Futur inéluctable - chap4 09/03

/me promet pas un rendement très régulier (ceux qui me connaissent le savent déjà XD)
parce que même si j'ai écrit les chapitres 1 et 2, il faut que je les tape >.< et j'ai aussi le plan des suivants et tout >.< mais faut que je les écrive

Tout est à moi, histoire, personnages, toute ressemblance avec des personnes, des lieux, des histoires déjà existentes ne seraient que pures coïncidences
même le titre est à moi, c'est bien pour ça que je le trouve pourri mais il est plutôt représentatif, je pense >.< (vous jugerez quand ce sera fini XD) et pour le terme inéluctable, c'est pas ma faute, c'est celle de Clamp XD



Les flammes envahissaient les murs du palais, des pierres s'effondraient sous les coups des béliers. Dans une aile reculée, une jeune femme pleurait, elle serrait contre elle son bien le plus précieux, un ange qui, malgré toute l'agitation, continuait de dormir.
-"Majesté, il faut nous hâter..."
Une silhouette enveloppée d'une cape sombre quitta un coin obscur pour apparaître auprès de la mère et de l'enfant. Les adultes sursautèrent quand des bruits sourds résonnèrent à plusieurs mètres de là. Ils approchaient, et il était trop tard...
-"Non, il n'est pas trop tard", fit la femme.
Elle glissa le bébé dans les bras de l'autre.
-"Prenez soin d'elle Elmyth, elle est l'espoir de notre peuple."
-"Altesse... Vous..."
-"Je vais les attirer loin de vous."
La reine tourna le casque d'une armure trônant contre le mur, libérant un passage secret.
-"Fuyez maintenant. Protégez-la... Et Ayachorn pourra être sauvé."
Elle les poussa dans le chemin et le mur se referma derrière eux. Elle essuya ses larmes, elle savait qu'elle ne reverrait jamais sa Leela, la chair de sa chair, le sang de son sang, l'enfant de l'homme qu'elle avait aimé, sa fille. Mais seul importait le futur, qu'il ne soit pas noir.

Attrapant un coussin, elle le camoufla sous sa cape, faisant croire qu'elle portait un enfant. Dès que les assaillants l'aperçurent, elle prit la fuite. Elle traversa les dédales du palais, les labyrinthes de murs, les cours.
Puis percuta un homme... Non, plus un homme, un démon. Celui qui était la cause de tout cela, le responsable de cette guerre...
-"Syphonayl !", cracha-t-elle.
-"Tiens, tiens, tiens, quelle excellente surprise, ma chère. Vous avez promené mes soldats dans toute votre demeure, tout cela en vain, puisque vous me tombez dans les bras, vous et votre progéniture."
Une boule d'énergie provenant du sorcier atteignit la reine au ventre.
-"Vous paierez cette trahison !"
-"Cela m'étonnerait, il ne restera plus personne pour cela. Adieu, Reine Laménie."
Il s'apprêta à savourer la mort de cette femme. Mais alors qu'elle rendait son dernier souffle, il eut la surprise de voir ses yeux noirs virer au blanc des plus purs, tandis qu'une voix profonde scellait le destin.

-"Au jour du soleil noir,
Soufflera un vent d'espoir.
Eléments de vie, éléments de mort,
Etrangers en leur monde et en celui-ci,
Réunis, ou divisés.
Leur seront offerts des possibilités.
Sauver, ou détruire.
Notre futur en leurs mains..."

Agité par ces mots, dont il ne comprenait qu'un vague sens, il fouilla du bout des pieds la cape de la reine. Un hurlement de rage et de dépit retentit dans la salle quand il tomba sur le coussin.

Dans les souterrains du palais, un homme courait, tenant ce petit corps endormi, sa princesse, un symbole, un espoir, une reine. Autour du cou de l'enfant, brillait un médaillon, arborant les armoiries royales, un pentacle, cinq pierres différentes à chaque pointe, une sixième au centre. Les pierres brillèrent un moment, et le pendentif disparut.

wow, un prologue assez... sombre XD
mais très alléchant et intriguant ^^
j'ai hate de voir ce que va donner la suite ^^

(

Citation :

/me promet pas un rendement très régulier (ceux qui me connaissent le savent déjà XD)

pitié, pas plus de deux mois entre chaque chap >_<)

Oh miracle!!!! Moga qui commence une nouvelle fic!!!
et en plus, le prologue donne tres envie de lire la suite (allez savoir pourquoi, l'idée du bébé sur qui repose l'espoir d'un monde, ca m'a tout de suite fait penser a Willow)

et maintenant, il n'y a plus qu'a prier et supplier pour avoir la suite...

/me a un eclair de génie
Je te rendrais un manga par chapitre posté!!!! Mouhahahahaha!!!!!
(comment ca, c'est un chantage odieux??? m'en fous XD)
La suite, please ^^ (/me agite le tome 16 de furuba sous le nez de moga)

Allie >> merci
la suite sera pas aussi sombre, normalement, enfin si un peu quand même mais ne tardera pas
c'est pas ma faute pour l'autre fic >.< (/me se tâte à la réécrire complètement pour sortir du présent à la 1ère personne, j'arrive pas à écrire T.T)

Mogy >> euh non y'aura pas de Willow même pas en toute petite inspiration
c'est quoi ce chantage ? faut que je fasse autant de chapitres que t'as de mangas à moi ?
la suite, ce soir, si j'ai le temps de la taper >.<

Et voilà la suite

Léna regardait par la fenêtre et gribouillait distraitement sur la feuille devant elle. Finalement, placer son bureau sous la vitre n'était pas judicieux. Au moindre mouvement, elle sortait de sa concentration. Et du remue-ménage, il y en avait, toujours, l'inconvénient d'être installé sur une avenue passante. Elle bénit le double-vitrage, alluma sa chaîne, et la symphonie du Nouveau Monde envahit sa chambre. Les travaux sur le trottoir n'étaient pas fini, les ouvriers avaient ressorti le marteau-piqueur. Elle aperçut Madame Nival et son fils Julien entrer dans la boulangerie, un gentil garçon, elle le gardait de temps en temps. Elle secoua la tête. Elle rêvassait trop. Ses problèmes de maths n'allaient pas se résoudre tous seuls.

Elle reporta son attention sur sa copie avant de se laisser tomber sur la table. Tout était à refaire. Les visages des passants, des voisins recouvraient son graphique. Il n'était pas étonnant qu'il lui faille trois fois plus de temps que ses amis pour faire ses devoirs. D'ailleurs, elle les voyait tout à l'heure, un ciné ou un bowling, elle ne savait plus... Elle soupira. Voilà, elle pensait encore à autre chose. Elle se leva brusquement de sa chaise, ses cheveux bouclés roux cascadaient jusqu'à ses reins, elle en glissa une mèche derrière l'oreille, s'empara de son énoncé, de feuilles blanches, d'un appui et se jeta sur son matelas. Enfin, elle pouvait se concentrer sur son exercice.

Le bruit des épées qui s'entrecroisaient résonnait dans la pièce. Un jeune homme blond contra à temps l'attaque de son adversaire. Une goutte de sueur passa sur sa tempe, glissa le long de sa joue, ses yeux turquoises fixaient son attaquant, cherchant à le déstabiliser. Une feinte, une attaque, une lame s'envola et le blond tenait en joue l'autre, avant d'abaisser son arme.
-"Jolie attaque, j'ai eu du mal à la contrer, il te manque encore un peu de rapidité", commenta-t-il.
L'autre s'inclina, le remerciant pour ses conseils et le laissa seul.
Le vainqueur passa une main dans ses cheveux courts. L'entraînement l'avait épuisé, mais il se réjouissait des progrès de ses hommes.

Il ajusta son épée à sa ceinture, jeta un regard circulaire à l'endroit où il se trouvait. Des tentures légères masquaient au maximum les murs de pierre, le plafond irrégulier, les stalactites, et les stalagmites formaient des obstacles supplémentaires pour le combat.
Un bruit de course le fit se retourner vers un arrivant essoufflé.
-"Chevalier Vurn'... La princesse... Elle semble sortie..."
Le soldat soupira. La jeune fille n'en faisait qu'à sa tête. Bien sûr, elle ne négligeait pas la prudence, personne n'avait pu remonter jusqu'à leur cachette, mais tenter le diable à plusieurs reprises était de l'inconscience.
"Bien, je pars à sa recherche... Prévenez Elmyth... Je vais la ramener."
Et le blond quitta rapidement l'endroit, il se doutait de là où elle se trouvait.


Arthur et Anna se disputaient, sur un sujet banal, lequel avait mangé le dernier chocolat ? Pour l'un comme pour l'autre, il était crucial de le savoir et ils s'accusaient mutuellement. Quelle importance ? Il suffirait de racheter une boîte... Mais ils ne raisonnaient pas ainsi. La sucrerie n'avait été que le déclencheur de cette énième confrontation. Les mots s'étaient vite envolés, et les jumeaux s'entre-déchiraient, se haïssaient d'avantage chaque jour, se séparaient, s'éloignaient, s'individualisaient à grand renfort de heurts. Et actuellement se lançaient dans un duel d'insultes.

Tant et si bien qu'ils furent surpris quand leur mère poussa le volume à fond. Dvorak... ou comment faire taire deux terreurs.
-"Quitte à me rendre sourde, je préfèrerais que ce soit à cause de cette musique qu'à cause de vos cris."
Et les deux jeunes gens se calmèrent avant de s'enfermer dans leurs chambres. Si identiques et si différents... Le même châtain-roux, les mêmes perles bleu-gris... Un volcan et une mer... Mais tout comme un volcan peut sommeiller, une tempête peut agiter la mer.
Leur mère s'installa sur un fauteuil après avoir coupé le son. Autant profiter de cette accalmie qui ne durerait pas. Dix minutes plus tard, les cris reprirent.

Un vieil homme se déplaçait difficilement entre ses étagères. L'humidité qui régnait dans ces cavernes n'étaient pas idéale à son âge. Mais il ne se plaindrait pas. Il avait déjà la chance d'être en vie après tout ce temps. Il tourna quelques pages d'un livre ancien, farfouilla ses flacons, tria quelques plantes et posa le tout auprès d'une large vasque remplie d'eau. Il faillit laisser échapper une fiole quand un soldat le surprit en débarquant brusquement.
-"Seigneur Elmyth, la princesse... Vurn' est parti à sa recherche."
Le sage soupira et leva les yeux au ciel. Il comprenait les sentiments de sa reine, mais partir ainsi, sans escorte, sur ces terres désolées...
-"Je ne m'inquiète pas, il la retrouvera encore... Veillez à ce que je ne sois pas dérangé, même si c'est pour me prévenir de leur retour."
-"Bien monsieur."

Il était vraiment temps de lancer cette invocation, l'enchantement qui mettrait le destin en branle. Il versa un liquide bleuté dans l'eau et une poignée de feuilles diverses. Alors qu'une fumée violette s'élevait au-dessus du récipient, il commença à psalmodier des sons sans signification. Cela devait marcher, cela marcherait, quelles qu'en soient les conséquences.

Anton sursauta. Il venait de recevoir quelque chose sur son front.
-"Anton, vous pourriez ne pas dormir en cours !"
Son professeur le fixait d'un air réprobateur alors que ses camarades riaient. Le lycéen marmonna qu'il était désolé et prit un stylo. Il était la cible préférée de ses enseignants pour le lancer de craie. Ce n'était pas sa faute s'il s'endormait. Ils n'avaient qu'à être plus intéressants. Les yeux verts d'eau se posèrent sur le tableau. Soupir. Il était las de suivre ses cours où il savait déjà tout. Il n'était pas à sa place ici, pas dans un environnement favorable. Un bout de craie atterrit dans ses cheveux bruns.
-"Arrêtez de rêvasser le nez en l'air !"
Nouvel éclat de rire des autres.

Qu'il pouvait détester cet endroit, ce lycée, cette classe, cette ville, ce prof... tout... Rien ne trouvait grâce à ses yeux. Pourquoi ses parents, qu'il détestait comme le reste, n'avaient pas accepté qu'il suive des cours par correspondance. Il était obligé de se coltiner des adolescents ignares et stupides. Pour sa sociabilité, son caractère, nouer des amitiés, lui avaient-ils dit. Fadaises... Le comportement qu'ils avaient poussait Anton à fuir. Et à prier pour que cette journée s'achève au plus vite.


Ses cheveux bleus nuit et ses yeux dorés masqués par une capuche sombre, une jeune fille flânait dans les rues d'un petit village. Elle savait ce qu'elle risquait si elle se faisait prendre mais elle ne supportait plus de rester enfermée dans leur refuge. Leela observait les habitants, pas un mot plus haut que l'autre, pas un seul sourire, même les enfants ne jouaient pas...
Et elle souffrait de voir ce qu'il était advenu de son peuple. Si cela n'avait tenu qu'à elle, qu'à ses décisions, cela fera longtemps qu'une offensive contre Syphonayl aurait été lancée. Mais elle n'avait pas voix au chapitre. Elle devait espérer qu'ils viendraient, un jour, et qu'ils décideraient de les sauver...

Une main s'abattit sur sur son épaule et une autre l'empêcha de crier.
-"C'est moi, mademoiselle..."
Elle se détendit en reconnaissant le timbre de son garde personnel, qui cherchait à la tirer vers une ruelle déserte.
-"Vous n'auriez pas dû sortir seule..."
-"Cela est plus discret..."
-"Vous auriez pu être repérée. Vous n'avez pas le droit de prendre un tel risque, si vous êtes arrêtée, il ne restera plus rien à ces villageois..."
Et elle admit que le chevalier Vurn' avait raison, car son peuple ignorait tout de cette prophétie. Pour eux, elle était le seul espoir... Ils regagnèrent leur repaire sans être suivis.


Les doigts de Fanny se mouvaient avec aisance sur les clefs de l'instrument métallisé. Les notes de sa symphonie préférée sortaient avec douceur de sa flûte. Les yeux fermés, elle jouait, pour elle, pour ses parents, pour celui qui l'avait quitté et qui n'était plus, pour sa meilleure amie, pour son chien, pour la vieille voisine si adorable, pour ceux qu'elle aimait tout simplement. Elle n'avait plus conscience de l'endroit où elle se trouvait, des regards posés sur elle, des oreilles à l'affût de la moindre erreur. Elle mettait toute son âme dans ce morceau et quand elle eut fini, il lui fallut quelques minutes pour se rappeler où elle était. Il en fallut autant à l'auditoire pour se reprendre. Elle sourit à ses juges, ses yeux noisettes pétillèrent, elle était sûre, elle avait réussi l'examen, le concours. A la rentrée, elle serait élève du prodigieux conservatoire national. Et elle avait tenu sa promesse.

Elle rangea précautionneusement son instrument. Quittant la scène, elle retira la baguette qui retenait ses cheveux blonds cendrés. Elle ne s'était pas sentie aussi apaisée depuis longtemps... depuis la mort de Ryo. Mais elle l'avait fait, il aurait voulu qu'elle fasse tout pour devenir la grande flûtiste qu'elle rêvait d'être. Ses derniers mois étaient pour elle une succession de flashes flous. Avec ce succès, elle repartait d'un nouveau pied pour reprendre en main sa vie.


Syphonayl élimina son énième conseiller. Enfin, il le fit exécuter, il ne comptait pas se fatiguer pour un incapable pareil. Il se leva de son trône et marcha rapidement jusqu'à la fenêtre. Devant lui, s'érigeait la cité de Schnib, la capitale de son royaume. Son royaume... Son poing atterrit sur le montant de la vitre. Ce serait son royaume le jour où cette gamine serait retrouvée et éliminée... et le jour où il serait sûr que les potentiels sauveurs ne pourraient pas apparaître en ce monde. Il jeta un regard dégoûté sur le corps qui salissait son sol, avant de faire appeler une servante pour nettoyer tout cela.

Les poids des années faisaient voûter ses épaules, il était tout aussi fripé qu'un guenoil à la naissance... Et ses yeux jaunes brillaient d'une lueur malsaine. Il s'attarda sur la carte d'Ayachorn affiché au mur. Il aurait bien changé tous les noms, mais les habitants n'utilisaient pas les rares qu'il avait modifiés... Et ratura le territoire de Kaerl. Les rebelles ne s'y cachaient pas s'il faisait confiance à ses éclaireurs.
Toutes ces années passées, et toujours aucune trace de l'enfant. D'ailleurs, elle ne devait plus être une enfant depuis le temps. Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres. Finalement, il ne la ferait peut-être pas éliminer... Un mariage et il serait le roi légitime de ce pays.
Un rire sinistre glaça le sang des serviteurs à proximité.


Nael lisait. Ou du moins, il tournait les pages régulièrement. Toute personne extérieure aurait compris, à son regard fixe, que seul l'automatisme était responsable du changement de page. Mais personne ne s'en rendrait compte, parce que personne n'était là. Il était seul, assis sur le canapé, face à la cheminée, un âtre froid qui ne servait que rarement. Sur son rebord trônaient quelques photographies de famille, deux bibelots ramenés de vacances, une Tour Eiffel dorée, et une statuette en bois.

Sur le papier glacé souriaient les visages de ses parents, le sien et celui de son frère. le garçon poussa un soupir. Ce n'est pas ainsi qu'il retiendrait quoi que ce soit de la vie de ce musicien tchèque. Sa main droite se mêla à ses cheveux, repoussant la mèche noire qui camouflait ses yeux émeraudes, la gauche referma le l'ouvrage et le posa sur l'accoudoir. Son regard se posa sur les souvenirs de ces jours heureux. Cela faisait combien de temps maintenant ? Il ne savait plus, s'était égaré dans les méandres de l'oubli en vain.

en espérant que ça vous ait plus
vous inquiétez pas, y'aura pas d'autres persos

Mogyoda a écrit:

Qu'il pouvait détester cet endroit, ce lycée, cette classe, cette ville, ce prof... tout... Rien ne trouvait grâce à ses yeux. Pourquoi ses parents, qu'il détestait comme le reste, n'avaient pas accepté qu'il suive des cours par correspondance. Il était obligé de se coltiner des adolescents ignares et stupides. Pour sa sociabilité, son caractère, nouer des amitiés, lui avaient-ils dit. Fadaises... Le comportement qu'ils avaient poussait Anton à fuir. Et à prier pour que cette journée s'achève au plus vite.

Ciel, on dirait moi XD

J'adore cette histoire ^-^
J'espère effectivent que tu écriras plus vite que pour les autres >o<
Enfin, fais à ton rythme, on attendra ^^

/me tend le tome 16 de furuba a moga... tiens, je te le rends XD

J'adore cette histoire, ca m'a l'air super bien ^^
Je suppose que l'invocation du vieux mage va faire arriver tout tes persos dans le monde de la princesse, non?
Et c'est moi ou tu fais une fixation sur Dvorak et la symphonie du nouveau monde, dans ce chapitre??? faut-il y voir une signification cachée???

brefle, la suite!!!
/me agite le tome 15 de furuba sous le nez de moga

j'adore ^^
(avec un gros coup de coeur pour Vurn', Nael et Fanny XD)
bref tout ça m'intrigue, j'ai hate de pouvoir lira la suite ^^

ps : j'ai oublié de te le dire la première fois, mais j'adore les noms de tes persos >_<

KTL >> tu retranscris au collège et c'est moi
sinon le coup des journées qui doivent vite s'achever, je suppose que c'est valable pour tous les élèves XD

Mogy >> trop gentil, mais refile-les d'abord à Daima pour qu'il puisse les lire XD
et l'invocation >.< PERDU ! ça va pas du tout faire ça
pour Dvorak, c'était juste comme ça, parce que je suis dans ma période "je me réécoute la symphonie en boucle" XD mais il y a peu de chance qu'il réapparaisse par la suite

Allie >> merci
je suis contente que les persos te plaisent ainsi que leurs noms, Nael est un peu mon prénom fétiche dans les fics (j'en ai plein de persos qui s'appellent comme ça, je sais même plus d'où je le sors, ça se trouve ça existe même pas) et Vurn' >.< ce n'était que le cinquième nom qu'il ait porté, même s'ils étaient tous un peu dans ce style.
les autres prénoms me sont venus sans problème

la suite viendra bientôt, quand elle sera tapée >.<

Aime ^^ !
Les actions se déroulant dans notre monde puis dans l'autre ( il a un nom ? pour plus tard sans doute ... veux aller trop vite là ^^')
/reprends le cours de mon idée... /
on s'immerge rapidement dans les deux univers et c'est très agréable ^__^ !
Mais reste encore beaucoup de questions (Les "sauveurs" ce seront les personnages de notre monde ?) donc j'ai vraiment hâte de lire la suite ^^

merci merci
oui, l'autre monde a un nom, il a été cité dans le prologue, mais en relisant, je me rends compte que ce n'est pas précisé que c'est le nom de ce monde XD, c'est Ayachorn

enfin voilà la suite, avec les effets de l'incantation



Nael s'était perdu de nouveau dans ses pensées. Derrière lui, une vieille horloge se mettait en branle. Des sons cristallins s'élevèrent dans le silence de la pièce. Le brun sursauta, la pendule n'avait pourtant jamais marché. Il se retourna vers elle. Quand son regard se posa sur le balancier, son corps s'affaissa dans le fauteuil, son esprit divagua...

Il était plongé dans les ténèbres. Il ne savait pas où il se trouvait, ses pieds se mouvaient dans le vide, il marcha mais fut incapable de dire s'il se déplaçait ou non. Malgré cela, il ne paniqua pas, et continua ses gestes. Il ignorait s'il avançait, mais rester là sans bouger, sans réagir, ce n'était pas son genre. Il ne craignait rien dans un rêve... Après ce qui lui parut un temps interminable, une lueur rougeâtre troua le noir. Alors, il s'était déplacé, ou elle était apparue... Cela l'attira, il s'y sentit aspiré, il avait l'impression d'être dans un de ces manèges qui tournent à toute vitesse, tout son corps le ressentait alors que lui ne voyait pas de paysage défiler. Quand tout s'arrêta, il reprit son souffle qu'il avait perdu...

Les yeux grands ouverts, il observait ce qu'il se passait, où il était. La chambre de son frère... Il la reconnaissait, l'immense penderie en bois face à la porte, le bureau rangé à droite de la vitre, le lit à l'opposé... Installé au milieu du plafond, il avait une vue imprenable sur l'endroit. Tendant le bras, il tenta de s'accrocher au sommet de l'armoire, mais ses doigts la traversèrent.
La porte s'ouvrit et il entra... Matt... Sa longue chevelure blonde retenue par un élastique sous la nuque, ses yeux turquoises... Leurs regards se croisèrent un moment, enfin, Nael en eut l'impression, car les perles bleues s'étaient posées sur le plafond, à l'endroit où il était. Mais son aîné ne réagit pas. Le cadet observa attentivement son frère, il enregistrait chacun de ses mouvements.

Le blond arracha la dernière page de son almanach et les émeraudes contemplèrent la date inscrite, celle de ce jour fatidique... Etait-ce un rêve ? Un cauchemar ? Un délire ? Une invention de son esprit pour qu'il arrête de se torturer avec cela ? Ou une image venue du passé ? L'ouverture du placard attira son attention. Le meuble l'avait toujours attiré mais il n'avait jamais trouvé la clé... Matt en sortit un médaillon qu'il contempla et fit tourner nerveusement. Le brun ne put l'apercevoir à aucun moment. Le bijou fut soigneusement rangé, le placard refermé, et la clé camouflée... Juste là... Une cachette si simple et pourtant si efficace, au milieu de la collection de clés de son frère.

L'aîné s'agita, il prononça des mots que Nael n'entendait pas. Le jeune homme fronça des sourcils. Il n'y avait personne avec Matt mais il n'y avait aucun doute, son frère se disputait avec quelqu'un que lui ne voyait pas. Il ignorait qui, pourquoi et ce qu'il se disait, mais il n'avait jamais vu son frère dans un état pareil. Les mouvements brusques des bras... Les jambes qui parcouraient furieusement le sol... Les sourcils froncés... Cette lueur de colère dans les yeux habituellement si calmes... Et puis plus rien...

Mais là, rien, ce n'était pas la fin de la vision, ou de la dispute. Non. Son frère s'était volatilisé sous ses yeux, désintégré, dématérialisé, transformé en poussière lumineuse avant de laisser la chambre vide. Nael chercha le réveil, l'heure... Etait-ce un saut dans le temps de sa vision ? Ou autre chose ? Une métaphore de ce qui était advenu ?

De nouveau, le pan de bois s'ouvrit, et ce fut lui, le lui d'avant, le lui de cette époque, il se vit chercher la présence de Matt puis prendre un CD en haussant les épaules avant de sortir de la pièce. Ce disque... ce jour... Depuis, plus personne n'avait revu Matt.
Le brun se redressa en sursaut sur le fauteuil, et secoua la tête... Il était toujours là, l'horloge ne marchait pas, comme d'habitude... Il avait dû s'assoupir...

Pourtant... Il ne put empêcher le doute l'envahir. Ce jour-là, son frère avait disparu, l'un de ses amis l'avait vu rentrer chez eux à l'heure habituelle, mais Nael ne l'avait pas vu en allant chercher ce disque... Il se leva, il n'y avait qu'une façon de savoir. Montant à l'étage, il poussa la porte de la chambre de son aîné, sa mère y faisait le ménage sans rien toucher, pour le cas où il reviendrait...
Et sur le sol, il répandit les clés, toutes, sans exception... S'il trouvait celle de l'armoire... Il ne savait pas ce qu'il ferait, mais si cela pouvait aider à résoudre le mystère qui entourait la disparition de Matt...

Le message était passé. Le jeune garçon trouverait le pendentif. Elmyth se réjouissait du succès de ce sortilège. Sans cela, le brun n'aurait jamais mis la main dessus, le sage le savait. Déjà que le frère aîné du gamin avait tenté de lui mettre des bâtons dans les roues. Le vieil homme avait espéré que Nael chercherait à savoir ce que cachait l'armoire close, pour tenter d'avoir une piste sur son frère disparu. Mais le temps passait, et il avait perdu foi en cet évènement, il avait dû intervenir. Il n'y avait plus qu'à attendre. Le brun comprendrait-il le message ? Croirait-il à un simple rêve né de son inconscient ? Elmyth ne pouvait plus agir, pas sans risquer d'être détecté par Syphonayl, pas sans les mettre tous en danger.

Prononçant quelques mots, il fit apparaître dans la vasque la vision de ce qu'il se passait ailleurs... Et bouche bée, il observa ce que son incantation, car il était sûr que c'était de sa faute, qui d'autre se serait permis d'interagir avec le monde des humains, donc, ce que son sort avait fait... Il n'avait pourtant visé que Haern...
Il se retint de jurer. Bien sûr, il aurait dû y penser. Ils étaient reliés, tous, les uns aux autres. Il était normal que ce qui affecte l'un puisse affecter les autres. Mais il ne se serait jamais attendu à un tel résultat. Qu'ils partagent la même vision, d'accord... Sauf que ce n'était absolument pas le cas.

Léna avait enfin souligné le résultat final et en avait donc terminé avec cette torture. Il lui restait même du temps avant de retrouver ses amis. Elle se leva, rangea son devoir dans son sac, il serait bête qu'elle l'oublie après tout le temps qu'elle avait passé dessus, et fut attirée par la vue extérieure.

Plus d'ouvriers, plus de voitures ni de bus, plus de bouchons, plus d'adultes pressés de rentrer chez eux... A la place, des maisons basses, aux murs décrépis, une rue déserte, un étrange animal nonchalant sur la terre sèche qui recouvrait le sol. Elle devait rêver, elle n'avait pas souvenir de s'être couchée, mais peut-être s'était-elle endormie, car ce ne pouvait être qu'un rêve. Elle ouvrit sa fenêtre et fut surpris par le silence qui régnait. Mort... C'était l'impression que cela donnait, une chaleur suffocante pénétra dans la pièce. Elle décida de visiter le monde de ces songes.

Elle quitta sa chambre, l'appartement, descendit l'escalier et sortit de l'immeuble. Ses pieds soulevèrent un nuage de poussière, la créature s'enfuit en poussant quelques cris aigus. Là, quelqu'un... Deux silhouettes dans une ruelle étroite... Elle s'approcha d'eux mais ils s'éloignèrent par l'opposé. Elle les suivit et tomba dans une rue animée... Enfin, plus animée que de là où elle venait. Quelques étals traînaient, à moitié vide, les gens passaient à côté d'elle, tête basse, sans la voir...
-"LES VOILA !", hurla quelqu'un.
Cela la surprit. Les habitants se précipitèrent dans leurs maisons, calfeutrant les ouvertures, ou se collaient au mur. Mais ce qui la troublait le plus était d'avoir compris les mots... Elle savait ce qu'il signifiait, pourtant ses oreilles avaient capté une phrase incompréhensible.

Des bruits de courses, de cavalcades, de galops... Et une troupe débarqua sur la place. Les soldats étaient recouverts de la tête aux pieds d'une armure écarlate, et montés sur d'étranges bêtes, une sorte de cheval à tête de dragon... Léna ne réagit pas... Rien de plus normal dans un rêve.
-"L'un d'entre vous a cru trompé sa Seigneurie...", commença ce qui semblait être le chef...
Les silhouettes à ses côtés tremblèrent et murmurèrent. Qui pouvait être assez suicidaire pour défier le sorcier ?

Deux soldats descendirent de leurs montures, et avancèrent dans les rangs des villageois avant de s'emparer d'une femme et de la traîner au centre de la place.
-"Pitié, je n'ai fait que garder un peu de nourriture pour mes petits-enfants... Ils seraient morts sinon..."
Mais la justification de la vieille fut insuffisante, ou alors ces hommes s'en contrefichaient éperdument. L'épée se leva. Léna hurla, cria aux gens de réagir, voulut se précipiter sur le bourreau, mais passa au travers. La tête de la victime roula sur le sol. La rousse ferma les yeux pour effacer cette image de sa rétine.

Quand elle se décida enfin à les rouvrir, la ville avait disparu, elle se trouvait dans une plaine aride. Face à elle flottait une pierre brillante, plus petite qu'un pièce de vingt centimes... Attirée par elle, elle referma ses doigts sur la gemme verte. A ce moment-là, un vent puissant l'entoura d'un nuage de terre, et quand il se calma, elle était chez elle, allongée sur son lit, sa main refermée sur une demi-sphère devenue terne.
Léna la contempla sans comprendre comment cela était possible. Fidèle à ses habitudes, elle oublia les questions puisqu'elle était incapable d'y trouver une réponse. Elle glissa le joyau dans sa poche et continua sa journée.

La tenture fut soulevée et la princesse rejoignit les côtés de son sage. Le chevalier s'installa à l'entrée, il empêcherait quiconque d'approcher de trop près. Ils ne devaient prendre aucun risque. Être déjà trois au courant n'était pas prévu, pas la peine de mettre d'autres personnes dans la confidence.
-"Elmyth ? Cela a-t-il fonctionné ?"
-"Eh bien... Plus ou moins..."
La jeune fille haussa un sourcil en retirant sa cape. Plus ou moins ? Elle préférait un oui ou un non, pas une réponse aussi dubitative.
-"Haern a eu le message..."
-"Parfait, c'est ce que nous voulions", commenta Leela.
-"Mais le sort a touché les autres..."
-"Comment ? Que s'est-il passé pour eux ?"
-"Lev' a trouvé le joyau de l'ouest..."
-"Rien de bien grave alors..."

Il fallait le trouver de toute manière, maintenant ou plus tard, quelle importance... La princesse se pencha sur la vasque, elle vit la rousse ranger la pierre dans sa poche, sans sembler troublée... En voilà une qui avait du sang-froid... Leela sourit légèrement, elle serait heureuse de la rencontrer.
-"Qu'en est-il des autres ?", demanda le blond de l'entrée.
-"Voyons cela..."
Un mouvement de poignet d'Elmyth, la vue de la rousse se brouilla, et apparut la chevelure brune d'Anton.
-"Lequel est-ce ?", questionna la princesse.
-"Je l'ignore encore", répondit le sage.

Anton était enfin rentré chez lui. Il avait élégamment lancé son sac dans le salon avant de se diriger vers la cuisine. Affalé à la table, il grignotait quelques mikados avec un verre de lait. Il n'avait pas envie de se mettre à ses devoirs. Pas qu'il allait apprendre ses leçons. Bien qu'il soit le meilleur élève que son lycée ait, les professeurs ne l'appréciaient pas vraiment. Il n'écoutait pas, ne répondait pas aux questions, ne faisaient que les devoirs ramassés... D'ailleurs, il en avait un en physique pour la fin de la semaine... Et il se demandait s'il n'allait pas ne pas le faire pour changer... Peut-être que s'il continuait sur cette lancée, ils le renverraient, bonnes notes ou pas... Il se doutait que ce serait difficile d'être viré pour si peu...

Récupérant son sac au salon, il gagna sa chambre. Ouvrant la fenêtre, il s'assit sur le rebord, tira un paquet de cigarettes de sa poche, un briquet rouge, et s'en alluma une. Inhalant la nicotine et les goudrons, il regardait le ciel. Depuis quand avait-il commencé ? Il ne comptait plus... Ses parents le lui avaient bien interdit, mais c'était pour lui un moyen de se sentir bien.
Tandis qu'il fumait, il oubliait presque qu'il détestait tout ce qui faisait sa vie, ses parents hypocrites, ses professeurs ennuyeux, ses camarades stupides, sa routine... et lui... Surtout lui, il se détestait d'être incapable de dire en face ce qu'il pensait tout haut derrière eux... De ne pas se décider sur ce qu'il voulait devenir, de ne jamais savoir ce qu'il aimait, d'être lui tout simplement. Et changer lui semblait hors de portée.

Un coup de vent violent s'engouffra dans sa chambre, l'obligeant à reculer de l'embrasure. Etrange coup de vent qui ouvrit la porte, une mini-tornade emprunta le chemin libre et il entendit un bruit de remue-ménage provenant du bureau de son père.
Pffff, ils ne croiraient jamais au cyclone miniature, il allait être obligé de ranger, avant de se faire en plus supprimer quelques privilèges. Il détestait le vent maintenant. Il traîna des pieds jusqu'à la pièce, ne fut pas étonné de voir les tiroirs ouverts, les étagères vidées, les livres et les dossiers au sol... Il aimait sa mémoire visuelle, elle allait lui permettre de tout ranger sans que cela ne se voit.

Il ramassa quelques bouquins, les replaça sur les étagères, et recommença. Pas mal de minutes s'écoulèrent avant qu'il n'ait l'impression d'en voir enfin le bout, il ne restait que quelques dossiers. Les mots affichés sur l'un d'eux attira son attention. Son coeur s'était arrêté de battre un moment, il espérait que ce n'était pas ce qu'il croyait comprendre, que ce n'était qu'un dossier professionnel... Mais aussi loin qu'il s'en souvienne, ses parents n'avaient jamais travaillé sur des projets d'adoption... Peut-être qu'ils voulaient lui offrir un frère ou une soeur, mais ils n'en avaient jamais parlé auparavant...

Il rangea le reste, prit ce dossier et s'enferma dans sa chambre. Il tourna au pied de son lit, l'ouvrir, ne pas l'ouvrir, l'ouvrir, ne pas l'ouvrir... Mais il ne serait jamais tranquille s'il le laissait là, ou le rangeait ailleurs... S'asseyant sur le matelas, il posa la pochette sur son lit, s'alluma une autre cigarette, soupira et se plongea dans la lecture. Les mots s'emmêlaient dans son esprit, s'entrechoquaient, se répercutaient... Les phrases si froides de ces feuilles parlaient de lui... De qui il était, et surtout de qui il n'était pas...
Ses doigts froissèrent le papier alors qu'il découvrait le seul objet trouvé avec lui. Délicatement, il descella l'enveloppe plastique et fit glisser la pierre violette dans sa paume. La lueur qu'il aperçut quelques instants ne semblait pas le fruit de son imagination.
S'allongeant sur le matelas, il exposa le caillou à la lumière mais ne vit aucun reflet lumineux, il le serra dans sa main alors qu'il relisait les feuilles, cherchant à définir qui il était...

-"Krro a lui aussi trouvé sa pierre..."
-"Vous ne pouvez pas arrêter cela ?", demanda le chevalier.
-"Pourquoi le ferions-nous ? Il en va de la libération d'Ayachorn.", répondit froidement Elmyth.
Furieux, le blond se leva, prêt à en découdre avec le vieil homme.
-"Ils ne sont pas prêts, ce ne sont que des enfants... Ils...."
-"Suffit Chevalier ! N'en avez-vous pas assez discuté ?"
Le sage ouvrit les lèvres mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit.
-"Et vous aussi Elmyth... Nous ne pouvons rien faire, n'est-ce pas ?"
-"Non, majesté... Je n'imaginais pas que le sort contribuerait à la découverte des pierres, ni que cela irait si vite..."
Serrant les poings, Vurn' se réinstalla à son poste. Confier le royaume à des gosses perdus... Elmyth et lui se disputaient régulièrement à ce sujet... Tout cela à cause d'une prophétie obscure... Que le destin aille se faire voir ailleurs... Mais le destin ne semblait pas vouloir lui obéir.

c'est la 1ère fois que je dépasse la limite

nyoo

Citation :

Malgré cela, il ne paniqua pas,

alors que moi, j'ai commencé à m'inquiéter en lisant le titre XD (des effets divers et inattendus, c'est rarement bon signe >_<)

j'ai adore ce chapitre, bien sûr... par contre, si tes personnages ont deux noms, euh... (je sens que je vais commencer à m'y perdre XD)

enfin, c'est vraiment intriguant, donc vivement la suite ^^

lol ui moi aussi j'aurais plutôt appelé à l'aide XD
pour les deux noms, y'aura une explication plus tard mais je peux noter les équivalences XD

Nael = Haern
Léna = Lev'
Anton = Krro

Aime toujours autant ^___^ !
C'est trèès bien écrit !
Ai donc hâte de lire la suite ! (pas très constructif ...XD)
Nyo ! Vivement la suiteee !

Youhou!!! un nouveau chapitre, et aussi vite que ca???
/me fait peter le champomy

C'est excellent, ca commence a se mettre en place, vraiment j'adore ^^
Dis, tu n'aurais pas besoin d'une beta-lectrice pour lire tes chapitres en avant premiere??? pasque justement, je suis disponible XD

brefle, vivement la suite!!!

koko >> c'est pas constructif mais ça fait plaisir

mogy >> je t'éblouis par mon rythme ? XDDD et puis tu sais bien que j'aime pas le champomy >.<
et non, jusqu'à preuve du contraire je n'ai pas besoin d'une beta-lectrice XD
tant pis pour toi, mais je te permets de me poser des questions tout à l'heure sans forcément que j'y réponde XDD

Ca me plaît vraiment beaucoup, tu écris très bien et l'histoire devient de plus en plus intéressante *o*
J'aime j'aime j'aime *o*
Je veux la suite !
*embêtante*

merci beaucoup
la suite aurait dû arriver plus tôt dans la semaine, mais j'ai été bloquée un bon moment sur le début >.< et je sais même pas si le rendu est compréhensible
bref, j'écris la fin, et vous devriez l'avoir avant la fin du week-end
avec beaucoup de chance, peut-être ce soir, mais ça m'étonnerait >.<"

Tandis qu'Elmyth et Vurn' s'affrontaient par des regards furieux, ailleurs, deux personnes s'injuriaient... Les insultes se faisaient répétitives mais aucun d'eux ne se lassait, aucun d'eux ne voulait reconnaître un tort quelconque, aucun d'eux ne voulait céder à l'autre. Seuls les meubles du salon étaient témoins de leur dispute cette fois. Leur mère avait préféré prendre la fuite en prétextant des courses.
Arthur envoya le contenu d'un vase sur sa soeur jumelle, d'un pas sur le côté, Anna évita le projectile qui atterrit sur le canapé. D'une rotation de son corps, elle envoya son pied gauche percuter l'estomac de son frère. En venir aux mains devenaient de plus en plus fréquent. Les doigts du garçon se refermèrent sur la cheville.

Une pause, ils s'affrontèrent du regard.
Perles orageuses contre perles orageuses.
Aucun d'eux ne cilla.
Soudain, il leur sembla qu'une décharge traversait leurs corps et les sépara.
Silence... Pas un bruit... Ils se contemplaient... Une lueur de surprise passa dans leurs yeux.
-"Que se passe-t-il ?", firent-ils en choeur.
-"Je n'en ai aucune idée", répondirent-ils à l'unisson.
D'un soupir commun, ils se laissèrent tomber sur les coussins.

Anna porta les mains à sa poitrine, la prenant contre ses paumes.
-"Pervers !", hurla Arthur en donnant un coup à sa soeur.
-"Ouch, mais t'es folle !", cria celle-ci à son tour.
D'un point de vue extérieur, ils étaient fous tous les deux, mais il ne fallait pas se fier aux apparences.
Arthur porta ses doigts à la bouche, et se mordilla les ongles.
-"Abîme pas mes ongles ! Arrête immédiatement !", ordonna la jeune fille.
Pris sur le fait, le garçon stoppa tout mouvement, avant de déclarer, que la situation était trop bizarre.

-"Bravo, j'admire ta perspicacité", ironisa Anna. "Bien sûr que c'est bizarre, on a échangé nos corps, on ne sait pas comment... On peut pas dire que c'est normal..."
Un regard furieux la fusilla du regard. Même s'ils sentaient tous deux que ce n'était plus le moment de se disputer. S'ils voulaient que tout redevienne comme avant, ils devaient réintégrer leur corps respectif.
-"Et que fait-on ? On reste là sans agir ?", questionna Arthur... Enfin, Anna à travers le corps de son frère...
Un soupir s'échappa des poumons de la jeune fille...
-"Et que veux-tu qu'on fasse ? Tu as une idée de comment ça s'est produit ? C'est impossible..."
-"Improbable, tu veux dire, puisque c'est possible..."
-"Ne joue pas avec les mots, Anna... Trouve une solution !"
-"Ah, oui ? Pourquoi moi ? Je croyais que tu me faisais pas confiance ? Je vais pas chercher toute seule..."

Les yeux, actuellement gris, s'affrontèrent un moment, avant qu'ils ne détournent tous deux la tête dans un synchronisme parfait.
-"C'est pas comme ça qu'on va résoudre notre problème...", finit par dire Arthur pour briser le silence.
-"Je suppose que ça a eu lieu au moment où on a senti cette étrange décharge..."
-"Je pense aussi..."

Re-silence...
Pour deux personnes plutôt terre à terre, admettre que quelque chose était la raison de leur échange d'esprit était facile, ils en avaient la preuve... Arthur observa Anna...
-"Il faudrait que je passe chez le coiffeur..."
-"Anna ! Comment tu peux penser à ça ?"
-"Tout simplement, parce que je ne vois pas du tout ce qu'on pourrait faire... Aucun de nous n'est responsable de ce qui nous arrive, et je ne vois pas quoi ou qui aurait voulu cela..."

Oui, elle avait raison... Mais rester là, les bras croisés... Ce n'est pas comme s'ils avaient le choix...
C'est à ce moment précis que leur mère ouvrit doucement la porte d'entrée, s'apprêtant à perdre quelques décibels d'ouïe... Alors que seul le silence régnait dans la maison, elle arriva jusqu'au salon et eut la surprise de trouver ses enfants, assis, calmes et côte à côte... L'air incrédule qu'arbora l'adulte poussa les deux jeunes à trouver refuge dans leurs chambres...
Le corps d'Arthur contenant l'esprit d'Anna gagna la chambre du garçon, et inversement pour l'autre... Ils devaient sauver les apparences...

C'est ainsi que chacun d'eux s'affala sur le lit de l'autre, les yeux posés sur le plafond, et l'esprit obnubilé par l'expérience qu'ils vivaient. Soudain tous deux se levèrent, au même moment, et se mirent à fouiller les affaires de l'autre.
Le doute subsistait.
Et si l'un d'eux était responsable et le cachait à l'autre ?
Les armoires furent ouvertes, les tiroirs renversés, les draps tirés. A la recherche d'un indice, de quoi que ce soit qui pourrait les mettre sur la piste de ce qui arrivait.

Dans la chambre de la jeune fille, une main glissa sous la penderie sans que rien ne soit trouvé, puis l'oreiller finit au sol, ramenant un peu de poussière, le sac de classe fut vidé sur le matelas, la trousse aussi, la table de nuit fouillé, les tiroirs du bureau, le pot à crayons se retrouva vidé, rien de bien probant.
Faisant glisser la table de nuit, le regard du responsable de ce carnage s'accrocha à un éclat jaune camouflé sur la poussière. Se baissant, soufflant un coup, une pierre jaune fut libérée, les doigts se refermèrent dessus.
Le corps d'Anna glissa au sol, alors qu'un Arthur translucide restait accroupi.

Dans celle du garçon, la même scène se déroula, exactement dans cet ordre, au même rythme. Et le corps d'Arthur se retrouva allongé. Une Anna immatérielle se précipita vers la porte, et passa au travers.
-"Arthur, je suis sortie de..."
Elle s'arrêta immédiatement, en voyant son frère dans le même état qu'elle, leurs regards se croisèrent, et leurs esprits se volatisèrent, chacun d'eux rouvrant les yeux dans leur corps respectif.

Entre les doigts d'Arthur, une gemme jaune, et dans ceux d'Anna, un joyau bleu...

Aussitôt, une flopée d'insultes émergea dans le couloir, il y était vaguement question d'avoir mis le bordel dans la chambre de l'autre, d'être un(e) menteur(se), d'être coupable, hypocrite, tout cela avec un vocabulaire bien plus fleuri...

-"Bae et Boe...", conclut Leela.
-"Oui, cela ne m'étonne pas trop, pour des jumeaux...", énonça Elmyth.
-"Ils ne seront pas dans le même camp.", fit calmement le chevalier.
-"Ne soyez pas aussi défaitiste !", répliqua le sage.
Vurn' leva les yeux au ciel, et soupira.
-"Ce ne sont que des gamins qui s'opposent en tout..."
-"Pour Ayachorn, ils vont..."
-"Ne rêvez pas Elmyth, ils ne sont pas assez matures pour faire passer un intérêt supérieur avant leur conflit..."
-"Il est trop tôt pour en juger.", intervint la princesse avant que ses deux conseillers ne reprennent leur conflit.
Elle devait admettre qu'ils n'avaient pas prévu une telle dissension entre deux de leurs potentiels sauveurs... Mais elle voulait y croire, plus que tout, c'était leur dernier espoir...

Un saule pleureur, un petit étang, de l'herbe bien verte, une température idéal et un splendide soleil. Que demander de plus ? N'importe quoi... Puisque Fanny était dans un rêve, elle pouvait avoir ce qu'elle voulait.
Se réveiller, sans doute, pour ne pas être dans cet endroit merveilleux, qui lui rappelait des souvenirs de celui qui n'était plus.

Le décor changea. Un salon encombré, des cartons partout, ils venaient de déménager, et déjà la jeune fille était épuisée, alors qu'elle n'avait pas porté un seul carton... Mais l'idée de tout ranger la fatiguait. Un coup de sonnette, une porte qui s'ouvre, et elle tombe nez à nez avec un ravissant asiatique qui dit être le fils des voisins.
Et la Fanny actuelle assistait à cela, leur première rencontre...

Leur premier rendez-vous... Un cinéma, elle s'était laissée entraîner pour un film d'angoisse, il s'était moqué d'elle qui plantait ses ongles dans l'accoudoir, et elle avait rigolé aussi, mais seulement après, c'était toujours mieux que de les planter dans son bras, lui avait-elle répondu, et il avait acquiescé à ses mots, il tenait à ses bras.

Leur premier baiser... Sur le palier, un soir, après un autre film, une comédie dégoulinant de bons sentiments... Leurs visages s'étaient rapprochés, et il avait fait le dernier pas. Ses lèvres douces sur les siennes, encore sucrées par le pop-corn avalé. Ils s'étaient ensuite séparés rougissant, chacun regagnant son appartement.

Leur première fois... Chez lui, un après-midi de pluie... Ils avaient passé le stade des simples baisers depuis longtemps, et là l'osmose parfaite entre leurs deux corps, leurs deux âmes, le plaisir à l'unisson...

Et tous ces moments de bonheur, leurs repas en tête-à-tête, leurs discussions enflammées, passionnées, ou ponctuées de rires, les petits cadeaux, leurs petites joies, les mots doux susurrés dans les oreilles, les surnoms tendres... Cela défilait sous ses yeux comme un condensé de tout ce qu'ils avaient vécu.

Mais le coeur de Fanny se serrait, et les larmes coulaient, car rien ne serait plus ainsi. Elle revint à son départ, le petit coin tranquille et isolé du parc, où ils se retrouvaient régulièrement dès qu'il faisait assez beau pour y déjeuner ou passer une après-midi tranquille.
-"Fanny..."
Cette voix si connue, tant aimée, la fit se retourner. Il était là, face à elle et non face à une de ses représentations, et il lui souriait comme avant.
-"Ryo..."
Et elle fut incapable de prononcer autre chose. Elle savait que c'était un rêve, mais elle aurait voulu lui parler, lui raconter tout ce qui était arrivé depuis...

Il s'approcha d'elle, lui prit sa main et y glissa un petit objet.
-"Fanny, tu dois avancer, tu es promise à un grand destin, et... tu seras heureuse..."
-"Non, Ryo... Sans toi, ce n'est pas possible, je..."
Les larmes s'étaient remises à couler. Il les essuya d'un revers de la main, se pencha vers elle, et déposa ses lèvres sur les siennes.
-"Chhh... Je sais que ce n'est pas facile, mais tu les aideras, et tu vivras ta vie, je serai toujours avec toi... Pas physiquement mais tant que tu ne m'oublieras pas, je serai là."
-"Comment pourrais-je t'oublier ? Cela n'arrivera jamais...", balbutia la blonde.
-"Je le sais, mon ange, je le sais... Je t'aime... Sois heureuse..."

Et sur un dernier baiser, il disparut. Fanny se réveilla en sursaut, les pleurs dévalaient ses joues, et son poing serrait le dernier cadeau de Ryo...
Non, c'était encore plus impossible que d'oublier celui qu'elle aimait, elle n'avait pas pu ramener un objet de son rêve. Seul son inconscient était responsable de la main refermée.
Pourtant, elle sentait qu'il y avait quelque chose, mais elle avait peur que cet objet disparaisse si elle cherchait à le voir.
Lentement, doucement, la respiration haletante, elle décrispa ses doigts, un à un. Une faible lueur rouge brisait l'obscurité, elle émanait d'une pierre reposant au creux de sa paume.
Fanny se plongea dans son oreiller, essayant d'étouffer ses larmes.

Les témoins extérieurs de cette triste scène restaient silencieux. Les pierres refaisaient leur apparition... Mais il manquait encore un élément essentiel.
Le destin se mettait en branle, et rien ne pourrait aller à son encontre.

Vurn' quitta la pièce, légèrement énervé, si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait depuis longtemps lancé une offensive contre Syphonayl, tout sorcier qu'il soit. Jamais, il n'accepterait que ses gamins mettent leur vie en danger, pour eux, pour des étrangers, pour un monde qui n'était pas le leur.
Passer ses nerfs sur l'un de ses hommes était une perspective réjouissante dans son état actuel, et il gagna la salle d'entraînement. Des soldats allaient souffrir.

Elmyth posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, dans un geste rassurant, réconfortant. Ils ne pouvaient rien faire.
Que ces jeunes aient souffert, qu'ils aient des sentiments pour d'autres, des familles, des animosités... Ils ne pouvaient l'empêcher mais ils avaient besoin d'eux, quel qu'en soit le prix.
Le destin ne pouvait être arrêté.

Leela tremblait, voir la détresse sur le visage de Zhi, qui n'était pas plus âgée qu'elle, même plus jeune... Si elle avait eu assez de pouvoirs, elle aurait tout stoppé, elle aurait tout fait pour que cette jeune fille soit heureuse.
Le destin ne peut être inversé.
______________________

Bae = Arthur
Boe = Anna
Zhi = Fanny
et ces termes seront explicités plus tard ^^

Nyaaaaaaaaaaah, c'est toujours aussi bien!!!!
j'adore les jumeaux XDD et l'histoire de Fany est si triste

enfin bref, ils vont faire quoi quand ils auront tous trouvé leur pierre????
Je veux la suite!!!!!!!!!!!!

merci beaucoup ^^
ben quand ils auront trouvé les pierres, ils sauveront Ayachorn... enfin peut-être... peut-être pas...
/me ptdr ou comment ne rien révéler de ce qui suivra XD

Kyyaaaaaaaaaa ! C'est trop bien !! (l'art d'exposer ses sentiments en 4 mots xD)

Tu écris vraiment très bien et tu laisses passer plein de sentiments. J'ai failli pleurer en lisant l'histoire de Fanny (moi, toujours romantique... XD). Et j'adore Anton. Je crois qu'on va bien se marrer avec lui + les jumeaux.

Enfin bref, je veux la suiteuh !!!

Au fait, pour leurs 2e prénoms, tu les a trouvés toute seule où ça vient d'un dialecte (étranger) ?

Sukitos !^^

merci beaucoup
failli pleurer ? ça veut dire que j'ai au moins réussi à faire passer quelques sentiments en à peine une page word...
/me fière

oui, ça risque d'être plutôt explosif
/me se demande si c'est une bonne idée de les faire se rencontrer >.<

pour leurs autres appellations, ça vient d'un dialecte ayachornien XD, donc oui tout droit issu de ma petite tête

nyo, génial
mdr les jumeaux, se retrouver chacun dans le corps de l'autre, c'était pas de chance
*hate d'en savoir plus*
*hate de voir ce que va donner le destin*
bref vivement la suite !

(merci pour le lexique nom légendaire/nom actuel XD)