sora no tsubasa

tadaaaaaa

CHAP 7


La pluie s’était arrêtée au petit matin, l’air commençait à devenir moite à cause du soleil qui dirigeait ses timides rayons vers les flaques qui parsemaient le petit chemin de terre menant chez les Tenko. Une jeune fille au cheveux bleu attendait, devant la porte fermée :
« _ Viens demain, en début d’après midi »
Elle inspira et chuchota pour elle même :
_ Je suis là Kaoru-san, comme vous me l’avez demandé…mais j’ai peur.
Elle serra ses poing, racla la paume de ses mains blanche et délicates avec ses ongles courts, elle se frotta fortement la peau de ses bras nu jusqu’à ce qu’ils deviennent rouge :
_ J’ai terriblement peur de savoir.
Et pourtant elle savait ce qu’il fallait qu’elle fasse, juste frapper à la porte. Ainsi elle saurait pourquoi elle avait été adoptée, pourquoi elle possédait un code barre sur sa nuque. Elle n’avait pas de souvenirs précis de sa petite enfance, pas d’avant ses 4 ans mais si elle frappait à cette porte, si elle osait signaler sa présence alors toutes ses questions recevraient des réponses. Miyuu aspira un grand coup, calma l’organe qui frappait comme un marteau dans sa poitrine et leva timidement sa main.
La porte s’ouvrit sur Saï, il semblait encore un peu fatigué mais ses yeux n’avaient jamais été aussi « brûlant », aussi lumineux. Il l’a fit entrer en silence et la mena au salon avant d’appeler d’une voix forte :
_ Kaoru ! Onee-san !
Les deux personnes appelés émergèrent de deux pièces opposées en même temps et virent Miyuu. Kaoru se débarrassa d’une paires de gants d’où s’échappaient une épaisse fumée noire, s’approcha de la jeune fille et la salua avec un tendre sourire. Sakura soupira et vint à son tour dire bonjour à leur invitée en la remerciant discrètement d’être arrivée avant que Saï ne détruise la maison. Elle portait un tablier qui semblait recouvert de charbon. Sakura emmena du thé et ils s’assirent autour de la table du salon où le silence se fit. On sentait une tension, une gène certaine qui parcourait les gens réunis autour de la table. Aucun d’entre eux n’osaient prendre la paroles car ils savaient que le premier mot prononcé enclencherais le mécanisme du destin. Saï ne savait pas quoi dire ni quoi faire, il voulait débloquer cette situation. Dans son esprit se formait l’image de l’espace immense qu’était le monde, les forêts, les montagnes. La garçon aspirait depuis si longtemps à la liberté , des bribes de mémoires le hantait jours et nuits. Il hésita un instant avant de se tourner vers Miyuu. Elle tourna le visage et croisa le regard du garçon, à sa surprise il esquissa un léger sourire, honnête , sincère. Elle sentie une bouffée de joie envahir son corps sans qu’elle ne puisse se l’expliquer et pourtant elle savait. Ce simple sourire, symbolisait beaucoup pour eux :
_Miyuu-chan, merci d’être là ,avoua Saï
Elle lui renvoya son sourire en guise de réponse, leur disputes et leur animosités allaient commencer à disparaître à présent. Kaoru soupira nerveusement et déclara qu’il était temps de commencer :
_ C’est vrai, acquiesça Saï, Miyuu-chan ? pose les questions que tu veux.
La jeune fille réfléchit, elle avait tant de choses à demander et , alors qu’elle pouvait dire ce qu’elle voulait, son cerveau était vide, sa gorge sèche n’arrangeait rien. Son regard se posa sur les vêtements noircis de Sakura :
_ Vous avez eu un…problème ? dit elle en même temps qu’elle remarquait les même tache sombre sur leur mains.
Celle ci tourna la tête vers Saï, un sourire taquin sur son beau visage, ce dernier rougit et d’un coup, baissa les yeux pour formuler une listes d’excuses confuses. Kaoru l’interrompit en lui conseillant d’expliquer clairement à son amie :
_ Et bien euh….commença t il en se tournant les pouces, à cause de la pluie j’avais, comment dire…les nerfs a vif, et quand Kaoru m’a fait remarquer , peu avant ton arrivé, que je n’était pas très résistant j’ai…mis le feu à pas mal de pièces.
Il sourit comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas grave mais Miyuu le regardait, perplexe :
_ Ils ont eu du mal à me calmer, fini t il , mais maintenant ça va ! Je contrôle !
_ Ouai mais l’incendie tu le contrôlais moins, ajouta Kaoru
Miyuu ne comprenait pas, comment pouvait on provoquer un incendie, en rire et faire comme ci ce n’était pas la première fois ? Elle imagina Saï en futur pyromane puis refoula cette idée ridicule. Peut être, se dit elle, que la meilleure façon serait de demander à l’intéressé :
_ Comment ? se risqua t elle
_ Comme ça ; répondit l’enfant d’un air à la fois las et anxieux
Il fixa un point par dessus l’épaule de Miyuu, Sakura cria : « NON SAÏ » puis Miyuu entendit un craquement. Une chaleur se répandit dans son dos, elle tourna la tête et s’éloigna d’un bond, apeurée de la commode qui brûlait sous ses yeux. Kaoru se leva d’un bond, saisi un pichet d’eau et éteignit la flamme. Saï prit la main de sa camarade qui sursauta :
_ Quand je ne suis pas en colère je me contrôle, n’est pas peur.
Miyuu baissa les yeux, lâcha la main du garçon et se tourna vers les deux autres qui s’étaient rassis :
_ je vous en prie, expliquez moi.
Kaoru avala une gorgé de sa tasse fumante, regarda la fillette qui lui faisait face dans les yeux. Sakura lui lança un regard inquisiteur et il soupira avant de commencer :
_ En 1703, un laboratoire à ouvert ses portes, ils se disaient capable de donner forme à la matière et ainsi, en utilisant les témoignages de leur créations, démontrer l’inexistence de Dieu. Ils ont mené leur recherche dans le plus grand tabou, jusqu’à la fin. Toujours absorbé par cet envie d’en savoir plus, le but premier fur rapidement abandonné.
L’association secrète devint usine, il s’appellent aujourd’hui « le groupe E.d.D ». La couverture est un fabriquant électronique je crois ?
Il regarda Miyuu qui hocha la tête, absorbée. Il lui sourit et continua :
_ Finalement, pour dépasser leur limites, il voulurent donner une apparence humaine à une chose non concrète. L’essence même des éléments…et c’est en 1985 qu’ils réussirent enfin…
Son regard se voilà et il murmura :
_ C’est à cette époque que je suis né…
Miyuu écarquilla les yeux, non ! Ce n’était pas possible…pourtant son interlocuteur tenta de lui sourire :
_ J’ai 20 ans et malheureusement, comme je fut le premier les défauts étaient pour moi. Ma personnalité change brusquement sans que je ne la contrôle. Sakura est arrivée environs 1 an après. Sur de leur coup, les scientifique t’on conçue en même temps que Saï. Quand nous nous sommes enfuis, plus par chance que par stratégie, nous n’avons pas put aller te chercher. Sakura et moi sommes tombé par hasard sur la pièce ou reposait Saï, on en à profité pour le prendre. Plus tard on à appris que tu avais été adoptée. On t’as alors perdue de vue jusqu’à il y a quelque temps. Nous n’avions pas encore besoin de toi à l’époque.
Il marqua une pause :
_ Ta mère mourut un jour, nous avons depuis attendue le meilleur moment pour te parler. Les présentations officiel s’impose Miyuu. Je suis la matérialisation de l’air, Sakura symbolise la Terre, Saï le feu et toi…l’eau.
La jeune fille tenta de se calmer, elle savait que ce n’était pas un mensonge. La démonstration de Saï et sa propre réaction envers l’eau ne pouvait pas être le fruits du hasard. Elle déglutie, ils avaient détourné poliment le regard mais une autre question la tourmentait. Elle chassa les larmes qui commençait à couler sur ses joues pâles, de la sueur froides perlant sur son front. Elle s’assit pour se calmer et se lança :
_ Vous m’avez cherchée pour un voyage…où ? quand ? ajouta t elle un octave plus haut
Ce fut Saï qui lui répondit calmement :
_ Le problème, c’est la Terre. Si l’essence d’un élément reste trop de l’essence du monde, ce dernier fini par mourir. Plus d’eau,de soleil, de végétaux ni d’air. La Terre mourrait avec tous ses habitants.
_ Car il faut les 4 éléments pour que le monde soit « équilibré », compléta Sakura, il existe un arbre très loin d’ici, une fois arrivé là-bas, tous sera finie.

Miyuu repartait dans le sens inverse , déjà sa maison se dessinait dans le lointain, sa décision était prise. Mais comment expliquer cela à son père ? il ne la laisserait jamais partir. Le quitter pour une durée encore indéterminée. Il lui sembla voir un éclair , mais le ciel ne trahissait aucune trace d’orage ou seulement de pluie. Elle pénétra dans sa rue.

_ Onee-san ! Kaoru ! je suis revenus…
Saï s’écroula dans le fauteuil, le regard vide. Il n’aimait pas ça. Maintenant par contre, Miyuu partirait à coup sur. Sakura vit son cousin dans un demi coma, elle s’approcha avec précaution :
_ Excuse moi Saï, mais tu était le mieux placé et…c’était la dernière corde, le dernier barreau de la cage.
Saï l’observa de ses yeux rouge sang :
_ Mais, onee-san, si il n’y à qu’un barreau, l’oiseau peut quand même voler…

L’atmosphère de la maison semblait bien lourde pour Miyuu. Une étrange odeur flottait, venant du salon, son père s’y trouvait généralement à cette heure. Elle s’avança et alluma la lumière, sa voix se fit soudain plus aigue :
_ pa…papa ?


A SUIVRE…

Oh lala, c'est compliqué ce qui leur est arrivé... mais ils ne sont donc que 4, au moins on est fixés...
Y a plus qu'a voir ce que va donner leur voyage

La suite!!!

compliqué oui mais...c'était compréhensiblr? XD
si ya des trucs pas clair dit le comme ça, si c'était pas déja prevu, je pourrai les ré-épliquer ^^

non non, t'inquiete, LK, c'etait tres clair...
je faisais juste remarquer que leur histoire n'etait pas simple, et que ca ne doit pas etre simple pour Miyuu de decouvrir tout ca d'un coup ^^

Je sais v_v
mais je suis pas patiente (désolé ùmiyuuu XD) je mettrait peut être les dessins de ses 4 personnages si tu veux ^^ )

*o* des dessins?? *çç*
avec plaisir!!! *w*... Surtout Miyuu ^__^ et Sai ¤_______¤
/me attend ses dessins!!!

Voila j'en est fait un recemment de ces deux la ^^
Miyuu en bas et Sai en haut (mais ça se voit je crois)

https://2img.net/h/oi2.tinypic.com/qzi41x.jpg

Je me suis absenté tellement longtemps! toutes mes excuses! Mais je l'ai fait, le chapitre 8 est tapé. Esperons qu'ils vous plaisent :p

Chap 8

_Pa…Papa ?
Devant Miyuu ne se trouvait qu’un vague reste humain, le sang avait éclaboussé les murs et nappé le canapé d’où la victime était tombée. Sa tête se trouvait à moitié plongé dans le liquide luisant, le ventre ouvert et ravagé de l’intérieur. Si on regardait on aurait put voir que les sucs gastriques du corps envahissait peu à peu le sol avec le sang. Miyuu pâlit vivement, et se recula en tremblant de tous ses membre. Abandonnée par ses jambes elle failli tomber à genou dans le sang, elle appuya ses paumes humide contre le mur pour empêcher cela. Ses doigts caressèrent une substance gluante et tiède, elle ramena sa main vers elle. Ses yeux se ternirent, son estomac se contracta, son cœur battit à la chamade. Elle ne pouvait plus respirer tandis qu’une goutte de sang glissait le long de sa main détrempé, coulait pour finir au bout de l’index et tomber dans un faible bruit sur le sol, comme le début d’une averse. Miyuu hurla, un long cri d’horreur et de désespoir, tout devint noir autour d’elle.
Un bras surgit et la rattrapa avant qu’elle ne tombe, évanouis sur le sol et sur le cadavre de son père. Kaoru l’a prit dans ses bras, regardant d’un air grave le visage à jamais détruit de la jeune fille, il sorti simplement par la porte, ferma cette dernière et s’engagea dans els ruelles pour rejoindre l’hôpital sans être dérangé. Tout en la berçant il lui parla d’une voix douce :
_ L’oiseau serait partie avec des regrets, maintenant il peut s’envoler, plus léger qu’avant.
Il s’arrêtât à l’angla du bâtiment aux mur d’un bleu délavé, il releva ses bras et enfoui son visage dans le cou de Miyuu.

Où se trouvait elle ? Miyuu que de l’eau, de l’eau qui coulait en continue. Une pluie…une rivière ? La jeune fille voulue marcher mais ses jambes ne lui obéissaient pas, elle leva son regard cherchant le ciel. Tout en haut brillait une petite lumière, le soleil ou une petite flamme, elle tendit son cou, voulue tendre son bras pour l’attraper et s’y raccrocher :
_ Miyuu-chan ! S’exclama Saï
La jeune fille ouvrit les yeux, le visage inquiet de Saï penché au dessus d’elle. Elle le distingua à peine et ne prit pas conscience de sa présence, elle jeta un regard absent sur la pièce qui l’entourait. Des murs blancs, des meubles blancs, des appareils de perfusions. Dans ce lieu tous était d’une pâleur aveuglante, mais pour Miyuu seul deux couleurs présidaient : le rouge et le noir. Le rouge brillant du sans de son père, le sang qui avait teint sa maison aux couleurs de la tristesse et de l’horreur. Et le noir, ce noir qui prenait possession de l’âme et de l’esprit quand le cœur semble nous quitter, ce noir nauséeux qui envahit les êtres à l’instant d eleur trépas. Elle ferma les yeux, plus rien ne comptait elle ne désirait plus les ouvrir.

Saï la regarda avec la dur réalité en face de lui : il ne pouvait rien faire pour cette personne qui souffrait devant ses yeux. Alors qu’il allait lui adresser la parole, une main se posa sur son épaule. Il se retourna et croisa les pupilles vertes de Sakura, elle lui tendit une tasse de thé en lui faisant comprendre par un calme sourire de ne rien brusquer. Pendant que le garçon buvait le liquide brûlant un infirmier entra pour examiner Miyuu.
La jeune fille serré si fort les paupières que des lumières se mirent à danser dans le noir, un mal de tête s’immisça en elle lui rappelant désagréablement qu’elle était en vie et que rien de tous cela n’était un rêve, ou un cauchemar. Les pas de l’infirmier s’éloignèrent, se croyant seule Miyuu pleura, les paupières toujours fermé. Saï, toujours à ses côté enfoui son visage mat dans ses mains, il n’arrivait plus à respirer normalement, il ne pouvait pas se calmer. Sa cousine le prit sans ses bras, Kaoru, négligemment appuyé contre le mur prés de la porte attendait les bras croisé l’heure du départ.

Le ciel était bleu, quelques oiseaux venaient, poussés par une brise tiède voiler le soleil qui illuminait doucement, comme pour réchauffer les cœurs, une triste scène. Un jour un pré avait accueillie une tombe, puis deux. Un matin c’était un vrai cimetière et c’est dans ce lieu que Miyuu regardait descendre sous la terre la tombe de son père. Elle portait une jupe noire qui lui arrivait au genoux, ses main serraient le tissus de toutes leur forces, surmonté d’un gilet tout aussi sombre fermé sur une chemise rouge qui avait reçue ses larmes durant la cérémonie à l’église. Un vieux prêtre rattrapé par l’âge récitait la traditionnelle prière d’une voix monocorde, chacun de ses mots résonnait dans le cœur de la jeune avec d’autant plus d’impact qu’ils étaient dénués de sentiments, l’habitude du vieil homme avait effacé en lui la tristesse d’un mort. Les larmes montèrent aux yeux des personnes présentes, les femmes se mouchaient bruyamment, raccrochée aux bras de leur mari, effondrées. La perte d’un proche, d’un associé…tous ceux qui travaillaient dans la boite du père de Miyuu étaient aussi présents, mais Miyuu avait séché rapidement ses larmes quelques minutes auparavant, et n’arrivait pas à re-pleurer.
A l’écart, vêtu de l’uniforme du lycée, l’habit le plus sombre de sa garde robe, Saï observait la scène d’un air impassible, il ne comprenait pas encore toutes les émotions humaines :
« Cet homme quitte un monde qui se meurt, pourquoi ses gens pleurent ils de tristesse ? Après c’est peut être mieux pour lui… »
Sakura rejoignit son cousin, elle ne lui expliqua rien et se contenta de fixer le même point que lui, la jeune fille aux cheveux bleu au milieu du triste attroupement. Sakura était vêtue d’une robe noire, seyante avec des longues manches qui volaient autour d’elle. Kaoru était resté à la maison et la femme savait qu’il en était hautement attristé, et déçu de lui-même. Elle prit la main de Saï pour l’inciter à se diriger au bout d’une file de personnes qui passaient devant Miyuu. Le arçon avança docilement.

_Toutes mes condoléances
_ Merci
_ C’était un homme bien
_ Merci
Miyuu n’en pouvait plus, elle fixait inlassablement les personnes qui passaient devant elle, par respect ou par hypocrisie, pour alléger leur consciences ou celle de la jeune fille. Elle commençait à avoir la gorge sèche et nouée :
_ Courage Miyuu-chan, sois forte, l’encouragea un vieil homme à la barbe mal rasé
_ Merci docteur, salua t-elle inlassablement
Une femme toute de noire vêtu, un fichue gris foncé lui recouvrant une chevelure blonde lui présenta ses condoléances entre deux sanglots. Ce à quoi Miyuu répondit par un « merci » à peine audible.
« Ils m’ennuient, tous ! Je veux être seule, SEULE vous comprenez ? »
La file semblait durer encore et encore, comme un arc en ciel grisâtre, sans fin. Miyuu crut un moment qu’elle resterais ici pour toujours :
« Partez tous, PARTEZ »
_ Pardon.
La remarque tomba si abruptement que Miyuu releva la tête, même si elle savait à qui appartenait cette voix. Sakura se tenait devant elle, Saï un peu à l’écart derriére elle, mais néanmoins présent. Alors que le garçon évitait les yeux de Miyuu Sakura elle avait immédiatement accroché son regard, l’air peinée. Miyuu les remercia, avec cependant un peu plus de chaleur que les personnes précédentes :
_ Tu viens avec nous ? Proposa Sakura
Miyuu se rendit alors compte qu’ils n’étaient plus que tous les trois…elle les regarda et constata avec regret que Kaoru ne se trouvait pas avec eux. Elle jeta un regard vers la tombe de son père, qu’attendait elle en fin de compte de cette pierre ? Un signe, un conseil ? Son regard d’azur se voilà quand elle sut qu’elle n’aurait plus de nouvelles. Une ultime larmes roula sur sa joue et elle se résolue à suivre les deux personnes, qui symbolisait pour elle à présent une nouvelle famille.

Ses cheveux blancs volaient avec grâce autour de son visage pâle, ses yeux incolores fixaient avec attention ses poings serrés. Ses ongles s’enfonçaient dans ses paumes mais il ne connaissait pas d’autre moyen de se calmer, enfin s’était relatif. Il se tenait assis en tailleur, les bras tendus entre ses jambes, au milieu du salon. La porte s’ouvrit dans un léger tintement, Kaoru ne bougea pas, il tremblait encore de rage. La porte se referma le plus doucement possible, il se leva, plus par obligation que par envi. Miyuu fut dirigée vers le salon, elle quitta alors sa transe pour regarder, éberluée, le désastre. Saï le remarqua, il était vrai que pour la jeune fille ce n’était pas courant, il soupira et fit un geste du bras pour englober la pièce :
_ Voici en direct le problème rencontré à la fin de la conception de Kaoru.
L’intéressé tourna vivement la tête vers Saï, un regard haineux que le garçon aux cheveux rouge soutint d’un air moqueur. Miyuu recula et Kaoru sembla constater sa présence, il fit craquer ses doigts et grommela :
_ Problème d’humeur, puis comme pour répondre à la muette question de Miyuu il ajouta, c’est irréversible je change constamment de caractère.
_ Il passe du coq inoffensif à l’âne enragé, plaisanta gravement Sakura.
Les portes en papier de riz, déchiraient, pendaient tristement, la table était renversée et des bouts de verres gisaient dans toute la pièce. Miyuu recula instinctivement de nouveau quand Kaoru avança. Il se baissa et voulu ramasser un bout de verre, mais ses mains tremblaient tant qu’il se coupa, il se mit alors à pleurer fortement. Comme un enfant il s’accroupit et croisa ses bras enfonçant son visage à l’intérieur de l’espace ainsi formé. Il sanglota de plus en plus fort, tremblant toujours. Gênée, Miyuu ne savait pas quoi faire ni quoi dire alors elle regarda Sakura prendre Kaoru dans ses bras et commencer à le bercer. Elle se mit à respecter la jeune femme, et voulue aussi se réfugier dans ses bras, elle qui était si triste. Sakura fit un signe à Saï qui prit la main de Miyuu en tirant doucement :
_ Viens, murmura t il, on va dans ma chambre le temps qu’il se calme.

La lycéenne acquiesça et suivit son ami, contournant avec attention les débris qui jonchaient le sol. Il entrèrent dans la chambre, Saï s’absenta pour revenir avec une tasse de thé fumante dans la main droite :
_ Il y a une tasse qui à survécu, sourit il, désolé pour cette scène un peu lamentable Kaoru ne supporte pas ses propres crises et bon bref il s’excusera demain de toute façon. Miyuu je…je voulais te dire…
Sa gorge se noua et sa voix se cassa. Il ne voulait pas lui parler de ça, égoïstement il se disait qu’elle venait de se remettre de l’enterrement mais en fait c’était la gêne et la honte qui l’habitait et qui noyait ses paroles et sa volonté. Mais Miyuu le regardait de ses yeux bleu, elle attendait quelques chose, un mot réconfortant peut être, mais ne recevant rien elle baissa le regard :
_ Nous partons demain, lâcha le garçon déçu de sa lâcheté, ça te va ?
Miyuu opina mais garda le menton rabattu sur son cou. Les larmes se mirent à couler, elle les refoula mais d’autres les remplacèrent trop vite, la jeune fille renonça et enfouie le visage dans ses mains. Partir, quitter son lieu de naissance, quitter sa vie qui n’avait déjà plus beaucoup de sens. Devant tant de spontanéité Saï se retrouva bloqué, hésitant un peu il lui mit une couverture sur els épaules et lui frotta doucement le dos espérant la calmer. La jeune fille se réchauffa peu à peu.

_ Excuse moi Sakura
Elle releva la tête de la table qu’elle remettait en état, au moin pour le petit déjeuner. Kaoru était rouge de honte, elle lui sourit :
_ Ce n’est rien des demain nous partons ! Alors cette maison ne sera plus à nous.
_ Oui, demain…

A SUIVRE…

moi j'adore ta fic (et j'adore la corriger :p) non mais j'aime beaucoup **o** c'est assez spqce mais bon j'adore la suite *o*