Excusez-moi de ne pas vous avoir répondu avant >_<
Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me fait très plaisir =]
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Chapitre 1 : Match de Quidditch & Rentrée.La soirée était chaude, et les gens transpiraient à grosses gouttes. Serrés les uns contre les autres, il essayaient d’entrer le plus rapidement sur le terrain national de Quidditch. Dans les gradins, près de la tribune officielle, une jeune fille soupira bruyamment.
- Kate, j’en ai marre d’attendre !
- Sois patiente Lena, ça va bientôt commencer, lui répondit sa voisine.
Elle avait des cheveux châtains clairs, raides, coupés en carré plongeant. Ses yeux bleus clairs pétillaient doucement tandis qu’elle regardait sa jeune sœur assise à sa gauche. Lena Sullivan avait les yeux verts et le teint pâle. Elle avait des cheveux mi-longs, bruns et bouclés.
Un homme de type asiatique monta à leur niveau, suivi par deux jeunes hommes surexcités.
- Voici vos places, messieurs, fit-il en s’effaçant pour les laisser passer.
- Merci Mr Honda, fit le premier jeune homme, un brun aux cheveux ébouriffés.
Mr Honda lui sourit en réponse et rejoignit la tribune officielle.
- Je savais pas que tu connaissais autant de monde au ministère, James, se moqua son ami aux cheveux longs et bruns.
- Attends, si je compte faire carrière il me faut des relations ! plaisanta celui-ci.
- Bonjour James, bonjour Sirius.
Les deux amis sursautèrent et se retournèrent pour voir Kate leur sourire.
- Professeur Sullivan ! s’exclama Sirius.
- Bonjour Professeur, bonjour Sullivan, sourit James.
Lena fronça les sourcils et lui rendit son salut.
- Vous aimez le Quidditch ? demanda Sirius à Kate, sans regarder sa sœur.
- Bien sûr, j’étais même Poursuiveuse dans l’équipe de Gryffondor dans ma jeunesse, s’exclama la jeune femme.
- Ne dîtes pas cela comme si c’était un temps révolu et lointain, fit Sirius avec un demi-sourire.
Kate lui sourit mais se détourna de lui pour parler à sa sœur.
- Ca me fait penser que nous ne sommes toujours pas retournées au Chemin de Traverse pour t’acheter de nouvelles robes.
- Laisse, mère s’en occupera, soupira Lena.
Au même moment, Sirius donna un coup de coude à James.
- Regarde qui voilà, murmura-t-il à l’oreille de son ami.
James regarda dans la direction que lui montrait Sirius et aperçut une jolie rousse aux yeux verts assise à côté de deux jeunes filles. Un sourire illumina son visage.
- N’oublions pas d’aller la saluer à la fin du match, fit Sirius en lui faisant un clin d’œil.
James sourit bêtement tout seul et Sirius jeta un regard à Kate qui semblait absorbée par le poteau devant elle. Il essaya en vain de capter son regard. Lena soupira et un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres.
Elle pensa à la discussion prochaine qu’elle aurait inévitablement avec sa sœur au sujet du jeune homme, un peu trop entreprenant pour un élève.
Une semaine plus tard.Le quai de la gare de Londres était bondé. La plupart du temps durant l’année la voie 9 ¾, voie réservée aux sorciers et sorcières, était désertée. Mais en ce jour de rentrée à Poudlard, la célèbre école de magie, elle ressemblait à une fourmilière géante. Des sorcières aux chapeaux vert pomme se précipitaient vers un pauvre petit garçon maigrelet qui devait certainement faire sa première rentrée. Les unes lui faisaient des recommandations, tandis que les autres l’embrassaient vivement sur toutes les parties visibles de son visage.
Des sorciers strictes fumaient cigarettes ou cigares en regardant les femmes et les enfants.
Un jeune homme brun aux cheveux ébouriffés poussa quelques personnes, et sauta dans le train en entraînant avec lui sa valise. A l’intérieur, plusieurs adolescents l’interpellèrent. Il répondit par un simple geste de la main, ou d’un signe de la tête. Il s’arrêta soudain devant un compartiment et sourit en apercevant trois jeunes filles. Il fit coulisser la porte et s’approcha d’elles.
- Bonjour Carter, bonjour Sullivan, bonjour Lily, s’exclama-t-il.
- James ! Tu vas bien ? lui demanda Lily, une belle rousse aux yeux verts pétillants.
Les deux autres la regardèrent brièvement, étonnées, et la blonde rougit en sentant le regard de James sur elle.
- Alors Potter, toujours aussi prétentieux ? se moqua la troisième, une brune aux cheveux légèrement bouclés, assise à côté de la blonde.
- Pas de problème Sullivan, je vais bien moi aussi, lui répliqua James en lui souriant.
Lily Evans se gratta la gorge et James passa sa main dans ses cheveux.
- Bon, il faut que j’aille rejoindre les autres, bon voyage, on se voit ce soir, fit Potter en lançant un léger clin d’œil aux trois jeunes filles.
- Oui, peut être, acquiesça Lily.
Sullivan jeta un regard noir à Lily qui ne dit rien.
James sortit en refermant la porte. Il se dirigea vers le dernier compartiment, un air détaché sur le visage.
Une fille rousse avec des tâches de rousseur tapota l’épaule de sa voisine qui gloussa en voyant le jeune homme passer devant elles.
Il ouvrit la porte en grand.
- Content de vous voir les gars ! s’exclama-t-il d’une voix claire.
- On attendait plus que toi vieux frère !
Son ami se leva et lui serra la main. Il avait de longs cheveux bruns et lisses qui lui tombaient sur les yeux, et un regard gris malicieux.
Un des deux autres occupants referma le livre qu’il venait de commencer pour pouvoir le saluer à son tour. Des cernes soulignaient ses yeux clairs.
- Salut James ! Comment vas-tu ? Tu as passé de bonnes vacances ? lui demanda-t-il en souriant doucement.
James sourit chaleureusement à ses deux meilleurs amis.
- Très bien Remus ! J’ai passé d’excellentes vacances, surtout quand on s’est vus, Sirius, fit-il en se tournant vers l’intéressé.
- C’est sur ! J’ai raconté l’histoire à Remus.
- Oui, alors apparemment Miss Evans se laisserait séduire par le ténébreux James Potter…
James se passa lentement la main dans les cheveux, les ébouriffants encore plus, si c’était possible, au passage.
- Hé hé, je pense en effet que cette fois-ci c’est la bonne.
Le petit jeune homme un peu rondouillard, dénommé Peter, se leva et interpella Sirius d’une voix aiguë :
- Tu as vu Lena aussi, non ?
- T’as des vues sur elle ou quoi Peter ?! Ce qui était particulièrement intéressant c’était la présence de sa sœur !
Il échangea un regard complice avec James.
- Combien de fois faudra-t-il te rappeler que c’est un professeur, soupira Remus.
- Mais elle est canon ! répondit-il en se tournant vers James.
Celui-ci secoua la tête de gauche à droite, en souriant.
- Remus, tu sais bien qu’on ne peut plus rien faire pour ce cas désespéré, soupira-t-il.
- James ! Je crois que ce que tu dis de moi est surtout valable pour toi ! Qu’est ce qui a retardé ta venue ? Une jolie rousse aux yeux verts que tu courtises depuis ta troisième année à Poudlard ? Tu mérites de crever pour ce que tu me reproches ! s’exclama Sirius, indigné.
- Attends, j’espère que tu ne sous-entends pas que c’est toi qui pourrais me crever !
- J’avoue, je ne suis pas aussi mesquin que toi ! Allez, sans rancune Cornedrue !
- Tu me prends par les sentiments Patmol ! s’exclama James.
- Cornedrue, Patmol… Autant dévoiler nos secrets au dîner ce soir, maugréa Remus.
James et Sirius échangèrent un regard un peu embarrassé. Sirius s’avança vers son ami et posa sa main sur son épaule. James s’approcha à son tour et sourit.
- Ne t’inquiètes pas Remus, personne n’en saura jamais rien ! Tu devrais te détendre un peu, depuis le temps.
- Et que fais-tu de Severus ? demanda Remus.
- Celui-là, j’en fais mon affaire s’il tente quelque chose, grogna Sirius.
- Bref, ne t’inquiètes plus Remus, on est là et on restera !
- Oui ! couina Peter en reversant le contenu de la table.
- Du calme Queudver, tu fais tout tomber !
- Par…pardon ! fit-il en éparpillant plus qu’en ramassant les affaires gisant au sol.
James s’assit auprès de la fenêtre sans rien ajouter. Le Poudlard Express démarra. Il resta pensif un long moment, regardant défiler le paysage.
Dans le compartiment où se trouvaient les trois jeunes filles que James avait saluées, Carter se leva et posa sa main sur le front de Lily, en fronçant les sourcils.
- Dis-donc, tu vas bien toi ? Lily ! C’est quoi cette manière de parler à Potter ?! s’indigna la jeune fille.
- Oh voyons Samantha, il n’est pas si terrible que ça tu sais, je l’ai vu l’été dernier pendant la coupe du monde de Quidditch et il a été très courtois avec moi.
- J’y étais aussi, acquiesça à contre-cœur Sullivan, et c’est vrai qu’il a été irréprochable lorsqu‘il est venu avec Black.
- Tu aurais pu m’inviter ! s’exclama Samantha Carter en se tournant vers son amie Lena Sullivan.
- Désolée Sam, j’y suis allé avec ma sœur, on ne pouvait pas y aller avec quelqu’un d’autre.
- D’ailleurs Sirius ne lâche pas ta sœur Sullivan, intervint Lily, il a encore une fois essayé de la séduire, je l‘ai vu !
- Pour une fois que c’est pas Potter qui tente une approche frauduleuse avec toi, répliqua Lena Sullivan.
Lily sourit, contrite et Samantha éclata de rire.
- Bon, pour en revenir à nos dragons, je pense que ma sœur commence à le trouver sérieusement lourd.
- Attends, ça peu toujours venir après, regarde Lily, fit Samantha.
Celle-ci rougit et croisa les bras.
- Allez, faute avouée, faute à demi pardonnée, rajouta Lena.
- Mesdemoiselles ! Vous êtes de vraies pestes !
- Au fait Evans, où sont Gillian et Ladwood ?
La jeune fille grimaça soudainement.
- Elles me font la tête parce que j’ai parlé avec Potter…
- C’est pour ça que tu est venue dans notre compartiment, fit sèchement Lena.
- Oui, un peu, répondit Lily sans se démonter.
Bizarrement, elle crut déceler un léger sourire de la part de Lena.
- Intéressant… C’est une drôle d’année qui commence, fit la jeune fille, mystérieuse.
Samantha lui jeta un regard étonné et se tourna vers Lily. Celle-ci se contenta de hocher la tête, semblant comprendre parfaitement ce qu’insinuait Lena.
Le train s’arrêta en début de soirée, et les élèves prirent les diligences sans chevaux pendant que les premières années suivaient Hagrid qui les guidait vers le lac.
Ballottés dans les diligences, les quatre maraudeurs discutèrent peu. Lorsqu’ils descendirent, ils se dirigèrent vers l’immense porte d’entrée du château. James sourit en apercevant Lily qui était restée avec Lena, Samantha ayant mystérieusement disparu. Celle-ci sentit son regard, et se tourna vers lui. Un léger sourire moqueur se dessina sur ses lèvres, mais elle ne dit rien. Sirius lança une tape amicale dans le dos de son meilleur ami.
- Allez grouille toi, j’ai une dalle d’enfer !
- Malgré tout ce que tu as ingurgité dans le train ? se moqua Remus.
- C’était une sorte d’apéritif, fit Sirius en haussant les épaules.
Peter semblait assez d’accord. Les quatre amis se précipitèrent donc dans la Grande Salle. Ils s’installèrent à la grande table des Gryffondors, et James ne put s’empêcher de remarquer que Lily n’était pas très loin. Remus écouta avec attention la répartition, tandis que Sirius baillait à s’en décrocher la mâchoire. D’ailleurs, le Professeur Mc Gonagall lui lança un regard furieux. Mais Sirius en profita pour saluer le professeur Sullivan. La jeune femme secoua la tête et le salua à son tour, avant de se détourner vers le professeur Flitwick avec lequel elle entretenait une conversation à mi-mots.
A la fin, tous les élèves applaudirent et se tournèrent vers le Professeur Dumbledore qui se leva, repoussant sa chaise derrière lui.
- Mes chers élèves, anciens et nouveaux, c’est avec grand plaisir que je vous accueille ici, à Poudlard, dit-il d’un ton plus grave qu’à l’ordinaire, aussi, les quatre maraudeurs se penchèrent pour mieux l’écouter. Vous savez tous qu’au dehors de l’école, beaucoup de choses graves se produisent. La Gazette des Sorciers relève de plus en plus d’incidents forts regrettables, et il va sans dire que celui qui se fait appeler Lord Voldemort, assisté de ses fidèles Mangemorts, y est pour quelque chose. Vous êtes ici en sécurité, plus qu’à n’importe quel endroit du monde. Je vous demanderais donc d’être forts, et de ne pas vous mettre en danger. Nous avons déjà des experts en la matière.
Il ne regarda pas vers eux, mais James et Sirius se sentirent particulièrement visés. Ils esquissèrent un sourire.
- Cette année encore, vous allez étudier jusqu’à ce que vos petites têtes débordent de connaissances, -que vous ne manquerez pas d’oublier lors des prochaines vacances d’été, continua Dumbledore. Et une fois de plus, je tiens à ce que vous restiez unis, camarades des différentes maisons, car au dehors, vous serez égaux face au danger. Mr Rusard m’a aussi demandé pour la cent soixante-douzième fois de vous rappeler que les escapades dans la Forêt Interdite sont formellement… Interdites. Ainsi que les objets du Dr Flibuste, qui a ouvert il y a peu de temps à un magasin à Pré-au-Lard, -une boutique fort intéressante je dois dire. Et maintenant, le plus important, bon appétit !
Élèves et Professeurs applaudirent furieusement tandis qu’apparaissait dans leurs assiettes et sur la table une montagne de nourriture.
- Il était assez inquiétant Dumby cette année, vous ne trouvez pas ? fit Sirius en se jetant sur les côtes de porc.
- Hm… Il a sans doute raison, il veut nous protéger, réfléchit Remus.
- Mouais, ça ne me dit rien qui vaille, je n’ai pas vraiment envie de quitter Poudlard l’année prochaine.
- Hé mon vieux ! Et notre projet de devenir Aurors ! s’exclama Sirius en repoussant son assiette vide, ça ne t’intéresse plus ?
- Bien sur que si Patmol, mais je me demande ce qui nous attendra.
- Ce sera sans doute difficile, mais comme d’habitude, les Maraudeurs s’en sortiront, dit sagement Remus.
- Oui ! s’exclama Peter en se servant pour la troisième fois du gratin de pommes de terre.
Lorsque les desserts disparurent et que Dumbledore leur souhaita une bonne nuit, ils se levèrent et Remus partit devant, étant Préfet-en-chef. Les trois autres discutèrent gaiement, attendant son retour.
Une demie-heure après il les retrouva.
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Laetitia, c’est le mot de passe, soupira-t-il.
- C’est pas un truc qui veut dire joyeux ? demanda James.
- Comment veux-tu que je le sache, se moqua Sirius.
- Oui c’est vrai, répondit Remus.
Ils passèrent le portrait de la Grosse Dame et montèrent se coucher. Dans leur dortoir les attendait leurs valises. Ils les défirent et se couchèrent sans demander leur reste, exténués.
- Bonne nuit les gars, fit Sirius en baillant.
- Ouais, pareil, fit James.
- Faites de beaux rêves…
- A demain, couina Peter.
Sans se consulter, ils repensèrent tous les quatre au discours alarmiste de Dumbledore, un peu inquiets.
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