d’exploiter Tohru ?! C’est pas ta bonne !!!
- Et toi le monstre, tais-toi… hips… je te l’ordonne !
- …
- Oh, je suis désolé ! C’est de ma faute s’il n’y a plus de vin… GOMEEEN !!!
- …
- Vous n’êtes que des adultes irresponsables qui se saoulent comme des ivrognes et qui…
BAAAM !!! (coup venu d’on ne sait où)
- Hiro… !
- …
- … vous voulez que je vous raconte une histoire qui date de mes années de lycée ?
- NON !!!
- Oh, oui, moi, j’adore tes histoires Aya-chan.
- Eh, bien, ça s’est passé il y a…
BAAAM !!! …
Le dîner se termina vers minuit. Chacun rentra chez lui dans un état lamentable : soit ivre, soit à moitié mort, soit traumatisé à vie.
Mais en fin de compte, ce qui était important, c’était que ce Noël là, tous les Soma s’en souviendraient (en bien ou en mal, ça dépend de la personne) …

Ah là là! Je l'avais déjà lu mais j'ai autant ri que la dernière fois! J'adore les bribes de "conversation". Quand j'ai lu:

Citation :

Oh, mais mon cher frère, tu sais, tu peux dire ouvertement que tu adores mon costume qui a d’ailleurs été créé par môôôaaa…

j'ai piqué un fou rire... à cause du dernier mot... je devrais essayer de compter le nombre de fois où il apparaît sur nos agendas...

Merci !!!

Citation :

j'ai piqué un fou rire... à cause du dernier mot...

Et pourquoi ma chère Onyx ? Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle... XD

XDDDDD excellent ^^
j'adore les bribes de conversation, ça donne un bel aperçu de la fête XDDD
mémorable

ps : ça ne m'étonne pas que ce soit ses petits-enfants, juste, je me demandais si c'était les siens ou bien des enfants tout court

mdrrrrrrrrr
excellent, surtout les bouts de conversation XD
finalement, tu t'en sors aussi bien pour les delires que pour les ones tristes ^^

loooool
Le dernier est vraiment très drôle ^^ J'apprécie surtout Hiro qui tente de causer au repas XD

Sinon, les deux autres sont très tristes T__T Mais aussi très très bien écrits ^^
Merci ! ^o^

Allie-chan >>> Merci ! J'ai pris beaucoup de plaisir à faire ce one, surtout la fin !^^ (et surtout à faire parler Akito XD)

Mogy >>> Merci aussi ! #^^#

Lizou >>> Merci beaucoup !!

Un autre bientôt, promis ! Là, j'ai pas le temps...

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EDIT^^

Voilà mon nouveau oneshot. En fait, c'en est vraiment un tout frais puisque je l'ai fait ce matin^^.

C'est encore sur FB. Pour le disclaimer cf. page précèdente.

Vous qui passez sans me voir (chanson de Jean Sablon)

Le jeune homme marche. Sans s’arrêter. Résolu.
Il marche vers sa perte, comme un condamné marche vers sa mort.
Il a espéré jusqu’au dernier moment que tout ça ne soit qu’un rêve, qu’un cauchemar. Mais non. Quand on n’a jamais rien demandé à la vie qu’une simple petite chose qui ne changerait le destin de personne à part le sien, elle vous lâche.

Le souvenirs sont là pour m’étouffer
De larmes, de fleurs, de baisers
Oui, je revois les beaux matins d’avril
Nous vivions sous les toits
Tout en haut de la ville

Pourquoi ?
Pourquoi lui ? Pourquoi elle ?
Comment a-t-il fait pour en arriver là ?
Pourquoi n’a-t-il rien fait pour la préserver ?
Et pour se préserver ?
Pourquoi songe-t-il à ça ?
Il ne devrait pas. Il est égoïste.
Sa vie ne compte pas à coté de la sienne.
Oui, c’est elle qu’il faut protéger. Qu’il doit protéger.
C’est aussi simple que cela.

Vous, vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d’espoir
Ce soir

Il n’en peut plus. Il s’effondre sur le bord du trottoir. Trop de pression.
Comment peut-il être lâche à ce point ?
Il ne sait pas.

J’ai tant de peine…
Vous dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?

Il n’arrive pas à rassembler ses pensées. Elles semblent s’éparpiller aux quatre coins de la Terre par une légère brise. Non. Par une tempête. Une tempête de sentiments. Contradictoires. Trop contradictoires.
Il faut qu’il réussisse à se persuader que c’est comme ça.
C’est comme ça.

Un mot je vais le dire
« Je t’aime »
C’est ridicule, c’est bohème,
C’est jeune et c’est triste

Il est sur le point de pleurer. Bon sang ! Ce n’est pas le moment !
Pourtant, les larmes commencent à couler. Comme si son esprit agit par lui-même. Comme s’il sait qu’en pleurant, il le libèrera. Il le lavera de tous ses soucis, son désespoir.
Ses regrets.

Aussi vous qui passez sans me voir
Me donnerez-vous ce soir
Un peu d’espoir ?

Il se relève. Oui, il ira vers son destin. Quoiqu’il arrive.
Il espère juste qu’elle lui pardonnera.
De l’avoir abandonner ainsi.

Aussi vous qui passez sans me voir
Sans me donner d’espoir
Adieu… Bonsoir…

Le jeune homme roux marche. Sans s’arrêter. Résolu.
Vers sa perte.
Vers sa prison.

J'aime beaucoup tes oneshots. Je trouve que la chanson dans le dernier vas très bien avec le texte. je n'ai pas tout de suite trouvé qui était

Citation :

Le jeune homme roux

Bouh... c'est triiiiiste !!!!!! Snif ! (Auchan, un mouchoir!)
Comment peux-tu faire ça à Kyoooooo !!!!! TT_TT
Le texte est vraiment bien, et la chanson lui convient remarquablement. A se demander si elle a pas été écrite exprès ! (Enfin, une chanson en français ! J'en avais marre de regarder les traductions en bas des songfics tout le temps !)

Comme ton one est remarquable, je me rabat sur l'orthographe !
(j'aime chercher la p'tite bête^^)

Alea a écrit:

De l’avoir abandonner ainsi.

Tu as vraiment un problème avec les -é !

kira >>> Merci^^ !

Onyx >>> XDDD Merci quand même !!! XD

Bon voilà un autre oneshot^^, c'est la 2e version : je crois qu'elle est plus réussie que la première que je ne mettrais donc pas^^ !

Tous les personnages sont à moi^^ !





Je me jette sur mon lit, en riant. Je suis heureuse ! La vie est tellement extraordinaire. Qui aurait pu croire que nous nous rencontrerions ?! Et que nous nous aimerions ?!
Je roule de bonheur sur mon drap. Mais quelque chose me ramène à la dure réalité. Quelque chose qui s’est coincé sous mon dos. Mon voile. Il glisse, découvrant mes longs cheveux noirs.
Ma mère choisit cet instant pour entrer dans ma chambre. Elle regarde, ahurie, choquée puis avec tendresse ma chevelure décoiffée et mon voile par terre. Elle s’approche doucement, ramasse le tissu bleu nuit et le réajuste sur ma tête.
- Voyons Sara, je t’ai déjà dit qu’à ton âge, les jeunes filles ne devait pas quitter leur voile. C’est Allah qui l’a voulu ainsi.
- Je sais maman, mais il est tombé tout seul…
- Mmm…
Je détourne la conversation.
- Qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Ma mère hésite. Ca ne lui ressemble pas. D’habitude nous n’avons pas de secrets l’une pour l’autre. Je la regarde attentivement. Elle est encore si jeune, si belle. Elle a un peu plus de 30 ans. C’est peut-être cette proximité d’âge qui nous rend à ce point complice.
Elle se décide enfin à parler.
- Sara… Tu as 16 ans. Tu es notre seule enfant à ton père et à moi. Tu sais… combien d’hommes aimerait t’épouser… de part ta jeunesse et… notre richesse…
Elle s’interrompt.
Je la regarde sans comprendre. Mes pensées tourbillonnent à toute vitesse. Je n’arrive à réfléchir qu’à des choses futiles. Père… qui travaille au gouvernement. Et qui n’a que moi comme héritière. Et avec moi… mon futur mari.
Mon…mari… Pourquoi ma mère me parle de ça maintenant ? Je n’ai pas encore l’âge… n’est-ce pas ?
Une petite voix dans ma tête me dit que si. Que la plupart des filles de 16 ans sont déjà mariées. Que j’y ai échappé juste grâce au statut de mon père. Que ma mère elle-même a été mariée à 15 ans.
Maman reprend la parole.
- Sara… nous t’avons trouvé un époux.
Mes yeux doivent refléter ma peur car elle me prend dans ses bras. J’ai soudain envie de vomir.
Ce n’est pas possible ! On n’a pas le droit de m’obliger à épouser un homme que je ne connais pas. Je ne veux pas, je ne peux pas… Et puis, il y a… lui…
Je repousse ma mère. Non, ce n’est plus ma mère. C’est un monstre. Un monstre qui va me donner à un inconnu.
Je m’effondre sur mon lit. Les larmes coulent toutes seules. Je n’arrive plus à les retenir. J’entends ma mère qui se dirige vers la porte. Avant de sortir, elle me glisse quelques mots d’une voix dure, résignée :
- C’est ainsi, Sara.


******
Ce soir, je ne suis pas allée manger avec mes parents. Je ne veux pas les voir.
J’ai pris ma décision. Je vais aller le retrouver. Quels qu’en soient les risques.

******

Il est 23 heures. Mes parents dorment dans la chambre d’à côté. C’est le moment ou jamais pour moi. Car si je reste, ils me confineront à la maison en attendant que j’aille habiter avec mon… « fiancé ». J’ai vu mes deux meilleures amies disparaître comme ça.
A l’évocation de leur souvenir, je me sens plus forte. Il faut que je réussisse… pour David.
Je me faufile par la fenêtre. Ma chambre est au rez-de-chaussée. Je sors dans l’air frais de la nuit, traverse le jardin. Je sais que je dois pas me faire prendre sinon… je n’ose même pas imaginer. Mais je fais la même chose depuis 6 mois pour aller le retrouver. J’ai l’habitude… de m’enfuir telle une voleuse.
Je marche dans la rue, sans faire de bruit. Le couvre-feu a déjà été donné il y a 2 heures. Je ne croise donc personne.
Je remets mon voile droit sur ma tête, comme pour me fondre dans la nuit. Je suis essoufflée. Je m’arrête. Tout est silencieux. Et là seulement, je prends conscience que j’ai peur. Affreusement peur. Le silence est oppressant.
Je me reprends ma route. Au bout de quelques minutes, je quitte la ville et continue mon chemin par les champs. La partie la plus difficile de mon périple commence ici. Je m’approche des gardes, de l’armée.
De la frontière. Qui sépare deux pays pourtant si semblables. Israël et Palestine. Deux pays qui ont les mêmes racines. Qui s’entre-déchirent. Depuis si longtemps. A cause d’une vieille histoire dont personne ne se rappelle. On se bat au nom de la religion. Et on tue des centaines de gens qui demandent juste à vivre normalement.
Tout d’un coup, je me mets à détester ce voile qui recouvre ma tête et mon visage. Ce voile et ces milliers d’autres choses qui me séparent encore de David. Je me mets à haïr mes parents, ces soldats qui mènent une guerre « sainte », mon pays.
Je refoule ces pensées au fin fond de ma tête et recommence à courir. David doit m’attendre à l’endroit habituelle comme tous les soirs. C’est toujours lui qui prend le plus de risque. Toujours lui qui traverse la frontière. Clandestinement.
Je me dirige vers une vieille grange abandonnée, à 2 km de la limite de mon pays. C’est dangereux, je le sais. Mais je n’ai rien à perdre.
Il est déjà là. Je me retiens de sauter de joie. Je cours dans ses bras. Mon soulagement est tel que je n’arrive pas à articuler un seul mot. Je sanglote frénétiquement, mon visage dans le creux de son épaule. Nous restons un long moment ainsi, chacun dans les bras l’un de l’autre.
Puis il rompt le silence :
- Sara, nous devrions… arrêter de nous voir.
Je lève mes yeux vers lui, ébahie.
- Qu…quoi ?!
- Sara, tu sais combien, je tiens à toi.. Eh, bien, si on nous trouve ensemble… on t’accusera de « traîtrise » avec l’« ennemi » et… on nous tuera. Moi, je m’en fous mais je ne veux pas que tu meures !!
Il semble sincère ; ses yeux brillent de passion –ou de rage. Raison de plus pour que nous ne nous séparions pas.
- Sara, me supplie-t-il, s’il te plait… réfléchis… ça ne nous mènera à rien… juste à la mort…
Il a tellement envie que je vive. Et moi, je ne veux pas qu’il meurt par ma faute. Alors, j’abandonne mon projet de lui parler de mon futur mariage. J’abandonne l’espoir de m’enfuir avec lui. De l’aimer.
Je ferais tout pour lui. Même le quitter. Pour toujours.
- D’accord, dis-je en refoulant mes larmes, mais sache… que je ne t’oublierai jamais.
Au moment où je prononce ces mots, quelque chose meurt en moi. Une partie de mon âme. Ou… de mon cœur.
Je l’embrasse.
Puis, je rentre chez moi en courant. Je ne me retourne pas. Sinon, je ne résisterai pas à l’envie de rester avec lui. Au bout de 15 minutes de course, j’arrive enfin en ville. Je ne me soucie plus de ne pas faire de bruit. Tout ce qui compte, c’est de mettre le plus de distance entre moi et mon premier amour. Le simple fait de penser à lui réussit à faire couler mes larmes. J’essuie mes joues mouillées.
Je remonte prestement dans ma chambre. Et je me jette sur mon lit. Comme le matin même. J’ai du mal à croire qu’il y’a à peine quelques heures, j’étais la plus heureuse fille du monde. Et que je riais de joie. Maintenant, je pleure comme je n’ai jamais pleuré. De souffrance. De regret. De lâcheté. De ne pas avoir été capable de lui dire non, pour rester à ses côtés.
Qu’est-ce que je raconte ? Si j’étais restée, il serait mort. Je m’oblige à penser que j’ai fait le bon choix. Mais au fond de moi, je me demande… et je me demanderai toujours… est-ce que je n’aurais pas mieux fait de mourir heureuse que de vivre une vie de remords ?
Je ne saurai sans doute jamais. Comme je ne saurai jamais ce qu’il est devenu.
C’est ça le pire. Ne pas savoir.

C'est deprimaaaaaaant!!!
Tres beau, tres bien ecrit, mais si triste... faut prevenir avant de me faire lire des trucs comme ca!!!! *se mouche*
Felicitations, ce one est tres reussi... mais dis moi, tu sais ecrire des trucs qui finissent bien aussi???parce que si oui, ca m'interresse de les lire ^^

un autre, vite!!!

T____T
C'est beau, c'est triste et c'est tellement vrai !
Ralala... TT___TT

Je suis d'accord avec Moga >_< Je veux aussi des choses choupies trognones avec de la guimauve plein l'écran XD

Bravo et merci ^_^

Mogy >>> Mercii !^^ C'est vrai, c'est déprimant ? (petite voix intérieur XD : - Comme si tu ne le savais pas !
Moi : - Oh, mais non je ne le savais pas !^^ euh... bon d'accord, si ! >.< )
Je vous aurais bien mis la 1e version du one (elle finit plus ou moins bien) mais je trouve qu'elle n'est pas très réussie ! Et puis, j'aime bien faire souffrir mes lecteurs.... Qui veut des mouchoirs ? xDD

Lizou >>> Avec de la guimauve ?! OoO XD Un jour peut-être... (peut-être ! XD) Merci !^^

nyo, le shot sur Kyô était très beau, très réussi (dommage que le perso principal soit... (*désolée pour cette crise d'anti-nekoisme, ça m'arrive parfois*)

celui sur Sara est...
déprimant T_T
pourquoi toujours finir mal ?
*se joint à Mogy et Lizou pour réclamer un shot qui se termine bien*
(mais je l'ai beaucoup aimé quand même, ce oneshot XD)

ps : *mode maniaque*

Citation :

de part ta jeunesse

de par ^^"

Oh, je suis contente que tu ais mis cette version ici ! (Moi aussi je la préfère... meuh nan je suis pas sadique! lol)
Elle est belle, triste, sadique... bref elle a toute les qualités! XD (attention, ça ne veut pas dire que je n'aime pas les trucs mimis, choupis et les romans à l'eau de rose! Je prends tout!)
Et... tu pourrais mettre ton délire sur les Soma ici? S'il te plaiiiiiiit !!!!!!! *yeux suppliants*

Allie-chan a écrit:

pourquoi toujours finir mal ?
*se joint à Mogy et Lizou pour réclamer un shot qui se termine bien*

ptdrrrrrrrrrrrr c'est l'hopital qui se fout de la charité XDD
Lie-chan qui reclame des fins heureuses et de la guimauve

Sinon, meme si la fin est triste, je pense que je prefere cette version a un happy-end, parce qu'elle est plus realiste... une fin ou ils s'enfuient ensemble et vivent heureux avec beaucoup d'enfants, ca serait trop facile et trop guimauve (comment ca faudrait savoir ce qu'on veut??? XD)