Axslnyz, la planète des écrivains
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 Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon

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El Wap
Tit axslnyzien
El Wap


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MessageSujet: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptySam 10 Mar - 0:07

Cette fiction est basée sur l’univers de Fruits basket. Un grand nombre des personnages ne m’appartiennent pas (mais n’empêche que c’est ma fic, alors j’en fait ce que je veux, na). Je me suis inspirée à la fois de la situation chaotique dépeinte dans le tome 20 (dernier paru en Belgique à l’heure ou j’écrit. Si vous ne l’avez pas lu, je vous avertis, c’est du spoil) et aussi un peu d’une autre fiction écrite par la redoutable Allie-chan (Negeari). J’avais également une grande envie de mettre en valeur les personnages maudits qui n’apparaissent pas assez à mont goût dans le manga.
Mais en gros, cette histoire racontera ma version de la suite des événements (celle du manga me paraît un peu trop gnangnan).

Fruits basket: l’année du dernier grand dragon


prologue


1er janvier 2000, journal du dernier grand dragon

Cette attente est interminable. Je suis dans cet avion depuis 8 heures à présent, et j’ai l’impression que nous survolons toujours le même nuage. Je voudrais tellement être déjà à terre… ou n’avoir jamais décollé.

Mes idées sont toujours aussi partagées. Je ne sais toujours pas ce que je dois faire. Pourquoi est-ce que j’ai pris ce stupide billet d’avion ? Je ne sais pas ce que je vais faire sur place. Est-ce que je vais aller les voir directement ? Est-ce que je vais essayer de faire la touriste pour me ré-imprégner de l’atmosphère de mon pays natal ? Je sais qu’il ne ressemble pas à celui que j’ai quitté il y a 54 ans. Ce pays là disparaissait sous les flammes et toutes les horreurs du monde. J’ai lu tant de choses dessus. Je sais que je ne le reconnaîtrait pas. Ce n’est plus mon pays. Je l’ai fuit, il m’a oublié. J’ai grandi sans lui et lui sans moi. Je ne suis plus qu’une étrangère.

Et eux… pour eux aussi je serais une étrangère. Je ne fais plus partie de la famille et ils ne me ré-accepterons plus jamais parmi eux. Et pourtant… j’ai tellement besoin de les rejoindre. Je ne les ai jamais oublié. J’ai toujours pensé à eux. Ils ont été ma raison de vivre, même dans mon exil volontaire. Il faut que j’aille leur parler. J’ai tant de choses à leur dire, des choses si importantes. Ils ont besoin de les savoir. Cela pourrait les sauver.

Qu’est-ce que je dis ? Et si, au contraire, je les achevais, leur faisait plus de mal que Kazuki ne m’en m’a jamais fait ? Je les ai fuit, je les ai abandonné par pur égoïsme. Je me suis volontairement exclu de la famille, du cercle intime des 12. Je n’y a plus ma place. Ce qui s’y passe ne me regarde plus. Et ils ne voudront certainement pas de moi. Ils ne voudront pas de mon aide.

Décidément, ce voyage était une mauvaise idée. Je suis certaine que je ne tirerai rien de bon de toute cette démarche. Le déplacement sera certainement vain. Mais j’ai besoin d’y retourner… ce lien que je croyais brisé par le contrôle du flux de magie avait quelque chose en plus, une essence que je ne contrôle pas et qui me ramène inexorablement vers l’endroit où tout a commencé.

Qu’est-ce que je vais faire en arrivant à Tokyo ? Je crois que je vais d’abord le visiter en pure touriste, et essayer de m’approcher de ma famille, sans me révéler. Je vais les observer et si jamais je vois qu’ils ont besoin de moi, alors je me manifesterai. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider, et je sais que je le peux. Je suis sûre que cette année, je vais enfin accomplir ma destinée…

… Après tout, c’est mon année qui est sur le point de commencer… l’année du dragon.


Dernière édition par le Dim 11 Mar - 21:07, édité 1 fois
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meno-chan
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptySam 10 Mar - 17:30

ce prologue amene une approche des chose, disons intriguante interessante et original.
Un membre des douze qui n'en ai plus un enfin une ^^
j'ai hate de voir la suite, saura t'elle trouvé tohru cette soma la
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Spy Myina
Tit axslnyzien
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptySam 10 Mar - 23:04

Intrigant comme dit meno ^^

J'aime ta façon d'introduire ton histoire ^^ (encore un auteur sadique ? T-T) Ce qui est drôle, c'est quand ton perso dit que tout cela sera vain mais on sait d'avance que non puisqu'elle sera la cause de ton histoire ( je sais pas si je suis très claire, sorry ^^")
En tout cas, on a hâte d'en découvrir plus !
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El Wap
Tit axslnyzien
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyDim 11 Mar - 21:08

Chapitre 1 : Perdue dans les ténèbres

Elle entendit une cloche au loin sonner minuit. Il pleuvait, elle était trempée, elle avait froid, elle avait mal. Elle s’adossa à un tronc d’arbre. Si seulement la mort pouvait la trouver là, à l’instant. Elle n’en pouvait plus de vivre. Elle errait dans un cauchemar. Elle était née pour être l’élue, être entourée de personnes bienveillantes qui prendraient soin d’elle et la feraient vivre dans un rêve. Ces personnes-là l’abandonnaient. Ils la trahissaient. Ils la fuyaient comme la peste. Ils l’accusaient de les retenir prisonniers dans une horrible prison et de les torturer. Les ingrats ! Elle n’avait fait que se soucier de les savoir en sécurité auprès d’elle. Elle n’avait agit que par amitié, par amour pour eux.

Une ombre sembla passer devant elle. Une affreuse image lui revint l’esprit : Celle d’un homme qui la fixait d’un air de tristesse, de fatigue, de solitude. Il gardait sa main droite plaquée contre son torse. Sa chemise devenait rouge. Il se détournait et disparaissait dans les ténèbres. Le sang se mêlait à la boue. Elle l’avait tué. Il allait mourir quelque part dans l’ombre pour ne pas la faire souffrir. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle venait de supprimer la seule personne qui l’aimait encore dans ce bas monde.
- Kuréno… Reviens, Kuréno. Je t’aime…

Au même moment, une autre jeune fille qui avait maintes fois prononcé la même phrase ramassa devant sa boutique un petit oiseau mort.

Au même moment, un chat sauvage confessa à son unique amour son crime caché.

Au même moment, le grand dragon sentit que son heure était venue. On avait besoin de lui.

Adossée à son arbre, Akito pleurait. Elle voulait que toute sa souffrance cesse. Elle ne voulait pas attendre dans son manoir que chacun de ces traîtres vienne lui faire ses adieux et se moquer de sa situation. Elle voulu utiliser le couteau pour se trancher les veines, mais elle tremblait tellement qu’elle ne pouvait plus le tenir dans les mains. Elle n’avait plus la force de faire le moindre mal. Quelle déchéance pour le dieu des 12.

Ce fut à ce moment là qu’elle entendit du bruit près d’elle. Quelqu’un courait sous la pluie, sur le sentier. La personne s’arrêta à sa hauteur.
- Monsieur Akito ???
Cette voix… Elle l’avait beaucoup agacé ou amusé par le passé. Aujourd’hui, elle n’avait plus la force de savoir si elle l’appréciait ou pas. Ce qu’elle savait, c’était que personne ne pouvait la voir dans cet état. Elle refusait que l’on puisse savoir qu’elle était tombée aussi bas, être assise, couverte de boue, face au plus insignifiant des 12, le maudit du singe.
- Monsieur Akito… vous allez bien ?
Le maudit s’agenouilla pour examiner l’état de son Dieu.
- Laisse moi, Ristu.
Le jeune homme fit un bon d’un mètre.
- Pardon, pardon… je ne suis pas à ma place. Je ne suis pas digne de toucher ne serait-ce qu’à un de vos vêtements. Je serais parfaitement incapable de vous protéger car je ne suis qu’un bon à rien mais je… je m’inquiète. Je vois bien que vous n’allez pas bien. Je trahirai ma conscience si je vous laissais dans un état pareil.

Akito ouvrit des yeux ronds. C’était bien la première fois que quelqu’un lui disait qu’il s’inquiétait pour elle. Ce singe savait dire les mots qu’il fallait. Pour une raison inexplicable, la jeune femme sentit son cœur se réchauffer.
- Trouve Kuréno. Il a été poignardé. Il a plus besoin de soins que moi.
Ritsu se prosterna
- Tout de suite, maître. J’y cours ! je vais ratisser la forêt !
- Mais cesse un peu avec tout ton cirque. Vas-y !
Ristu fit un dernier signe de tête et se leva. Mais à ce moment, des hommes sortirent des buissons et encerclèrent nos héros.
- Un dieu et encore un maudit. La pèche sera bonne ce soir.
- Qui êtes vous ?
- Comme si vous aviez besoin de le savoir.
Un des hommes sortit un stylet de son manteau.
- Vous ne pouvez pas vous échapper. Laissez vous faire et vous vivrez.
Mais Ristu n’était pas intimidé le moins du monde. Dès que l’un des agresseurs s’approcha de lui, le singe agrippa son bras et le tordit. L’homme s’écroula en hurlant. Les autres foncèrent sur le travesti, mais furent accueilli de la même manière, par un enragé broyeur de bras. Les intrus renoncèrent au combat et s’enfuirent. Akito avait laché son couteau et regardait Ristu avec des yeux ronds.
- Depuis quand sais-tu te battre, toi ?
- Hein ? Je ne sais pas. Aaargh ! J’ai blessé de sang froid des humains. Je suis un moooooonstre !
- Tu vas te calmer, oui ? Ces gens nous voulaient du mal. Tu as protégé ton dieu. Tu as fait ton devoir et c’est bien. Au contraire, tu mérites…
Mais elle se mordit la langue. Elle n’avait jamais félicité qui que ce soit, elle n’allait pas commencer. Et en plus, si le singe lui avait sauvé la vie, il y avait bien de sinistres individus qui avaient tenté de la tuer. Il fallait qu’elle appelle la sécurité. Mais avant toute chose, il fallait qu’elle fasse taire l’excité qui était sur le point de se faire hara-kiri. D’exaspération, elle le frappa sur son dos. Il tomba évanoui. Elle le mit sur ses épaules et commença à reprendre le chemin du manoir. Elle ne pouvait pas le laisser sous la pluie. « C’est qui qui sauve qui ? Quand je pense que c’est la déesse qui transporte son incapable de serviteur ! Tout fout le camps. »
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meno-chan
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyDim 11 Mar - 22:01

ouah ca commence fort, très fort. Deja des mystere, des hommes etrange.
Ristu est trop et j'adore l'humour cinique d'akito. Je me demande dans quel sens tu va la faire aller.

La suite?
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El Wap
Tit axslnyzien
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyVen 23 Mar - 15:32

Piti chapitre en plus, à ceux qui passent encore sur le forum, bonne lecture.

Chapitre deux : Mille et une façon d’attraper la grippe

Après un bon quart d’heure de marche, la déesse et le singe atteignirent le pavillon d’Akito. Deux personnes les y attendaient : deux maudits vivant au manoir, Hatori et Hatsu-Haru. Le premier fonça vers eux dès qu’il les aperçu.
- Akito… on dit que…
- Avez vous retrouvé Kuréno ?
- Alors c’est vrai…
- Dois-je comprendre qu’il n’est pas ici ?
- Non, on le cherche partout dans la propriété, mais on ne l’a toujours pas trouvé. Et Ristu, qu’est-ce qui lui est arrivé ?
- Il en a trop fait, comme d’habitude.
- Mais… Il a du sang sur ses mains !
La déesse regarda les mains de son sauveur. Effectivement, ses doigts étaient maculés de sang.
- Ah… il s’est battu contre des intrus. J’imagine qu’il a du en blesser certains.
Hatori ouvrit des yeux ronds.
- Des pecnots essayaient de m’enlever, mais Ristu est arrivé à point nommé et les a fait fuir.
- Ils pourraient toujours être dans le jardin, alors ?
Cette fois-ci, ce fut Akito qui fit des yeux ronds. Et si ces étrangers avaient trouvé son cher coq ? Cette angoisse l’acheva. Elle s’évanouit dans les bras du médecin.
- Mais c’est pas vrai ! Haru, tu attends la chute des feuilles ? Viens m’aider. Va mettre Ritsu au sec.
Le jeune homme arriva d’un pas mou et emporta le maudit du singe. Hatori resta quelques secondes sous la pluie avec sa protégée. Il la regarda un petit moment. Elle lui semblait si faible. Elle ressemblait à un verre en cristal capable de se briser si on le tenait mal, mais ses éclats faisaient si mal.

Mal, elle lui avait fait si mal. A présent qu’elle était sans défense et qu’il savait que la malédiction allait disparaître d’un jour à l’autre, il aspirait plus que tout à soulager son cœur d’une colère trop longtemps enfermée. Un œil crevé, un cœur brisé… il voulait la laisser mourir dans le froid, de pneumonie, seule et misérable. Mais encore une fois, l’étrange sentiment qui l’avait refroidi pendant près de 30 ans le calma. Cette petite vie frêle entre ses bras faisait partie de lui-même et il se tuerait s’il tentait quoique ce soit pour lui faire du mal. Cette petite chose, quelque soient les douleurs qu’elle lui ait infligé, lui était chère.

Il la prit donc dans ses bras et la conduisit à sa chambre. Des servantes les y attendaient. Il laissa la jeune femme à leurs bons soins et retourna à son pavillon. Cette histoire d’intrus le perturbait. Il forma le numéro de téléphone de Shiguré, qui n’habitait pas trop loin du domaine. Ce fut la petite Tohru Honda qui décrocha. Sa voix tremblait.
- Tohru, qu’est-ce qui se passe ?
- Rien… absolument rien, tout va bien.
Et elle eu un rire nerveux qui sonnait faux.
- Qu’est-ce qui se passe, il y a quelqu’un chez toi ? Shiguré est là ?
- Non… je suis seule. Shiguré devait aller au manoir, Yuki est sorti voir des amis et Kyo…
Elle éclata en sanglot. Le médecin poussa un soupir. Il s’était un instant inquiété que l’adolescente soit menacée par les intrus, mais on aurait plutôt dit qu’elle avait eu un problème avec Kyo.
- Tu veux qu’on en parle ? Kyo est comme un fauve, il éclate sans prévenir. Il peut être blessant, mais il ne s’en rend pas compte.
- Non, je ne veux pas vous déranger. Vous avez certainement plus important à faire. Je vais bien, je vous assure.
- C’est ce que tu dis à chaque fois que ça ne va pas. Parler des problèmes est souvent un des meilleurs moyen de les soigner. Je sais de quoi je parles. Mais dis moi, Shiguré est parti il y a combien de temps ?
- Oh, il y a bien une demi-heure. Il ne devrait pas tarder.
- D’accord. Bon, Tohru, ne quitte pas la maison, ferme la porte à clef et n’ouvre qu’aux gens que tu connais bien, les maudits. Le quartier n’est pas fréquentable cette nuit.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Des gens ont agressé Akito et Kuréno a disparu. Tout le domaine Soma est sur le qui-vive à l’heure qu’il est. Donc, tu as compris ? Tu restes chez toi et tu n’en bouges pas. Transmet le message à Kyo et Yuki.
La jeune fille acquiesça, salua le médecin et raccrocha le combiné. Elle poussa un soupir. Yuki ne serait pas difficile à joindre, mais Kyo… il était quelque part sous la pluie, sans portable.

Hatori quitta son cabinet pour retourner examiner ses patients. Il commença par aller voir Ritsu. Il le trouva allongé sur le lit d’Haru, dormant d’un sommeil troublé. Son front était chaud.
- Il délirait, alors je l’ai assommé.
- On ne t’as jamais appris à te montrer plus doux avec les malades ?
- Non.
Le médecin poussa un soupir et ausculta son patient. Il avait visiblement de la fièvre, un début de grippe. Il toussa. Il y avait un sale microbe qui planait sur la ville et le singe, après s’être amusé sous la pluie, l’avait attrapé. C’était à prévoir. Hatori toussa encore une fois. Il commençait à avoir mal à la tête. Il allait tomber malade lui aussi, s’il continuait à s’inquiéter. Il donna des instructions au garde malade barbare et continua sa tournée. Akito elle aussi était malade, mais ça, il s’en doutait. A nouveau, il donna ses instructions pour soigner la chef de famille. Quand il eut finit, il regarda sa montre. Il avait appelé Tohru vingt minutes auparavant. Shiguré ne s’était toujours pas montré. Hatori fit le tour du manoir pour voir comment évoluaient les recherches. Toujours aucun signe du bras droit d’Akito. Le médecin sortit son portable et composa le numéro du disparu. Aucune réponse. Il appela ensuite Shiguré. Pas de réponse non-plus. Où était-il passé ? Il aurait du être là depuis une demi-heure. Il se remit à tousser. Il tombait vraiment malade. Il retourna à son cabinet prendre des médicaments. Il s’assit à son fauteuil et réfléchit. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer au domaine Soma ? Tout le monde tombait malade et ceux qui en réchappaient disparaissaient. On frappa à sa porte.

Deux gardiens du domaine entrèrent Ils avaient trouvé un bout de kimono dans la boue. Hatori laissa tomber son verre sur le sol. C’était le kimono préféré de Shiguré. Les gardiens l’avaient trouvé grâce à la sonnerie du gsm qui se trouvait dans une poche au moment où le jeune homme avait tenté de joindre son ami.
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyVen 23 Mar - 20:20

Un chapitre tres mouvementé si on peut dire. Et puis il y a haru, j'adore haru. Tu retranscrit bien son drole de caractere. Hatori aussi reste dans son role.
Bon la fin pleine de suspens ^^ donne envie d'avoir la suite.
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El Wap
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyMer 11 Avr - 21:03

La mise en cage du fauve

Tohru ouvrit les yeux… Elle s’était endormie sur la table de la salle à manger. Elle avait veillé tard, tant elle était angoissée pour ses amis. Quelle heure était-il, 13h ? Et personne n’était venue la réveiller ? Où étaient-donc Shiguré, Yuki et Kyo ? Pourquoi aucun d’entre eux étaient revenus ?

Ce fut à ce moment là qu’elle réalisa qu’on sonnait à la porte. Elle s’approcha prudemment et regarda par l’œil de bœuf. Soupir de soulagement, c’était Yuki. Elle ouvrit la porte.
- Ca va, Honda-san ? Cela fait une demi-heure que je sonne. Toutes les portes sont fermées à clef et je ne savais pas ouvrir.
Mais il s’arrêta tout de suite de grogner en apercevant les cernes sous les yeux de son amie. Il passa immédiatement sa main sur son front devenu chaud.
- Honda-San, est-ce que ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
- J’étais juste inquiète. Hatori m’a appelé deux fois durant la nuit ; la première fois pour me dire que des gens bizarres avaient attaqué Akito et Ristu, la deuxième fois pour savoir ce qui était advenu de Shiguré. Il lui est arrivé quelque chose, Yuki. Apparemment, on a trouvé son portable dans la boue, dans le domaine Soma vers 1h du matin.
- Et pas de nouvelles depuis ?
- Non… mais j’ai du m’endormir à un moment donné. On a peut-être appelé entre temps.
- D’accord. Repose toi. Je vais aller au domaine Soma voir ce qu’il en est. Où est Kyo ?
Tohru éclata en sanglot. Le jeune homme comprit qu’elle se faisait encore plus de soucis pour Kyo que pour le propriétaire de la maison. Il eut le réflexe parfaitement stupide de vouloir la prendre dans ses bras. Il y eu un épais nuage de fumée dans lequel tout les deux s’écroulèrent sur le sol, Tohru écrasant la petite souris blanche.
- IIIIK, je suis désoléee !!
- Ca va aller, je suis habitué à ce genre d’accident.
- Pardooon.
- Arrête un peu, on dirait Ristu. Qu’est-ce qui ne va pas avec ce bête chat ?
La demoiselle mit un peu de temps à retrouver son calme. Elle finit par expliquer d’une voix tremblante qu’elle s’était disputée avec lui et qu’il avait disparu sous la pluie. Hatori l’avait appelée pour la première fois dix minutes plus tard.
Yuki vint se blottir sur ses genoux pour la consoler.
- Tu sais, à la différence de Shiguré, Kyo sait parfaitement se défendre. Il est fort, aussi fort que moi.
- Il n’est pas aussi fort que toi. Tu le bats tout le temps.
- Parce que j’ai une meilleure stratégie d’attaque. Lui, il fonce dans le tas et attaque sans réfléchir. Moi, j’esquive en guettant la faiblesse dans la défense de l’adversaire. Mais si on devait évaluer nos capacités dans une épreuve d’endurance ou au levé du poids, il me battrait. Evidement, comme il est stupide, il n’y a jamais pensé.
Tohru eu un faible sourire. Les disputes incessantes de ses hôtes la faisaient toujours rire. Ils entendirent à cet instant un étrange bruit du côté de la salle à manger, comme si on grattait contre la porte du jardin. Les deux amis s’y rendirent, prudents. Avec tout ce qui s’était passé cette nuit, on ne pouvait pas savoir qui essayait d’entrer.

Il n’y avait personne dans la salle, mais une ombre se dessinait sur la porte, une ombre maigre et difforme, et il y avait une affreuse odeur de poisson pourris. Le cœur de Tohru se mit à battre. Elle s’approcha de la porte.
- Tohru, qu’est-ce que tu fais ? Tu as vu ce qu’il y a derrière ?
- Bien sûr, c’est Kyo.
Yuki laissa échapper un couinement. Il se rappela d’une nuit de pluie, un peu plus d’un an auparavant. C’était un soir où Kazuma, le père adoptif de Kyo, avait retiré son bracelet fétiche. Yuki avait ainsi aperçu pour la première la fameuse apparence de son rival dont on parlait tellement. Il avait eu un tel choc. Il s’était efforcé de ne plus y penser, de l’oublier. On lui avait toujours dit que la personne née sous le signe du chat était né pour être le pire des maudits, afin de soulager les autres de leur condition. Kyo dissimulait en lui un démon et vivrait en parias jusqu’à la fin de ses jours et c’était tout. Aujourd’hui, le monstre était à trois mètre de lui, et la seule chose qui les séparait était ce panneau de bois.

Comme Tohru allait ouvrit, la souris sauta de ses bras et couru vers le hall d’entrée. Il ne voulait pas LE voir. La jeune fille, elle, prit son courage à deux mains et ouvrit à la créature. C’était effectivement Kyo, dans son hideuse apparence. La créature était encore plus maigre et déformée qu’avant. Elle ouvrit sa gueule garnie d’une cinquantaine de dents aiguisées comme des couteaux. Une voix ressemblant à un râle de mourrant en sortit.
- Tohru… j’ai perdu le bracelet.
Son amie poussa un cri d’horreur.
- C’est… C’est terrible ! Comment c’est arrivé ? Où ça ? Il faut qu’on aille le retrouver.
- Pas toi !
- Je dois le faire… Je ne peux pas supporter l’idée que…
- J’ai de nouveau tué cette nuit, Tohru. Il y a des cadavres dans la forêt. Je ne veux pas que tu voies ça en plus de mon spectacle.
-Tu as…
- J’ai voulu rejoindre le domaine Soma par les bois, mais je suis tombé sur une bande d’hystériques qui voulaient me capturer. J’ai d’ailleurs cru en voir un porter le corps de Kuréno. J’ai commencé à me battre en tant qu’humain, mais cela ne suffisait pas, alors j’ai enlevé le bracelet et l’ai mit dans ma poche. Sous cette forme ci, ma force s’accroît considérablement, tellement que je ne la contrôle pas. Mes coups étaient tellement violents que j’en ai tué trois. Les autres se sont enfuis, mais lorsque j’ai voulu reprendre ma forme normale, j’ai constaté que le bracelet n’était plus dans ma poche.
- Oh, Kyo… c’est affreux.
- Tu comprends, maintenant ? Je suis un monstre dans tout les sens du terme. Mes mains sont pleines du sang de ces hommes ,de celui de ma mère, …. et aussi de la tienne. Tu n’as pas à me pardonner et je veux purger mes crimes comme tout les « chats » l’ont fait avant moi.
- Kyo, non…
Le cœur de la demoiselle était en train de battre à tout rompre. Elle savait que si elle ne disait rien, elle allait perdre son précieux Kyo, mais comment pouvait-elle le retenir ? Elle n’était pas sûre de faire ce qu’il y avait de mieux pour lui. Peut-être qu’elle le ferait souffrir en le gardant contre sa volonté. La chose devant elle fit demi-tour. La ménagère de la maison se jetta dans le vide.
- Kyomêmesiturestesunmonstretoutetaviejevoudraisresterprèsdetoi. Situparspourlepavillonduchatjeveuxyalleraussi !
- Pardon ?
Yuki et Kyo avait répondu d’une même voix. Il fallait dire que la jeune fille avait parlé tellement vite que ses paroles étaient incompréhensibles. Et à ce même moment, Yuki avait passé la tête dans la salle à manger, intrigué par ce qui se passait. Ses yeux se posèrent immanquablement sur son rival, et ceux de ce rival sur celui qui l’énervait tant. La souris était enfin en face de son ennemi éternel. Elle contemplait de ses propres yeux et de tout ses sens la créature que la malice de son personnage était supposée avoir créé à l’aube des temps. Le maudit du chat, en voyant son ennemi, eut envie de lui crier au visage « Regarde ton œuvre, immonde et répugnant petit rat », mais il se ravisa. Au fond, quelle importance de se défouler sur ce misérable rat ? Il était fatigué.
Tohru s’approcha de Kyo, ignorant la tension suscitée par l’arrivée de Yuki.
- Kyo… j’ai peur que si tu partes pour le pavillon du chat, je ne te reverrais plus jamais. Je t’en supplie, ne pars pas.
- Mais c’est quoi, ton problème ? Tu as vu à quoi je ressemble ? Je vais réduire cette maison en miette, si je reste ici. Et qu’est-ce qui se passera lorsque des personnes ignorant le secret des Soma me verra ? Tes copines où Mitsiru finiront bien par venir ici ? On ne pourra pas me cacher. Le pavillon du chat est le seul endroit où je peux me terrer.
- Si tu pars au pavillon du chat, c’est que tu as perdu tout espoir d’une autre vie que celle de paria. Mais tu ne seras pas le démon du chat éternellement, tu sais. Il y a un mois, j’ai rencontré Kuréno. Il m’a dit que sa malédiction s’était brisée sans prévenir et que votre tour allait suivre tôt ou tard. Une autre vie t’attend, ne t’emmure pas déjà dans ta tombe.
Et elle réalisa qu’elle venait de révéler le secret du maudit du coq. Elle avait promis de se taire pour éviter la panique et elle venait de tout gâcher. Ses deux amis la regardaient d’un air surpris. Yuki répondit le premier.
- Tu veux dire qu’un jour, on ne se transformera plus en animaux et qu’on pourra partir où bon nous semble sans avoir de compte à rendre à Akito ?
- C’est ce que Kuréno disait.
- Effectivement, si cela se produit, il va y avoir du changement dans notre vie. Mais tu sais, pour Kyo… il ne peut pas attendre ce moment ici. Il vaut mieux qu’il attende l’événement au pavillon du chat, ou du moins jusqu’à ce qu’on trouve le moyen de lui rendre son corps humain.
Et comme Tohru allait recommencer à pleurer, Kyo continua.
- Trop de gens viennent ici et je ne veux pas qu’ils me voient dans cet état. Ecoute, vous allez appeler Hatori, lui dire ce qui s’est passé et vous arranger pour que le domaine Soma soit prévenu de mon arrivée. Ensuite, vous vous mettrez à la recherche du bracelet. Je reviendrai parmi vous lorsque je pourrais redevenir humain.
Tohru sécha ses larmes et partit dans le couloir pour téléphoner. Yuki s’approcha un peu du monstre.
- Kyo… tu n’en as peut-être pas envie, mais je souhaite t’aider. Je te promets que je t’aiderai à redevenir humain.
- Ce n’est pas dans les principes de la souris.
- Arrête avec ça. Un jour, nous ne serons plus ces créatures. Oublions ces principes qui n’auront un jour plus aucun sens.
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyDim 6 Mai - 16:45

La belle infirmière

- Tohru, qu’est-ce que tu fais ?.. lui demanda son amie Arisa.
La demoiselle réalisa qu’elle était en train de renverser la sauce de son repas sur la nappe.
- Tu as la tête ailleurs. Ce n’est pas dans tes habitudes de ruiner la nourriture.
- Pardon, pardon. Je suis désolée.
- Mais c’est pour toi que je m’inquiète. C’est ta nourriture et ta nappe qui ont souffert. T’as pas à t’excuser. Qu’est-ce qui te perturbe ?
- Mais rien, rien.
- C’est toujours cette tête là que tu fais quand tu essayes de cacher quelque chose. Avoue maintenant ou on le découvrira par nous-même.
Mais elle s’arrêta de menacer son amie. Une autre jeune fille aux cheveux et aux yeux d’un noir profond avait passé sa main sur le front de Tohru.
- Ton front est brûlant. Tu es malade et comme d’habitude, tu essaies de le cacher. Inutile de t’exciter. On t’emmène immédiatement à l’infirmerie.
Et bien que la jeune fille proteste et affirme qu’elle se sentait parfaitement bien, ses deux amies l’empoignèrent par les bras, ramassèrent leur repas de midi et se dirigèrent vers l’infirmerie du lycée. En arrivant dans la salle d’attente, elles remarquèrent qu’il y avait une bonne dizaine de garçons qui les précédaient.
- C’est vrai que l’ancien médecin a pris sa retraite la semaine passée. Il paraît que sa remplaçante est une bombe qui a fait ses études en Europe, déclara Saki.
- Ca explique les garçons.
- Ohé, Tohru, Saki, Arisa !
Les trois jeunes filles réalisèrent que parmi les gens de la fille d’attente, il y avait deux enfants Soma, Momiji et Hatsu-Haru.
- Tiens tiens… vous avez réussi à trouver une excuse bidon pour voir le nouveau docteur ?
- Mieux que ça, Haru est vraiment malade. Il a de la fièvre, il délire et il tousse.
- Mais il n’est pas toujours comme ça ?
- Bah, tout le monde tombe malade, au domaine Soma. Même Hatori est cloué au lit.
- Quoi ?? Mais c’est super grave, s’écria Tohru. Personne ne peut le soigner. Comment peux-tu dire ça d’un air si détaché ?
- Tohru, calme toi ou tu vas faire une crise cardiaque.
A cet instant, la porte de l’infirmerie s’ouvrit. Une étudiante en sortit et derrière apparu le nouveau médecin de l’école. Les nouvelles arrivantes ne purent réprimer un cri d’admiration. La demoiselle devait avoir une trentaine d’années, de beau cheveux noirs arrangés en un chignon des plus compliqués, un regard bienveillant et sage et surtout, une silhouette des plus parfaites. Après trente secondes de réflexion, Tohru décréta qu’elle était encore plus belle qu’Ayamé et Ristu. Elle réalisa que la jeune femme était retournée dans son bureau avec un des lycéens sans qu’elle ne s’en rende compte.

Ses amies la firent s’asseoir sur un fauteuil de la salle d’attente et causèrent avec les deux Soma.
- Au fait, Kyo n’est pas à l’école aujourd’hui, il est aussi malade ?
Momiji comprit immédiatement qu’il avait posé la question interdite. Le visage de Tohru devint blanc, puis vert, et finalement, elle s’évanouit.

Quand l’adolescente ouvrit les yeux, elle était allongée sur un lit de l’infirmerie. Il y avait du monde autour d’elle et ils discutaient en chuchotant. Elle se releva, mais fut plaquée au lit par Arisa.
- Couchée ! La doc veut que tu te reposes et te détende.
- Mais…
- Et pas de contestation ! Tu as des nerfs sensibles. On va t’obliger à ne plus t’inquiéter.
Saki continua les prescriptions.
- Mademoiselle Ryuchi pense que tu es tellement angoissée et surmenée que cela affecte ta santé. Alors elle veut qu’on t’aide à trouver un rythme plus équilibré. Ah, et elle a aussi donné une préparation. Tu dois en prendre 10 gouttes tout les matins pendant une semaine, et ensuite lorsque ça ne va pas.
- Je vous assure que je n’ai pas besoin de…
- Yuki ? Tu veilleras à ce qu’elle en prenne ?
Torhu réalisa qu’en plus de ses deux amies, il y avait également Yuki et Momiji Soma dans la pièce. Il avait un sourire bienveillant, mais affichait quand même un air fatigué.
- Et sinon, Yuki, tu peux enfin nous dire ce qui est arrivé à Kyo ? Pourquoi êtes vous tout les deux si nerveux quand on parle de lui ?
Yuki détourna les yeux.
- Kyo est… gravement malade. Il a attrapé une forme dangereuse et très contagieuse de la grippe. Il est dans une salle d’isolation spéciale à l’hôpital pour une durée indéterminée.
Tohru ouvrit des yeux ronds. Elle n’aurait jamais cru que Yuki était capable de faire un pareil mensonge. Quoiqu’en y réfléchissant… Kyo était plus ou moins dans une salle d’isolation pour un temps indéterminé. En tout cas, la version de Yuki sembla contenter ses deux amies. Momiji, lui, semblait avoir compris le sous-entendu de son cousin. Il baissa les yeux lui aussi, mais les rouvrit presque aussitôt pour détendre l’atmosphère.
- Alors qu’est-ce que vous pensez du docteur Ryuchi ? Elle est géniale, n’est-ce pas ?
Saki ferma les yeux.
- Elle a un don étrange…
- C’est toi qui nous parle de don étrange ?
- Elle a touché Hastu-Haru au front et sa fièvre s’est envolée. On aurait dit qu’elle l’exorcisait.
- Elle ne fait pas de la médecine classique, c’est tout. Mais elle est très efficace et très renommée en Europe, annonça Momiji.
- Tu la connais ?
- Oui, quand je vivais en Allemagne, mon médecin traitant était un adepte de sa méthode et il en parlait comme d’une fée.
- Attends, comment une femme aussi célèbre peut-elle accepter de venir travailler dans un simple lycée japonais ?
Tous se turent. Effectivement, c’était difficile à expliquer.
- Elle a un secret, conclut Yuki. Je suis sûr qu’elle avait un mobile bien précis en venant dans cette école et que ses méthodes de guérison ne se basent pas sur des médicaments légaux. Torhu, je comprendrais que tu ne veuilles pas prendre la potion qu’elle t’a donnée et je ne t’encouragerais pas à la prendre. Tant qu’on ne sauras pas ce qu’elle a mis dedans et comment ça fonctionne, ce n’est pas sûr de la boire.
- Toi…
Arisa était passée en mode « voyou enragé ». L’atmosphère devint soudainement glacée.
- Tu es prêt à mettre en danger la santé de Tohru parce que tu ne fais pas confiance aux médecines parallèles ?
- Arisa…
Tohru se sentait un peu gênée d’être la cause de cette dispute. Mais Yuki ne se laissa pas intimidé.
- Toi, au contraire, tu es prête à prendre un grand risque. Comment peux-tu être sûre qu’il n’y aura pas d’effets secondaires ?
- Ton cousin a été soigné de cette manière, non ? Et il est en pleine forme aujourd’hui.
Yuki jugea bon de se taire. Après tout, c’était son intuition qui lui disait de se méfier, rien de vraiment fondé. Il se résigna donc à tendre le fameux flacon à sa chère amie.
- Si tu veux en prendre, vas-y.
- Je préfère cette attitude, prince Yuki.
Et comme Tohru avalait la dose prescrite, Momiji annonça d’un air pensif :
- Je me demande si…
- Quelle idée tordue as-tu encore trouvé ?
- Je vais demander à Mademoiselle Ryuchi de venir soigner Hatori et tout le monde au domaine Soma.
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon EmptyVen 22 Juin - 10:47

ah... mais c'est horrible, tout ça en deux chapitres mais comment ils vont faire ><
bon sinon j'ai plein de questions mais j'attendrais XD
la suite?
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MessageSujet: Re: Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon   Fruits Basket: L'année du dernier grand dragon Empty

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