Axslnyz, la planète des écrivains Un forum dédié aux fanfics. Que vous soyez auteur ou lecteur, viendez! ^w^ (on ne mord pas XD) |
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| Arc En Ciel | |
| | Auteur | Message |
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PTT Explorateur
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Arc En Ciel Jeu 27 Avr - 0:57 | |
| Arc en Ciel Genre : Drame psycholgique/Romance
Résumé : Gabrielle à tout pour être heureuse, une famille unie, un frère qu’elle aime et des parents qui la soutiennent, mais peut on prévoir le destin et son envie de nous faire de mauvaises blagues ? Malgré tout il faut continuer son petit bonhomme de chemin.Sa vie est grise et morose, malgré les efforts de ses amis elle ne parvient plus à trouver de valeur à son existence, c’est alors qu’IL pointe le bout de son nez et viens repeindre de mille et une couleur sa vie terne, mais on ne peut pas défier ce qui est écrit mais on peut toujours aller de l’avant.
Cette fiction ne sera pas du bonbon rose malgré un titre joyeux, on peut passer du rire aux larmes en passant par la déception, la pitié et la colère.
A l'origine ceci est une coéecriture ^^ avec l'accord de la 2e ficteuse je la poste ^^ elle est disponible ici : http://www.subafuruba.com/forums/index.php?s=&showtopic=3082&view=findpost&p=576883 pour aussi dire à PtiteMeiko ce que vous pensez de notre travail ^^
Chapitre 1 : Tout ce qui est écrit
Quels sont mes problèmes ? Quels sont mes soucis ? Aucun à vrai dire, mais en même temps...Les tracas ne sont que des banalités de la vie, on s’en accommode et on vit avec, ils nous suivent toute notre vie de manière plus ou moins présente, mais ils sont toujours derrière notre dos et quand on se retourne on se les prends en plein dans le visage et c’est si désagréable que parfois on aimerait mieux mourir. Cependant c’est cette peur des problèmes qui fait que l’on s’accroche et qu’on va de l’avant dans notre vie, j’ai toujours pensé que tout ce que nous faisions était écrit de cette main appelée Destin, le destin...quel mot abstrait...mais pourtant il est tellement réel qu'il me semble presque ancré au fond de mon âme, chaque être humain est une pièce du puzzle du grand livre de la vie, et l’on y peut rien c’est ainsi, c’est un peu comme un match couru, un match perdu d’avance car notre adversaire nous est bien trop supérieur, tout ce qui est écrit est ineffaçable et inévitable, ce qui doit arriver arrivera et on devra y faire face. Je ne sais pas de quoi mes lendemains seront faits, car à partir d’aujourd’hui ma vie a pris un virage à 180° et c’est là que je me suis rendue compte que je ne pourrais plus rien faire pour m’échapper...
Gabrielle fit tourner son crayon entre ses doigts et regarda la pluie qui tombait contre ses carreaux
C’était par une matinée pluvieuse d’avril, je rentrais à la maison, mais à peine entrée il m’est venue une soudaine envie de m’enfuir loin, très loin de cette sensation glaciale, la maison vide était étrangement froide, et même les caquètements de mes perruches sonnaient faux, c’est donc avec cette envie de fuir que j’entrais dans le salon, autour de moi tout sombrait dans des ténèbres obscurs, le téléphone me fit pousser un cri de terreur, mais c’est quand je le décrochais que je me mis à hurler. Je ne me souviens plus très bien de la suite, juste que mon père est rentré avec mon frère et que j’étais assise comme un zombie à zapper sur le canapé et des bras chauds de mon petit frère qui m’enlacent. Maman...maman n’était pas là...maman était à l’hôpital...elle n’était pas morte...elle était juste dans le coma. Un coma « provisoire » dû au choc, c’est sûr que s’encastrer dans un camion fait un choc, elle pouvait se réveiller d’un jour à l’autre, on ne savait pas si elle aurait de graves séquelles... si elle restera un légume, si elle sera paralysée d’un côté, ou si elle nous a oublié...de toutes les options aucune ne me paraissait humaine...je ne voulais pas qu’elle souffre et je ne voulais pas qu’elle nous oublie, je n’ai jamais bien compris le jargon médical avec ses mots compliqués, les tristesses qui vont parfois avec. Et elle s’est réveillée...en « parfaite santé », en oubliant un léger détail...son mental équivalait à celui d’un enfant de 3 ans, il fallait tout lui réapprendre, c’est à partir de ce moment là que j’ai pris en main mon destin et que j’ai coupé mes fils de marionnettes.
-Gabrielle ! Maman a fait tomber son bol de lait tu veux bien lui ramasser je vais rater mon bus ! -D’accord mais dépêches toi Gaël, un retard de plus et tu es collé, et tu sais bien qu’il ne faut absolument pas que tu sois en retard le soir... -Je sais à ce soir Gabrielle !
Maman....maman ne fait que des maladresses...mais elle reste ma mère et je la respecte, avant de partir au lycée, j’attends que la mère d’Aurore arrive pour s’occuper de ma mère comme chaque jour, Aurore...celle qui m’aide à survivre, celle qui m’aide à supporter tout ce que je dois vivre, celle qui m’allège en me faisant mes devoirs quand je ne peux pas, celle qui me reste fidèle. Il est 7h20, voilà Marie-Anne qui arrive et qui prends la relève, j’entends sa douce voix filtrer à travers la porte que je referme
-Bonjour Corinne, comment vas-tu ? Aujourd’hui on va aller faire une ballade en ville
Je ne ressens plus cette boule dans la gorge, je relève la tête et elle est là, fidèle au rendez vous avec son grand sourire.
-Salut Gabrielle ! J’ai passé une soirée de FO-LIE faut que je te racontes, tu te souviens de...
Je ne l’écoute plus et je la contemple, toujours joyeuse, quelque soit la situation
-Dis tu m’écoutes ? -Excuses moi tu disais ? -Oh rien va, je te disais que Romain s’était déclaré et que je lui ai dit que ce n’était pas possible, faut pas abuser non plus, c’est un ami OK, je l’aime BIEN OK mais sans plus et toi tu en penses quoi ? -Que c’est un idiot, il savait très bien qu’il n’avait aucune chance...mais il est si inconscient...et si innocent...juste bon à briser un lien formé pendant des années... -Mais bon...en fait tu vois...il ne me plaît pas et j’aime quelqu’un d’autre... -Eh bien dans ce cas...
Nous courrons vers notre bus qui arrive et j’entends les rires quand j’entre dans le bus et j’entends mon nom qui est sifflé.
-Gabrielle la pas belle ! Tu les achètes où tes fringues ? Aux puces ? Les années 70 sont passée tu sais ? Les pantalons supra larges et les tuniques c’est passé de mode ! -Juliette tu n’es qu’une petite prétentieuse qui se prend pour une reine alors que tu ressembles à un cafard. -Aurore, je te comprends pas traîner avec cette fille tu vaux mieux, on dirais un sac poubelle, elle a rien à faire avec une meuf comme toi ! -Et moi je dis que tu ne vaux même pas la peine qu’elle te regarde, Gabrielle à quelque chose que les poufs en ton genre n’ont pas ! -Ah ouais ? -Ouais le sens du RESPECT -Allez laisse la je me moque de ce qu’elle raconte, si je m’en préoccupait y a longtemps que je me serais abonnée à Poufiasse Mag... -Mouais...mais un de ces 4 je leur ferais ravaler leur fond de teint moi ça ira vite...mine de rien si tu te coiffais le matin tu n’aurais pas l’air d’un épouvantail, mais c’est ce qui fait ton charme naturel, tu es nature...et c’est ce que j’aime chez toi -Trop gentille Aurore mais toi on dirait Einstein alors bon... -Gabi ! Aurore ! Venez voir ! -Salut Geoffrey, merci de nous avoir gardé une... -Désolé...mais Mélanie a établi le squat de la banquette... -Et toi grand chef des idiots tu ne l’as pas viré ! S’énerva Aurore -Oh les deux débiles là ça suffit, je voulais me mettre près de Geoffrey alors je m’y suis mise...
Aurore s’énerva un peu plus encore, je ne savais pas quoi faire c’est alors qu’il me vint une idée
-Dis voir Mélanie tu as rendu ton devoir de mathématiques ? La prof va te coller un zéro sinon...à moins que tu ne le lui rendes tout à l’heure -Ah euh oui je l’ai rendu...JULIETTE !
Et voilà Mélanie qui court dans le bus rejoindre Juliette et qui lui demandes de l’aide pour son devoir.
-A-t-elle oublié que ce n’est que demain qu’on doit le rendre ? -Je pense Gabrielle, sinon les filles comment allez vous ?
Nous nous installons, Aurore à côté de Geoffrey et moi à côté de la fenêtre, je ne les écoute plus, je regarde le paysage qui défile derrière les vitres du bus, je n’ai pas envie d’aller au lycée, j’ai rendez vous chez l’assistante sociale ce matin, alors que je regarde les personnes au dernier arrêt, un détail me retiens sur une des personnes, un garçon que je n’ai jamais vu, un nouveau, je le regarde monter et se diriger vers nous, et de sa voix hésitante et de son accent étrange il nous demande si il peut s’asseoir.
-Bien sûr, Gabrielle, décales toi -Oui... -Excusez moi de vous être dérangée juste pour que je puisse m’asseoir...je m’appelle Nataku, Tsubame Nataku, je suis nouveau dans la ville -Gabrielle Mercier ravie de te rencontrer -Moi aussi
Et il me parle de son arrivée en France des nombreux Lycée où il a été en 6 mois, 4 pour être précis, et que ses parents avaient décidé de s’installer dans cette ville, il est bavard, je n’aime pas ça, je n’aime pas les gens qui parlent même si on ne leur réponds pas...
A l’époque c’est ce que je pensais, maintenant j’aimerais de nouveau l’entendre papoter pour rien, mais c’est désormais impossible, car tout ce qui est écrit doit se passer...
Gabrielle s’étira referma son cahier et le contempla un instant puis posant son stylo elle éteignit la lumière et s’endormit. | |
| | | Alea Tit axslnyzien
Nombre de messages : 108 Localisation : Au pays des livres... (très précis, n'est-ce pas ?! ^.^') Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Arc En Ciel Jeu 27 Avr - 9:29 | |
| Ooooh ! *o* Ca annonce tout de suite la couleur... Je suppose que la suite va être aussi "joyeuse" ?! Raaah ! C'est pas drôle du tout... ton (votre ?) style va bien avec le thème de l'histoire. Il est assez léger malgré l'oppression que tu peux introduire dans tes phrases. L'histoire commence super bien^^ (euh... je veux dire par là que le suspens, le style, etc... sont présents, pas que c'est joyeux ^^') Dis pour les prénoms (Gabrielle et Nataku), tu t'es inspiré de qqchose ? (non, non, moi pas accro à Angel sanctuary et à X... lol !) Enfin bref, la suiteuh^^ Sukitos^^ ! | |
| | | PTT Explorateur
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Re: Arc En Ciel Jeu 27 Avr - 11:51 | |
| merci ^^ en fait pour explication les chapitres impairs sont de moi ^^ pour les prénoms en fait nous avons pris des prénoms que nous aimons bien (à l'origine le japonais devait s'appller Yukito mais on a décidé que Nataku serait mieux car bon on sait que Nata veut dire serpe/faux ^^ comme la mort ^^") Pour le ton léger c'est un de mes choix je ne voulais pas faire quelque chose de malasain avec une opression trop "lourde" c'est juste pour "souffler" la suite sera plus dure ^^" (j'ai déjà le dernier chapitre en tête et je vous promets que il sera dur à lire)
bref on en est au 3e chapitre ^^ (le 4e étant en cours de tapage ) | |
| | | PTT Explorateur
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Re: Arc En Ciel Sam 29 Avr - 22:25 | |
| Et voici le chapitre 2 ^^
Chapitre 2 : Il faut savoir souffrir pour vivre
Je suis lasse de ne pas bouger. Fatiguée de ne rien faire, ni même de penser. À quoi pourrais-je penser, tout me le rappelle, tout me déprime. Je n'ai rien à faire, en même temps j'ai envie de ne rien faire, et puis je ne peux rien faire. Il faut avouer que la vie est bien faite dans un sens, moi qui avant me laissait aller, qui ne faisait rien, maintenant je ne peux plus. Mais bon, le destin s'acharne sur les mêmes, ce qui est écrit arrivé, nous n'y pouvons rien, je ne suis qu'une vulgaire humaine. Mais autrefois, pendant mes bons souvenirs, j'oubliais cette fatalité omniprésente, je me sentais ... immortelle. La jeunesse n'est qu'une chimère d'innocence et de naïveté. Le reconnaître fait souffrir...
Gabrielle se réveilla doucement, éclairée par les rayons du Soleil qui filtraient à travers les rideaux. Elle prit son petit cahier qui étais sur sa table de chevet, mit son stylo dans sa bouche et fixa son regard sur son plafond, allongée.
Le lycée. Enfin, moi qui ne voulais pas y aller, j'étais bien contente de le voir cette fois-ci. Mon voisin dans le bus, ce nouveau, était d'un bavard rarement égalé, à part par ces pestes de Juliette et de Mélanie. J'avais beau ne pas répondre, il s'évertuait à me raconter sa petite vie, moi je pensais à ce que j'avais comme cours avant de rentrer à la maison pour m'occuper de Maman. Je descendis du bus avec Aurore, Geoffrey et Nataku qui était derrière nous. Geoffrey l'aida à se repérer en lui montrant les bâtiments.
-Écoute, tu vas dans ce bâtiment, tu cherche le bureau du CPE au 3ème étage et ... -Geoffrey imbécile, c'est au 2ème étage. -Ah? Ah ouais c'est vrai, je confonds trop souvent avec la salle de retenue. Je vais plus souvent dans celle-ci il faut le dire. Merci Gaby. Aurore n'allait pas le rater. -En même temps mon cher petit Geoffrey, si tu faisais moins le malin avec ton ballon, tu n'aurais pas explosé une dizaine de fenêtre en 6 mois, et tu n'aurais donc pas récolté 15 jours de colle accumulés. -Oh Aurore s'il te plait, garde tes remarques pour toi je t'ai pas sonné.
Je ne les écoutais plus, leurs disputes amicales étaient tellement nombreuses que dans ces moments je me mettais sur « pause ». Nataku lançait des regards perdus sur le lycée. C'était marrant mais bon, fallait bien l'aider, j'allais faire une B.A.
-Écoute, je viens de me rappeler que je devais aller chez le CPE également, justifier mes absences. Et puis j'ai une heure creuse normalement, je vais t'accompagner, au moins tu ne te perdras pas.
Je lui fis un petit sourire, il me remercia en s'inclinant profondément. Aurore se mit à rire devant mon air étonné. Je leur fis signe de notre présence. Geoffrey continua sur sa lancée, alors qu'Aurore me répondit, laissa notre ami s'exciter dans le vent.
-Ok, je te vois à notre cours de Français alors? -Ouais a toute à l'heure. -Aurore! Hey! J'ai pas fini!Je te parlais -C'est bien dommage... Bon allez viens et tais-toi.
Sur le chemin menant au bureau du CPE, Nataku se montra assez curieux sur moi.
-Alors, Gabrielle-san, ça fait longtemps que tu connais les deux... personnes qui étaient avec toi dans le bus? -Oui plutôt. Aurore est ma meilleure amie, quant à Geoffrey ça doit bien faire 7 ans que je l'ai dans ma classe chaque année... -Ils ont l'air assez sympathiques et puis vous vous entendez bien. Il me sourit. Je ne comprends pas pourquoi il me parle de tout ça, ce qui pourrait l'intéresser dans ma vie si futile. -Oui c'est vrai...voilà le bureau, entre.
Le CPE demanda des papiers et des informations à Nataku sur son passé scolaire sa famille. Je n'écoutais que d'une oreille pendant que la surveillante réglait mes absences. Après tout ce ne sont pas mes affaires. Mais le CPE m'interpella
-Mademoiselle Mercier, ce jeune homme sera dans votre classe. Apparemment vous avez déjà fait connaissance... -Oui enfin brièvement monsieur... Mais... -Soit je compte sur vous pour l'aider dans notre établissement. Au fait comment se porte votre mère? -Bien monsieur, je ferais de mon mieux. Elle va bien merci. -Tant mieux, tant mieux! Allez maintenant au travail jeunes gens!
Tu parles d'une corvée. Comme si je n'en avais pas assez, il faut encore en plus que je m'occupe de lui. Et comme si ça ne suffisait pas ...
-Oh Poubelle girl qu'est-ce que tu fous? T'es venu faire des courbettes au CPE? -Va faire ta manucure et lâche moi les baskets Juliette. -Tu parles de baskets, je suis sûre qu'elles sont trouées, tu dois t'en servir comme passoire! ... Oh mais c'est qui celui-là? T'es pas de chez nous toi! Tu t’appelles comment? Moi c'est Juliette!Si je peux t'aider n'hésites pas. -Euh, bonjour moi c'est Nataku enchanté, merci mais Gabrielle-san a été désignée pour m'aider. -Elle? Bon bah reste avec si tu es du genre éboueur ... Franchement e ne comprendrais jamais les gens qui ...
Et elle repartit en continuant de médire sur mon compte, avec sa démarche provocante, et ridiculement semblable à celle d'un canard. J'ai préféré faire l'impasse sur cette rencontre et Nataku du le remarquer car il ne décrocha pas un mot, Je ne l'en aurais pas cru capable. Mais après j'ai pu constater qu'il savait que dans certains moments il valait mieux se taire, et que le silence était plus expressif que les mots.
Nous arrivions enfin en Cours d'histoire où je repris ma place près d'Aurore. Nataku dut se présenter à la classe. La plupart des filles chuchotaient entre elles comme quoi il était beau, en plus un asiatique, c'est rare dans notre coin. Moi je m'étais posée, la tête sur mes bras croisés presque endormir, Aurore m'intima qu'il était derrière nous et je secoua passivement la tête, la tournant de manière à voir Nataku qui semblait un peu perdu. La journée se passa comme toutes les autres, à cette exception près que Nataku était avec nous. Comme d'habitude, je suis rentrée très vite, sans prendre la peine de dire au revoir a qui que ce soit. Je n'ai même pas pensé à Nataku, si je l'avais offensé ou autre. Je le prenais un peu pour un fardeau, mais il allait me faire changer d'avis sur lui rapidement.
-Gaël, je suis rentrée! -Ah! Gaby! Je suis désolé j'ai oublié d'acheter le pain et maman me fait une crise pour en avoir! -J'ai compris, je vais en chercher. À peine rentrée, il faut déjà que je ressorte. Sous la pluie. Je jette mon sac à coté de la porte, attrape un parapluie et sors jusqu'à la boulangerie. Je déteste la pluie depuis ce fameux jour dont je vous ai parlé. Chaque averse me fait retomber dans cet enfer. J'étais plongée dans mes pensées, que j'ai traversé sans regarder. Heureusement une fois me sortit de ma torpeur.
-Gabrielle-saan!!
Je m'arrêtais, à temps. Une voiture, qui fonçait à toute l'allure rasa le trottoir où je stationnais. À croire que les voitures portent malheur dans ma famille. Je tremblais, plus par peur que par froid. Je me suis vue devenir comme ma mère... Je me retourna et vit Nataku, courrant vers moi, trempé.
-Vous allez bien? Gabrielle-san? Il faut faire bien plus attention!! -Je...Merci.
Il me sourit chaleureusement. Nous sommes allés ensemble à la boulangerie, puis il m'a raccompagné jusqu'à chez moi, la pluie avait cessé mais nous étions trempés jusqu'aux os. Je crois que j'ai dû l'inquiéter pourtant il n'en montrait rien. Une des choses qui me déstabilisait chez lui: on avais parfois du mal à le cerner.
-Voilà Gabrielle-san je vais vous laissez maintenant. -Merci... Tu ne veux pas entrer pour t'essuyer un peu? -Non je...je ne voudrais pas m'imposer ainsi et... -Je m'en voudrais si tu tombais malade, et puis tu m’as sauvé. Allez entre.
Il me sourit. C'est très rare que des inconnus entre chez moi, à cause de ma mère. Mais il m'avait donné l'impression d'une personne sur qui je pouvais compter, sur sa discrétion.
-Gabyyy !! Te voilààà je m'inquiétais Qu'est-ce que tu ...Tiens, Bonsoir...? -Nataku, Tsubame Nataku. Enchanté. Je suis un nouveau camarade de classe de Gabrielle -Ravi. Je suis Gaël son frangin... Je peux te parler Gaby?
Il me prit à l'écart, je dis à Nataku d'entrer dans la cuisine un moment
-Qui c'est? Pourquoi tu le fais entrer? Il va voir maman!On le connaît même pas! Il va nous critiquer! Qu'es-ce qu'on fait si ensuite on a des problèmes? -Écoute il est nouveau et pas méchant du tout, je lui fais ...confiance. J'ai failli me faire renverser tout à l'heure, s'il ne m'avait pas appelé, je serais peut-être à l'hosto. Il est trempé je peux pas le laisser dans cet état. Ne t'inquiète pas petit frère, je sais ce que je fais. -Bon d'accord ...
Je retournais voir Nataku quand j'entendis le rire enfantin de ma mère. J'accouru et vit Nataku avec elle dans le salon.
-Mais... ? -Votre mère est très sympathique, Gabrielle-san, Gaël-kun.
Ma mère et lui se souriaient, Gaël également. Moi j'étais perdue. Il ne trouvait pas cela étrange? Il ne prenait pas ma mère pour une irresponsable? Ce garçon est déroutant.
-Na ... Nataku, suis-moi je vais te montrer la salle de bain pour que tu te sèche.
Ma mère lui fit un câlin, il lui sourit presque comme à une petite soeur. À je l'ai presque trouver attendrissant. Dans la salle de bain je le questionnai.
- Nataku, c’est pas évident à dire mais, enfin tu as remarqué pour ma mère et ... -Gabrielle-san, je ne veux pas savoir. C'est votre vie. Cela ne me regarde pas. Vous n'avez pas à vous justifier. Et si vous n'avez pas envie de m'expliquer, ne le faites pas. Je n'ai rien à exiger.
J'ai trouvé cela si sincère, que je ne savais pas quoi répondre. D'autres n'auraient pas hésité à me questionner ou pourquoi pas seraient partis précipitamment. J'ai baissé les yeux, lui tendit une serviette et sortis. Je m'occupais de ma mère quand il descendit.
-Nataku, je suis navrée, je te garderais bien pour le dîner, mais... -Il n'y a pas de souci. Je devais y aller de toute façon. Je ne voudrais pas vous importuner davantage.
Il salua ma mère et serra la main à Gaël, puis je l’accompagnai jusqu'à la porte
-Merci pour tout Nataku. Tu m’as sauvé, tu nous as ...accepté. -Ne me remerciez pas, c'est normal. Merci pour la serviette. -J'y tiens. Au fait, ne me vouvoie plus, on a le même age à peu près. C'est assez gênant... À demain! -D'accord, j'essayerais de m'en souvenir. Bonne soirée, à demain
Pour une fois, j'étais contente d'avoir rencontré quelqu'un. J'ai toujours eu du mal à m'intégrer, me lier avec les gens. Je me suis toujours tenue à l'écart des autres. Demain dans le bus je lui demanderais de me raconter sa vie, là-bas, au Japon. Je lui dois bien ça. Peut-être qu'il sera content, moi ça me permettra de comprendre son mode de pensée qui est assez intriguant. Je ne le connaissais pas vraiment, mais chose rare, je voulais le connaître un peu plus, cela se passait comme avec Aurore et Geoffrey...
Le destin l'a mis sur mon chemin, il nous a accepté, ma famille et moi. Il a fallu que je souffre pour le connaître, mais je ne le regretterais jamais. Même si maintenant je souffre encore, ce n'est pas à lui, à maman que j'en veux, mais à la vie. Les moments de bonheurs nous font croire à l'immortalité, les moments de douleur nous rappellent à notre statut de simples mortels.
Gabrielle regarda la pluie tomber derrière sa fenêtre, les mains sur son cahier et le stylo au coin des lèvres, elle était sereine, du moins semblait-il, en elle un grand désordre régnait, elle ne savait plus quoi penser, elle aimerait aller danser sous la pluie, elle regarde ses jambes, allongée et essaye de les bouger vainement.
-Il y a pas à dire, les voitures et la pluie me portent malheur... | |
| | | the_free_cat Tit axslnyzien
Nombre de messages : 50 Localisation : Dans les bras de Yuki... Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: Arc En Ciel Sam 13 Mai - 17:39 | |
| *O* Mais... Mais... Mais c'est génial !! ¤çç¤ (Un peu déprimant par moments, mais sinon ça va...) En tout cas moi j'aime beaucoup ! >< Mais Gabrielle, je comprends pas pourquoi elle se fait pas un ravalement de façade... v__v Un coup de brosse le matin, un brushing ou autre, un petit tour chez Etam, Eram, H&M et Sephora, et le tour est joué ! "xDDD
Enfin bon, on va voir comment tout cela évolue !! ^-^ En tout cas, je trouve que ton style s'est vraiment amélioré, et puis tu fais presque plus de fautes ! *-* BRAVO ! BRAVO ! Et Miko écrit bien aussi ! ^^ Les verbes de l'avant-dernière phrase ont juste fait se dresser mes cheveux sur ma tête, mais sinon c'est OK ! ^^
LA SUITE !! *-* | |
| | | PTT Explorateur
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 26/04/2006
| Sujet: Re: Arc En Ciel Mer 17 Mai - 15:49 | |
| lol merci TFC mais Gabrielle est bien naturelle non mais >_> elle changeras quand même ^w^ voici le chapitre 3 (qui m'a demandé un effort surhumain XD) pour les fautes oui j'ai fait des prougrès *o* vive mme P. ma prof de français *-*
Chapitre 3 : Histoire d’ange
La pluie, la pluie est vraiment étrange, elle tombe souvent quand je suis triste où quand il va m’arriver quelque chose, je sais que le monde ne tourne pas toujours autour de moi et que je dois me résoudre à l’explication scientifique du cycle de l’eau, mais plus j’y pense plus je me centralise sur le fait que la pluie joue avec moi, et, si il pleut aujourd’hui c’est parce que je suis triste, le temps passe si vite que je ne l’ai pas vu défiler, pourtant les journées me paraissent longues, là assise dans mon lit, mais quand il nous manque quelque chose même les journées les plus atroces nous paraissent durer un battement de cils. Je me pose souvent un nombre incalculable de questions qui restent sans réponses. Je ne sais pas si écrire me fait du bien, mais il pleut de plus en plus à chaque mot que je pose sur mon cahier, mais en même temps...si je suis triste...c’est parce que je le veux...alors cette pluie c’est que je la veux...
Gabrielle n’avait pas le courage d’écrire dans son cahier, elle préférait fixer la pluie battante qui la narguait en toquant sur ses carreaux.
Les repas...quelle corvée, maman jetait sa nourriture quand ça ne lui plaisait pas, mais ce soir, j’avais fait quelque chose qu’elle aimait beaucoup, des œufs à la coque, papa était en retard, de plus en plus en ce moment, il avait une maîtresse, j’en étais sûre, maman ne pouvait plus rien lui apporter de neuf, si il restait c’était par devoir.
-Gaby ! Téléphone ! C’est Geoffrey ! -OK, Gaël surveille maman s’il te plaît !
Nous échangeâmes nos places, Gaël malgré ses 14 ans était courageux et très mature, il ne perdait jamais son temps, cela me chagrinait de l’empêcher de s’amuser avec ses amis après les cours, mais nous ne pouvions nous le permettre, papa pensait à la mettre dans un asile de fous, décision pour laquelle le médecin était favorable, mais je ne pouvais pas m’y résoudre...du moins au moment présent.
-Allô ?...les devoirs ? Tu les a pas écrit ?...oui comme d’habitude...alors attends...en maths les exercices 12,13 et 14 p.258, en physique l’activité 4 p.89 et en allemand la rédaction...pour l’allemand je devrais demander à le repousser...oui maman va bien...Gaël ? Oh ça va couci-couça, il veut pas aller au lycée lui, il veut faire un apprentissage donc il se débrouille pour...boulanger, il veut être boulanger...oui je l’espère, sinon ta mère ça va ?...Je m’en doute, au fait tu sais pas quand à lieu le conseil comme t’es délégué...dans 15 jours...ils vont me descendre, j’ai baissé de pas mal...oh si tu crois qu’il vont s’embarrasser de ça...je compte sur toi...bon je te laisse j’ai mes œufs sur le feu...allez à demain !
-MAMAN NON !
Je me précipitais vers la cuisine, maman essayait de toucher la casserole, je lui tapais sur la main et elle pleurait, j’en avais assez de cette mère-enfant, je l’ignorais tandis qu’elle hurlait et sortis les œufs de la casserole, Gaël avait réussi à calmer ma mère, je me demandais QUAND redeviendrais t’elle normale...les chances était proches de 0, mais il fallait que je sois forte, et puis j’ai dit que je vivrais ma vie avec maman même si je devais ne jamais me marier.
-Je suis rentré !
Maman poussa un cri de joie et alla retrouver mon père en quittant la table rapidement.
Gabrielle sentit des larmes lui couler sur les joues, tâchant son cahier, elle serra les poings sur ses draps et se mit à crier, elle en avait marre de tout, la porte s’ouvrit à la volée et une infirmière entra dans la chambre.
-Melle Mercier calmez vous, tout va bien, vous êtes à l’hôpital, calmez vous je vous prie.
Elle ne voulait pas se calmer, alors l’infirmière sortit et revint avec une seringue, un sédatif, et Gabrielle tombe sur son lit, tout en continuant à pleurer, une chanson qu’elle aimait semblait l’entourer, comme un vent glacé, cela venait de la radio que l’infirmière avait allumée, cette chanson, elle l’avais toujours aimée, Si maman Si de France Gall, pourquoi celle-ci ? Elle ne le savait pas, mais elle se sentait mieux en l’écoutant...
Et le temps défile comme un train Et moi je suis à la fenêtre Je suis si peu habile que demain Le bonheur passera peut-être Sans que je sache le reconnaître Elle s’endormit sous ses paroles, d’un sommeil où ses souvenirs établiraient leur camp .Lui montrant les pires atrocités de son passé, du moment où elle s’est retrouvée assise ici.
C’était une maussade journée d’hiver elle avait passé une journée de cours abominable, des notes lamentables, des profs sataniques, et une Mélanie pire que jamais, une bien triste journée de décembre, à quelques jours de Noël, et il pleuvait, ce soir là elle avait été retenue par son professeur principal pour parler de son orientation, elle voulait une 1ère S mais si elle continuait comme ça c’était un doublement, tout ce qu’elle ne voulait pas...mais elle se disait si elle allait en S elle serait séparée de Aurore et Geoffrey qui voulait aller en Eco. Elle avait eu toute la journée une impression désagréable, et à peine eût-elle posée le pied chez elle que son impression se transforma en faits réel, l’hôpital, sa mère allongée comme une morte, avec pleins de tuyau autour d’elle. Puis elle se retrouva assise dans une voiture avec des hurlements, puis plus rien sinon un vide dans son cœur.
Gabrielle se réveilla en sursaut et en pleurant comme toujours, elle ouvrit son carnet et en retira une photo un peu cornée, qui l’a fit pleurer d’avantage...elle était si seule...
-Aurore...Geoffrey...Nataku...pourquoi ne venez vous pas ? Je veux vous revoir...vous revoir rire et sourire...venez je vous en supplie...pardonnez moi...
Elle appuya sur sa télécommande de télévision
« Un nouvel accident meurtrier sur l’A 51, 5 jeunes rentrant de soirée ont percuté un poids lourd, ils sont morts sur le coup, l’alcool et la prise de stupéfiant étant la cause... »
-MERDE !
Gabrielle balança sa télécommande contre la porte, elle vola en éclat tandis que Gabrielle jetait tout ce qu’elle trouvait, une infirmière entra et la gifla pour la calmer.
-Melle Mercier reprenez vous...votre père est là, ressaisissez-vous... -Je ne veux pas, non je ne veux pas le voir, je veux mes amis vous m’entendez ! -Melle Mercier voyons...rappelez vous... -TAISEZ VOUS ! FERMEZ LA !
L’infirmière laissa Gabrielle à sa crise pour laissez entrer un Mr Mercier fatigué.
-Gabrielle, ta mère veut te voir tu sais, tu lui manques... -NON ! C’est de SA FAUTE, si elle n’était pas devenue MONGOLE
Son père la gifla fortement la faisant basculer du lit, Gabrielle choquée se tut.
-Ta mère n’a rien demandé...réfléchis y...et je reviendrais...
Il remit sa fille sur le lit et sortit la laissant à ses réflexions, la télévision enchaîna sur une émission pour enfant où on racontait les aventures d’un escargot qui voulait devenir fort.
-Même un escargot est moins pathétique que moi...je suis trop nulle...même ma pire ennemie m’a envoyé une carte...je suis vraiment bonne à faire pitié...le jour où je sors de là je me fais bonne sœur comme ça je donnerais toute la pitié que j’ai reçue aux autres, si je peux un jour sortir d’ici...
Elle rit d’un rire morbide tandis que la pluie se mit à battre contre la fenêtre, elle regarda le calendrier sur sa table de chevet...
-le 18 mars...bon anniversaire Nataku...
Gabrielle s’allongea sur son lit et regarda sa télévision qui tournait encore, cette fois sur un dessin animé Japonais.
« Kaori et ses amis sont arrivés dans la province de Tachi à la recherche de Mitsumi arriverons t’ils a sauver leur amie prisonnière du seigneur ? »
Gabrielle fredonna un générique qu’elle connaissait par cœur
Aoi sora wa...
La jeune fille se mit à penser à sa promesse d’aller au Japon avec Nataku lors du « Hanabi »
-On ira boire le saké ensemble quand je sortirais, on le boira à l’occasion de tes 18 ans...tiens mon moment préféré dans le générique, boku wa ikkiteiru...ce dessin animé est vraiment niais y’a-t-il encore des gens capable d’affronter la mort pour une personne chère...
Nataku m’a toujours dit que le japonais était une langue qui faisait oublier les soucis, j’adore fredonner des musiques japonaises, car elles me détendent, des musiques qui bougent comme Miyavi ou des musiques douces comme Angel’s tale de Hyde...je ne comprenais rien au japonais, mais je sais qu’elle parlait de choses vraies, je le ressentais au plus profond de moi-même...
Gabrielle coupa la télé et pris son Ipod™ et s’endormit en écoutant une musique tendre qui racontait l’histoire d’un ange...
EXPLICATIONS : Ce chapitre est essentiellement basé sur le présent de Gabrielle, à vous de comprendre ce qu’il s’est passé, ou de vous imaginer car ce que l’on peut voir entre les lignes n’est ni vrai ni faux | |
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