sora no tsubasa

CHAP 1
"une jeune fille"

Il pleuvait. De grosses gouttes d'eau tombant d'un ciel sans étoile, la lune cachée par ses sombre nuages gorgés de pluie. Il était tard, si tard qu'il en était tôt. Une rue normale un soir de pluie, un de ses soirs ou l'ont s'endort plus tôt. Seulement, une personne regardait par sa vitre ruisselante ce paysage humide. Son regard passant d'une goutte à l'autre. Observant les yeux brillant toute la pluie, elle semblait vouloir sortir et courir dans la rue, inspirant à plein poumons l’air glacé de la nuit, fermer les yeux et lever le tête vers le ciel, recevant ainsi toute l’eau qui coulerait doucement le long de son cou. Cette personne observait en rêvant, à travers les vitres humides. Doucement elle quitta son regard de ce paysage et s’allongea sous ses couvertures.
Elle ferma les yeux, croisa les bras derrière sa tête et écouta, le bruit des gouttes d’eau allant s’écraser contre les tuiles du toit au dessus d’elle, se fendre contre les vitres par un vent violent. Elle écoutait le gouttière qui vidait son contenue dans un long chant mélancolique. Doucement elle s’endormit, bercé par la symphonie de la pluie.
Elle rêva de l’océan, elle « volait » sous l’eau, elle pouvait sentir le contact d’une chose sous son corps. Les pieds allongés le long de l’animal, ses mains tenait fermement deux longues cornes d’ivoire, le corps allongé sur celui de l’animal, son tee-shirt volant sous la vitesse, laissait son ventre toucher de lisse écailles, douce et fraîches. Le silence de la mer l’emportait. Elle referma les yeux pour les rouvrir sur le plafond de sa chambre.
Les cheveux éparpillés sur son coussin, elle fixait, ahurie, le haut de sa chambre d’un blanc immaculé. Le souvenir de son rêve disparaissait lentement. Elle se leva, traversa la petite pièce et alla directement se laver, elle laissait l’eau couler le long de son corps, espérant , peut être, retrouver l’agréable sensation de son songe. Elle mit son peignoir et attrapa une brosse afin de lisser ses cheveux. La jeune fille prit une mèche en observant tristement son intense couleur bleue comme l’azur, elle se fit une demi-queue, cachant sa nuque. Retournant dans sa chambre, elle mit rapidement son uniforme, attrapa son sac et regarda par sa fenêtre en soupirant. Elle n’avait jamais de cour de sport les rares fois où il pleuvait, quel manque de chance ! L’eau lui donnait toute l’énergie que la chaleur lui aspirait. Elle descendit dans la cuisine et y prit son bentô de la veille. La pièce était répugnante, plusieurs canettes de bière , renversées sur la table, déversaient leur fond de liquide sur un sol déjà graisseux et jonché de miettes de pains et de restes de nourriture. Il faudrait tout re-nettoyer ce soir ! Elle voulut crier à son père qu’elle partait au lycée, mais de bruyant ronflements lui intima le silence. Baissant la tête, elle partie au lycée.
Le jardin baignait encore légèrement dans le noir, de fines gouttes de pluie tombaient des branches d’arbres, des fleurs qui penchaient sous le poids de l’humidité. Elle traversa l’obscure rue, éclairé par la pâle lumière des lampadaires et s’engagea sur la longue avenue qui la séparait du lycée.
Arrivé devant la grande bâtisse, elle entendait déjà les murmures des autres élèves alors qu’elle rejoignait son casier. Elle savait bien ce qu’ils se disaient à voix basse, elle était renfermée, lugubre et bizarre. Depuis longtemps la jeune fille maintenait que ses cheveux bleue n’étaient pas le résultat d’une teinture mais qu’il étaient naturellement de cet couleur, seulement, personne ne la croyait. Elle alla mettre ses chaussure dans son casier en ce disant ,avec un sourire, que la journée commençait plutôt bien, vu qu’il pleuvait.
Assise sur la chaise de classe au dossier rigide, les élèves attendaient patiemment que le professeur passe à leur nom pour l’appel. Il l’appela mais elle n’entendit pas, trop absorbée par les lourds nuages gris qui hésitaient à envoyer leur contenus sur la ville :
_ MIYUU SATOKA ! tonna le professeur
_Présente ! sursauta t elle
Il soupira :
_ je dirais « absente » si j’était vous
Elle se rassit sous les éclats de rire de la classe. Baissant la tête, elle sentit ses cheveux glisser le long de sa nuque et s’empressa de relever le menton pour la laisser couverte.
A la fin de la journée Miyuu n’en pouvait plus, lorsque le soleil brillait, elle ne se sentait pas assez énergique pour suivre un cour et lorsqu’il pleuvait tout lui paraissait ennuyeux et sans intérêt. Miyuu attrapa un bus et en descendit 5 min après pour son cour de natation.
C’était son petit lieu de plaisir, elle se hâta dans les vestiaires où plusieurs filles se changeaient déjà. Elle repéra une des deux cabines vide et s’y dirigea, elle posa la main sur la poignée :
_ Satoka-san, brailla une des filles, qu’est ce que tu fait dans les cabines à chaque fois ?
_ elle à peur qu’un mec arrive, renchérit une autre
_de toute façon il n’aurait rien à voir ! Voyez déjà sa teinture !
Miyuu referma la porte derrière elle.
Que verraient ils ?
Elle se changea et enfonça son bonnet pour qu’il recouvre le haut de son cou, et laissa deux mèches ressortir légèrement et passa ses doigts dessus effleurant de petits sillons dans sa peau.
« Ils y verraient ma honte »
Elle se mit en position sur le plongeoir, la course qui annonçait la fin du cour, l’attente lui semblait interminable. L’élément liquide l’attendait, l’appelais presque…le sifflet sonna et Miyuu se jeta à l’eau. Chaque molécules de son corps prenaient plaisir à s’élancer dans un lieu où le silence est maître, elle culbuta, arrivé au bout, se retrouvant un bref instant sous la couche miroitante. Elle était encore arrivé bien avant son adversaire. Le professeur allait encore la supplier de participer à la prochaine compétition, la retenant des heures. Elle quitta le bassin à regret, se changea rapidement et prit un nouveau bus pour la dernière destination de sa journée.
Grimpant une petite colline plongée dans l’obscurité, elle s’approcha d’une des centaines de petites tombes et murmura :
_ Bonsoir maman

C'est triste é_è
Mais j'aime bien, c'est très agréable à lire ^^
Bravo ^^

merci KTL ^^ je mettrait la suite prochainement (peut être ce soir )

oh oui, je me souviens de ce chapitre ! (le seul que j'avais lu, honte à moi >_<)
très beau et très triste...
vivement la suite ^^

c'est vrai que c'est tres triste (moi, la pluie, ca me rend triste, de toute facon XD)
mais j'aime bien ta facon de decrire la pluie, et les sentiments de ton personage...
Mais qu'est ce qu'elle fait avec des branchies, elle??? (vu que je suppose que c'est des branchies ^^'')

pour le savoir... réclamons la suite XD

LA SUIIIIIIITE!!!

des branchies, merveilleuse idées XD vous réclamez la suite? la voila ^o^

CHAP 2
ressemblances

« _ Mais pourquoi c’est moi qui doit y aller ?
Un jeune garçon protestait. Torse nue, une chemise serrée dans la main que son cousin essayait d’ouvrir par tous les moyen. Il avait une peau légèrement mat, des yeux ocre et des cheveux rouge qui semblaient rayonner sous les quelques rayons d’un timide soleil. Sa main céda et il se retrouva affublé d’une chemise complètement chiffonnée, il fourra ses deux mains dans son pantalon sombre et refusa de faire le moindre geste, la femme entreprit de lui fermer ses boutons. Aidée par l’autre garçon, ils lui passèrent la veste légère sur le dos et sortirent le col en le montant au maximum :
_ Pourquoi moi ? reprit le garçon
_ Saï, je m’occupe de la cuisine…
_ et moi du ménage ! renchérit l’autre garçon
Saï bouda, il savait qu’il n’était pas très utile à la maison, mais de là à l’envoyer au lycée ! Il allait capituler quand la femme sortit une cravate :
_ ONEE-SAN ON N’AVAIT DIT « PAS DE CRAVATE » !
Saï tentait de défaire le nœud mais il était bien trop serré :
_ je t’est dit de ne pas m’appeler comme ça, soupira t-elle, cela n’a aucun sens
Saï baissa les yeux et prit son sac, oui, c’était stupide, mais il voulait une sœur et pas une cousine. Il se repprocha son égoïsme, son cousin au moins ne demandait rien…il leur fit un signe de la main et sortit. Le garçon n’avait parcouru que quelques métres quand des pas précipités se firent entendre dans son dos. Sa cousine arriva à sa hauteur et lui tendit une boite métallique :
_ Tu avais oublié ton bentô Saï, dit elle en souriant
_merci on…euh, merci
Elle déposa une bise sur son front en se penchant un peu :
_ A tout à l’heure otooto-san…

Miyuu courait en pestant contre elle même. La veille, elle s’était endormie avant d’avoir put faire ses devoirs. Une trace encore rouge sur la joue par le coup de son père, le sac à moitié ouvert et les cheveux en batailles, elle volait presque. Arrivée devant le lycée elle entendit la sonnerie, elle accéléra mais percuta quelqu’un. Un peu étourdie sur le sol elle se massa le front qu’elle venait de se cogner. Elle se releva et remit sa jupe d’uniforme correctement avant de regarder la personne. Un garçon l’observait, ahurie. Miyuu sentit alors une colère profonde s’emparer d’elle, son cœur battit plus vite, elle haïssait ce garçon. D’où il venait ? qui il était ? elle s’en fichait mais une peur farouche l’aveugla, cet personne représentait un danger et une haine ancrée depuis bien longtemps. Oubliant les politesse Miyuu dit une voix froide :
_ vous ne pouviez pas faire attention ?
Et elle partie sans attendre de réponse. Saï resta seul, il se secoua la tête pour reprendre ses esprits et la suivi à l’intérieur du lycée. Le garçon trouva assez vite le bureau du principal qui le conduisit à sa classe. L’enseignante lui demanda de se présenter :
_ Je m’appelle Saï…Tenko, dit il après une hésitation
Miyuu détournait les yeux, c’était le garçon qui l’avait poussé quelques minutes plus tôt. La lycéenne regrettait son comportement et regarda plus longuement le garçon, déjà la classe murmurait, comme une nuée d’abeilles, des propos sur le nouveau. Miyuu le plaignit, d’aspect il semblait plutôt chétif, une peau légèrement bronzée, des yeux sombres et des cheveux…rouge, une couleur vive pour une teinte. Le professeur lui fit un reproche à ce sujet sur l’interdiction des teintes voyantes. Mais le garçon protestait en répétant inlassablement que c’était sa couleur naturel, il gardait le visage fermé. Le professeur céda et réfléchit avant de désigner une place à côté de sa « collègue aux cheveux bleus », affichant un sourire ironique il alla s’installer :
_salut
Miyuu ne répondit pas et fit semblant de se concentrer sur le cour qui venait de reprendre mais une voix s’agita devant ses yeux, à contrecoeur elle se tourna vers son voisin :
_Je peux au moins connaître ton nom ? demanda t- il
Miyuu ne répondit rien et écrivit sur son cahier la série de chiffres sur le tableau.
« c’est pas vrai je savais bien que j’aurais pas du y aller ! » pensa Saï
Lui aussi il n’avait qu’une envie, lui sauter à la gorge et l’insulter, il n’y pouvait rien, cela passerait avec le temps. Le garçon tenta un ultime essai, se forçant pour sourire il relança :
_ Tu peux me montrer où en est le cour ?
La jeune fille mit son doigt sur une page du livre, c’était un début.
La matinée passa lentement, Saï subit plusieurs remarques , à cause de son apparences, par d’autres élèves. Mais le soleil brillait fort à présent et il n’en fallut pas plus pour que les sarcasmes glissent sur lui :
_EH ! Satoka-san ! dégage tu gêne !
Saï se retourna, la fille aux cheveux bleu voulait manger à l’ombre d’un arbre mais se faisait insulter de tous côtés. Le garçon alla la retrouver et l’emmena plus loin. La lycéenne ne protestait pas de peur que la colère l’emporte. Ils se retrouvèrent derrière le bâtiment après avoir fuis plusieurs phrases du genre : « ouai ! qui se ressemble s’assemble ! »
Saï s’écroula à l’ombre du mur, imité par Miyuu. La jeune fille n’avais pas de bentô et il lui donna la moitié du sien en lui assurant qu’il en avait trop :
_donc ton nom de famille c’est Satoka ?
_oui ,dit elle doucement, Miyuu Satoka
_ cool ! ben moi c’est Saï Tenko ! mais appelle moi Saï ok ? enfin , si tu veux me parler bien sur.
La cloche sonna, les deux adolescents se levèrent et Miyuu lui dit :
_Saï-…chan ?
_ouai ?
_merci
La fin de l’après midi arriva, Saï sortit du lycée à la suite de Miyuu quand une voix cria :
_ SAÏ !
Le garçon regarda dans la direction de la voix et se figea :
_ que ce passe t il ? demanda Miyuu
L’autre garçon s’était approché d’eux :
_ Mademoiselle, salua t il, Tu t’es fait une amie des ta première journée ! Fêtons ça ! venez goûter chez nous jeune fille.
La lycéenne ne savait pas quoi répondre, ce fut Saï qui parla après avoir reprit ses esprits :
_ Kaoru, que fait tu là ?

LK a écrit:

mais une voix s’agita devant ses yeux

ca serait pas plutot une main???

sinon, cooooooool, la suite ^^
et apres l'eau, voici le feu XD... ca me fait un peu penser a la fic de moga... sauf qu'ici il n'y a pas les persos FB^^
enfin, ils sont quand meme assez matures, ils arrivent bien a surmonter leurs sentiments hostiles

bref, c'est toujours tres chouette ^^
La suite, STP

oups oui ça doit être "une main" °°;
merci ^^ effectivement mais je crois que la fic de moga était arrivé aprés...ou en tout cas je ne l'avais pas vue quand j'ai commencé celle là ^^
Tout a commencé un soir d'orage *o* tout le premier chapitre à été écrit par rapport à ce que je ressentait avec la pluie, et j'ai crée Miyuu ^o^
Le reste est arrivé assez clairement devant moi aprés ^^

J'ai lu les 2 chapitres *-*
J'aime bien ^^ c'est accrocheur et bien écrit n_n
La suite ^o^

michi elvalia #^^#
elle ne va pas tarder

et d'ailleurs la voila XD bonne lecture!!

CHAP 3

cousins


_ Kaoru qu’est ce que tu fais là ?
Le nouvel arrivant souris en demandant si il avait eu tort. Miyuu l’observait, il avait des cheveux blanc qui frôlaient ses épaules au moindre mouvement de son visage d’où brillait deux yeux gris. Plus grand que Saï, il n’avait pourtant pas un air imposant. Il regarda Miyuu et dit d’une voix sereine :
_ Bonjour chère demoiselle
Son ton était très respectueux, il avait abordé la jeune fille si naturellement qu’elle en fut surprise, jamais personne ne lui avait parler sans a priori…sauf Saï le matin même mais… :
_ Et si tu invitais cette si charmante jeune fille Saï ?
_QUOI ? hurla l’intéressé
Déjà, des gens s’étaient retourné. Non, il ne pouvait pas et elle non plus n’en avait sûrement pas envie, il sentait l’amère goût de la rancune dans sa gorge. Il s’en voulait mais la haine était trop grande, trop présente. Elle s’imposait à son esprit, Miyuu devait ressentir cela aussi, à ce qu’il voyait. Son visage exprimait le refus mais Kaoru réussi à la convaincre et la prit par la main pour la faire avancer, laissant Saï derrière :
« il va me le payer »
Pourtant, il pouvait bien se l’avouer, il était content qu’elle vienne.
Miyuu écoutait Kaoru parlait, évitant de regarder Saï, l’homme était d’un naturel gai mais il savait se taire, rester sérieux, et écouter les autres quand ceux ci parlaient. La jeune fille l’aimait bien.
Ils arrivèrent devant une grande maison en bois, un grand jardin s’étendait devant l’entrée et poursuivait autour de la maison, caché au reste des habitants par de nombreux arbres. Miyuu se déchaussa et fût menée au salon où elle resta quelques minutes avec Saï pendant que Kaoru préparait du thé. Quand celui ci revint Saï demanda :
_ Onee-san n’est pas là ?
_ partie faire des courses cousin, répondit il
La lycéenne prit sa tasse et demanda à Saï si Kaoru était bien son cousin :
_ eh oui ! répondit Kaoru devant un silence obstiné, et il a une cousine en réalité et non une sœur.
_ Ah, dit Miyuu, je suis désolé Tenko-san, je dois rentrer chez moi
_ Tu viens d’arriver ! sursauta Saï
Sa réaction le surprit presque autant que les deux autres, les mots étaient sortis sans qu’il ne le veuille vraiment mais il savait que c’est ce qu’il voulait dire, son cœur et son esprit ayant balayés l’ampleur du destin un instant. Miyuu le regardait avec des yeux ronds, qui, un jour, lui avait dit ça ? personne.
Aucun élèves de n’importe quelle section ne lui avaient proposés de partager un repas les nombreuses fois où elle n’en avait pas…avant Saï, un garçon à la couleur de cheveux aussi étrange qu’elle, personne avant Kaoru ne l’avait invitée sans a priori, lui prenant la main si gentiment.
Kaoru, une fois la surprise passé, s’appuya sur la phrase de son cousin pour tenter de retenir son invitée. La jeune dit timidement que, malgré tout, elle devait rentrer chez elle :
_ va au moins voir la chambre de Saï, lança Kaoru en levant son index comme pour démontrer que c’était une idée de génie
La lycéenne rougit :
_ Kaoru c’est débile comme truc !s’exclama son cousin, y a rien à voir dans ma chambre !
_ euh…Saï-chan ? ça ne me dérange pas au contraire, murmura Miyuu
Ils se levèrent donc et la jeune fille suivit le garçon. Sa rancœur s’envolait peu à peu comme un nuage emporté par le vent. Elle sentait le calme revenir en elle, juste un peu de son esprit lui suppliait de prendre de la distance avec cet inconnu. Elle s’en voulait de penser cela, mais lui, faisait il semblant d’être gentil ? Son sourire au lycée lui semblait si vrai et si faux, le cour de ses pensées s’arrêtât lorsqu’elle entra dans la chambre de son ami .
Le mur était recouvert d’une tapisserie jaune pâle et d’une frise orange situé sous un plafond d’où pendait une petite ampoule, dans un montage en papier de soie en forme d’étoile, et qui diffusait une douce lumière. Une penderie était entrouverte sur une rangée de tee-shirt et de chemises, pour la plupart, à moitié pliés. Des couvertures reposaient , en tas, sur un lit spacieux. Saï s’excusa pour l’état de la pièce mais Miyuu secoua négativement la tête et s’approcha de la fenêtre, le soleil commençait à décliner doucement à l’horizon…il était tard et la jeune fille s’empressa de rentrer chez elle.
Sur le chemin elle repensait à ces quelques heures passés la bas, une maison chaleureuse, un cousin gai et attentif. Elle enviait la vie de Saï, c’était peut être pour ça que sa vue l’énervait…une vie heureuse…elle poussa la porte de sa maison et se retrouva face à son père. L’homme était rouge, il vociféra de nombreux propos sur l’heure à laquelle était rentrée sa fille. Miyuu ne le regardait pas, il criait de plus belle…
« l’effet de l’alcool »
Il l’a frappa, ne retenant pas son coup :
« ça va passer »
Il re-crier et poussa l’enfant devant la cuisinière :
« Maman si tu étais encore là… »
Saï était en tailleur, les poings serrée sur ses genoux, ses yeux fixant obstinément un oiseau sur une branche d’arbre. Sous la demande de son cousin il lui avait raconté sa journée, des cours agrémenté de moqueries sur sont apparence. Kaoru lui fit gentiment remarquer que ce n’était pas étonnant :
_inutile…marmonna Saï
_hein ?
_c’était inutile de venir ici !
_ah bon ?
Saï se tut, non bien sûr ! il était primordial qu’ils viennent dans cette ville :
_peut être, dit il
Kaoru soupira :
_ tu ne changeras jamais, toujours aussi têtu.
_les humains sont stupides ! conclu Saï

A SUIVRE

Ah, ils ne sont donc pas humains...
ca pose plus de questions que ca ne donne de reponses, tout ca XD

tu nous mets la suite, LK???
mogy, impatiente XD

la suite est taper jusqu'au chapitre 7 mais chut c'est un secret XD
laissons passer au moin 2 jours!

situation familiale


Elle parcourait calmement la longue allée du supermarché où elle se trouvait, son panier déjà à moitié remplie. Autour d’elle des brioches et toutes sortes de viennoiseries reposaient sur de gigantesque étagère. Saï ne faisait que lui dire qu’elle chargeait trop ses bentô, le boite en fer revenait, cependant, toujours vide. Elle se dit qu’il faudrait tout de même faire attention, leur réserve d’argent ne tiendrait pas éternellement, il faudra bientôt partir. Elle alla prendre un poisson et se dirigea vers la caisse, Kaoru sera content, il aimait ça, mais Saï râlerait en criant un « onee-san » désespérer dont il à le secret…elle craquerais et irait lui faire autre chose pendant qu’il changerait d’avis en essayant de l’en dissuader. La jeune femme stoppa sa marche, si elle savait ce qu’il allait se passer, pourquoi le vouloir ? Commencerait elle à voir l’enfant comme un frère ? Pourtant ils n’on aucun lien de parenté, ni avec Kaoru…Kaoru. C’est lui qui l’avait persuadé de vaincre la haine qu’elle avait ressentie en voyant le petit garçon. Lui qui leur avait laissé le temps de s’échapper, l’enfant tremblant au creux de ses bras, la tête sur le cœur de la femme. Son regard se voilà et elle retrouva cette scène.
« Les cris, la bousculade et l’alarme assourdissante. Ils couraient tous deux le long des couloirs et se retrouvèrent bloqués dans la troisième salle. Saï, dans sa prison de verre, encore qu’un petit enfant inconscient de tout, puis les tris, les esquives, la douleur et le fracas du verre brisé, une porte en métal qui s’ouvre et Kaoru qui cris :
_ SAKURA ! prend le vite et partez, je m’occupe des gardes !
Elle avait alors prit l’enfant qui pleurait, et s’était sauvée. Loin, très loin, se cachant dans un arbre en attendant. Puis son retour, à ses côté :
_ on est libre Sakura !
_ oui, mais nous n’avons pas put aider… »
_ Madame vous allez bien ?
Sakura battit des paupières, elle était devenue livide, de fines gouttes de sueurs perlaient sur son front, elle s’excusa auprès de la cliente qui s’était inquiétée, assurant que ce n’était rien, et se dirigea vers la caisse.

_ Onee-san, protesta Saï
Un poisson fumant à souhait, trônait au centre de la table. Sakura sourit, elle avait pensée juste :
_ Je t’est fait des pommes de terres Saï
Le garçon admit alors que c’était « ok » pour lui, Kaoru lui demanda des nouvelles de Miyuu :
_ bah je m’en fiche d’elle, bouda t il
_ Oh, point sensible, lui sourit son cousin
_ OUI SUR MES NERFS !
Sakura s’interposa, il n’était pas bon de pousser SaÏ à bout sur sa camarade, ni Kaoru d’ailleurs. Elle sentit que ce dernier s’en voulait, il pouvait être aussi sage que violent, aussi triste que joyeux, comme le vent qui change sans cesse de direction, en un instant. Saï, lui, avait toujours été aussi buté, cependant il pouvait se montrer si gentil en présence de Sakura. Si la femme l’avait connu plus tard, alors tout aurait sûrement été différent.
Il fallait se montrer patient, Saï déclara que Miyuu ne lui adressait plus la parole :
_ elle avait une blessure au visage aussi, le lendemain de sa visite ici, ajouta t il
Ils soupirèrent en même temps, comment comprendre la vie et les sentiments de cette jeune fille ? Comment lui parler sans toucher un souvenir trop douloureux ?
Sakura aurait aimée lui parler, peut être qu’entre fille…mais il aurait d’abord fallu savoir où elle habitait ce dont aucun des deux garçon ne savait, Kaoru décida de sortir :
_ où vas tu ?
_ t’en fait pas Sakura, je vais marcher et voir si je ne trouve pas une annonce pour un travail
_ bonne idée, à tout à l’heure Kaoru
Kaoru passa la porte, le bruit de ses pas s’estompa, laissant ses deux cousins seuls. Saï hésitait, il en avait tant envie mais, comment le prendrait t elle ?
_ Onee-san
Et il se jeta dans ses bras, la serrant aussi fort qu’il pouvait. Il avait tellement honte, ils avaient besoin de Miyuu et lui, qui était le seul à la voir, lui…
_ pardon Onee-san, pardon, pleura t il, je ne fait aucun effort ! A chaque fois qu’elle se tait je l’insulte, quand elle m’évite je part…je…
_ Tu n’y est pour rien…
Elle posa sa main sur la tête de l’enfant, c’était dur pour lui, Miyuu lui rappeler tellement de souvenirs :
_ quand je la voie, continua t il, je replonge dans cette cage, je les revoit…tous !
Sakura le serra plus fort et lui demanda ce qu’il voyait ensuite :
_ Toi, répondit il
Ce simple mot le calma, il s’écarta un peu et leva les yeux pour que son visage se reflète dans le regard de sa cousine :
_ Après, j’ai entendue ton cœur Onee-san…

Kaoru parcourait du regard le lieu où il se trouvait, rien de très intéressant. Seul quelques rares voitures passaient près d’une ruelle de magasins fermés, excepté une superette ouverte 24h/24. Il se demandait comment il avait put marcher si vite, le garçon allait rentrer chez lui quand il vit une jeune fille sortir du petit supermarché, il regarda intensément et eu un mouvement de recul. Miyuu, des sacs pleins dans les mains, marchait dans la rue opposé à celle où se trouvait Kaoru. Il n’hésita pas et se rua à sa suite, le bruits de ses pas haletèrent la jeune fille qui poussa un cri de surprise en le reconnaissant :
_ Kaoru-san, balbutia t elle, vous m’avez fait peur !
_ suis je si effrayant ? lui souria t-il
Miyuu ne sut quoi répondre, mais, le garçon qu’elle avait en face d’elle semblait émaner une lueur fantomatique. La brise du soir faisait doucement se balancer ses cheveux blancs qui semblait transparent, ses yeux gris brillaient à la lueur des quelques lumières de la rue. Mais pourtant il était beau, son sourire la rassura et il se proposa pour porter un des sacs :
« c’est une heure tardive, pourquoi fait elle des courses maintenant ? et pourquoi seul ? »pensa t il
Mais ne voulant pas blesser involontairement la jeune fille, il se contenta de lui parler de Saï :
_ Il voudrait savoir ce qui vous pousse à l’éviter, demanda Kaoru
_ et bien en fait, commença t elle, après la mort de ma mère, quand j’avais 10 ans , j’ai toujours était seule…
« morte ? »
_ Et puis mon père était, et reste, si triste. Alors je ne voit pas pourquoi moi, je pourrais être heureuse, avoir un ami, ce serait égoïste pour mon père.
Elle eut un sourire triste et annonça qu’ils étaient arrivés. Elle repris ses paquets mais Kaoru dit :
_ Miyuu-chan, si je vous prouvait que vous n’êtes pas détesté de tous, reparleriez vous à Saï ?
Miyuu fut surprise mais répondit que oui. Alors Kaoru se baissa et déposa un baiser sur ses lèvres.

Kawaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!
mais qu'est ce qui lui est arrivé, a ce pauvre Sai, dans son enfance??? et quel est le rapport avec Miyuu???

en clair: ou est la suite??? XD

la suite? elle est sur mon disque dur quelle question XD

Ben poste la alors

je vais le faire mdr, des que je reviens ^^

*sifflote*
*poste*
*part XD*

Chap 5

un peu plus loin

Kaoru passa la porte de sa maison, Sakura buvait un thé devant la télé, quand elle entendit des pas dans son dos, elle se retourna en souriant :
_ Te revoilà !
_ Où est Saï ? demanda t il en s’asseyant
_couché, il était fatigué je crois
Au dehors de lourds nuages noirs s’amoncelaient, ils apportaient la pluie, déjà une odeur d’humidité se faisait sentir. Le garçon demanda à son amie si il était prudent de laisser son cousin aller au lycée le lendemain, elle acquiessat lentement en disant qu’il prendrait de quoi se protéger. Kaoru sourit, elle s’inquiétait tant pour Saï depuis ce jour. Il regarda l’écran de télévision dont le son venait d’être coupé :
_tu regardait quoi ? demanda t il
Elle éteignit le poste :
_ rien de bien, un feuilleton ridicule sur des sentiments humains…
Elle se leva en décrétant qu’elle allait se coucher, Kaoru lança dans son dos :
_ Demain, Miyuu parlera à Saï…
Sa cousine se retourna brusquement, le visage du garçon n’affichait aucune expression malsaine, il avait été calme et avait put convaincre une enfant réticente à adresser la parole à son ennemis originelle :
_ que lui as tu fait Kaoru ?
_ j’ai joué avec des sentiments humains, murmura t il d’un ton amusé en rallumant l’écran.
Dans le feuilleton, une fille pleurait dans les bras d’un homme.
Miyuu sortit de chez elle encore chamboulée, elle ne savait pas pourquoi mais, ce jour là, elle décida de tenir la promesse faite à Kaoru, même si c’était de devoir parler à Saï. A cette pensée son cœur se mit à brûler dans sa poitrine, l’envie de se battre résonnait à nouveau, mais elle se calma rapidement, mais elle se calma rapidement et focalisa son regard sur le ciel noir :
_ Il pleuvra fort ce soir, murmura t elle

_ Miyuu-chan ! hurla Saï
Le garçon n’y croyait pas, il se tenait au milieu de la cour où Miyuu l’attendait. Il se sentait faible, fatigué et vulnérable au centre d’un terrain de terre, sans rien pour le séparer du ciel qui grondait au dessus de lui comme le ronronnement d’un chat endormi. Mais la jeune fille était là, frustrée par sa présence, mais encouragée par l’humidité de l’air. Ils se retrouvèrent face à face et Miyuu lui dit aussitôt qu’elle ne lui parlait que grâce à son cousin et qu’il ne devait pas penser avoir « remporté » une victoire. Saï respira calmement, il ne devait pas s’énerver, il était déjà assez fatigué par le temps orageux :
_ Miyuu-chan, ma cousine aimerait te rencontrer
Miyuu ouvrit grand les yeux, jamais quelqu’un ne lui avait demandé à la voir comme ça. Devant son silence Saï poursuivit :
_ donc euh…si tes parents sont d’accord…
_ ma mère est morte, répliqua sèchement la lycéenne
_ pardon, dit il simplement
Miyuu le regarda de haut, s’en était trop, il s’en fichait bien d’elle en fait, il faisait juste porte-parole :
_ Tu pourrais y mettre du sentiments dans tes excuses ! hurla t elle
_ Mais qu’est ce qui t…DE L’EAU !
De lourdes gouttes de pluies commençaient à tomber. Saï ne pouvait plus bouger, il était figé d’horreur, son parapluie se trouvait dans la salle de classe. Une goutte s’écrasa sur son visage, la fatigue laissa un instant place à une puissance qui l’écrasait aussi vite que la pluie…
« pas ici, pas ici ! »
Miyuu ne prêta pas attention à l’attitude de son interlocuteur :
_ on appelle ça la pluie, dit elle d’un ton cinglant.
Sa voix le réveilla, Saï aperçut un court instant la porte des toilettes en face et y courut. Miyuu repartit :
« baka… »
Saï s’était enfermé dans un cabinet, il s’assit sur la cuvette :
_ un peu plus et…murmura t il
Il avait déjà commencé à grandir, ses yeux s’était transformés en deux scintillants rubis, ses ongles avaient perdus de leur blancheur et sa peau n’était plus si douce.
La sonnerie retentit, il laissa la cour se vider et se leva en tremblant, l’averse avait cesser et n’avait laissé qu’un paysage humide et triste, il contourna le gardien et sortit, il devait rentrer, mais où ? Tout s’embrouillait, son esprit devint confus, il s’engagea dans une ruelle, s’appuyât contre le mur de pierre glacé , abrité par un pan de toit, beaucoup plus haut. Un éclair illumina le ciel, s’en fut plus qu’il n’en fallait, il s’évanoui le long du mur.

Miyuu rentrait, elle tenait dans sa main droite le parapluie de Saï. Ne le voyant pas revenir, le professeur avait interrogé les élèves, et tous les doigt s’étaient dirigé vers la jeune fille, leur dispute n’ayant échapper à personne. Le lycée avait gardé le sac mais pas le parapluie et ce fut elle qui dut le prendre. L’orage grondait bruyamment, des éclairs zébraient le ciel d’un noir d’encre, dans un énorme fracas, la pluie tombait si fort qu’elle formait un épais rideau devant le regard. Mais Miyuu était heureuse, la pluie dégoulinait de ses cheveux, trempait ses vêtements et les faisait coller à sa peau, mais l’enfant était bien ainsi. Elle marchait d’un pas lent pour retarder le moment où elle rentrerait chez elle.
Elle entendit un bruit, un grognement, comme si quelqu’un ou quelque chose agonisait tout prêt. La ville semblait déserte mais le bruit repris :
_ Il y a quelqu’un ? demanda t elle
A travers la pluie, le vent et le tonnerre arriva une voix, rauque et faible, venant de la ruelle à sa gauche :
_ Miyuu…chan….
Miyuu s’engagea dans la sombre allée en murmurant :
_Saï-chan ?
Abrité sous un toit, misérable et fatigué, se trouvait le jeune garçon. Miyuu poussa un petit cri devant les yeux rouges comme injectaient de sang, les ongles gris, les cheveux plaqué par la pluie et la peau qu’elle devinait rugueuse à cause des nombreux petits renfoncement qu’elle y distinguait. Elle voulut le ramener chez lui mais le lycéen ne voulait pas retourner sous l’eau. Sa maison se trouvait moins loin que la sienne, elle ouvrit le parapluie et fournie un effort colossale pour caler le garçon sur son épaule. Elle lui prit la main et ils avancèrent lentement. Saï était plus grand, sa respiration formait un râle et sa main, Miyuu avait l’impression de toucher des écailles dures et sèches. Péniblement, les deux adolescents rentrèrent.
Saï se trouvait dans la chambre de la jeune fille, elle revint avec des serviettes et du thé. Elle entreprit de l’aider à se sécher. La peau du garçon était aussi douce qu’avant , ses redevenue comme avant :
_ lève toi s’il te plait ,demanda t elle
Il obéit, il n’avait pas grandit. La jeune fille pensa qu’elle avait dut rêver et lui frictionna ses bras gelée. Elle le fit tourner. Saï sentit le contact du tissu sur lui, il ferma les yeux, la serviette tomba sur le sol avec un bruits sourd. Indirectement, Saï venait de lui dévoiler la vérité, elle n’était pas seule.
Miyuu regardait d’un air effaré la nuque du garçon, elle fixait le code barre rougeoyant et lut :
_ n° 8932…

O_o
des numeros??? ils ont été créés??? ou genetiquement modifiés???
brefle, pourquoi ces tatouages????

/me attend la suite

ma lectrise XD
marchi beaucoup, ouioui beaucoup de mystere v_v attend un peu je te posterais bientot la suite ^_-

oO
Oo
*a ratrappé son retard*
Punaise, c'est pas de la tarte ! (XD)
J'aime beaucoup *o*
(surtout Saï et Kaoru XD)

merci KTL ^^


Chap 6

_ Saï ! Tu vas bien ? s’exclama Sakura
Dans la salon sombre de Miyuu, Sakura et Kaoru se tenait prés d’un porte manteau en chêne. Après l’appel de leur jeune cousin, ils s’étaient précipités chez la lycéenne, elle leur avait ouvert la porte et restée appuyée contre le mur, les bras croisés pour cacher ses tremblements, les yeux qui lui piquait à cause du flot de larmes qui souhaitait en sortir. Kaoru fixait discrètement la jeune fille, elle semblait anxieuse, la pluie tombait toujours martelant un sol désormais détrempée, faisant plier les branche d’arbres gorgé d’eau. Sakura serrait Saï dans ses bras, elle s’était tant inquiétait pour lui, la femme remerciait la lycéenne de tout son cœur. Le garçon se réchauffait avec calme dans ses bras brûlant d’affections, malgré la fatigue qui lui pesait toujours sur ses épaules, il se sentait bien. Après avoir montré sa nuque à Miyuu, il était allé appelé ses deux parents, ceux ci attendaient de ses nouvelles, durant le temps qu’avait duré leur trajet, Miyuu et Saï ne s’était pas parlé, le garçon avait bien remarqué que son hôtesse avait passé la main dans ses cheveux, touchant du bout de ses doigts tremblotant, les petites fentes, infimes traces d’un passé inconnue. Saï se dit que lui aussi n’aurait rien sur, si Sakura et Kaoru ne s’était pas occupé de lui.
Sakura, une main sur l’épaule de Saï, s’inclina devant Miyuu :
_ Je suis Sakura Tenko, merci infiniment pour ce que tu a fait Miyuu-chan.
La jeune fille ne répondit pas, elle fixait cette femme au cheveux bruns qui sentait les forêts de pins des grand nord, ses yeux verts, luisants à la lumière du salon, elle fixait son corps gracieux et fin.
Sakura s’inquiétas pour elle, Saï tendit l’oreille, seul des ronflements sonores s’échappaient de l’étage supérieur, il murmura alors :
_ Onee-san, c’est bon…elle l’a vue

Miyuu redressa la tête, Kaoru s’avança devant elle et dévoila sa nuque à travers ses cheveux blancs, repoussant ses fins cheveux, Miyuu hoqueta, « n° 3676 ». Elle tourna vivement le regard vers Sakura :
_ c’est quoi cette histoire ? demanda t elle les larmes aux yeux, j’ai toujours était seule ! d’où venaient vous ?
_ Miyuu-chan, tu n’es pas humaine…murmura Sakura
_ J’AI MON PERE !

Le silence s’abattit, Sakura répéta sa phrase mais son interlocutrice se referma sur elle même, tombant à genoux, les mains sur les oreilles en psalmodiant :
_ c’est pas vrai, c’est pas vrai, c’est pas vra…
Kaoru posa sa main sur la tête de l’enfant, ce jour la, ils ne l’avaient pas aidé…
_ Nous devons partir et toi aussi, lui dit il, loin de cette ville…
Miyuu se tut, elle respirait encore faiblement mais commençais à reprendre pied. Elle se leva et leur demanda de partir, ce qu’ils firent en la remerciant une dernière fois.

La fillette resta seule, dans sa maison, dans son état de torpeur. Elle ne voulait pas accepter d’être différente et isolée des autres, moqueries et regard l’avait toujours suivi mais sa famille était heureuse, sa mère lui séchait ses larmes avec un mouchoir en tissus vert, elle pouvait encore sentir le contact doux et léger sur son visage , son père arrivait alors et la portait dans ses bras en la faisant tourner, à cet instant elle se sentait revivre, quand le vent caressait son visage elle avait l’impression de voler, et se mettait à rire. Mais un jour qu’elle rentrait de l’école, une grosse voiture noire quittait sa maison, glissant et trébuchant elle avait alors courue. Son père, un verre d’alcool à la main, un regard vitreux et des marques fraîche de pleurs prolongés sur ses joues, il avait tourné la tête vers sa filles :
_ Tu l’as tué, avait il dit d’une voix aigu, un sourire de dément aux lèvres
Sa mère était morte cette après midi là, et elle en ignorait la cause…

Sous un parapluie que tenait Sakura, Saï traînait des pieds, la tête basse, Kaoru se trouvait devant eux et, sans protections, marchait sous la pluie les mains dans les poches, dégoulinant de partout. Il ne savait pas quoi penser du comportement de sa famille, une cousine et un cousin qui marchait en silence :
_ vous êtes en colère ? demanda Saï, j’ai fait ce qu’il fallait non ?
Kaoru s’arrêtât et se retourna, il se trouvait sous le préau en toile d’un magasin. Il chuchota :
_ c’était trop tôt, imbécile…
IL serrait les dents pour se calmer mais Saï hurla :
_ PARCE QUE TU PENSE QUE T’AURAIT FAIT MIEU TOI ?
_ ne me parle pas sur ce ton, siffla le garçon
_ JE TE PARLE COMME JE VEUX, poursuivie Saï avant d’ajouter d’un ton narquois, tu était raté et pas fini, tes humeurs changent trop facilement. Tu n’aurais pas arranger les choses…
Il en avait trop dit, Kaoru le prit par le coup et le plaqua contre la vitrine, il écumait de rage, ses yeux lançaient des éclairs :
_ sans moi vous seriez encore tous les deux dans ce trou !
Un lourd silence s’en suivit, on entendait que la pluie qui martelait leur « abris », léger résonnement sur le plastique qui fatiguait Saï, le cou bloquait par la main de son cousin, il suffoquait déjà. Sakura s’avança et déclara d’un air calme et autoritaire :
_ Kaoru lâche le ! ça suffit, Saï va s’excuser !
Kaoru hésita, il sentait le sang qui palpitait dans les veines de Saï, ce dernier attendait, à bout de souffle. Lentement et fébrilement, l’aîné relâcha son cousin qui tomba sur le sol trempé en toussant. L’enfant au cheveux rouge s’excusa d’une voix rauque avant de se relever avec précaution. Son interlocuteur lui tourna le dos et disparut sous le rideau de pluie d’un pas énergique. Resté seuls, Sakura et Sa¨se regardèrent, le garçon scruta obstinément le trottoir, honteux, mais sa cousine lui prit le bras et ils rentrèrent à la suite de Kaoru.

Miyuu se trouvait dans la chambre de son père, partit à son travail d’homme d’affaire. Il était rare qu’elle entre dans cette pièce mais le désordre ambiant lui fit amèrement regretter ses négations personnelles. Les paroles prononcé par Kaoru la veille résonner à ses oreille : « Nous devons partir et toi aussi »…mais où ? à quoi tout cela rimait il ? La jeune fille poussa un profond soupir et entreprit de commencer son ménage, elle jeta, bouteille sur bouteille, papier vide de nourritures, feuilles froissés et déchiré, et transvasa la corbeille dans un sac poubelle. Puis elle s’attaqua au lit ou elle changea drap, couvertures et taie d’oreiller avant de le refaire. Elle eut enfin finie, mais au moment de sortir elle se ravisa et se dirigea, tremblante vers le bureau de son père et fouilla dans les papiers confidentielles.
L’impression de commettre un crime envers la vie personnelle de son père l’a tourmentait jusqu’au moment ou elle le vit. Mélangé avec les factures et les fiches de payes, jaunâtre et rapiécé, un petit papier pliée ou elle put lire :
« adoption du sujet n°3 immatriculé 0047105, nommé Miyuu »

Le téléphone sonna, Kaoru décrocha, il entendit la voix en sanglot de Miyuu :
_ Miyuu-chan ? s’inquiéta il
_ je part…avec vous…je vous croit, Kaoru-san…

Oo
oO
.... pas humains???????????
mais ils sont quoi alors???
et pourquoi son pere lui dit qu'elle est responsable de la mort de sa mere???
et il y en a encore beaucoup d'autres comme eux???
et pourquoi Sai dit que Kaoru n'est pas fini???

/me veut la suite!!!!!!!!!!

XDDDD
Pour le chapitre suivant j'ai BEAUCOUP bataillé (je le mettrais bientot ^^ ) car toutes (enfin, une grande partie) des explications s'y trouvent, ça risquait donc le gros bouillions confus @@