Axslnyz, la planète des écrivains Un forum dédié aux fanfics. Que vous soyez auteur ou lecteur, viendez! ^w^ (on ne mord pas XD) |
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| .:: Lizou::. Fin ? | |
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Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: .:: Lizou::. Fin ? Mer 29 Mar - 16:42 | |
| Voilà, pour l'instant je n'ai pas grand' chose comme one, enfin seulement deux ^^' J'en avais un autre mais en rapport avec Suba lol J'espère que vous apprécierez ^_^ Ce premier est tiré du livre "A la croisée des Mondes" un pur chef d'oeuvre de Phillip Pulman^^ Peut être qu'un jour je trouverais le courage d'écrire une fic avec ce shot, qui sait ^^ Leur République des Cieux- J’ai faim, déclara Will. - Moi aussi, dit Lyra, même si sa faim était atténuée par un autre sentiment, quelque chose de diffus et de pressant à la fois, source de joie et de douleur, qu’elle ne parvenait pas à identifier. La routine s’était emparée de la vie de Will. Une routine parfois légère et tendre, et d’autres fois teintée d’amertume. Mais malgré cela, l’espoir subsistait en lui. L’espoir de voir avancer le chemin vers la mort libérée, le jour où chaque âme aura sa propre histoire à raconter. Une histoire faite de sourires, et de vie. Même après la mort. En un sens, elle n’existerait plus. Le souvenir de l’intensité de la Poussière resterait à jamais en lui comme le signe du renouveau. D’autres souvenirs se bousculaient en lui, chaque heure, chaque seconde. Des souvenirs visibles, comme la perte de deux doigts. Mais aussi la découverte de son daemon, et avec, la profonde meurtrissure de son âme lors de leur première séparation, et son soulagement lorsqu’il l’avait retrouvé. C’était son âme, son esprit et son cœur. Il avait compris qu’il ne pouvait pas vivre sans lui. Et Lyra. Surtout Lyra. Ils ouvrirent le balluchon et grignotèrent un peu de pain et de fromage. Curieusement, leurs gestes étaient lents et maladroits et ils firent à peine attention à ce qu’ils mangèrent, bien que le pain soit frais et croustillant et le fromage plein de saveurs. Le souvenir d’une Lyra gaie et vive, de l’amour ne mourrait jamais. Comment pourrait-il un seul instant oublier le goût de ses lèvres, celui d’un petit fruit rouge sucré, le parfum de sa peau chaude, de ses cheveux, ce parfum de miel qui le ravissait tant. Lyra prit ensuite un des petits fruits rouges. Le cœur battant, elle se tourna vers son ami et dit : - Will… Elle approcha lentement le fruit de la bouche du garçon. A son regard, elle vit qu’il avait compris immédiatement son intention et qu’il était trop heureux pour parler. Toutes ses petites manies, si attendrissantes, qui se perdaient tout au long de leur périple tandis qu’elle mûrissait. Il ne pouvait même seulement y penser sans regretter. Regretter de l’avoir quittée ainsi. Souvent, ces souvenirs le hantaient, et il n’arrivait plus à avancer. Il lui fallait qu’on lui parle, d’elle, de leur périple. Heureusement, il pouvait évoquer quelques souvenirs de leur aventure avec le Docteur Malone. Elle ne l’avait pas abandonné. Elle avait réussi à faire sortir Elaine Parry de son hôpital, ainsi qu’à les faire vivre tous les deux chez elle. Les doigts de Lyra s’étaient posés sur ses lèvres ; il les sentait trembler. Il leva la main à son tour pour prendre ses doigts. Ils n’osaient plus se regarder, ils étaient désorientés et ivres de bonheur. Will ne savait pas comment Mary Malone avait sorti sa mère de l’hôpital. Will ne savait pas comment elle avait réussi à les faire vivre chez elle. Will ne savait pas comment elle leur permettait de vivre une telle vie. Will ne savait pas comment la remercier. Il n’en savait rien. Tant pis. C’était ainsi. Il essayait de la remercier tout bas, et cela semblait fonctionner. Il n’avait pas encore acquit entièrement la chaleur de Lyra. Pourtant, il aurait tout fait pour l’avoir. Une occasion pour penser encore et encore plus à elle. Tels deux papillons de nuit qui se heurtent maladroitement, avec la même légèreté, leurs lèvres entrèrent en contact. Et avant même qu’ils comprennent ce qui leur arrivait, ils s’enlacèrent et leurs visages se pressèrent l’un contre l’autre, aveuglément. Il ne voulait pas l’oublier. Mais il voulait aller de l’avant. Alors il oeuvrera dans l’obscurité, il apprendra des histoires aux plus de gens possible, il leur dira ce qu’ils devront faire après. Et peut être qu’un jour il l’a reverra. Qui sait… L’avenir réserve bien des choses. Et il se pourrait que son rêve le plus cher se réalise. Seulement, il avait conscience d’autre chose. Pour cela, il devra d’abord travailler dur pour créer la République des Cieux dans son monde. Tout comme Lyra le ferait dans le sien. S’ils le faisaient en même temps et de leur côté, ce serait un peu leur République des Cieux. Bien sûr, ils ne pourraient se toucher ni se voir. Mais Will savait qu’il la reverrait. Il le sentait au plus profond de lui-même. Et lorsque à sa mort, ses atomes se disperseront, il l’attendra. Comme il l’attend encore. Dans cet autre Oxford où Will et elle s’étaient embrassés pour se dire adieu, les cloches sonneraient également, et un rossignol chanterait, un petit vent agiterait les feuilles du Jardin Botanique. -Et après ? demanda son daemon d’une voix endormie. Qu’est ce qu’on construira ? -La République des Cieux, répondit Lyra. L’Autorité est morte à présent. Il la retrouvera, que ce soit dans ce monde ci, dans le sien ou dans le Royaume de morts. Et ils ne se quitteront plus. Jamais. Will voulait encore être ivre de bonheur, enivré de son parfum et perdre la tête à ses sourires. Grâce à leur Républiques de Cieux, ils s’aimeront encore et encore, et tous les êtres de la Terre le sentiront. Ce sera son but. Leur but. ** les phrases en bleu sont tirées du tome III 'Le Miroir d'Ambre" page 535 et page 596.
Dernière édition par le Mar 13 Fév - 0:28, édité 1 fois | |
| | | mogyuki Axslnyzien
Nombre de messages : 234 Localisation : devant une fic ^^ Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Mer 29 Mar - 17:27 | |
| un jour, il faudra que je me decide a lire ces bouquins, ils ont l'air tres bien... en attendant, ton one est tres joli, meme si il y a surement plein de trucs qui m'echappent ^^
tu nous mets celui sur FB???? *chibi-eyes* | |
| | | Mogyoda Axslnyzien
Nombre de messages : 159 Localisation : euh, sur mon pc? Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Jeu 30 Mar - 10:57 | |
| mais il est magnifique on sent bien la difficulté de leur séparation faudrait que je les relise XD | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Ven 31 Mar - 19:52 | |
| Celui sur FB ? Vraiment ? XD C'est un délire total ^^' JE T'ORDONNE DE LES LIRE ! *O* C'est vraiment l'une de mes trilogies préférées *___* Mais oui il faut les relire, moi je fais que ça XD Papa, raconte moi une histoire... Tout a commencé, lorsqu’il lui a avoué ces sentiments. Il les lui avait révélé enfin, un an après la révélation de sa troisième forme. Elle l’avait si bien compris… C’était par un de ces beaux soirs de pleine lune… *****Flash Back***** « Tohru… Je t’aime… » L’intéressée s’était retournée vers lui, et l’avait regardé de ses yeux interrogateurs. « Nyo ? » « *se rapprochant d’elle* Oui, je t’aime, Tohru, et je voudrais…Enfin… » Il se mit à genoux et sortit une petite boîte de sa poche. « Tohru, veux- tu m’épouser ? » Elle le regarda avec les yeux écarquillés. Et mes rêves… Le choix que je devais faire… Je n’avais pas encore trouvé ma réponse… Serai-ce un signe ? « Euh… Kyo-kun, que suis-je censée répondre ???? » « * gouttes de sueur* Et bien…Ce que tu veux, oui, ou…non… » A ces mots il baissa les yeux, il avait tellement peur de son audace… Ce doit être le destin… Maman, je vais le prendre en main. « Oui, Kyo-kun… » Kyo leva ses beaux yeux vers elle et s’élança vers elle, tellement heureux. « Euh, Kyo-kun ce n’était pas forcément… » Le petit chat ne répondit pas, préférant sans doute rester dans les bras de sa bien-aimée. Yuki avait vu la scène de loin, et repartit dans sa chambre les poings serrés. Une autre personne avait été témoin de cette merveilleuse scène d’amour. Elle avait une petite boîte dans la main… *****Fin du Flash Back***** Tohru se tenait devant un miroir, elle portait une magnifique robe en soie rose (avec les rubans assortis, bien sûrs -__-). « *larme à l’œil* Tohru…tu es… tellement mignonne dans cette robe T_T » fit Arisa. « Oui, un véritable ange prêt à se sacrifier pour devenir enfin le démon qu’il souhaitait être… » répliqua Saki. Gouttes de sueur parmi la mariée et l’une de ses demoiselles d’honneur. Est-ce vraiment le bon choix ? ** Yuki se pencha pour ramasser quelques pétales de fleurs de cerisier. Et si en lancer sur des mariés leur portait malheur ? Ce serait merveilleux… ** Vers midi la cérémonie débuta. Tohru avançait vers l’autel, au bras de son grand-père, qui faisait des clins d’œil à Kagura qui rougissait. Kisa tenait le voile. La mariée rayonnait, mais ressentait tout de même un pincement au creux du ventre. Elle croisa le regard de son futur époux, ce qui lui fit le plus grand bien. « Hum hum !! Nous sommes ici pour unir ces deux êtres par les liens sacrés du mariage. Les anneaux, s’il vous plaît. » fit Kuréno en prêtre. Kuréno semblait mal à l’aise et honteux. Haru et Saki s’avancèrent pour mettre les anneaux à porté des futurs époux. « Monsieur Kyo Soma, voulez vous prendre pour épouse mademoiselle Tohru Honda ici présente… » « O… » Mais Shiguré lui lança un regard pour lui dire d’attendre encore un peu. Yuki était crispé. « …et de la chérir jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » « Oui, je le veux. » Au même moment, au fond de la salle… « *prenant les mains de Rin* Oui, je le veux !!! » s’exclama Hatsuharu. Mais qu’est ce qui lui prend ?? On est séparés pourtant !!! « Mais !! Que… » commença Rin. Mais Hatsuharu la coupa. « Chut !! Kuréno n’a pas fini de parler… » « Et vous, mademoiselle Tohru Honda, voulez vous prendre pour époux monsieur Kyo Soma, et de le chérir jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Au fond de la salle… « Alors, Rin, qu’en penses tu ? » « Oui !!!! » s’enflamma soudainement Rin. (xD) Ils s’embrassèrent follement, oubliant l’endroit où ils étaient… « O… » « Stop !!! Je suis contre ce mariage !!! » s’écria Akito, furieux. Tout le monde se tourna vers lui. Tous, non, Haru et Rin s’embrassaient toujours et n’avaient pas remarqué l’intervention de leur chef de clan… Akito se dressait devant les futurs mariés avec sa tronçonneuse Kikito 3000 et une mitraillette de l’autre main. Tous retinrent leur souffle. Bien sur… Personne n’avait prévenu Akito. Tous ici présents, savaient qu’il aurait tout fait pour empêcher l’un de ses maudits se marier ainsi. « Vous ne m’aviez pas prévenu que ce mariage aurait essayé d’avoir lieu !!! Vous ne m’aviez même pas invité !!!! Ca ne se passera pas ainsi !!! Surtout que c’est moi qui dois épouser mon Kyon-Kyon !!! » « O____o » « Quoi !!!!!?????? Akito… » fit Kyo, éberlué. Mais notre bon vieux Kikito s’était déjà élancé vers Tohru armé de sa mitraillette (Kikito : Bah oui, j’allais quand même pas utiliser ma superbe tronçonneuse pour Tohru…C’eut été trop beau pour cet… onigiri… Si j’avais su… TT__TT) et s’apprêtait à la trucider, mais Yuki s’élança et protégea Tohru de son corps. Hélas, Kikito lui envoya une balle dans la jambe. « Aaaaaaaaaaaah !!! » s’écria Yuki, se tordant de douleur. « Mon Yuki-kuuuuuuuuuuuuuuun !!!!! Euh… Je veux dire ; Yuki-kuuuuuuuuuuuuuuun !!!!! » s’exclama Tohru, moitié horrifiée, moitié confuse. Tout le monde (sauf…enfin, vous avez compris…) avait remarqué le cri de détresse de Tohru (comme quoi un petit mot peut tout changer -__-) mais aussi le fait que Yuki ne s’était pas transformé au contact de la future mariée. « Tohru !!! Qu’est ce que cela veut dire !!! » fit Kyo, en colère. « Kyo-kun… Mon cœur pendant ces deux années consécutives, n’a pas cessé de battre pour vous deux… Il n’avait jamais voulut faire un choix. Et j’ai cru que lorsque tu m’as demandé en mariage, que mon cœur avait décidé… Tu me plaisais tellement… » dit-elle en pleurant. « Tu as cru… ? » « Oui, pardon Kyo-kun, mais je suis amoureuse de Yuki-kun… » murmura-t-elle. A cet instant, Hiro s’évanouit de terreur. En effet, cette surdose de romance l’avait anéantit… « Ma Tohru… » commença Kyo, esquissant un geste vers elle. Mais Akito l’en empêcha. « Bon, mon monstre adoré, elle ne t’aime pas, alors ce n’est pas grave… Je peux la tuer… *se tournant vers Yuki* Tu m’as déçu… C’est bien dommage… Tu es vraiment un idiot !! Et puis de toute façon je préfère mon Doudou !! » C’est moi Doudou ?! « Alors pour le plaisir, je vais vous trucider tous les deux avec ma mitraillette… » « Attendez Akito-sama !!! Accordez-moi une faveur…Laissez moi l’embrasser pour la première et dernière fois… » fit Yuki en se relevant, grimaçant de douleur. « *réfléchissant* Hmm… * préparant sa mitraillette* Bon d’accord !! Mais faites vite. » céda Akito. Alors Yuki se pencha vers Tohru pour pouvoir s’approprier ses lèvres. Et à l’instant même où elles se touchèrent, Akito tira trois balles. (Akito : Bah oui, deux quand même pour Yuki, faut avouer que j’avais encore un petit faible pour lui…) Yuki lâcha les pétales de fleurs de cerisier qu’il avait ramassé. Rapidement, tous les pétales retombèrent sur les visages des deux amants d’une minute. C’était peut être vrai… Ces pétales… Mais… Ils m’ont porté bonheur… Merci.Au moins, ils auraient vécu la meilleure chose qui pouvait leur arriver avant de mourir… Leur amour partagé. « Bon ce n’est pas tout ça, mais on a quand même un mariage à célébrer !! » fit Akito. « Quel mariage ??!! Tu as tué la mariée !!!! » s’écria Kyo, des larmes coulant lentement sur ses joues glacées ( ouais, glacées xD) …et la seule forme d’amour qui me restait…« Mais le notre, Kyo. Veux tu m’épouser ? » répondit Akito, un réel sourire aux lèvres. Là, la plupart des personnes présentes (celles qui n’avaient pas encore fui…T_T) s’évanouirent de terreur, dont Kisa qui pleurait déjà sa ‘’grande sœur’’, et Kagura la perte de son Kyo chéri par deux fois (et deux personnes différentes…). Est-ce une dernière chance que l’on veut m’offrir ? « …Oui… » Ce fut au tour du reste des invités de s’évanouir… Sauf Ayamé qui applaudissait à tout rompre… « Parfait !! Kuréno !! Marie nous !!! » Kuréno, assis sur les fesses, avait le regard terrifié posé sur les corps des deux amants trucidés… C’est de ma faute !!! J’aurais du les prévenir qu’Akito était méfiant !!! J’aurais du m’en douter !!! Akito fit rugir sa tronçonneuse, ce qui eut un effet stimulant sur le pauvre Kuréno, terrifié. Il les maria sur le champ. Ce fut un mariage dont on se souviendra pendant longtemps (tu m’étonnes…T_T). A la fin de la cérémonie, tous partirent vers la salle de réception, avec plus au moins l’intention d’y rester, comme Hiro et Kisa qui se remettaient…ensemble de leurs émotions respectives… Et Kagura qui était au bras du grand-père de feu Tohru. Il ne restait plus dans la salle que les deux amants trucidés, avec l’arme du crime posée à leur côté, et… Haru et Rin… Rin descendit la main vers la braguette d’Haru, mais il lui immobilisa la main. « Non attends !! Le mariage !!! » s’exclama Haru. Ils se lâchèrent enfin pour regarder autour d’eux. « A ça y est, le monstre et… euh, comment elle s’appelle déjà ? » « Tohru. » « Oui, c’est ça, Tohru, ce sont mariés ? Tant mieux !! On continue ? » « Si tu veux… » ** « …Et c’est là que nous t’avons conçue, Sakura (1). » termina Hatsuharu. Une petite fille aux longs cheveux noirs, copie conforme de Rin version enfant, était assise à côté de lui. « Ah d’accord !! Et Midori, quand est ce que ses parents l’ont conçue ? » fit la petite fille. « Au même moment, dans les toilettes de la salle de réception. » répondit Rin, sortant de nulle part. « Oui, Kagura s’est vite remise, elle s’est pratiquement jetée sur le grand-père de feu Tohru ! » « Très bien, c’était très intéressant comme conversation. » fit Sakura. « Tu n’as que cinq ans…Tu es peut être un peu jeune pour ce genre de discussion… =___=’’ » « Mais non ! » cria Sakura à l’adresse de ses parents avant d’aller rejoindre une autre petite fille de son âge. Haru prit Rin sur ses genoux. « C’est triste tout de même pour Yuki et Tohru. » « Pour Kyo aussi… » « C’est vrai que se coltiner Akito tous les jours, ce n’est pas facile… » « Mais non !! Il aimait Tohru ! » râla Rin en lui donnant un coup sur la tête. « C’est vrai… » Les pétales des fleurs de cerisier s’envolèrent vers le soleil couchant. « Ce soir c’est la pleine lune… » « Mais Yuki et Tohru s’aimaient vraiment… » « Mais nous aussi… » fit Rin en lui prenant le menton. Ils s’embrassèrent passionnément. Et c’est ainsi que finit mon histoire. Pour le reste des personnages : Kagura et le grand père de feu Tohru vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, Hiro et Kisa, pareil, Kuréno et Arisa, pareil, Hatori et Mayuko, pareil, Ayamé et Minné, aussi, euh… Shiguré et Momiji pareil (sauf pour les gosses, bien sûr… Quoique, ils peuvent adopter -__-), et Saki épousa Ritsu pour ne pas qu’il reste seul... Trop gentil de sa part T_T And, End. (1) Sakura veut dire fleur de cerisier ^^ ** C'était ma petite contribution à mon dernier espoir Yuki/Tohru :p Vous remarquerez que j'aime la guimauve XD | |
| | | Alea Tit axslnyzien
Nombre de messages : 108 Localisation : Au pays des livres... (très précis, n'est-ce pas ?! ^.^') Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Lun 3 Avr - 12:52 | |
| PTDRR !!! lol ! C'est très drole^^ Tu écris bien et ton histoire est hilarante, mélange de sérieux et de... euh... de délire >.< Le premier est triste mais il nous laisse un petit espoir. (Ton one m'a rappelé combien j'avais chialé à la fin du bouquin... ouin ! Pauvre Willounet... *folle*)
Sukis !^^ | |
| | | Onyx Tit axslnyzien
Nombre de messages : 91 Localisation : Ici. Enfin, je crois... Date d'inscription : 22/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Lun 3 Avr - 14:05 | |
| XDDDDDDDDD !!!!!!!!!!!!!!!!! Je crois que ça résume tout... J'étais morte de rire devant mon ordi, je m'attendais plutôt à un truc sérieux en lisant le début, et puis je tombe sur le "Nyo?" de Tohru et je me dit "ça y est ça va être un délire..." et j'avais raison (contente^^)! J'aime bien les pensées entre parenthèses de Kikito^^ et la morue, toujours à la masse... (Moi, l'histoire des fleurs de cerisier, ça m'a fait penser à X et au Sakurazukamori... Mais faut pas s'inquieter, je fais une fixation...) Sinon, le one sur "A la croisée des mondes" m'a beaucoup émue, quoique perso je trouve mieux le premier tome. | |
| | | Astrid_974 Explorateur
Nombre de messages : 47 Age : 32 Localisation : Devant mon ordi *w* (normalement... non ? XD) Date d'inscription : 09/04/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Jeu 13 Avr - 21:05 | |
| Leur République des Cieux est magnifique *o* Ca m'a tout de suite replongée dans la trilogie, et j’ai envie de la relire maintenant, mais le 1er tome n'est pas chez moi >o< Bref, il était vraiment très beau ^^ Papa, raconte-moi une histoire... Ptdr, le gros délire XDDD Le grand-père de Tohru qui a un faible pour Kagura, Haru et Rin, Kikito et sa mitraillette, l'évanouissement d’Hiro, puis le collectif, tous ces mariages, la discussion entre Haru et Rin et leur fille... Bref, tout ça était trop tordant XD Mêlé avec quelques passages assez sérieux... On peut dire que ce one était original mdr | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Sam 15 Avr - 14:06 | |
| Alea> mdr voui c'est un délire délirant XD Un truc que l'on écrit sans savoir comment ça va finir ^^' lol (ça finit mal souvent XD)
Voui ce bouquin est trop triste !! >__< Je voulais trop qu'ils ne soient pas séparés T_T Mais en même temps, pour moi, c'est la seule fin possible ^_^
Merci ^^ Chukis ^O^
Onyx> Voui alors au début on croit que c'est un truc bien sérieux alors qu'en fait c'est carrément débile XD Kikito est mon nouveau chien en laisse... option tronçonneuse lol Moi je préfère le tome 2, parce qu'ils se rencontrent ^^ Et ils sont pas encore amoureux transis lol
Merci beaucoup ! ^____^ Bisous !!
Astrid_974> Leur République des Cieux : Allez !! Va rechercher ton tome ! XD En fait je ne trouve pas ce one très très bien ^^' J'avais juste envie d'écrire un petit truc après avoir relu la trilogie, parce que j'étais dans un état disons... très fébrile XD Mais je pense que je vais le paufiner ^^ Merci ^^
Papa, raconte moi une histoire... Je savais pas où caser Kagura et j'étais à fond avec le grand père de (feu XD) Tohru mdrr Il est trop tripant ^W^ Et puis je voyais bien Hiro s'évanouir pour un truc c*n XD En fait, j'ai du mal à faire un pur délire ^^' Je met toujours de la guimauve, et si possible un peu de sadisme lol | |
| | | the_free_cat Tit axslnyzien
Nombre de messages : 50 Localisation : Dans les bras de Yuki... Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Sam 13 Mai - 15:11 | |
| Le premier oneshot était magnifique !! ç___ç Tu peux pas savoir comment ces livres m'ont déprimé ! J'ai cru que j'allais en mourir ! ç_________ç" C'était trop horrible ! >< Mais ton oneshot me redonne un peu espoir ! é.è Merci !
Le deuxième oneshot... *___* *vvvvvvvv...* Tu n'aurais.... *vVrrrrrrrRR* jamais dû... *VVVRRRRRRRAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUM !!!...* TUER YUKI-KUN-SAMA !!! *______* ¤__¤
*se jette sur Lizou avec sa tronçonneuse* xD | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Dim 14 Mai - 17:54 | |
| TFC> tant mieux si je t'ai redonné un peu d'espoir ^^ (je l'ai fait pour moi d'abord XD)
*ramène Kikito et sa tronconneuse* Fais gaffe, mon chien est violent XD
Voyons, TFC, tu me déçois é__è Tu sais pourtant à quel point Yun-sama est important pour moi >__< Je l'ai... tu...é *meurt* la mort dans l'âme T_T | |
| | | the_free_cat Tit axslnyzien
Nombre de messages : 50 Localisation : Dans les bras de Yuki... Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Mer 17 Mai - 23:09 | |
| C'est vrai que ce livre est vraiment désespérant... T__T
Tuer Yuki-kun...la mort dans l'âme ? >_> Pourquoi le tuer alors !? T__T "xD
/me ==> | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Sam 23 Déc - 21:33 | |
| Bon, je post le one shot que j'avais écrit pour 7crossovers [qui est mort non ? >_<], un Cross Over Fruits Basket et Love Hina ^^ Rentre-dedans Shinobu déambulait dans les couloirs du lycée, seule. Elle avait abandonné Kaolla, sa meilleure amie, qui s’amusait avec un blondinet de leur classe. Dans les couloirs vides, elle se sentait étrangement énervée. Elle ruminait des pensées noires à propos de milles choses qui se produisaient dans sa vie. D’abord son arrivée à la pension. Elle se sentait maintenant adoptée par toute la fine équipe de jeunes filles d’Hinata, mais elle n’arrivait pas à trouver cela suffisant. Elle pensait avoir subit des choses vraiment dures avant d’y arriver, et recherchait une sorte de récompense. Elle se figea brusquement à un tournant. Quelle égoïste… D’un seul coup elle retrouvait sa rancœur, ce sentiment qu’elle détestait profondément. Et à force d’en vouloir à tout le monde, elle se détestait de plus en plus. Il y avait Kaolla, qui s’amusait avec ses amis, et elle se sentait encore plus délaissée. Mais étant mûre pour son âge, elle s’en voulait d’avoir ces pensées malsaines. Heureusement, Keitaro l’avait calmée. Il était arrivé là, dans leur vie à toutes, et il avait commencé à les changer, petit à petit. Au début, Shinobu ne s’en était pas rendue compte, mais au fur et à mesure, elle avait compris. Elle l’adorait. Parfois, elle rougissait toute seule dans sa chambre en se disant qu’elle l’aimait. Seulement tout avait basculé. Elle s’était rapprochée de Kaolla, qui était maintenant la plupart du temps avec d’autres jeunes de leur âge, Keitaro était amoureux de Naru, et Naru de Keitaro, c’était plus que clair. Et la rancœur revenait. Encore plus forte qu’avant. Maintenant elle ne savait plus quoi faire, pleine d’adoration ratée et d’égoïsme. Alors elle fuyait. Elle se remit doucement en route. Elle s’était un peu calmée. Elle ne vit pas le jeune homme avancer, elle ne vit donc pas comment il évita le choc. Elle glissa seulement, pensant se rattraper à lui. Mais elle ne put agripper que sa main. Abasourdie, elle leva les yeux vers son vis-à-vis. Il l’aida à se relever, ne la quittant pas des yeux. « Désolée, merci… souffla Shinobu. » Il ne fit aucun geste. « Shinobu, que fais-tu seule dans les couloirs ? demanda d’une voix agréablement douce le jeune homme. - Hatsuharu-kun… Je… Je me baladais, hésita la jeune fille. - Ah tu te baladais. » Il mit les mains dans les poches, et regarda au loin, rêveusement. Shinobu en profita pour l’observer. Il était plutôt grand pour ses seize ans, et il portait autour du cou un tas de babioles étranges, et surtout formellement interdites au lycée. Ses cheveux étaient bruns et blanc –encore quelque chose d’interdit : la teinture, légèrement ébouriffés. Son regard était étrange, ici et loin de là à la fois. « Je... Euh… Je vais rejoindre Kaolla, je crois, c’est mieux, murmura la jeune fille. - Je t’accompagne. Momiji est excité. » Shinobu ne comprit pas la phrase étrange qu’il prononça. Seulement qu’il l’accompagnait. Et elle trouvait ça mieux ainsi, elle se sentirait moins solitaire lorsqu’elle retrouverait Kaolla. Ils retournèrent en silence en classe, Hatsuharu les mains croisées au-dessus de la tête, et elle en tenant son cartable à bout de bras. Il ouvrit la porte de leur salle de classe et ils entrèrent. « Hatsuharu ! Momiji et Kaolla sont partis à votre recherche, tu en as mis du temps pour la retrouver ! s’exclama une jeune fille brune aux cheveux courts. - A notre recherche ? Me retrouver ? murmura Shinobu, étonnée. - Aah ! Te voilà ! s’exclama Kaolla en lui sautant dessus » Hatsuharu l’évita, et salua son cousin qui arrivait derrière lui. « Yo. - On se demandait où tu étais ! s’écria Momiji en sautant tout autour d’Hatsuharu, surtout que Shinobu ne revenait pas non plus… - Je… j’étais juste partie me promener ! se défendit Shinobu. - Il y a une heure, souligna Hatsuharu, le lycée va fermer maintenant. Tu devrais être plus prudente. Des gens s’inquiètent pour toi. » Shinobu leva les yeux vers Hatsuharu, et ses prunelles s’écarquillèrent. Elle était… « Tu as une poussière dans l’œil ? demanda Momiji qui s’était penché vers elle, inquiet. - Ah ! Euh… Non, je suis juste un peu… commença la jeune fille. - Aveuglée, termina Hatsuharu, fait attention, à trop regarder le soleil, on finit par se brûler les yeux. - Mais il pleut ! s’exclama Momiji en se retournant vers son cousin. - Tiens, tu as raison. » Momiji essayait de comprendre ce que son ami voulait dire, tandis que Kaolla entraînait Shinobu dans le couloir en lui parlant de choses qu’elle n’écoutait pas. Il avait raison. D’un seul coup, elle avait sentit quelque chose d’étrange… Hatsuharu la comprenait, et elle n’était pas seule. En un sens, il lui avait redonné de l’espoir. Elle, qui le connaissait depuis deux ans, ne s’était jamais vraiment trop intéressé à lui. Il était bien trop marginal pour elle. Elle avait tort. Elle était aveuglée. « Shinobu !! Quel joli sourire ! s’exclama Kaolla en s’arrêtant brusquement. » Shinobu rougit. Hatsuharu laissa Momiji prêt du travail de Tohru, et prit le chemin de la maison de Kisa. Il trouvait Shinobu très mignonne, même lorsqu’elle était désemparée. ** | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: .:: Lizou::. Fin ? Mer 17 Jan - 16:40 | |
| Et un nouveau shot, primé au concours songfic mdr (seule participante, mais je suis très fière d'avoir participé à mon premier concours *coeur*) ________________ Fin ? - Arrêtons-là. Ma voix reste ferme. Pas de trémolos, pas de failles. Coralie lève ses grands yeux bleus sur moi. - Arrêtons là, dit-elle aussi. Je la sens moins sûre que je ne le suis. Pour couper court à toute tentative de discussion, je me lève du canapé. Je prend mon manteau et sors. Elle n’a pas bougé. Je referme la porte de notre petit studio. De son petit studio. J’enfile ma veste et marche sous la neige qui tombe doucement. Les rues sont tapissées d’une fine couche blanche. Mes sourcils se froncent, je hais cette sensation. J’ai pourtant tout bien fait et nous sommes d’accord : notre relation n’ira pas plus loin. Il ne faut pas penser relation comme une vulgaire petite escapade amoureuse, mais comme une relation de quatre longues années. La chose est différente. Je ne T'aime plus Mon amour Je ne T'aime plus Tous les jours J’ai le goût amer de la déception dans ma bouche lorsque je pense à tout ce gâchis. Je ne reviendrais plus vers elle, elle ne reviendra plus vers moi, c’est mieux ainsi. Nous pourrons être heureux l’un sans l’autre, retrouver notre indépendance. Je vais peut-être pouvoir m’amuser et profiter de ma solitude. La solitude... Elle me reprochait de la laisser seule trop souvent le soir et elle détestait ça. Elle craignait tant de choses qui auraient pu arriver qu’elle se bouffait la vie. Ses jérémiades sur mes absences, ses inquiétudes sur ma fidélité -dont elle me parlait chaque soir, son magasine féminin préféré lui disant sans doute de se confier un maximum à son partenaire… Tout cela m’a donné envie d’essayer, d’aller voir ailleurs. Oui je l’ai fait. Je l’ai trompée. Ma maîtresse était très gentille, un peu paumée, comme moi. Je ne l’ai vue que deux ou trois fois puis je l’ai avoué à Coralie. Non pas parce que j’avais honte, mais parce que je ne voulais pas la faire souffrir plus longtemps. Je n’aimais pas ma maîtresse, je pensais ne plus aimer Coralie. J’ai décidé de tout lui dire, en lui expliquant ce que je ressentais, les doutes qui m’assaillaient. Parfois J'aimerais mourir Tellement J'ai voulu croire Elle n’avait rien vu, rien compris. Les insultes avaient volé bas, très bas, la tension entre nous était devenue infernale. C’est vrai que dans notre couple les disputes avaient été régulières et virulentes, mais jamais à ce point. J’étais si triste, je me souvenais d’elle, de nous, avant tout cela. Lorsque nous avions emménagé ensemble, nous avions été si prévenants l’un envers l’autre. On s’était retrouvés devant la porte noire de son petit studio, Coralie m’avait glissé à l’oreille qu’elle comptait sur moi pour mettre un peu de gaieté là dessus, je riais doucement, nerveusement. Elle avait sorti le double de sa clef et me l‘avait confié. Elle m’avait alors embrassé sur la joue, tout près de mes lèvres. J’avais ouvert et nous étions entrés en file indienne, nous tenant par la main. La porte aussitôt refermée je l’avais entraînée dans sa chambre, désireux de prendre possession des lieux de manière agréable. Parfois J'aimerais mourir Pour ne plus rien avoir Je me rappelle encore de l’officialisation de notre relation. Nous nous étions fiancés à notre façon. Nous passions une après-midi arrosée avec tout nos amis respectifs, nous buvions trop, sa meilleure amie plaisantait sur nous et notre toute fraîche relation. J’étais euphorique et ce qu’elle disait m’énervait, je lui criai haut et fort que nous étions très amoureux et que, tiens, d’abord, si elle voulait quelque chose de plus officiel et d’inoubliable j’allais lui montrer de quoi j’étais capable, foi d’Armand ! Tout le monde me dit que je suis méconnaissable rempli d’alcool. Je m’étais alors rué dehors en entraînant Coralie avec moi. Au supermarché du coin, j’avais mis en tremblant une pièce dans le distributeur de bonbons et de gadgets, j’avais eu du premier coup une bague jaune avec une espèce de petit rubis rouge. Coralie dut réessayer plusieurs fois avant de tomber sur une grosse bague noire en plastique avec un monstre vert sur le dessus. Riant encore comme deux gamins, nous étions remontés au salon et avions officialisé en bégayant n’importe quoi sur notre relation. Nos grains de folie s’étaient faits beaucoup plus rare avec le temps. Parfois J'aimerais mourir Pour plus jamais te voir Mes pas me mènent à un petit parc fermé. Il est tard, mais je saute par dessus la grille. Je me sens un peu détaché de toute légalité, j’ai déjà fait pire, et ma tristesse m’empêche de réfléchir à autre chose qu’à nous. En m’asseyant sur un banc blanc, je me souviens y être déjà venu avec Coralie. ** Je ne pleurerai pas. Non jamais, parce que c’est fini. - Arrêtons là. Je regarde Armand fixement. - Arrêtons là, dis-je plus doucement que lui. Je le vois partir et je ne cherche même pas à le retenir. Il sait qu’il doit le faire. A quoi bon forcer les choses ? La passion n’est plus là, les défauts ont pris la place des qualités. Ce qui me plaisait chez lui m’horripile maintenant, je ne peux plus le regarder sans éprouver de la rancune. Surtout depuis qu’il m’a avoué sa liaison. Quel machisme… Il m’a dit qu’il ne supportait plus que nous parlions de nous, qu’il avait besoin d’autre chose. J‘ai alors compris que je me trompais sur lui. Il était comme tous les autres, un homme ingrat, imbu de sa personne, voulant une relation purement sexuelle. Bien sûr, avec une gentille maîtresse, aucun problème, aucune discussion, juste du réconfort physique. Un pauvre mâle. Je me sens nauséeuse. Je ne comprend absolument pas comment on a pu en arriver là. Les choses ont empiré à une vitesse affolante. Je ne T'aime plus Mon Amour Je ne T'aime plus Tous les jours J’ai l’impression qu’hier encore nous nous embrassions pour la première fois. J’étais ivre de bonheur et lui aussi. Nous nous étions trouvés dans le même train, dans le même compartiment. Bien entendu j’étais venue le rejoindre, la place à côté de lui étant restée vide. Il était adorable, tellement timide. Je voyais ses yeux fuyants se poser tour à tour sur mon cou, mes lèvres, ma cuisse. Et moi je lui parlais, de tout, mais surtout de rien. De ce qui me passait par la tête, des oiseaux, de la pluie qui mouillait le carreau, de mon métier de photographe. Je lui parlais de mon amour pour les portraits en noir et blanc que j’avais fait d’une grande dame qui dormait sur le palier de mon immeuble à Paris, et lui m’a soudainement regardée dans les yeux. Son regard brillait de passion, d’une assurance nouvelle, il me laissait passer tant d’émotions, de désir, qui auraient pu être palpables dans l’air, tellement il me dévorait des yeux. Un instant je cru même qu’il comptait vraiment me dévorer. Parfois J'aimerais mourir Tellement Y'a plus D'espoir N’obéissant plus à rien je parlais encore et encore, et je ne semblais pas le saouler par mes paroles. Il me voulait et je le voulais. Je connaissais le trajet par cœur, et je savais que nous approchions d’un tunnel. Il le savait aussi. J’ai vu sa main frôler ma hanche. J’ai frissonné sous cette caresse dont je ne savais pas si elle était volontaire ou non. Je me suis calée contre le siège, j’ai doucement renversé ma tête. J’ai tourné mes jambes vers lui, et ma tête aussi. Sa main s’est posée entre nous deux et il m’a regardée, encore, mais cette fois de haut en bas. Puis il s’est arrêté sur mes yeux et je lui ai souris. Je lui ai donné le feu vert. Un vacarme d’enfer, le noir total. Et ses lèvres sur les miennes. Mon corps n’a pas résisté. Le baiser fut aussi profond qu’il fut court. Lorsque nous sommes sortis du tunnel, c’était terminé. Mais il avait passé sa main autour de mes épaules et j’avais la mienne sur sa cuisse. Parfois J'aimerais mourir Pour plus jamais te revoir Qu’avais-je fait ? J’avais cédé à mes impulsions, comme une bête incontrôlable. Aujourd’hui je crois que je regrette. Si nous ne nous étions pas enflammés, tout ne se serait pas enchaîné aussi rapidement. J’avais beau jouer la femme forte et indépendante, je n’en restais pas moins une femme blessée et anciennement trahie. Je ne voyais pas d‘issue, mais surtout pas de piège. Seulement dès notre première rencontre, nous nous étions désirés. C’était à une fête, comme tant d’autres que nous fîmes plus tard. Nous avions des amis communs qui nous avaient présentés. Il m’avait fait de l’effet, bien sûr. Grand, les cheveux un peu longs, bruns, lui glissant sur le visage. Ses yeux gris étaient rêveurs et mélancoliques, il avait de petites lèvres qui souriaient ironiquement. Il était là et ailleurs à la fois. Rêveur et conscient de tout ce qui se passait autour de lui. Timide, il m’avait gentiment fait la bise, et je lui avais souri avant de m’asseoir en tailleur sur le fauteuil en face de lui. Je jouais avec mes longs cheveux auburn, les enroulant autour de mon doigt. Je buvais tranquillement, m’abreuvant des histoires de mes amis, un peu artistes, un peu comme moi. Ma meilleure amie m'avait soudain sauté au cou. Elle rentrait tout juste d’un voyage en Inde, radieuse. Elle se moquait de moi et de mes cheveux, je lui répondais que mes cheveux et moi nous portions très bien, merci, qu’elle nous avait un peu manqué et que nous attendions avec impatience qu’elle nous fasse le récit de ses exploits. Armand regardait ailleurs, par la fenêtre je crois, mais il me dit plus tard que rien de la conversation ne lui avait échappé, et que je lui avait paru drôle et prétentieuse. Au bout d’un moment, après quelques bières, nous avions décidé de descendre au parc en plus petit comité. Armand aussi était venu. Parfois J'aimerais mourir Pour ne plus rien savoir J’aurais voulu oublier cette soirée où nous étions restés côte à côte sur ce banc à regarder les étoiles, sans parler… Dans cet appartement vide je me sens seule. Je voudrais tout effacer, passer aisément à autre chose. Mais quelque chose me retient. Quelque chose s’est brisé, pourtant je ne pourrais pas oublier, je l’ai trop aimé. Trop fort, trop longtemps, trop passionnément, nous avions fusionné. Que faire contre ça ? Que faire contre le passé ? Énervée, je balance la première chose qui me tombe sous la main contre le mur. Il s’agit de sa bague. Il l’a enlevée sans que je ne m’en aperçoive. Est-il encore temps de discuter sans recourir au meurtre ? Je me lève, détache mes cheveux, et pressée par une impulsion -que je redoute, je sors sous la neige, n’emportant avec moi qu’une écharpe pour oublier le froid, et la bague, pour oublier la solitude. Je marche, je marche encore. Inexorablement je sais où j’irais. Cette nuit et une autre nous nous sommes retrouvés. Je ne suis pas surprise de le voir sur ce banc. Lui si. ** Il la regarde, étonné, ses yeux perdant un peu de leur rêverie. - Tu ne peux pas quitter l’appartement sans ça, c’est à la fille de jeter sa bague de fiançailles à la tête du mec, lui-dit elle sans réfléchir. - Ah. Oui peut-être. Il récupère simplement la bague, et attend, interrogateur, patient. Il l’attend. - Que fait-on maintenant ? lui demande-t-il finalement. - Peut-être devrions-nous attendre un signe des étoiles, je ne sais pas. - Oui peut-être. - Ou alors on se sépare comme ça, et un jour, qui sait, on se rappellera. - Pourquoi pas, je sais où tu habites et j’ai ton numéro. - Oui, moi aussi. Coralie se lève et enroule son écharpe. Les mains dans les poches et la tête haute, elle s’apprête à sortir du parc. Armand l’arrête, pas tout à fait sûr de lui. - On n’oublie rien, hein ? - Jamais Armand, toi et moi c’était de l’amour. Elle lui sourit et lui aussi. Elle lui fait un petit signe de la main et rentre chez elle. Ils ne sont plus sûr que tout soit réellement terminé. Leur histoire est belle. Je ne T'aime plus Mon amour Je ne T'aime plus Tous les jours… | |
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