Allie-chan ~> Spirale. [Yami no Matsuei]

Kaya-chan>>>contente d'avoir réussi ^o^
c'est court, mais euh même en parlant d'expérience, je ne pouvais pas en écrire trop sur une folle XD
merci beaucoup ^_^

Alea>>>spécial ? pour le sujet XD

Citation :

vive Sub et Sei^^ !

(non ! Vive Subaru x Kamui è_é)
bon, le one n'était pas non plus fait pour qu'on compatisse ^^
comment ça, pas d'une grande richesse au niveau péripétie è_é tu veux dire que être fou, ce n'est pas une péripétie ? XD (si, mais pas pendant deux pages de textes... >_<)
bref, merci ^^
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Un oneshot, donc, sur Yami no Matsuei - mon premier. Je précise avant tout que je n'ai lu que les trads du manga, sans les scans. Comme il n'est pas sorti en France... possible que les évènements ne suivent pas tout à fait le manga ^^" désolée pour ceux qui connaissent les prépublications.

/!\violence, meurtre, glauque, glauque, morbide. si vous êtes dépressifs, faites attention à vous é_è
spoilers du passé d'Hisoka (tome 1)

La chanson (sans titre ^^") est de Simple Plan.
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Spirale – Hisoka.

Il avait juste voulu s’enfuir. Revoir le monde extérieur juste une fois ; échapper à cette cellule grise et froide qui était devenue son univers.
Pourquoi ?
Il avait juste voulu s’assurer que le monde ne se résumait pas à quatre murs de pierre ; qu’il y avait autre chose ailleurs. Un endroit où il ne serait pas seul, abandonné, rejeté par sa propre famille… un endroit où il pourrait être heureux, peut-être.
Pourquoi…



Cette nuit, la lune était pleine, cercle d’or envoûtant flottant dans un ciel paré d’étoiles. Un ciel si beau, bleu teinté de bleu teinté d’or. Et lui qui n’en avait jamais vu qu’une infime partie, filtrant à travers les barreaux de sa prison, il l’avait longtemps observé, fasciné.
Avait-il vraiment mérité ça ?
Pourquoi était-ce ce parc, parmi tous les autres, qui l’avait attiré ? Hisoka n’aurait pas su l’expliquer. Pourtant, son pouvoir d’empathie, encore à l’état brut, aurait pu, aurait dû l’avertir du danger.
Ou bien était-ce ce danger qui l’avait attiré ? Inconsciemment, certes, mais attiré…
Avait-il vraiment mérité ça…



Et les cerisiers s’étaient dressés devant lui. Tout un bosquet, aux pétales blancs rosis par la lune. La lune, pleine et menaçante.
Il ne comprenait pas…
La lune qui portait ce soir une étrange lumière rouge. Rouge de sang, rouge de mort. Et il savait qu’il ne devait pas aller plus loin, et il ne pouvait plus s’arrêter.
Il ne pouvait plus s’empêcher d’avancer.
Il ne comprenait plus…



Et il avait vu cette homme. Grand, si grand, ses lunettes repoussés sur son nez ne cachant rien de ses yeux gris, argentés, gris, froid, durs comme la mort, emplis de haine et de désir et de folie, et d’une douleur si profondément enfouie que même lui, qui ressentait les émotions des autres, ne pouvait pas la déceler.
Tu as vu ce que tu n’aurais jamais dû voir…
Et, allongé sur le sol, quelqu’un. Il voulut hurler, ses lèvres étaient scellées, il voulut fuir, ses jambes ne supportaient plus son poids, et il ne put que tomber à genoux, face à cet homme, face à sa mort, face à la femme étendue sur le sol, couverte de sang, le cœur arraché…
Tu as vu ce que tu n’aurais jamais dû voir…
« Le visage d’un meurtrier. »



Et maintenant...
Et maintenant toutes ses émotions se fondaient en une spirale infernale alors qu’il était allongé là, sans défense, incapable de bouger, incapable de fuir, incapable même de hurler alors que son corps se déchirait, encore et encore…
« Tu as vu ce que tu n’aurais jamais dû voir, le visage d’un meurtrier. »
Non…
Et il ne pouvait que sentir, la douleur, la peur…
« Maintenant, tu vas mourir. »
Non !
Et la haine et la honte et l’envie et l’horreur…
« Mais avant, avant, je vais jouer avec toi, ma poupée…»
Et il ne pouvait que subir, ces mains qui violaient son corps, ses mots qui violaient son âme.



Combien de temps la torture dura-t-elle ? Combien de temps avant que les mains ne se retirent, ne laissant qu’une atroce impression de vide ?
Des heures, des heures qui paraissaient des jours…
« Là. Tu es un bon garçon… »
Cette voix écœurante de cruauté, il ne voulait plus l’entendre !
Et son odeur, et son toucher, et son visage…
Ne plus voir, ne plus sentir…
Il voulait juste…
Je veux juste mourir…
« Non, non. Pas tout de suite… »



Et de nouveau, les mains se posèrent sur son corps meurtri, y traçant des signes, des marques rouges...
Rouge comme le sang.
Rouge comme la lune.
Des marques qui couvrirent bientôt son dos, son torse, ses bras, ses mains, et il ne sentait plus rien maintenant, ni la haine, ni la peur, ni la honte, il ne sentait plus qu’une douleur si intense qu’elle balayait tout le reste, alors que les sigles se gravaient dans ses chairs…
Il n’allait pas mourir.
Pas tout de suite.
Même cet ultime désir ne lui serait pas accordé.
Parce qu’il n’était rien.
Rien pour lui.
Rien pour personne.
Qu’une poupée à exposer…



«Tu ne te souviendras de rien. »
Et il glissa enfin dans une douce spirale d’inconscience.



J’ouvre mes yeux
J’essaie de voir mais je suis aveuglé
Par la lumière blanche.
Je ne peux pas me souvenir comment,
Je ne peux pas me souvenir pourquoi,
Je suis étendu ici cette nuit

Et je ne peux pas supporter la douleur
Et je ne peux pas la chasser
Non, je ne peux pas supporter la douleur…

Comment cela a-t-il pu m’arriver ?
J’ai fait mes erreurs
Je n’ai nulle par où m’enfuir
La nuit s’en va
Comme je perd conscience
Je n’en peux plus de cette vie
Je veux juste hurler
Comment cela a-t-il pu m’arriver ?

Tout le monde crie
J’essaye d’émettre un son mais personne ne m’entend
Je passe par dessus bord
Je suis suspendu à un fil
Je veux tout recommencer

Alors j’essaye de m’accrocher à un temps où rien n’avait d’importance
Et je ne peux pas expliquer ce qui s’est passé
Et je ne peux pas effacer ce que j’ai fait
Non, je ne peux pas

Comment cela a-t-il pu m’arriver ?
J’ai fait mes erreurs
Je n’ai nulle par où m’enfuir
La nuit s’en va
Comme je perd conscience
Je n’en peux plus de cette vie
Je veux juste hurler
Comment cela a-t-il pu m’arriver ?

Comment cela a-t-il pu m’arriver ?
J’ai fait mes erreurs
Je n’ai nulle par où m’enfuir
La nuit s’en va
Comme je perd conscience
Je n’en peux plus de cette vie
Je veux juste hurler
Comment cela a-t-il pu m’arriver ?

Déjà...

Bravo, tu viens de me convaincre d'acheter ces livres quand ils sortiront alors que je ne voulais plus commencer de série >-<

Ensuite...

Ben encore bravo parce que c'est superbe. Totalement traumatisant, mais superbement écrit, comme toujours.

Ca m'aura effectivement pas aidée à sortir de la déprime mais j'étais prévenue xDD

Eh bien c'est magnifique, comme toujours, totalement déprimant, comme souvent, et... j'adore^^ (comme dans les 99% des cas... c'est très régulier, tout ça ;p)

Quand au manga, il m'a l'air bien appétissant *w* (bon d'accord, c'est peut-être pas le mot exact... XD) Peut-être qu'un jour... en passant à la FNAC, par hasard... M'enfin faudra que j'attende qu'il sorte en France TT-TT

ah oui, juste une chose:

Citation :

Et les cerisiers s’étaient dressés devant lui. Tout un bosquet, aux pétales blancs rosis par la lune.

Tu as choisi le cerisier:
1 Parce que c'est un arbre typique du Japon
2 Parce que c'est comme ça dans le manga
3 Parce que... Sakurazukamori powaaaa!!!!!! (mais c'est peut-être moi qui m'imagine des trucs... lol)
?

KTL>>>ptdr, ben comme ça je ne serais pas la seule... (je m'étais aussi jurée de ne plus commencer de série >_<)
merci ^^ contente que ce soit traumatisant bien écrit ^^

Onyx>>>merci ^^
XD ça prouve que je ne me renouvelle pas trop, c'est ça ? ^^"
(le manga devrait sortir en juillet *o*)
j'ai choisi le cerisier
2 parce que c'est comme ça dans le manga
même si j'ai pas pu m'empêcher de rosir les pétales
3 parce que Sakurazukamori powaaa ;p

sakurazukamori powaaaa humhum.....

trres beau shot, les paroles collent à la perfection (enfin rien d'etonnant).
Je ne me sens pas traumatisé (ouaiiii mon experience de ton sadisme paye enfin) parcontre c'est assez horrible.

et enfin: c'est quoi ce manga Oo?