Axslnyz, la planète des écrivains
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Axslnyz, la planète des écrivains

Un forum dédié aux fanfics. Que vous soyez auteur ou lecteur, viendez! ^w^ (on ne mord pas XD)
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 Onyx

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Onyx
Tit axslnyzien
Onyx


Nombre de messages : 91
Localisation : Ici. Enfin, je crois...
Date d'inscription : 22/02/2006

Onyx Empty
MessageSujet: Onyx   Onyx EmptyLun 1 Mai - 19:10

Disclaimer: Subaru, Hokuto et Seïshiro ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété des CLAMP (c'est toujours les mêmes qui ont de la chance! XD) et je ne les utilise pas pour me faire des sous.

Prologue

/!\Ce texte est un oneshot, malgré le titre (pourquoi je l'ai appelé comme ça? Bonne question^^). /!\

Subaru était allongée dans l’herbe, les yeux fermés. Une brise tiède caressait son visage, le soleil réchauffait son corps. Il était bien. Tout était si calme, si paisible… Il ne pensait à rien, savourait juste ce bien-être, conscient, tout au fond de lui, que ce n’était qu’un moment éphémère. Le vent murmurait au creux de son oreille d’une voix familière et lointaine.
- …ru… Subaru…
Il sentit une main le secouer vigoureusement. La prairie s’effaça, emportant avec elle ce flou tranquille et reposant des rêves. Il ouvrit les yeux. La lumière le percuta de plein fouet, blessante, froide. Il battit des paupières, puis le voile posé sur son regard disparut et il aperçut, penchée au-dessus de lui, sa sœur Hokuto qui bougeait vivement les lèvres. Elle essayait de lui dire quelque chose. Il se concentra, mais n’entendit rien. Une bulle de silence l’entourait, comme un dernier relent de sommeil. Soudain, cette carapace vola en morceaux et les sons l’assaillirent, tous plus violents les uns que les autres. Il grimaça, plaqua ses mains contre ses oreilles, mais le bruit ne cessa pas, à peine assourdi.
- Subaru ! On est en retard, alors arrête de paresser et lève-toi ! Dis, tu m’écoutes ? SUBARUUU !!!
- …hum… c’est déjà le matin ?
- Subaru il est huit heures et demi on va être en retard alors GROUILLE-TOI !
Le jeune garçon se souleva péniblement et balbutia :
- Je suis fati… Quoi ? Déjà huit heures et demi ?!! Je suis terriblement en retard !
- Contente que tu l’ais enfin remarqué, marmonna Hokuto.
Elle le vit se précipiter hors du lit et saisir son sac. Il allait sortir lorsqu’un éclat de rire dans son dos le coupa dans son élan. Il se retourna. Sa jumelle pouffait, une main devant la bouche, et réussit à prononcer entre deux hoquets :
- Subaru… tu es encore en pyjama !
Subaru rougit violemment, bégaya quelques paroles incompréhensibles, écarlate. On aurait dit que son visage prenait feu. Ce spectacle redoubla le fou rire d’Hokuto, qui, pliée en deux, tentait – sans grand succès – de se calmer. Sa voix claire et à la joie communicative fit résonner la maison, et réveilla en sursaut l’ancien chef des Suméragi. La vieille dame secoua la tête avec indulgence – Ah, ces jeunes ! – et se rendormit.
Dix minutes plus tard, Subaru rejoignit sa sœur et ils s’apprêtèrent à partir. Mais ils avaient à peine fait quelques pas dans le jardin qu’Hokuto pila net. Son frère se retourna et fronça les sourcils.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tes gants… tu les as oubliés !
- On est déjà en retard… et puis je trouve ça franchement ridicule. On est en été, et j’ai chaud avec !
- Tu sais bien que Grand-mère y tient absolument, et puis c’est dangereux, fit sévèrement Hokuto.
- Dangereux, dangereux… Que veux-tu qu’il m’arrive ? demanda Subaru en haussant les épaules. Et de fait, en ce matin frais et ensoleillé, sous ce ciel pur, avec en fond le gazouillis des oiseaux et les rires cristallins des enfants, un malheur paraissait improbable. Mais Hokuto ne fléchit pas.
- Va les chercher, ordonna-t-elle.
L’adolescent soupira et s’exécuta. Lorsqu’il revint, des gants noirs moulaient ses mains fines. Sa sœur se mit soudain à courir et lança par-dessus son épaule :
- On fait la course jusqu’au portail !
- Hé, attends-moi !

M. Y écarta ses rideaux et laissa le soleil illuminer sa chambre. Il ouvrit la fenêtre et sourit de contentement devant ce temps idyllique, à la chaleur atténuée par une légère brise. Le quartier se réveillait doucement, et le ronronnement des voitures, les voix joyeuses des passants montaient dans l’air cristallin. Il sursauta soudain. N’avait-il pas aperçu un homme… sur le toit de l’immeuble d’en face ?! Il se reprit. Son imagination lui jouait des tours. Il s’éloigna de la fenêtre en secouant la tête et en se disant qu’il aurait peut-être dû moins boire à la fête chez François, hier soir.

L’homme s’adossa à une cheminée et alluma une cigarette sans perdre les deux enfants des yeux. Il souriait, mais ses yeux froids ne trahissaient aucune émotion. Son visage resta impassible tandis qu’il expirait un fin ruban de fumée.
- Tout le monde est si insouciant… Ils sont incroyables, ces humains, un peu de soleil suffit à les satisfaire, et ils ne savent même pas… qu’ils vont peut-être mourir le lendemain… Ils sont si… pitoyables...
L’oiseau posé sur son doigt approuva d’un trille vigoureux. Il poussa presque aussitôt un cri de protestation en constatant que son perchoir se désagrégeait en fines gouttes de soie blanche, ourlées de rose. Bientôt, le bras de l’homme commença à s’effriter, puis ce fut au tour de l’épaule. Leur propriétaire sembla ne pas s’en apercevoir, et continua :
- Tu as l’air si heureux… Savoure ce moment, mon cher Subaru, ma douce proie… Je doute que l’avenir soit aussi riant que cette journée…
Une lueur inquiétante passa dans son regard tandis que son visage s’effaçait lentement.

Ce jour-là, deux adolescents entamaient en se chamaillant une journée de cours, et, sur un toit, un moineau sautillait parmi les pétales de fleurs de cerisier.
Revenir en haut Aller en bas
Alea
Tit axslnyzien
Alea


Nombre de messages : 108
Localisation : Au pays des livres... (très précis, n'est-ce pas ?! ^.^')
Date d'inscription : 09/02/2006

Onyx Empty
MessageSujet: Re: Onyx   Onyx EmptyMer 3 Mai - 15:37

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! XD Hi ! Dsl, j'ai pas pu m'en empêcher... Hi ! XDD (le pire c'est qu'y a rien de drôle...)
Donc... qu'est-ce que je voulais dire déjà ? lol ! >.<
Ah, vi... *cruche* Ton one est très bien écrit et pis le sujet est très bien choisi (bon, moi, de toute façon, toutes les histoires où il y a Sub et Sei, ça me convient...) Et je ne te pardonnerai jamais un truc... pourquoi ? Pourquoi n'y a-t-il pas de suiteuh ? Bah oui, tout y est : le suspense, le début de fic probable, et tout et tout... Ouiiiinn ! Tu devrais faire une fic... snif !
En parlant de fic, bravo pur le super titre "prologue"... quelle imagination !! XD Tu aurais pu l'appeler... j'sais pas... "Insouciance...?"
Bon, j'arrête de te critiquer... j'adore ce que tu fais et j'en veux un autre !!^^
Sukis !^^
Revenir en haut Aller en bas
 
Onyx
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Axslnyz, la planète des écrivains :: Axslnyz, la planète des écrivains :: Oneshots-
Sauter vers: