[Le Caméléon]Une course poursuite parmis d'autres

Bon bah voila une autre fic sur la série "The pretender", sauf que celle ci n'est pas un one-shot. Voici donc une première partie, si la suite vs intéresse, dîtes le moi






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Une course poursuite parmi d’autres, toujours le même refrain, enfin presque… Cette fois-ci aurait mieux fait d’être comme les autres.

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Comme d’habitude, me voilà à la poursuite du rat de laboratoire, avec Sydney et Broots. Jusque là, rien de bien inhabituel. Du moins jusque là. J’ignorais encore que Raines m’avait fait filer par ses sbires pour retrouver Jarod, après tout, je m’en fichais un peu, ça n’aurait pas été la première fois. Sauf que ce jour bien précis, leur mission n’était pas de le capturer, loin de là, et j’allais le découvrir à mes dépends.

- JAROD !!! Hurlais-je en pointant mon arme sur lui. Celui-ci se trouvait à quelques mètres de moi, suffisamment près pour le dissuader de continuer sa course en tout cas.
- Miss Parker, c’est toujours un plaisir de te revoir, me répondit-il avec ce sourire et ce regard caractéristiques. J’ai appris à ne plus me laisser berner par ce regard, du moins en étais-je convaincue.
- Fini de jouer au Zorro, il est l’heure de rentrer au bercail, petit génie. Combien de fois lui avais-je sorti cette réplique ? Visiblement pas assez pour le lasser à en juger par le sourire moqueur qui se dessinait sur son visage.

C’est ce moment que choisirent Sydney et Broots pour nous rejoindre. Jarod ne bougeait toujours pas, il faut avouer que je sais être convaincante avec un 9mm dans les mains. Les regards que s’échangeaient le petit génie et sa nounou en disant long sur leur relation. Décidément, je ne comprendrai jamais Sydney. Alors que je m’approchais de Jarod pour le ramener avec moi, je vis son sourire s’estomper, il affichait maintenant un regard apeuré. Au début, je n’y prêtais guère attention, je pensais être la seule responsable de ce regard effrayé, après tout, j’allais le ramener au Centre, cet endroit qu’il déteste tant, je n’ai pas vécu la même chose que Jarod, et même comme ça je détestais cet endroit, alors imaginez Jarod… J’effaçais loin de moi ces pensées, je ne devais pas m’apitoyer sur le sort du petit génie, et me décidais enfin à suivre le regard de Jarod, il ne m’était pas destiné mais je le compris bien trop tard…

- JAROD !! s’écria Sydney, comme pour l’avertir d’un danger.

Et quel danger ! Les chiens de Raines étaient là, Willy à leur tête, et pointaient leur arme sur Jarod, comme s’ils allaient tirer. Tirer ? J’ai manqué quelque chose ?! Je n’eus pas vraiment le temps de chercher les réponses à ces questions, les chiens de garde du mort vivant s’apprêtaient à appuyer sur la détente… Mon seul et unique réflexe à ce moment là, je crois, je ne me souviens pas très bien, a été de me mettre entre les balles et le petit génie. Je me rappelle avoir entendu quelqu’un crier mon nom « PARKER !! », était-ce Jarod ? Là encore je n’en suis pas sûre…


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- PARKER !! Ce n’est pas vrai, je n’avais pas réagi assez vite. J’eus tout juste le temps de l’attraper dans mes bras avant qu’elle ne s’écroule au sol. Mon dieu, qu’avais-je fait ? Sydney s’occupa des nettoyeurs de Raines, leur ordonnant d’appeler des secours et de retourner auprès de leur maître, ce qu’ils firent, après tout, avec Parker dans cet état, je ne risquais pas de m’enfuir, et ils le savaient fort bien. La blessure n’était pas jolie-jolie, elle s’était prise la balle en plein ventre, aussi m’acquittais-je de mon rôle de médecin improvisé en essayant de panser au mieux la blessure, mais il était clair que la jeune femme avait besoin de secours plus poussés, et le plus vite serait le mieux.

Un peu plus loin, je voyais les chiens de Raines revenir à la charge. Ils s’approchaient de moi, et suite au coup de fil pour appeler les soi-disant secours, ils avaient décidé de me ramener avec eux, sans doute voudraient-ils me tuer plus tard, ce n’était que partie remise. Je ne pouvais pas abandonner Parker comme ça, aussi, malgré les implorations de Sydney qui m’assurait qu’il veillerait sur la jeune femme, je ne bougeai pas de ma place, toujours avec la blessée dans les bras.

La blessée en avait décidé autrement. Cette femme ne cessera jamais de m’étonner, quelle force ! Elle m’agrippa au col en se redressant du mieux qu’elle pouvait.
- Jarod, je suis la seule personne qui te ramènera au bercail, ne les laisse pas t’attraper si facilement.
- Mais…
- Pas de « mais » qui tienne, va-t-en maintenant !Ne rends pas mon acte inutile… Me dit-elle avant de se mettre à tousser, une perle de sang se dessina au coin de ces lèvres, révélant davantage la blancheur de son visage.

Sydney me prit Parker des bras et l’aida à se redresser tant bien que mal, elle voulait être debout, et quand elle veut quelque chose, Parker l’a, ça tout le monde le sait, ce n’est pas nouveau. Sur un regard de Sydney, je me décidai à m’enfuir. Les chiens de Raines n’étaient pas du même avis, ils commencèrent à me courser mais Parker pointa son 9mm sur Willy pour l’en dissuader, en gardant une main sur son ventre, « C’est moi qui suis chargée de ramener le petit génie au Centre, ne vous mêlez pas de ça ! », ce qu’elle sait être persuasive avec son 9mm !

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nyo, ça commence très fort !
ptdr "ce qu'elle sait être convaincante avec son 9mm" et "quand Parker veut quelque chos, elle l'a" : c'est fou ce que ces deux phrases résument
bien Mlle Parker XD
bref oui il faut la suite !

ça c'est du début explosif
et comme Allie : deux phrases excellentes pour décrire Parker
par contre elle va avoir quelques problèmes avec le Centre, blessée ou pas XD
mais tant que Jarod s'en sort ^^

Merci Allie-chan et Mogyoda, je suis contente de lire que ma fic vs plaise Voici dc la suite, qui j'espère vous plaira aussi




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Après m’être « enfui », enfin, c’est beaucoup dire, j’aurais pu le faire maintes fois lors de cette rencontre, je doute que Miss Parker puisse me tirer dessus, bref, après avoir regagné mon « refuge », je téléphonai à Sydney pour avoir des nouvelles de la louve solitaire. Des nouvelles pas très réjouissantes, Miss Parker avait été emmenée, sur l’ordre de son « père » Mr Parker, dans un institut spécialisé du Centre que je ne connaissais pas jusqu’alors. Mais ce n’est pas tout, Sydney ajouta qu’elle y était dans un service bien particulier, qui ne servait pas qu’à soigner les blessures. Il ne put m’en dire davantage. Aussi, je lui demandai l’adresse et décidai d’aller vérifier moi-même, malgré les avertissements du psychiatre. Je me doutais bien que sa chambre serait surveillée, mais il fallait que j’aille voir, quoi qu’il m’en coûte, avec le Centre, je me méfie de tout.

J’arrivai sans trop de mal à gagner la chambre de Miss Parker, après tout, je ne suis pas un Caméléon pour rien, et je connais plutôt bien les manières d’agir du Centre. Le service en question était le service neurologie. Quelle idée, pour une blessure par balle au ventre, aussi grave soit-elle, on ne faisait généralement pas appel au service neurologique. Qu’avaient-ils fait à la jeune femme ? La bonne question aurait plutôt été « qu’avaient-ils fait d’elle ? »…

Je m’approchai de son chevet. Elle avait l’air si paisible. Tiens ? Elle portait un bandage autour de la tête, je ne me rappelle pourtant pas qu’elle ait heurté le sol dans sa chute quelques heures plus tôt. Des pas se faisaient entendre, des gens semblaient s’approcher de la chambre, sûrement les gentils toutous du Centre. Je devais partir, je décidai de revenir la voir demain, dans son état, je ne pouvais pas me permettre de l’emmener avec moi, c’était bien trop risqué pour elle, même si c’est ce que je souhaitais. Je n’aimais pas la savoir aux mains du Centre. Aussi repartis-je de la même manière que pour arriver jusqu’ici, sans m’attarder sur ce bandage qu’elle portait autour de la tête…

Je ne revins pas le jour suivant, Sydney m’avait appris que Miss Parker avait quitté l’institut pour être transportée quelque part, je ne sais où. Depuis, il n’avait plus aucune nouvelles. Mais où avaient-ils bien pu l’emmener ? Bien entendu, je ne comptais pas en rester là…

***

Une semaine après l’incident.

Parker, c’est mon nom, du moins c’est ce qu’ils m’ont dit. Mon métier ? Nettoyeuse. Ma proie ? Un dénommé Jarod. Ai-je déjà tué quelqu’un ? Je ne m’en rappelle pas, mais d’après « eux » ça serait le cas, et je serais plutôt douée dans la profession. Je m’étais réveillée dans une chambre d’hôpital, un homme se disant mon père m’accueillit les bras ouverts et me dit que j’avais été victime d’un grave incident lors d’une mission, une balle perdue m‘a-t-il dit, suivie d’un traumatisme crânien, rien que ça, quelle idée d’appeler ça un « incident », d’ailleurs, quand j’y repense, mon « père » ne semblait pas très inquiet de ce qui m’était arrivé. Peut être me faisais-je des idées. Quoiqu’il en soit, je reprenais mon travail aujourd’hui, malgré une douleur lancinante au ventre, qui d’après le « docteur » Raines, étrange homme cela dit, était tout à fait normal après ce que j’avais vécu. Ce Jarod, qu’avait-il fait pour être ma cible ? Ils n’ont jamais voulu répondre à cette question, je devais faire mon travail, un point c’est tout. Remarque que si je devais me soucier du pourquoi du comment pour chacune de mes « proies », je n’en finirais jamais. Aussi, décidai-je de ne pas m’attarder là-dessus.

On me présenta mon bureau, sombre pièce, digne de ma profession je suppose, pas de photos, rien pour me rappeler ce que j’étais avant « l’incident ». On m’expliqua que ce bureau n’était que temporaire, je me trouvais en effet dans une des annexes d’une importante firme appelée le Centre. D’ici quelques jours, j’allais être mutée au là-bas.

Mon « père » me définit avec précision ma mission consistant à tuer ce Jarod. Il semblerait que cet homme, au physique plutôt charmeur, aurait le don de se déguiser en ce qu’il veut, médecin, astronaute, pompier ou je ne sais quoi encore. De ce fait, il était difficile de le repérer. Aussi il me conseilla de me montrer, ainsi cet homme viendrait à moi sans que j’aie à faire quoi que ce soit. Je devais aller dans un parc, assez lugubre d’ailleurs, sûrement pour faciliter mon « travail », et mon père se chargerait de faire parvenir l’information au futur mort. Il semblerait qu’il y ait un moucheron au Centre… J’irai ce soir, j’attendrai Jarod…

J’arrivai au parc, cet endroit bien sombre et lugubre, parfait pour ce que je venais y faire. Ma mission était simple, je devais me laisser approcher par cet homme, ma proie, et le tuer. Afin de le mettre en confiance, car il ne serait pas facile à abattre m’avait-on dit, mon père m’avait conseillé de jouer le jeu de l’homme, de faire comme si on se connaissait déjà. Mais en aucun cas je ne devais croire ses sornettes. Je n’avais pas vraiment compris pourquoi, après tout je ne le connaissais pas, comment pouvait-il me connaître ? Une autre chose me surprenait un peu : moi. Comment pouvais-je accepter de tuer un homme de sang froid sans même en connaître les raisons ? Le pire, c’est que cela ne me faisait ni chaud ni froid, j’allais prendre une vie et continuer la mienne comme si de rien n’était. Avais-je déjà un cœur de glace avant mon amnésie ? Comment en étais-je arrivée là ? Et mon « père », cet homme, comment pouvait-il accepter que sa fille puisse faire un métier pareil ? Sur ces ordres en plus… Visiblement je n’étais pas là pour me poser des questions. Une ombre apparut au loin, sans doute ce Jarod, c’était à moi de jouer.

***

je sentais bien venir l'amnésie là-dedans ou un conditionnement quelconque
espérons qu'elle ne puisse pas tirer ou que ça fasse ressurgir quelques souvenirs
et les méthodes du Centre ne m'étonnent même pas

Oh ! Bien ces deux chapitre, j'aime beaucoup ^^
Vivement la suite !

Mogyoda: Ah la la, ai-je été si prévisible que ça sur ce coup là? Bon tant pis lol, j'espère qd mm que la suite te plaira

Kokoroyume: Merci J'espère que la suite (et bientôt la fin) te plaira tout autant




***

Malgré mes capacités de Caméléon, mes recherches n’avaient pas beaucoup avancé, je ne renonçai pas pour autant. Grâce à Sydney, je venais d’avoir un « rendez-vous » avec Parker, je savais où elle se trouverait ce soir, aussi décidai-je de l’y retrouver : un parc pas très populaire ici tellement il est sombre et morne. Je ne voyais aucun sbire du Centre, étrange. Comment pouvait-il laisser Parker seule après son action plutôt rebelle ? J’aperçus une ombre, celle d’une femme. Je m’approchai davantage, c’était elle !

- Parker ! L’interpellai-je. Elle se trouvait à quelques mètres de moi, malgré la nuit obscure, je pouvais la voir, son visage était si pâle, sans doute devait-elle encore souffrir de sa blessure.

- Jarod… J’avançai encore à l’appel de mon prénom, ces yeux étaient si vides, c’était la première fois qu’elle me portait un pareil regard, comme si elle ne faisait que me traverser, comme si je n’existais pas…

- Comment te sens-tu ? Et ta blessure ? lui demandai-je.

- Je vais mieux, je ne sens presque plus rien. Me répondit elle d’un ton si indifférent que je sentis un frisson me parcourir le corps.

Je la vis porter une main vers sa taille, je pensai que sa blessure devait s’être réveillée aussi m’approchai-je pour l’examiner et lui demander si tout allait bien. Je ne fis qu’un pas, et ma phrase ne put s’achever, ce n’était pas son ventre que sa main cherchait, mais son arme qu’elle pointa aussitôt sur moi…

***

Je sortis mon 9mm et le pointai sue cet homme, il était encore plus séduisant que sur la photo, quel gâchis. Je n’aimais pas sa façon de se montrer familier avec moi. Comment connaissait-il mon nom ? Avais-je déjà tenté de le tuer avant ce jour-là ? Même en admettant que ce soit le cas, la logique des choses voudraient qu’on ne se préoccupe pas de son assassin. Sans doute ne connaissait-il pas le dicton, trop gentil trop bête… et c’est ce qui allait le perdre.

Je passais outre toutes ses questions de surprise, « qu’est-ce qui te prend Parker ? », « tu ne me reconnais pas ? ». Cette dernière m’interpella toutefois, il allait mourir, je pouvais bien lui avouer, après tout il n’irait pas le répéter.

- C’est exact, je ne vous connais pas, on m’a envoyé ici pour vous tuer et je n’ai pas l’intention de vous laisser repartir, sauf les pieds devant.
- Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, Parker ? me demanda-t-il avec un air de pitié qui m’agaça au plus haut point. Je désarmai le chien de mon 9mm et visai le cœur de cet homme, qui recula d’un pas tout en me parlant, mais je n’entendais plus rien.

Alors que je m’apprêtais à tirer, ma blessure au ventre se remit à saigner, pourtant ça ne s’était plus produit pendant plusieurs jours, on aurait dit que c’était comme si elle voulait me rappeler quelque chose. Sous la douleur, mon coup fut dévié et je n’avais touché que l’épaule de ma proie, qui ne cria même pas.

J’essayai de me maintenir droite, afin de retenter ma chance et viser en plein cœur, alors que cet homme se tenait l’épaule, mais la douleur était si insupportable que j’en tombai à genoux et lâchai mon arme. Je m’écroulai au sol en essayant de rattraper mon arme, il fallait absolument que je finisse mon travail. Je réussis à mettre ma main sur l’objet, mais après ce fut le vide, l’obscurité totale…

***

Je vis Parker s’écrouler devant moi, à l’agonie, tentant désespérément de récupérer son arme pour m’achever, avant de perdre connaissance. D’une certaine manière, elle ne m’avait pas raté, ma blessure me faisait atrocement souffrir, mais j’essayai de ne rien laisser paraître. Elle avait bien changé. Si sa blessure au ventre ne s’était pas réveillée, elle m’aurait certainement tué, elle avait un regard si froid, ce n’était plus la Parker que je connaissais… Encore un coup du Centre, je comprenais à présent, trop tard malheureusement, pourquoi ils l’avaient emmenée au service neurologie de cet institut, leur lavage de cerveau était plutôt bien réussi si je m’en tenais à ce qui venait de se passer.

Je ne pouvais me résoudre à la laisser là baignant dans son sang, même si je savais que les chiens de l’homme à la bouteille n’allaient pas tarder à venir vérifier si le travail avait été bien fait. Après ce qu’ils en avaient fait, je ne pouvais pas leur laisser Parker, même si elle ne voulait qu’une chose : me tuer. Je la portai jusqu’à ma voiture, malgré mon épaule blessée, et regagnai mon refuge. Sur place, je m’empressai de panser la blessure, plutôt sérieuse, de la jeune femme avant de m’occuper de la mienne.

Elle dormait si paisiblement. Elle était si blême qu’elle pouvait paraître comme morte, je n’aimais pas du tout cette impression, je la chassai aussitôt de mon esprit. Mon épaule me faisait vraiment souffrir, il n’y avait rien à redire, elle m’avait drôlement bien amoché. Le temps n’était pas aux gémissements, il me fallait trouver une solution pour « ramener » ma Parker. « Ma » Parker… Comment devrais-je réagir à son réveil ? Elle voudra sûrement encore me tuer pour finir son travail, je ne pouvais pas me laisser faire ainsi.

Je décidai de téléphoner à Sydney, pour le tenir informer de la situation. Mon appel le rassura un peu, puisqu’il n’avait pas eu des nouvelles de sa collègue depuis « ce jour là ». Par contre, il s’offusqua quand il apprit ce que le Centre avait fait de la jeune femme. Il me dit qu’il ferait son possible pour y remédier.

Voilà une bonne chose de faite. Après mon coup de fil, je revins au chevet de ma « patiente » afin de changer les pansements et maintenir la plaie désinfectée. Alors que j’appliquai le nouveau pansement, je l’entendis gémir, sans doute souffrait-elle de mes soins. Je fis de mon mieux pour être le plus doux possible, j’avais peur de la briser tellement elle semblait fragile. Elle gémit encore, puis je l’entendis prononcer mon prénom faiblement : « Jarod… » souffla-t-elle avec un visage traduisant la souffrance. Cet appel ne me laissa pas de marbre… J’approchai mon visage du sien, comme pour m’assurer qu’elle respirait encore. « Je suis là, Parker », lui dis-je en rapprochant mes lèvres des siennes. Je les frôlai et me retins aussitôt, des yeux de glace me regardaient, grands ouverts…

ah la blessure qui se rappelle aux bons souvenirs de Parker pour l'empêcher de faire une bêtise
par contre Jarod a beau être un génie, poser ses lèvres sur une femme qui l'a oublié et qui veut le tuer... même si inconsciemment elle s'en souvient vu qu'elle a dit son prénom...
vaudrait mieux pas lui tourner le dos pour le moment

Ah vi ça me plaît !
Jarod et Parker sont vraiment dans leur personnage, j'aime beaucoup ^^
J'ai hâte de lire la suite ^__^ !

Merci kokoroyume et Mogyoda pour toujours suivre et poster un commentaire sur ma fic
Voici la suite, j'espère qu'elle vous plaira tout autant

***

Je réussis à ouvrir mes yeux et j’aperçus cet homme, sur le point de m’embrasser. Mon réflexe fut immédiat, le claquement de ma main sur son visage retentit dans la pièce. D’ailleurs, où étais-je ? Je me rendis compte de la tenue plutôt légère que je portais, une chemise assez large, sans doute la sienne, j’essayai de me redresser mais la douleur encore vive m’en dissuada.

- Tu ne dois pas encore bouger Parker, ta plaie n’est pas encore complètement cicatrisée, me dit-il comme si de rien n’était.
- Pourquoi t’occuper de moi ? Je suis ici pour te tuer, je n’ai pas changé d’avis, lui dis-je simplement.
- Je ne pouvais pas te laisser dans cet état.

Je remarquai seulement à ce moment que ce Jarod était torse nu, un bandage à l’épaule sur laquelle mon 9 mm avait laissé son emprunte. Je repensai alors à ma mission, quel gâchis de le tuer, cet homme avait vraiment le physique pour plaire. Je vis mon arme posé sur le chevet, attendant que je la saisisse, ce que je fis.

- Ecoute-moi Parker, laisse-moi au moins t’expliquer ce qui t’est arrivé avant que tu ne fasses usage de ce que tu as entre les mains.
- Pourquoi devrais-je te croire ? Lui demandai-je en pointant mon arme sur lui. A ce moment, ma douleur me fit souffrir le martyre, comme la fois où j’avais tiré sur lui, à croire que mon corps même ne voulait pas que j’appuie sur la gâchette. Je lâchai mon arme sous la douleur, je la vis tomber au sol aux pieds de Jarod.

Il se saisit de l’objet, et, à ma grande surprise, me le remit entre les mains. Cet homme était suicidaire ou alors complètement inconscient.

- Je n’essaierai pas de m’enfuir, je ne te laisserai pas comme ça, mais avant laisse moi éclaircir les choses. J’aimerais essayer de te rafraîchir la mémoire. Après, tu pourras faire ce que tu veux de moi…

Son regard m’inspira confiance, il n’avait pas l’air de me mentir. Serait-il en mesure de me raconter ce que j’étais avant ? Je voulais connaître mon « moi » avant l’incident. Mon « père » n’avait jamais voulu aborder le sujet. Et puis, si je ne suis pas convaincue, je pourrai toujours finir mon travail et achever cet homme. Je reposai mon arme sur le chevet.

- De toutes façons, vu l’état dans lequel je suis, je ne peux pas faire grand chose.
- Ce n’est pas faux, me répondit-il sarcastiquement.

Il s’assit sur le bord du lit, près de moi, et commença à me raconter quelques bribes de mon passé.
***

Je lui racontai quelques passages de son passé, les manigances du Centre, le meurtre de sa mère, la nature de son père, ses courses poursuites continuelles pour me rattraper. J’omis certaines choses, le temps ne me permettait pas de tout lui raconter. Et puis, je ne voulais pas la choquer. Quoi que, cela n’avait pas l’air d’être le cas. Parker restait de marbre devant mes propos, comme si elle ne se sentait pas concernée. Elle semblait m’écouter malgré tout. Son regard n’avait pas changé, ses yeux étaient comme recouverts d’un fin film, ils lançaient des pics de glace.

- Je ne me rappelle rien, dit-elle en portant une main à sa tête.
- Il te faut du temps, Parker. Ton amnésie n’est peut être pas irréversible, il suffira peut être d’un événement pour faire ressurgir ta mémoire.
- Je ne sais pas si j’y tiens, ce que tu m’as raconté, en supposant que ce soit la vérité, n’est pas très réjouissant.

Pour une amnésique à qui on raconte un passé comme le sien, je trouve qu’elle prenait le tout plutôt bien, trop bien même. Un mal de tête la prenant, je la recouchai confortablement pour qu’elle puisse se reposer. Elle ne tarda pas à s’endormir. Je regardai l’arme posée sur le chevet. Peut être s’en servira-t-elle ? Je pourrais aussi bien la cacher pour l’en dissuader, mais une promesse restait une promesse, je la laissai à sa place et retournai dans la salle de bain, il était temps que je m’occupe un peu de ma blessure. Je n’avais jamais vu Parker sourire, même ironiquement, depuis que je l’avais recueilli. Son sourire avait disparu avec sa mémoire…

Plusieurs jours avaient passé, Parker se remettait doucement de sa blessure au ventre, mon épaule aussi. Par contre, il n’y avait aucune évolution en ce qui concernait sa mémoire. Sydney n’avait rien trouvé non plus de son côté. Les recherches continuaient.

***

Jarod était vraiment aux petits soins avec moi, et puis, je devais avouer qu’il était bel homme, ce qui ne gâchait absolument rien. Plus le temps passait, plus j’en oubliais ma mission. Enfin, presque. Mon arme posée sur le chevet était là pour me la remémorer. Il n’avait pas menti, il n’essayait pas de s’enfuir malgré la menace qui pesait sur lui. Ma blessure cicatrisait bien, il faut dire que j’avais le meilleur des médecins. Depuis deux jours, je pouvais me lever et faire les cent pas dans la maison, c’était déjà un bon début.

Jarod ne sortait que pour faire des achats, il ne me quittait pas d’une semelle, comme si c’était moi la personne susceptible de s’enfuir ici. Un jour pourtant, je sentis que c’était différent. J’eus un mauvais pressentiment, comme si Jarod n’allait plus jamais franchir cette porte. Je me levai et avançai vers lui.

- Je viens avec toi, je vais devenir folle à rester ici.
- Non Parker, tu n’es pas complètement rétablie, je reviendrai ce soir. Il m’ordonna gentiment de retourner me reposer. Il cachait quelque chose, ça se voyait. Prévoyait-il de s'enfuir? Non c'était autre chose...
- Je suis encore libre de mes gestes, je viens avec toi. Sur ces mots, je saisis mon 9mm du chevet et devançai Jarod. Je l’attendis devant la porte. Il comprit bien vite que je ne plaisantais pas, ce n’était pas la peine d’insister.

C'est toujours aussi agréable à lire ^^
On voit bien que même sans sa mémoire Parker reste toujours la même,
j'ai hâte de lire le prochain chapitre ^_^ !

elle a bien raison Parker d'en profiter pour mater, qui ne craquerait pas pour un type pareil XD
la voilà qui se met à avoir des intuitions maintenant ? ça m'inquiète un peu pour la suite

Merci pr vos commentaires
Voici donc la suite ET FIN de cette fic

***

Je n’avais pas réussi à la dissuader de m’accompagner, peut être avait-elle pensé que je voulais m’enfuir, mais loin de moi cette idée. Je venais de retrouver, grâce à l’aide de Sydney, la trace du médecin qui s’était occupé d’elle au service neurologie. Je voulais aller lui demander comment rendre la mémoire à la miss, et bien sûr, il ne sera pas seul, ceux du Centre seraient là. J’avais prévenu Sydney de mes intentions, et nous avions décidé de nous retrouver sur place.

Pendant tout le trajet en voiture, elle ne parla pas, pas un seul mot. Elle gardait son 9mm sur ses jambes, une main toujours dessus, parée à en faire usage. Elle était toujours pareil, si belle, malgré son air indifférent. J’arrêtai la voiture à l’entrée d’un bois, qu’il nous fallait parcourir à pieds pour éviter d’attirer l’attention. Elle descendit du véhicule, sans un bruit, toujours aussi gracieuse, on croyait voir une ballerine. Elle rangea son arme dans l’étui de sa ceinture qu’elle avait mis au niveau du dos. Serait-ce en souvenir quelconque de ses habitudes passées ?

Sur le chemin vers le chalet du médecin, nous aperçûmes un petit lapin sauvage, qui s’enfuit aussitôt. A sa vue, Parker fut prise d’un mal de tête. Je la vis tomber à genoux tout en secouant des mains sa tête. J’accourus vers elle, inquiet.

- Parker, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Je mis mes mains sur ses épaules, comme pour l’empêcher de chuter davantage.
- Ce lapin… deux enfants, un garçon, et une fille… Ces images… je ne sais pas ce que c’est… Cette fille, elle me ressemblait, dit elle toute paniquée.
- C’était toi Parker, le garçon c’était moi. On s’était rencontré une fois au Centre, tu venais voir les lapins à l’abri des regards de ton père, et je t’en avais mis un dans les bras. Tu t’en rappelles ?
- Je… je ne suis pas sûre, j’ai si mal à la tête… Lâche moi ! Je t’interdis de me toucher ! cria-t-elle quand elle s’aperçut de mes mains posées sur ses épaules. Elle les retira vivement et se saisit de son arme.
- Ne t’avise pas de recommencer où je mets fin à mon travail sur le champs, me dit-elle en pointant son 9mm sur moi. Décidément, de ce côté là, elle ne changeait pas.

Le premier souvenir qu’elle a de son passé, c’est un souvenir d’une de nos rencontres, cette pensée me fit sourire je dois l’avouer. J’espérais que ce flash serait le premier d’une longue série qui ramènerait la Parker connue de tous. Nous reprîmes notre chemin jusqu’à la demeure d’un des sbires du Centre.

***

Nous continuâmes à marcher un long moment, Jarod prenait toutes les précautions nécessaires pour ne pas être pisté, il n’y avait rien à dire, il était très fort. Je n’eus pas d’autres flash depuis le coup du lapin, mais cette histoire ne quitta pas mon esprit.

Soudain, deux hommes firent surface. Je saisis aussitôt mon arme, mais Jarod mit un bras devant moi pour m’en dissuader.
- Désolé pour le retard, dit-il aux deux hommes.
- Comment vous sentez-vous Miss Parker ? me demandèrent-ils en s’approchant de moi. Mon réflexe fut de reculer d’un pas à leur approche, mais je trébuchai maladroitement. Le vieil homme me rattrapa en saisissant ma main de la sienne, et j’eus encore un flash, moins violent que le premier. Toujours cette petite fille, mais cette fois, elle pleurait, et un homme vêtu de noir vint lui prendre la main comme pour la consoler.
- Syd…ney… dis-je sans vraiment m’en rendre compte.
- Je ne t’ai jamais montré une photo de lui ou dit que nous allions le retrouver, comment sais-tu que c’est Sydney ? Tu te souviens de lui ??? demanda Jarod ébahi.
- Vous m’avez consolée… je venais par cette phrase, d’admettre que cette petite fille et moi ne faisions qu’une seule et même personne, je n’avais plus aucun doute là-dessus.
- Oui, le jour de l’enterrement de votre mère, affirma-t-il.
- Et moi, vous ne vous rappelez pas de moi ? Me demanda le petit homme peu chevelu.
- Non, répondis-je, impassible. Le petit homme, Broots, afficha un regard déçu.

Il paraissait évident que ma mémoire me revenait à grands pas, malgré moi. Cette petite réunion fut vite interrompu, visiblement nous avions relâché notre garde un peu trop longtemps.
- Quel plaisir de te revoir mon Ange, tu as l’air en forme dis moi. Je reconnus mon père. Il était entouré de nettoyeurs et d’un autre homme.
- Le système n’est pas encore au point, Miss Parker semble recouvrer sa mémoire malheureusement, dit l’homme. Sans doute était il le fameux médecin que Jarod recherchait. Serait-il la cause de ma perte de mémoire ? Je commençai seulement à le comprendre. Mais alors, mon père était derrière tout ça ?
- Viens mon Ange, on rentre à la maison. Je commençai à m’avancer machinalement vers ce père quand Jarod me retint par le bras, il me supplia de ne pas suivre mon parent.

Quand il saisit mon bras, les nettoyeurs sortirent leur arme et visèrent Jarod. Cette situation… j’eus un sentiment de déjà-vu, je regardais tout autour de moi les protagonistes. Je pris ma tête entre mes mains, encore un de ces maux de tête pas possible. Jarod, quant à lui, s’interposa entre les nettoyeurs et moi, comme pour me protéger. En relevant mes yeux vers lui, je compris mon sentiment de déjà-vu, ça y est, je me rappelai tout !

***

Je m’interposai entre Parker, agenouillée, et les sbires du Centre. C’était moi qu’ils voulaient abattre, je ne voulais pas commettre la même erreur, cette fois-ci, ça sera différent, Parker restera en dehors de ça. Du moins, le pensai-je. Je la sentis se relever, doucement, elle se plaça devant moi, me montrant son dos.
- Désolée de t’avoir fait attendre, Jarod ; me dit-elle en m’adressant un sourire mi-sarcastique mi-sincère.
- Parker… fut la seule chose que ma bouche accepta de laisser sortir. Elle se souvenait de tout, j’en étais persuadé.

Elle sortit son fameux 9mm et visa son père.
- Eh bien, jolie réunion de famille, dit elle calmement.
- Mon Ange, que fais-tu ? Ce n’est pas moi ta cible, elle est derrière toi, répondit M. Parker un peu surpris par le geste de sa fille.

Celle-ci suivit du regard la direction que lui indiquait son père, elle me regarda un moment, était-ce mon imagination ? Je crus apercevoir un instant un doux sourire se dessiner sur ses lèvres. Je n’eus pas le temps de vérifier, elle refit aussitôt face à son interlocuteur.
- Tu parles de Jarod ? Hmm, pas aujourd’hui, d’ailleurs il ne va pas tarder à nous quitter. Dégage petit génie, tu déranges ! me dit elle sans même se retourner vers moi. Je ne compris pas tout de suite ce qu’elle entendait par là. Elle ne me laissa pas l’opportunité de lui adresser quelques mots, elle reprit la conversation avec son père, ou devrais-je dire la mise à mort de celui-ci ?
- Alors comme ça tu t’amuses à manipuler ma mémoire ? Comme si j’avais besoin de ça pour attraper le rat de laboratoire, ne me fais-tu donc pas confiance ?
- Ce n’est pas ça mon Ange, bien sûr que je te fais confiance, que vas-tu penser ? J’ai fait ça pour ton bien, pour te faciliter la tâche et rien de plus. Avec un 9mm pointé sur lui, le vieil homme était beaucoup moins convainquant que d’habitude.

Je la vis faire signe de la tête à Sydney qui s’approcha de moi. Il me dit de partir au plus vite, et que tout irait pour le mieux. Il me poussa un peu comme pour m’obliger à quitter les lieux. Je n’y tenais pas, mais il agrandissait la distance qui me séparait de la louve solitaire. Je jetai un dernier regard sur le dos de la jeune femme et me décidai à m’échapper, elle ne me laissait pas vraiment d’autres choix.

Les nettoyeurs n’étaient pas du même avis, ils avancèrent d’un pas décisif dans ma direction mais Parker en avait décidé autrement, et la menace qu’elle posait sur son père se fit plus insistante.
- Papa, retiens tes chiens de garde, je ne me répèterai pas.
- Mon Ange, tu ne vas quand même pas tirer sur ton vieux père ?
- Tu veux parier ? Je le ramènerai au Centre, ce n’est que partie remise, alors laisse le pour aujourd’hui.

Elle n’eut pas à le répéter en effet, son père, d’un geste de la tête, arrêta ses sbires malgré lui. Il repartit avec ses chiens et le médecin corrompu pour regagner le Centre. Je me trouvais déjà assez loin, et visiblement ils n’allaient vraiment pas me courir après, du moins pour aujourd’hui. Je me retournai une fois encore, Parker était toujours de dos. Elle leva son arme vers le ciel :
- Un prêté pour un rendu petit génie, ce n’est que partie remise ! Hurla-t-elle.
- J’y compte bien… murmurai-je en continuant ma route.

***

C’était une course poursuite parmi d’autres, toujours le même refrain, enfin presque… à quelques détails près…



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Voila c'est fini!!! Merci d'avoir lu cette fic

gracieuse comme une ballerine ? il a fumé avant le rendez-vous XD, c'est pas le genre de comparaison que j'aurai utilisé pour Parker

mais sinon, tout est bien qui finit bien, enfin presque XDD et ça reste parfaitement dans la lignée de la série

Parker (aussi bien le personnage que son actrice) a fait de la danse classique, d'où la comparaison, c'était juste un chtit clin d'oeil

Très agréable moment de lecture ^^
C'est parfaitement dans le ton de la série, j'aime beaucoup, bravo