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 Une romance d'adolescent... (yaoi)

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kokoroyume
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MessageSujet: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyVen 20 Jan - 22:24

Disclaimer : Mes persos !
Alors voici ma toute première fiction originale (il y a cinq longues années déjà -_-' )... c'est pas génial je le reconnais... Mais si vous aimez les romances d'adolescent j'espère qu’elle vous plaira malgré tout ^^


Revers du destin

Chapitre 1

Bonjour, comment allez-vous ?
Moi, je n'ai peut-être plus beaucoup de temps à vivre, dans quelques jours tout au plus mon corps pourrait n'être plus qu'une enveloppe vide.
Mais oublions cette partie dramatique. Je consacre mon temps à l'écriture rapide de ce récit pour vous donner des instants de rêve. Bien sûr, certain le trouveront malsain voir écœurant mais je sais qu'il y en aura au moins une qui l'appréciera. Elle trouvera même, sans doute, cette histoire romantique. Même si le romantisme est pour elle une chose abstraite qui n'est attirante que dans une certaine limite.
Avant de vous raconter ce qui m'a amené prés du gouffre de la mort, je vais me présenter.
Je m'appelle François (mon nom de famille n'a pas vraiment d'importance), j'ai 17 ans, je suis un jeune homme aux cheveux courts et noirs ébène et je mesure un peu moins d'1m75. Je ne suis pas très musclé et parais même un peu frêle. L'acné de mon adolescence a disparu depuis bien longtemps déjà et je n'ai pas encore de poils au menton. Je tiens à ajouter que j'ai les yeux bleu sombre, le nez court et fin et que je porte quelques fois de discrètes lunettes rondes.
A présent que cette description vous permet de mieux me visualiser, je vais vous expliquer ma vie à partir du moment où elle a vraiment commencé pour moi.
C'était il y a quelques mois à peine.
Depuis toujours j'avais vécu une vie que la société qualifie de normal et de saine. Comme beaucoup d'enfants j'ai été à l'école maternelle puis, entrant en primaire, j'ai participé à de nombreuses fêtes d'anniversaire auxquelles m'invitaient mes camarades de classe. J'ai d'ailleurs perdu la trace de nombre d'entre eux en arrivant en secondaire. Mes meilleurs amis sont, pour la plupart, mes voisins de toujours même s'ils ne le sont pas tous restés n'acceptant pas la vie que j'ai menée ces derniers mois. Comme beaucoup de jeunes, nous sortions nous amuser le soir avec des permissions raisonnables. Nous avions presque tous la permission d'une heure, à condition que nos parents sachent où nous étions et qu'un adulte puisse nous ramener. Aucun de nous ne fumait mais certains exagéraient parfois avec l'alcool. Quant à moi, je l'avais fait une fois et cela m'avait suffi.
Nous vivions dans la normalité de la société.
Nous sortions la plupart du temps à cinq ou six et souvent le week-end. Paul, 15 ans, et son frère Marc, 17 ans, étaient mes voisins les plus proches ; ils étaient toujours prêts pour les sorties. Philippe, qui était dans ma classe, en 5ème année, avait le même âge que moi et je le connaissais depuis le primaire. Sa petite amie se trouvait aussi dans ma classe et je la connaissais depuis aussi longtemps que lui, elle s'appelait Elizabeth mais tout le monde l'appelait Lise. Elle n'était pas toujours présente lors de nos sorties tout comme sa cousine, Margot, qui était arrivée en ville depuis quelques années à peine. La plus joyeuse de notre petite bande était Emilia, ma voisine espagnole, elle était partante pour tous les rendez-vous et avait le don de remonter le moral à n'importe qui.
Petit détail qui étonnera peut-être certains à 16 ans je n'avais encore jamais eu de relation sérieuse. Toutes mes précédentes petites amies ne recherchaient pas de liaisons durables, moi non plus d'ailleurs. Les sentiments amoureux n'étaient pas vraiment une préoccupation importante pour moi.
Enfin, jusqu'au jour où j'ai fait une rencontre.
Il y a huit mois nous avons fêté l'anniversaire de Paul, le plus jeune d'entre nous. Pour une fois nous étions tous réunis et nos parents nous avaient accordé pour heure limite deux heures du matin.
Jusqu'à près d'une heure nous avons fêté dignement les 16 ans de Paul puis nous nous sommes un peu dispersés dans la boîte. Nous devions nous retrouver dehors à 1h30.
Je m'étais installé au bar pas plus heureux ni plus déprimé que d'habitude. Je me disais : " Dans moins de deux heures je serais dans mon lit et demain je ferai la grâce matinée ". Une pensée simple, courante, d'adolescent. Je m'étais retourné vers la piste de danse pour observer l'énergie que dépensait Emilia en dansant sur la musique techno que diffusaient les sonos. En reposant mon regard vers le bar j'aperçus un homme qui m'observait.
A première vue il devait avoir 20-25 ans et ne paraissait pas suspect. Mais qu'il me regarde ainsi me laisser quand même sur mes gardes, ses intentions ne me semblaient pas très claires. Je le quittai donc des yeux pour commander un autre verre.
Cinq minutes plus tard, il s'installait près de moi.
- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te sauter dessus, m'avait-il dit doucement. Je viens souvent, seul, ici et je m'aperçois qu'à chaque fois que tu viens, tu t'isoles seul au bar avant de repartir avec tes amis.
J'étais surpris que ce jeune homme ait remarqué ce comportement chez moi et je ne répondis rien
- J'ai l'impression que tu vides ton esprit de tous tes soucis lorsque tu t'assis ici, continua-t-il. Et que tu prends, seulement ici, le temps d'observer ce qui t'entoure.
Il n'avait pas l'air dangereux ; je me décidai à lui parler.
- Je suis jeune, répondis-je, il faut bien que je m'arrête de temps en temps. Cela vous arrive-t-il souvent d'aborder les gens ainsi dans les boîtes ? demandais-je alors.
Il parut amusé par le direct de ma question mais me répondit.
- Pour être sincère, dit-il, c'est la première fois que je le fais. J'ai plutôt l'habitude d'observer et pas d'agir. En tant que psychologue c'est ce que j'ai appris à faire. Mais quand je te regarde j'ai l'impression que la vie t'est indifférente, que tu n'en attends rien. Non pas que tu donnes l'aspect de quelqu'un qui veut se suicider, loin de là, mais lorsque je regarde les autres jeunes de cette boîte, ils semblent rechercher des choses précises dans leur vie. Toi tu me sembles ne pas attendre les événements mais simplement y faire face quand ils arrivent.
Il fit une pause puis continua :
- Mais peut-être que je me trompe. A toi de me le dire.
- Il me semble que vous avez raison mais je ne réfléchis pas trop de cette manière car pour moi c'est la route de la déprime assurée, lui dis-je. Vous ne devez pas être un mauvais psychologue pour comprendre tout ça rien qu'en observant les gens.
- Mes études m'ont entraîné dans ce domaine mais je n'exerce pas encore pour le moment. Je ne voudrais pas risquer de mal jugé un cas parce que je ne connais pas encore assez la psychologie humaine. C'est pour ça que je passe mon temps à observer.
- C'est intéressant, dis-je sincèrement. Je n'aurai jamais cru qu'un futur psychologue pouvait agir ainsi !
Je l'avais observé quelques instants.
Soudain je m'étais ressaisi. Je parlais à un inconnu, en toute franchise, et je ne me posai pas plus questions.
Plus réservé, je lui posai la question qui me semblait la plus appropriée.
- Quelle raison précise vous a poussé à venir me parler ?
Il fixa son regard sur le mien ; je détournai les yeux.
- Tu te méfies encore de moi, me répondit-il. Je t'ai abordé parce que tu agis comme moi à ton âge. Avant que je me fixe un but, je suivais le courant de ma vie sans réellement m'y impliquer. Bien sûr, je faisais ce que j'aimais et j'accomplissais mes obligations. Je le fais toujours. La différence c'est qu'aujourd'hui la psychologie occupe mon existence. Et j'espère qu'un jour elle me donnera l'impression d'être utile aux autres.
Il s'arrêta le temps de commander un verre.
- C'est étonnant. Je n'ai pas l'habitude de me confier si facilement, surtout à un inconnu. Dire que même à ma dernière petite amie, avec qui je suis resté plus de deux ans, je n'ai jamais parlé de cette partie de ma vision de la vie ! termina-t-il.
Lorsqu'il avait dit ça, j'avais été soulagé ; j'avais au moins la crainte de me faire draguer par ce jeune homme qui s'envolait.
- C'est vrai que je ne me complique pas la vie, dis-je simplement. Je ne sais même pas vers quelle perspective d'avenir me diriger. Je n'ai rien contre la psychologie mais je trouve l'être humain trop compliqué pour l'étudier en profondeur. Vous avez du courage de consacrer votre vie à une telle vocation.
- C'est vrai qu'à ton âge on peut voir les choses comme ça, déclara-t-il avec compréhension. Tu sais, tu peux me tutoyer, continua-t-il.
- D'accord, lui dis-je. Mais je ne connais pas encore votre... enfin ton nom.
- J'aurais dû me présenter dès le début, je m'appelle André.
- Moi c'est François et...
La musique avait baissé et j'avais pu entendre mon gsm. Je le pris, m'aperçus que j'avais trois messages et les lis. Les deux premiers me prévenaient que l'on me cherchait et le dernier m'annonçait que, ne m'ayant pas trouvé, le père de Philippe viendrait me chercher vers trois heures.
- Il est déjà deux heures ! m'exclamais-je. C'est l'heure à laquelle je devais rentrer...
- Tu veux que je te ramène chez toi ? me proposa-t-il.
Je lui répondis que j'habitai à une demi-heure de la boîte et je lui situai mon quartier.
- J'habite justement à cinq minutes de là, me répondit-il. Ca ne me dérange vraiment pas de te déposer.
Je finis par accepter et j'envoyai un message à Philippe pour prévenir son père que quelqu'un me ramener.
Sur la route, nous avons parlé de la vie qu'il menait lorsqu'il était adolescent. Celle-ci était d'ailleurs très similaire à la mienne. Donc très classique. Sorties entre copains, relations amoureuses peu sérieuses, parents présents lorsqu'il le fallait...
Puis, bizarrement, nous nous sommes dirigé vers ma perception de l'amour.
- Pour un psychologue, le plus difficile c'est de comprendre quelle idée chacun se fait de l'amour, m'avait-il dit à un moment donné.
- C'est vrai que ça doit être compliqué car, moi, personnellement je n'ai pas d'idée précise sur ce sentiment. Simplement, je pense que l'essentiel est de connaître et de comprendre la vision de l'amour de la personne que l'on aime.
Je m'arrêtai puis continuai :
- Mais je suis peut-être un peu trop présomptueux, après tout je n'ai que 16 ans et je ne suis jamais tombé amoureux.
- Pas du tout. Tu as une vision assez clair sur ce sentiment et je suis tout à fait d'accord avec toi, me répondit-il.
Nous avons continué ainsi durant tout le trajet à parler de banalités ou de sujets plus importants. Nous échangeâmes nos numéros de portable pour pouvoir nous contacter si nous voulions nous parler.
Arriver près de chez moi nous échangeâmes quelques mots avant de nous quitter.
- C'était très intéressant de discuter avec toi, lui dis-je. C'est rare de rencontrer un adulte si sincère.
- Je pourrais dire la même chose pour toi. On ne voit pas souvent des adolescents qui pensent comme toi. Au fait, j'espère que tes parents ne seront pas trop durs pour ton retard.
- Je leur dirais la vérité, que je n'ai pas vu le temps passé, et leur proposerai de me retirer mon retard sur ma prochaine sortie. C'est un bon moyen pour ne pas s'embrouiller avec ses parents.
Je posai ma main sur la portière de la voiture.
- On se reverra sans doute bientôt, dis-je. Bonsoir.
Avant que je n'ouvre la portière André s'approcha de moi et m'embrassa sur le front.
- Bonsoir, me répondit-il.
Je le quittai puis rentrai chez moi. Mes parents excusèrent mon retard comme je l'avais espéré. Ma dernière pensée avant de m'endormir fut : " Ce geste était celui d'un frère. Oui, un baiser fraternel. " Si je n'en étais pas certain, au moins j'essayais de m'en convaincre.
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyVen 20 Jan - 22:24

Dans les jours qui suivirent, je ne parlais pas d'André à mes amis.
Sauf un soir. Emilia, venue passer une soirée vidéos à la maison, me demanda pourquoi je ne les avais pas rejoint devant la boîte après l'anniversaire de Paul. Alors, je commençai à lui parler d'André en lui expliquant que je sentais qu'il pouvait vraiment devenir un excellent ami.
- Si tu penses t'en faire un ami, tu vas nous le présenter ? me dit Emilia. Il ressemble à quoi ? Avec un peu de chance se sera mon genre !
-On voit toujours ce qui prime avec toi, lui dis-je en riant. Il est...
Je réfléchis quelques secondes le temps de me remettre en mémoire le physique d'André. J'étais étonné par le nombre de détails dont je me souvenais. Un nez discret, des yeux vert émeraude, un sourire confiant et charmeur...
- Il doit mesurer à peu près 1m80, il a les cheveux mi-longs, châtain clair. Que pourrais-je te dire d'autre ? Ah oui, il est psychologue et il a à peu près 25 ans. C'est peut-être un peu vieux pour toi, non ?
- Mmh... 25 ans. C'est vrai que c'est un peu vieux ; ma mère ne serait pas ravie. Mais s'il est vraiment mignon, il y a toujours moyen. C'est un beau mec ? me demanda-t-elle alors.
- Mouais, il est pas mal. Mais n'en parle pas encore aux autres. Je me trompe peut-être, nous n'allons peut-être jamais devenir amis.
Plus j'en parlais et plus je m'apercevais que je n'avais jamais rencontré quelqu'un comme lui. Il me ressemblait plus que n'importe qui d'autre et m'avait percé à jour. J'ai compris aujourd'hui que j'ai toujours vécu dans la normalité de la société pour ne pas me compliquer la vie. Mais, même en vivant ainsi toutes ces années, je m'étais toujours accordé des instants pour observer la vie comme je le voulais. André m'avait surpris dans un de ces moments et avait tout de suite compris en m'observant, assis seul, au comptoir de la boîte.
En fin de soirée, après le départ d'Emilia, je décidai que je l'appellerai le week-end qui suivrait.
N'arrivant plus à dormir, le samedi matin je l'appelai. Je me rendis compte de l'heure seulement après avoir composé le numéro. 7h, j'allais sûrement le réveiller ! Avant que je ne me décide à interrompre la sonnerie, j'entendis sa voix.
- Allô ?
- Bonjour, c'est François. Désolé d'appeler si tôt, j'aurais peut-être dû attendre...
- Non, pas du tout. Tu ne me déranges pas.
- Ah, tant mieux ! Je voulais juste savoir si ça t'intéresse d'aller boire un verre cette après-midi. On pourrais se donner rendez-vous au Fleuret à 15h. C'est juste au coin de ma rue...
- Oui, je vois où ça se situe. Pas de problèmes, on se voit à 15h. A tout à l'heure.
- D'accord, à tout à l'heure.
Puis je raccrochai. Même au téléphone je trouvais qu'il avait une belle voix. Une belle voix ? Depuis quand me préoccupais-je de pareil détails ? pensai-je. Mais après tout, c'est vrai qu'il avait une voix agréable.
Je descendis pour déjeuner et croisai mes parents avant qu'ils ne partent travailler.
- C'est rare de te voir debout si tôt, me dit mon père. Mais c'est vrai que tu es rentré à 22h. N'oublie pas, ce soir et jusqu'à la fin du week-end c'est 22h au plus tard.
- Ne t'inquiète pas je n'ai oublié ma punition. Et je vous laisserai un message pour vous dire où je vais ce soir.
- Au fait, continuai-je, je vais boire un verre avec un ami à 15h et je ne rentrerai peut-être pas avant le soir.
Je parlai encore un peu avec mes parents puis je finis de déjeuner, seul.
Il était presque quinze heures et j'étais assis à une table du Fleuret. Je sentais le métal froid de ma chaîne contre mon torse. Mes parents me l'avaient offerte pour mes 16ans et je trouvais que c'était le bon jour pour la mettre.
A 15h moins cinq, André arriva et me salua en me serrant la main. Puis nous commençâmes à parler.
- Tu ne travailles pas encore comme psychologue, lui demandai-je à un moment donné, alors que fais-tu pour l'instant ?
- Je travaille dans une librairie à plein temps et dans quelques années j'espère bien ouvrir mon cabinet. Et toi, tu fais déjà des petits travaux à gauche à droite ?
- Non, lui répondis-je. Mes études ne sont pas extrêmement compliquées mais je préfère avoir toutes les chances pour mener à bien.
- Et puis c'est plus simple, comme ça tu ne te compliques pas la vie, n'est-ce pas ? Je connais bien.
- Eh oui, je ne suis pas pressé de rentrer dans le monde des adultes !
- Tu sais, me répondit André, tout n'est pas noir dans le monde des " adultes " comme tu dis. C'est vrai que certaines choses sont plus compliquées, les responsabilités sont plus lourdes aussi mais au moins tu peux faire tes propres choix. Tu es libre. Tu peux gérer les choses comme tu le juges le mieux.
- Faire des choix entraîne beaucoup trop de conséquences et puis à mon âge on a encore le droit d'agir selon ses émotions tandis qu'en grandissant...
- Je ne sais pas pour les autres adultes mais moi je n'agis jamais en excluant mes émotions, mes sentiments. Même lorsque c'est la logique qui prime, je laisse toujours intervenir mon instinct, me dit-il avec conviction.
- J'ai toujours pensé qu'il fallait laisser son cœur indiquait la direction à suivre, termina-t-il.
Nous restâmes un moment silencieux tandis que je l'observais plus attentivement que je ne l'avais fait lors de notre première rencontre. En fait, il était vraiment beau. Rasé de près, pas particulièrement musclé mais bien bâti, une mèche de cheveux lui tombant devant le visage...
Je m'aperçus alors qu'il me regardait avec autant d'attention que moi. Je détournai les yeux.
- C'est vraiment une passion pour toi, la psychologie ? dis-je pour faire disparaître ma gêne.
- Disons que c'est un de mes centre d'intérêt. Mais mes vraies passions sont différentes, me répondit-il
- Alors pourquoi ne pas avoir consacré tes études à ce que tu aimais vraiment ?
- Lorsqu'on choisit un métier pour gagner sa vie, il est malheureusement rare de pouvoir s'y exprimer avec toute la sincérité que l'on voudrait. Il y a trop de règles qui nous en empêche. La société nous impose la voie à suivre. Je ne voulais tout simplement pas limiter mes passions à ça, me déclara-t-il.
- Lorsqu'on s'est rencontré, continua-t-il, tu m'as dit que tu ne savais pas encore vers quel métier te diriger. Pourtant, je suis sûr que tu as déjà quelques idées et puis tu dois avoir des passions toi aussi, non ?
- C'est vrai, avouai-je. Je crois que j'aimerais beaucoup devenir menuisier ou architecte mais je ne sais pas si je serais prêt à y consacrer ma vie. Et puis, je suis vraiment passionné par la nature, dis-je sincèrement. Je la trouve parfaite. Même si créer et construire donne un sentiment d'utilité, j'ai toujours rêvé d'observer et de comprendre la nature.
Il me regarda quelques secondes avec enthousiasme.
- Tu es étonnant ! dit-il. Même si tu n'en a pas conscience, tu vois la vie avec une clarté incroyable. Tu sais ce que tu aimes et ça certaines personnes ne le trouve pas de leur vie. Déjà à notre première rencontre je le pressentais mais aujourd'hui j'en suis convaincu.
- C'est peut-être vrai, dis-je sans vraiment le penser. Pourtant, il y a un élément, que je ne prends pas souvent en compte, je dois l'avouer, qui peu modifier n'importe quelle vision des choses.
En me rendant compte des mots que j'avais prononcés, j'espérais qu'il ne comprenne pas de quoi je parlais.
- C'est vrai, dit-il simplement.
Je ne savais pas s'il avait compris que je faisais référence à l'amour mais cela me semblait plus que probable.
Nous parlâmes encore un moment.
J'appris que nous avions une passion commune pour l'Egypte ancienne et qu'André avait même passé six mois dans la région de Gizeh. Une ombre de tristesse passa sur son visage lorsqu'il m'expliqua qu'il avait entrepris ce voyage après le décès de sa mère. Son père était mort dans un accident de voiture vers la fin de son adolescence et sa mère l'avait suivi, quelques années plus tard, emportée par un cancer dont elle avait appris l'existence que trop tard. Mais son voyage en Egypte lui avait permis de ne pas perdre pied.
J'appris aussi qu'il avait une sœur de sept ans son aînée et je lui confiais que j'avais toujours regretté d'être enfant unique.
Il était presque 18h lorsqu'il me proposa d'aller jouer une partie de bowling avant de souper. J'acceptais volontiers et nous sortîmes du café.
Nous parlions toujours. Je lui décrivais mes parents.
Ma mère, avec ses longs cheveux châtain foncé, ses yeux noisette, sa passion pour la musique et comment elle interprétait, parfois, de magnifiques sonates sur l'imposant piano qui trônait dans le salon.
Et mon père, avec ses cheveux très courts blond foncé, ses yeux verts délavés, amateur de belles peinture et travaillant dans le milieu de la publicité ; ma mère, elle, donnait des leçons de piano à domicile.
- Tu as vécu dans un milieu où les arts avaient une grande place, tu n'as jamais voulu t'y essayer ? me demanda André.
- Lorsque j'étais très jeune, j'ai pris des cours de violon mais... disons que les essais n'ont pas été... très concluant, répondis-je avec un sourire légèrement gêné. Mais toi, tu n'as jamais voulu être un artiste ? Par exemple...
- François !
Je regardai autour de moi et soudain j'aperçus quelqu'un qui me faisait signe sur ma droite. Je l'observai attentivement puis, je la reconnus. Emilia.
- Salut François ! me dit-elle arrivée à mon niveau. Et salut... ?
Ah ! elle ne changerait pas ! Elle savait très bien de qui il s'agissait, je lui avais dit que je passais l'après-midi avec lui, mais elle me laissait le soin de lui présenter.
- Salut Emilia. André, je te présente Emilia une voisine et une très bonne amie. Et Emilia, voici mon ami André.
- Enchanté de vous rencontrer mademoiselle, dit-il sympathiquement.
- Moi de même, répondit-elle avec son entrain habituel.
Elle se tourna vers moi.
- Tu ne sors pas avec nous, je suppose, ce soir ?
- Non, désolé, lui répondis-je. Et puis, avec mon couvre-feu, je n'aurai pas pu rester plus longtemps qu'hier. Ce sera pour une autre fois.
- Ce n'est pas grave. On a déjà bien fêté la victoire de Philippe et de son équipe hier. Il ne t'en voudra pas. A plus. Au revoir André, bonne soirée.
- Bonne soirée mademoiselle, répondit André.
Elle passa à côté de moi et me glissa quelques mots à l'oreille.
- Il faudra que tu le présente à la petite bande. Au fait, il est vraiment mignon ! murmura-t-elle.
Puis elle s'éloigna rapidement.
- Bonsoir Emilia ! Et pas de bêtises ! lui criai-je dans son dos.
Elle se retourna et ma lança un sourire radieux avant de disparaître dans la foule.
Après son départ, André m'annonça qu'il trouvait Emilia très sympathique.
Le bowling terminé, nous finîmes la soirée dans une friterie du quartier et nous parlâmes encore un long moment.
En rentrant chez moi ce soir-là, je savais que je m'étais fait un nouvel ami, un ami unique.
Nous nous revîmes plusieurs fois et, en moins de deux mois, je me rendis compte que je le connaissais mieux que n'importe lequel de mes amis. D'ailleurs, j'avais décidé qu'il était encore trop tôt pour le leur présenter. Quelque chose m'empêchait encore de le faire.
Une après-midi, nous décidâmes de nous rencontrer une fois de plus au Fleuret.
Vers 20h, nous sortîmes et nous dirigeâmes vers un cinéma. Nous parlions de la foi que nous accordions respectivement aux horoscopes, voyants et autres croyances du même acabit.
- Je n'ai pas tendances à être superstitieux mais je m'intéresse parfois à l'horoscope. Comme beaucoup de monde je suppose, lui dis-je.
- C'est vrai que lorsque j'en vois un, moi aussi, je ne peux m'empêcher de le lire par curiosité, me dit-il. Moi je suis né un 2 décembre, je suis sagittaire, et toi ?
- Je suis taureau, mon anniversaire est le 4 mai.
Une brise glaciale me fit trembler un instant.
La journée avait été très agréable pour un mois de mars mais les températures de saison avaient rapidement repris leur place avec la nuit. François se rapprocha et me passa un bras autour des épaules. Je me laissais faire.
Nous entrâmes dans le cinéma et, comme je le faisais chaque fois que j'allais voir un film, j'achetais des pop corn et une limonade.
La salle où nous nous installâmes était quasi vide, à peines deux ou trois personnes l'occupaient.
Le film commença.
André m'avait laissé le choisir et j'avais opté pour un bon film d'action. Une demi-heure peut-être passa ; je ne regardais pas vraiment le film, je pensais à la façon dont je pouvais présenter mon ami au reste de la bande. J'y songeais depuis un moment déjà mais je ne trouvais pas le moyen qui me convenait vraiment.
Je passai une fois encore en revu tout ce que je connaissais d'André. Sa vie, ses passions, ses qualités...
Je me tournai un instant vers lui ; il m'observait. Je détournai les yeux puis de nouveau je reportai mon attention sur lui. Je plongeai alors mon regard dans le sien, dans ses magnifiques yeux verts. Et là, je fis un geste que je rêvais de faire inconsciemment depuis des semaines. Je levai ma main vers son visage, écartai doucement quelques mèches de son front puis laissai mes doigts parcourir la douce peau de son visage...
Il attrapa alors mon poignet.
Prenant conscience de mon geste, je voulus m'éloigner mais André me retint gentiment. Il me sourit, approcha son visage du mien puis m'embrassa langoureusement.
J'étais stupéfait.
Pourtant je ne fis rien et m'aperçus que j'appréciais l'instant, que je l'avais même toujours espéré.
Notre baiser prit fin. J'étais heureux. Je venais de comprendre qu'il était plus qu'un ami pour moi. Il avait des qualités et une personnalité qui s'accordaient tout à fait avec moi. J'avais des sentiments pour lui et apparemment il avait les mêmes pour moi.
Je le regardais de nouveau et son teint avait légèrement viré au pourpre ; sans doute en était-il de même pour moi.
Mais cette fois-ci ce fût moi qui choisis de l'embrasser. Je sentis sa main se presser tendrement contre ma nuque et je m'abandonnai durant de longues secondes à son étreinte.
Le film continuait mais nous sortîmes discrètement de la salle.
Une fois dehors un silence s'installa entre nous. J'allais me décider à le rompre lorsqu'il parla.
- Je ne crois pas que ce qui est entrain de se passer soit très sain pour toi. Je ne suis jamais tombé amoureux d'un...
- Je t'aime, lui répondis-je. C'est la première fois que ça m'arrive mais je le sais. Je t'aime et tu me connais assez pour savoir qu'une fois que je suis persuadé de quelque chose rien ne fait changer d'avis. Et puis, je sais que tu n'as pas honte de tes sentiments alors pourquoi le devais-je ?
Il rit doucement.
- Tu es toujours fidèle à toi-même ! Tu as raison. Je t'aime sincèrement et je voudrais que notre relation se passe au mieux. Nous avons toute la vie devant nous, j'espère que chaque chose se passera en son temps.
- Je suis tout à fait d'accord avec toi, nous laisserons le temps qu'il faudra à notre relation, répondis-je.
Je passai lentement ma main dans son cou et je sentis frémir sa peau sous mes doigts.
- Bon, je crois que je vais rentrer...
Il m'attira alors à lui et m'embrassa.
- Bonsoir François, me dit-il à quelques centimètre de mon visage.
J'étais plongé dans un pur moment de bonheur.
Il s'éloigna peu à peu de moi et je regardais son visage aux traits qui me semblaient si parfaits.
- Bonsoir, lui dis-je avec le plus charmeur des sourire.
C'est ainsi que se termina notre première soirée en tant qu'amants. N'était-ce pas d'un romantisme parfait ? Pour moi, ce fût vraiment le début d'un conte de fée moderne.

A suivre...

Alors ? Que pensez-vous de cette première partie ? Nul ? Pas si nul que ça ?(je rêve un peu là --' )La seconde partie vaut-elle la peine d'être publiée ? Tous les commentaires sont les bienvenus ...
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptySam 21 Jan - 1:02

la seconde partie merite d'etre publié Une romance d'adolescent... (yaoi) 129ea c'est vraiment super on se prend tres vite dans l'histoire, ca degage quelque chose le style est pas mal mais je suis sure que tu ecris mieux depuis.
(Apres tout moi mon style est tres maladroit.)
en tant qu'adolescente de 16 ans ce texte entre en resonnance avec ce que je pense et les interrogations qu'on se pose (je ne suis pas sure d'etre clair)
enfin j'ai vraiment hate de lire la suite car les persos sont tres attachant
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kokoroyume
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptySam 21 Jan - 16:44

Merciii Une romance d'adolescent... (yaoi) 129oa !
Ca me fait réellement plaisir que cette première partie te plaise ^^ (pour le style je pense que je l'ai améliroré aujourd'hui, enfin j'espère -_-'...)
Je publierai la seconde d'ici peu !
Encore merci
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptySam 21 Jan - 17:37

C'est sympa, et tant que c'est pas explicite pour moi c'est no problem. En plus tu as un style assez fluide et tu fais peu de fautes (voire quasiment pas ! ^^). L'histoire est sympathique, j'espère juste que ça va pas trop mal se passer ou je ne sais quoi ! ^^" (Genre Emilia qui veut lui piquer son copain ! mdrr !)

La suite mérite, à mon goût, tout à fait d'être publiée ! ^^
@ +
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptySam 21 Jan - 17:56

Bien sûr que la seconde partie mérite d'être publiée ^^ Une romance d'adolescent... (yaoi) 129ga
C'est sympa comme histoire, et ça change de ce que j'ai pu lire avant ^.^
Bonne continuation ^^
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mogyuki
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptySam 21 Jan - 21:24

KAWAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!!!!!!!

je veux la suite!!!! tout de suite!!! enfin le plus vite possible, quoi ^^"
le seul truc qui me chagrine, c'est que Francois dit au tout debut qu'il va bientot mourir... et moi j'aime pas les deathfiiiiiiiiiiics Une romance d'adolescent... (yaoi) 129j (enfin si, j'aime, mais je prefere quand ca finit bien XD)
sinon, je trouve ca courageux de faire un recit a la premiere personne et au passé... ca me parait plus difficile a ecrire ^^

bref, j'adore et je veux la suite!!!!
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Mogyoda
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyDim 22 Jan - 23:50

kawaaiiiiiiiiiiiiiiiiiii
/me préfère les histoires qui finissent bien
bref, rien de plus que Mogy
je suppose que ça va pas très bien se passer avec les parents et les copains
sauf Emilia je pense que c'est à elle qu'il fait référence au début
en plus ça se lit très bien
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kokoroyume
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 22:24

Disclaimer : Mes persos !
Voilà la suite !

Bon il y a un peu de lime mais je ne crois pas que ce soit trop suggestif --' Si c'était le cas dites le moi je la retirerais tout de suite ^^
Sur ce, bonne lecture !


Revers du destin

Chapitre 2

La première personne à qui je confiai mon amour pour André fût bien entendu Emilia. Et comme je m'y étais attendu, elle l'avait très bien pris. Elle était très heureuse pour moi.
Elle a toujours eu une tolérance incroyable envers tous les sujets et d'ailleurs c'est pour ça qu'elle est restée ma meilleure amie jusqu'à la fin.
Bien sûr, sur le moment elle en était restée bouche bée mais, en voyant à quel point j'étais heureux, ses hésitations à se réjouir pour moi s'envolèrent bien vite. Et, quand je lui demandai de n'en parler à personne, elle accepta naturellement car elle savait très bien que tout le monde n'accepterait pas la chose aussi facilement.
Je revis André une semaine après au Fleuret.
Nous n'avions pas l'intention de nous cacher ni d'être insolent avec les gens qui nous entouraient. Nous nous fîmes seulement la bise et nous assîmes.
Pendant un moment le silence s'installa entre nous tandis que nous nous observions mutuellement, subjugués l'un par l'autre. Puis, je rompis ce doux silence pour lui parler de la révélation que j'avais faîte à Emilia. André posa alors ses mains sur les miennes et me souris.
- Tu as bien fait, me dit-il. C'est bon pour toi que tu ais une confidente comme elle et comme ça tu ne t'isole pas.
- Et puis, continua-t-il, je serais prêt à rencontrer tes amis lorsque tu jugeras le moment opportun. Je te fais totalement confiance pour le saisir.
Je lui souris plus chaleureusement encore. Il me comprenait parfaitement, m'approuvait ; j'étais heureux.
Comme réponse à ses affirmations, j'entrepris de lui décrire ma bande d'amis mais en lui faisant comprendre qu'une mauvaise réaction de leur part ne changerait en rien l'amour que j'éprouvais pour lui.
Au soir, il me proposa de louer un film pour le regarder dans son appartement. J'acceptais mais avec une certaine appréhension à l'idée de me retrouver seul avec lui.
En nous dirigeant vers son appartement, nous passâmes devant la librairie où travaillait André. Son bras autour de mes épaules, il me parlait de quelques anecdotes qu'il y avait vécu. J'y étais déjà venu plusieurs fois et en avais assez apprécié l'ambiance.
C'était la première fois qu'il m'invitait chez lui et, avant d'y entrer, il me prit tendrement la main.
Son appartement était des plus simples : un divan dans un coin du salon (pièce qui servait aussi de salle à manger), une petite cuisine avec de nombreuses fenêtres, quelques photos de pyramides égyptiennes... C'était à peu de choses près comme je me l'étais imaginé.
Il m'indiqua le porte-manteaux et j'y accrochai ma veste tandis qu'il ouvrait le meuble où était dissimulée la télévision. Je m'assis sur le divan et André s'installa à mes côtés.
Le film commença. Nous l'avion tous deux déjà vu mais, n'ayant pas réussi à choisir, nous avions opté pour un film d'horreur. Je laissai ma tête reposer contre l'épaule d'André et il passa son bras autour de mes épaules.
Au bout de quelques minutes, je sentis ses doigts remonter vers mon cou. Je me tournai alors vers lui et l'embrassai doucement. Ses cheveux effleuraient mon front de temps à autre et ses lèvres se refermaient lentement et régulièrement sur les miennes.
Nous avons passé à peu près deux mois à vivre ainsi, au rythme de nos rendez-vous au Fleuret, de nos soirées vidéos, de plusieurs sorties au cinéma, de quelques dîners dans des restaurants et d'autres distractions qui nous plaisaient.
Je ne me suis jamais vraiment considéré comme un artiste mais André trouvait que j'avais un certain talent. Il avait vu par hasard les quelques portraits de ma famille que j'avais réalisés et m'avait fait promettre qu'un jour je le prendrai pour modèle. Je n'étais pas très enthousiaste car je ne me trouvais pas très doué mais un après-midi je m'acquittai de ma promesse.
Nous nous trouvions dans sa chambre ; le temps étais serein, la chaleur du printemps inondait la pièce et un léger filet d'air passait par la fenêtre entrouverte.
Je déposai mon petit matériel sur le bureau d'André et m'y installai. Il m'embrassa tendrement puis s'assit sur son lit. Il me souriait et son regard amoureux m'envoûtait.
Je commençais mon esquisse.
Nous restions silencieux mais j'étais pleinement heureux par le simple fait de sa présence et je supposais qu'il en était de même pour lui.
Les derniers coups de crayons donnés, je m'assis à ses côtés.
- Waou ! C'est magnifique ! me dit-il en regardant le portrait. Tu as vraiment du talent !
- Ce n'est pas si bien que ça. Et puis n'importe qui avec un peu de patience peut arriver à ce résultat là.
- Ne te dévalorise pas. Tu n'as jamais pensé à diriger ton avenir dans un domaine artistique ?
- Eh bien, commençai-je, je dirais simplement que ce n'est pas une activité où je souhaite avoir des limites !
- Ca c'est bien répondu mon cher François.
Il passa son bras derrière mon dos et posa doucement ses lèvres contre les miennes. Nous nous séparâmes un instant, restant front contre front, puis, je l'embrassais à mon tour. Je m'allongeai lentement sur le lit tandis que ses baisers descendaient sur mon cou. Je passai les mains dans ses cheveux tout en embrassant tendrement sa nuque. Il s'écarta et me regarda. Ses mains étaient posées sur le lit de chaque côté de mes épaules. J'étais allongé et il se trouvait au-dessus de moi, ses cheveux touchant presque mon visage, ses yeux me dévoilant tout le désir qu'il éprouvait pour moi. Je levai mes bras vers lui et je commençai à déboutonner sa chemise ; il se laissa faire. Je découvris son torse lisse et magnifique. Il se pencha à nouveau vers moi et, tandis qu'il m'embrassait, je laissais mes doigts caresser son dos. Il finit par m'ôter mon t-shirt et ma chaîne, avec mon pendentif à l'effigie de mon signe zodiacal, retomba sur ma poitrine. Le métal me donna un léger frisson mais le torse nu d'André me réchauffa instantanément. Il me couvrait de baisers et de caresses et je faisais de même. Je me trouvai à mon tour sur lui et je lui tins les poignets contre les draps pour embrasser ses lèvres plus passionnément encore. Il se donnait totalement à moi. Enfin, je m'étendis, laissant mes phalanges explorer sa poitrine, observant son si beau visage.
- Ah ! C'était merveilleux ! dis-je. J'aime beaucoup la façon dont évolue notre relation !
- C'est vrai, tout se passe parfaitement. Tu n'as pas envie d'aller plus loin, n'est-ce pas ? me demanda-t-il.
- Pourquoi cette question, m'étonnai-je, tu sais bien que je pense comme toi.
- Je voulais simplement être sûr que tout se déroulait comme tu l'espérais.
Puis il me sourit et m'embrassa tendrement.
Cet après-midi avait provoqué un déclic en moi.
Mon anniversaire approchait et j'avais de présenter André à mes amis durant la soirée où je le fêterai. Par la même occasion, j'avais l'intention de leur dévoiler ma relation avec lui. Et c'est ce que je fis.
Nous nous étions donnés rendez-vous dans une petite boîte assez conviviale.
André et moi arrivâmes vers 22h et la petite bande, qui pour une fois était entièrement réunie, me souhaita un joyeux anniversaire. Puis, je me décidai à présenter André, au moment où le volume de la musique diminuait.
- Bon, tout le monde, je vous présente André. Il est psychologue, je ... je l'aime et c'est mon petit ami.
Quel soulagement se fut de leur dire !
Mais malheureusement, dans ma vision des choses, je m'étais arrêté là.
Ils étaient tous abasourdis. Emilia me félicita pour accélérer les réactions alors Philippe et Lise se présentèrent à André. Les autres semblaient plus réticents. Paul et Marc se décidèrent à le saluer mais très sobrement. Enfin, Margot fit de même. Elle me lança au préalable un regard glacial puis, face à André, n'esquissa même pas un semblant de sourire.
Durant le reste de la soirée, je fis face à la situation comme je le pus. J'avais le soutien d'André et d'Emilia mais la distance qui s'imposait entre moi et mes amis m'attristait profondément.
Lise et Philippe semblèrent essayer de connaître mieux celui que j'aimais. Même s'ils n'avaient échangé avec lui que quelques mots c'était plus que n'en avaient fait Paul, son frère et Margot.
La semaine qui suivit, Elizabeth et Philippe vinrent chez un moi. Je me doutais bien de la raison de leur venue et j'attendis donc qu'ils abordent le sujet.
- Tu sais, commença Lise, nous ne nous attendions vraiment pas à ce qui s'est passé le week-end dernier.
- Ca vous a choqué ? demandai-je inquiet.
- Disons plutôt que ça nous a surpris, me répondit Philippe. On ne savait pas que tu avais ce genre de penchant...
- Penses-tu vraiment que c'est une relation sérieuse ? me questionna Lise.
- Bien sûr ! Je l'aime de tout mon cœur, dis-je.
- Tu parles sérieusement ? insista Philippe.
- Je suis amoureux, lui répondis-je, vous plus que n'importe qui vous devriez comprendre.
- Si tu es amoureux, c'est certain que nous comprenons, déclara Elisabeth. André nous a paru très sympa, n'est-ce pas Phil ? (Elle retourna vers lui et il acquiesça.) Mais la situation risque de nous demander un certain temps d'adaptation.
Elle se tût et le silence s'installa.
- Mais au fait, je suppose qu'Emilia a bien pris tout cela ? me demanda-t-elle.
- Eh bien, en fait, elle était au courant depuis quelques temps, dis-je un peu gêné.
- Alors comme ça tu as préféré la mettre au courant avant nous, me dit Philippe sur un ton faussement accusateur.
Lise rit doucement puis son expression changea.
- François, je dois quand même t'annoncer une mauvaise nouvelle, me dit-elle. Je n'approuve pas du tout son comportement mais Margot ne veut plus...te revoir... elle a dit ... elle a dit...
- Dis-le, ne t'en fait pas pour moi, la pressais-je, j'encaisserai.
- Elle a dit que les homosexuels étaient contre nature et qu'elle ne voulait pas en côtoyer, lâcha-t-elle gênée.
J'étais abasourdi par la dureté de ces paroles. J'aurais pourtant dû être préparé à ce genre de réactions.
- Elle n'aurait pas dû réagir comme ça, mais malheureusement, la connaissant, je sais qu'elle le pensait, me dit tristement Elizabeth.
- Et Paul et Marc ? Vous ne savez pas ce qu'ils en pensent ? dis-je hésitant.
- Eh bien, me répondit Philippe, la situation ne semble pas vraiment déranger Paul mais son frère est un peu perdu. Il ne sait pas comment réagir. Je crois que c'est lui qui a été le plus déboussolé par tes révélations.
- Il faut lui laisser du temps. Je suis sûre qu'il ne tardera pas à accepter tes choix, m'affirma Lise.
- Oui, ajouta Philippe, Lise à raison. Tout ça ne tardera pas à s'arranger.
Du temps passa, deux mois à peu près.
J'avais passé la plupart des week-ends chez André. J'avais réussi mes examens et après les vacances d'été j'entrais en 6ème année.
Je n'avais pas revu Margot et d'ailleurs je n'attendais pas de ses nouvelles. Elle avait toujours eu des idées bien arrêtées sur certaines choses et n'acceptait jamais l'avis des autres lorsqu'il était contraire au sien.
Quant à Paul et son frère, eh bien, ils ne m'avaient plus parlé depuis près d'un mois et demi. Le week-end qui avait suivi leur rencontre avec André, nous nous étions retrouvés avec eux, Lise et Philippe pour faire un bowling.
La soirée s'était bien passée, le naturel de Paul l'avait d'ailleurs repris et il m'avait parlé comme si rien n'avait changé. Mais Marc m'avait pris à part avant que nous nous quittions. Il était majeur depuis quelques mois et je pense que cela à beaucoup influencé son comportement vis-à-vis de moi. Sans doute devait-il avoir l'impression d'avoir de nouvelles responsabilités, de nouveaux devoirs. Qu'il ait eu raison ou tort, ce n'est pas à moi d'en juger.
Nous étions donc à l'écart des autres et il commença à me parler.
- Je ne sais pas trop comment te dire ça mais ce que tu fais avec ce mec, qui est bien plus vieux que toi d'ailleurs, c'est juste pour t'amuser, n'est-ce pas ? Pour essayer de nouveaux trucs tant que tu es jeune, comme certains le font avec la drogue ou bien comme Paul quand il exagère si souvent avec l'alcool ? C'est ça, n'est-ce pas ?
- Non. J'aime André. Les sentiments que j'éprouve pour lui sont plus forts que n'importe lesquels de ceux que j'ai ressentis auparavant, répondis-je sincèrement.
- Je crois que... Mon frère est très influençable et je pense que la situation risque... Enfin, tu comprends ce que je veux dire.
Je n'avais pas réagi pendant quelques instants, essayant d'analyser ces quelques mots.
- Je ne dis pas que je veux détruire notre amitié mais il faudrait que nous prenions nos distances pendant quelques temps. Juste le temps de s'habituer à la situation, ajouta-t-il.
- Si cela est nécessaire pour que nous restions amis, prenez le temps dont vous avez besoin. Tu as ta façon personnelle de voir les choses et je n'ai aucun droit de la contredire, lui dis-je tristement.
Nous nous quittâmes ainsi. Paul me salua chaleureusement et je crois que son frère ne lui avait pas parlé de sa décision avant de m'en informer.
Les vacances arrivaient et je n'avais plus de nouvelles. J'étais en pleine période d'examens et je n'avais plus l'occasion de voir les autres régulièrement. Bien sûr, j'allais souvent chez André. Même s'il avait insisté deux ou trois fois sur l'importance des études, il savait très bien que c'était un domaine où j'avais toujours était sérieux.
Le mois de juillet arriva rapidement.
Lise et Philippe étaient partis pour les deux mois dans le sud de la France et Marc et son frère m'avaient souhaité de bonnes vacances avant de partir passer les leurs chez leur père. Quant à Margot, eh bien, elle avait totalement coupé les ponts avec toute la bande, c'était à peine si elle parlait encore à sa cousine. Emilia était la seule à être restée. D'ailleurs avec son éternelle joie de vivre, elle était déjà parée pour profiter à fond des vacances.
Et moi, demanderiez-vous ? Je nageais dans le bonheur ! Je ne passais pas un jour sans voir André. Que ce soit chez lui, à la piscine, sur la terrasse d'un café ou encore à la plage, je profitai de chaque seconde que je passais avec lui. A la mi-juillet, André m'invita à passer un week-end dans la capitale pour que je puisse rencontrer sa sœur.
Je mentis une fois de plus à mes parents. Je n'avais pas encore eu le courage de leur parler d'André, même si j'étais certain qu'ils n'auraient pas mal réagi, alors je leur racontai, avec l'accord d'Emilia, que je partais avec elle à la mer.
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 22:26

Laura, la sœur d'André, nous accueillit chaleureusement lorsque nous arrivâmes dans son appartement spacieux. Elle avait les yeux verts comme son frère et les cheveux courts noir corbeau parsemés de mèches rouges.
- Alors voilà donc le jeune homme qui a su séduire mon frère, dit-elle après que les présentations furent faites. Je suis vraiment ravie de te rencontrer.
- Moi aussi je suis enchanté, répondis-je, André m'a souvent parlé de vous...
- Pas de vouvoiement entre nous, dit-elle avec le plus grand des enthousiasme, appelle-moi Laura. Allez déposer vos affaires dans la chambre que je vous ai préparée. Et après, nous allons dîner au restaurant. Vous devez avoir faim après votre trajet en train. Allez, allez, j'ai de nombreuses questions à vous poser.
- Tu as toujours autant d'énergie, lui dit joyeusement André. J'avais oublié à quel point elle était communicative.
J'entrai dans la chambre avec lui. Il n'y avait qu'un lit. Je frémis un instant à l'idée de passer la nuit dans les bras d'André ; ce serait la première fois.
Nous déposâmes nos valises, André passa son bras autour de mes épaules puis nous rejoignîmes sa sœur.
Au restaurant populaire où nous dînâmes, qui se trouvait à quelques pas à peine de l'appartement de Laura, nous parlâmes de nombreuses choses. La curiosité de Laura était telle que nous finîmes par lui raconter les moindres détails de notre première rencontre et puis cette fameuse soirée au cinéma où tout s'était mis en place. Elle trouvait ça extrêmement romantique mais ne nous enviait pas vraiment. Elle était une célibataire endurcie et était très heureuse ainsi. Elle nous raconta quelques anecdotes de son travail qui, grâce à l'humour dont elle faisait preuve, nous firent laisser échapper quelques éclats de rire. Elle travaillait dans le domaine de la coiffure et de l'esthétique et la description qu'elle nous faisait de certaines de ses clientes excentriques ne pouvait nous laisser de marbre. Laura avait 32 ans mais, lorsque je la voyais rire si naturellement, je ne pouvais m'empêcher de penser à l'énergie si semblable d'Emilia.
Nous restâmes un long moment dans ce restaurant ce samedi de juillet. Nous fîmes un tour dans la capitale puis nous rentrâmes chez elle.
En début de soirée, la sœur d'André nous quitta car elle devait aller coiffer une cliente pour une soirée. Nous restâmes un moment devant la télévision puis nous prîmes chacun notre douche avant de nous mettre en pyjama.
J'entrai lentement dans la chambre. Soudain, je sentis la main d'André sur mon épaule et je sursautai légèrement.
- Tu sais, dit-il plein de douceur, si tu préfères je peux aller dormir sur le canapé du salon, ça ne me dérange pas.
- Non ! dis-je rapidement. C'est juste que je ne pensais pas que ces moments arriveraient si tôt. Mais je n'ai aucune envie de les repousser.
Il m'embrassa alors langoureusement dans le cou et m'ôta doucement mon t-shirt. Je caressais tendrement son torse qui était resté nu et il m'emmena lentement vers le lit. Nous ne cessions de nous embrasser, totalement embrasés par la passion. Ses doigts et les miens s'entrelaçant sans fin. Il s'allongea sur moi laissant son torse frôler le mien et se retournant contre cette chaîne que je n'avais plus quittée depuis notre premier rendez-vous au Fleuret. Il me regarda un instant droit dans les yeux puis posa une fois de plus ses lèvres contre les miennes. Ses cheveux frôlaient mon visage et mes doigts couraient lentement sur sa nuque.
Je ne sais pas combien de temps durèrent ces instants et, une fois ces moments terminés, je laissai ma tête reposer contre l'épaule d'André. Il se redressa et ramena une couverture légère sur nos torses nus.
- Je t'aime, me dit André en posant un baiser sur mon front.
- Moi aussi je t'aime André, lui répondis-je en fermant les yeux.
Ce fut la première fois que nous dormîmes ensemble.
Le lendemain matin, Laura vint nous réveiller. Je n'ai jamais su si elle avait compris à quel point nous avions avancé dans notre relation en venant chez elle.
Nous passâmes le dimanche tous ensembles. A midi, nous proposâmes d'aider Laure pour le dîner mais notre peu d'expériences en cuisine, à André et à moi, entraîna quelques fous rires. Heureusement, Laura rattrapa facilement nos bêtises et nous dînâmes copieusement. Nous dormîmes encore une nuit chez la sœur d'André puis nous partîmes tôt, juste avant qu'elle parte travailler, pour reprendre le train.
- Je suis vraiment heureuse de t'avoir rencontré, m'avait dit Laura avant de nous quitter. Et tu rends mon frère vraiment heureux alors je t'en remercie.
- Je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui je pouvais être si bien. C'est vraiment une personne exceptionnelle. Merci de m'avoir accueilli ce week-end, ces quelques jours étaient vraiment parfaits. Tu es vraiment sympathique, merci encore, fini-je.
- C'était vraiment un plaisir de vous avoir pour le week-end! me répondit-elle.
Puis André revint avec les billets de train et nous nous quittâmes en promettant de revenir bientôt.
Nous en eûmes jamais l'occasion.
Les jours passèrent rapidement au rythme des journées que je passais avec André et des nuits, pour lesquelles je prétextais dormir chez Emilia.
La mi-août arriva. Je dormis chez André la veille du départ d'Emilia pour sa semaine de vacances. Et ce soir là je pris la décision, avec son accord, de présenter André à mes parents. Depuis le temps que j'y pensais, je m'y lançais avec les encouragements d'Emilia.
Le lendemain, je souhaitai bon voyage à mon amie. Puis, directement, je rentrai chez moi, accompagné d'André, en ce dimanche d'août.
C'est ma mère qui nous vit en premier, s'arrêtant de jouer du piano en apercevant André. Puis, ce fût au tour de mon frère dont l'expression me parût tout de suite effrayante. Mais j'y allai quand même.
- Bonjour maman et papa, commençai-je. Je vous présente André.
Ma mère lui sourit mais mon père semblait de plus en plus bizarre. Se doutait-il de la chose que je voulais leur annoncer ?
- Ces derniers mois, je n'ai pas était très franc avec vous, continuai-je. Surtout ces dernières semaines... Quand je vous disais que je dormais chez Emilia, en fait, j'étais... chez André. Nous nous apprécions beaucoup... Nous sortons ensemble depuis plusieurs mois et... (je pris la main d'André) et nous nous aimons.
Ma mère était sous le choc. Quant à mon père... son regard semblait voilé... son visage n'exprimait plus rien. Puis soudain, il se leva.
- Je vais le tuer... Je vais le tuer. Je vais le tuer ! Je vais LE TUER ! ! ! explosa mon père.
Il s'était levé et se dirigeait vers nous.
- Richard ? s'étonna ma mère. Richard, que comptes-tu faire ?
Il l'ignora et jeta son poing dans le visage d'André. Il s'écroula devant moi.
- Papa... papa arrête ! Pourquoi ? Je ... je crois qu'on va s'en aller. Il ... il faut que tu te calmes.
Et je me mis entre lui et André qui se relevait.
- Ecarte-toi François ! Laisse-moi le tuer ! cria-t-il.
- Non ! dis-je. André, partons. Je... je suis désolé. Je... je...
Puis je me dirigeai vers la porte complètement perdu.
- Monsieur, je suis désolé que vous le preniez ainsi, dit André. Je vous jure que...
- Vous n'irez nulle part ! Je vais vous exterminer vous et votre engeance ! François, reste ici !
Je ne reconnaissais plus mon père. Il me faisais peur et je n'avais jamais eu aussi peur de ma vie.
- André allons nous en. Vite, insistai-je.
Nous sortîmes rapidement puis entrâmes dans sa voiture. Lorsqu'il allait démarrer, mon père sorti de chez moi et courut vers la voiture.
- Fléau ! Parasite ! Virus ! Je vais te détruire ! cria-t-il.
André démarra rapidement et mon père nous suivit pendant quelques dizaines de mètres puis disparut.
Durant ces quelques instants, ma mère m'avait semblé aussi perdue que moi.
Soudain quelque chose percuta la voiture. Je me retournai et j'aperçus mon père, enragé, au volant de la sienne. Puis un second choc nous secoua. André ne cessai d'accélérer mais il ne nous lâchait pas. Les secousses devenaient de plus en plus violentes. J'avais les larmes aux yeux tant la situation me semblait monstrueuse. J'avais nagé dans un tel bonheur ces derniers mois, comment tout avait pu se dégrader si rapidement ?
La voiture de mon père arriva à notre hauteur et il commença à crier. Je baissai la vitre de la portière pour lui parler.
- Arrête papa ! criai-je. Pourquoi fais-tu ça ? Ca risque de mal finir !
- Je vais le tuer ! ! ! Salaud ! Tu as corrompu, tu as détruis mon fils ! répétait-il.
Je vis le pont puis la voiture de mon père nous percuta avec une violence terrible. André tenta de garder le contrôle de son véhicule mais il n'y parvint pas. Je ne sais plus si j'ai crié mais ensuite les ténèbres sont arrivés et puis tout s'est arrêté.
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 22:27

Je me suis réveillé à l'hôpital. J'ai d'abord vu André sur le lit d'à côté puis ma mère qui s'approchait de moi.
- François...
Elle était en larme.
- Et... et p... papa... prononçai-je difficilement.
Elle sanglota et ses larmes coulèrent de plus belle.
- Ton... ton père n'a pas survécu.
Un médecin et des infirmières arrivèrent et l'écartèrent pour pouvoir s'occuper de moi. Je commençai à ressentir la douleur qui engourdissait tout mon corps. Tout mon corps sauf mes jambes. Je ne les sentais plus.
Ma mère semblait être sortie de la chambre.
- Comment va-t-il ? demandai-je en tournant ma tête vers le lit d'André.
- Il ne va pas tarder à se réveiller, me rassura le médecin.
Je me sentis partir et me rendormis.
Quand je m'éveillai , je vis qu'André l'était aussi. Un médecin était à ses côtés. Dans les minutes qui suivirent, ce cauchemar sembla atteindre son paroxysme.
D'abord, on m'expliqua que la voiture de mon père était passée par-dessus le pont ; il était mort sur le coup. Quant au véhicule d'André, il s'était écrasait contre une façade puis avait pris feu. La conséquence directe était qu'André avait eu les poumons brûlés ; il devait rester branché sur un respirateur à vie. Mais pour ça, il fallait qu'il reste en vie. L'accident avait abîmé son cœur, il lui fallait une transplantation assez rapidement et il n'était pas parmi les premiers candidats. Moi, j'étais paralysé des membres inférieurs et des lésions irrémédiables au cerveau ne me laissaient au plus que quelques mois à vivre.
André et moi avons demandé pour que nos lits soient rapprochés. Je voulus m'excuser auprès de lui pour toutes ces catastrophes mais il mit tout son cœur à me réconforter en m'assurant que tout ceci n'était en rien ma faute et que nous n'aurions pas pu le prévoir.
Ma mère revint me voir, plus malheureuse que jamais. Elle ne savait pas pourquoi mon père avait été pris de folie. Je sentais que la situation commençait à l'étouffer.
- Maman, lui dis-je, pourrais-tu me trouver un cahier et un stylo ? Je ne veux pas que tu sois malheureuse alors appelle tes sœurs et oncle Thomas, ils doivent être là pour te soutenir.
Elle m'écouta et s'en alla.
André n'avait pas appelé sa sœur ; ils en avaient depuis longtemps décidé ainsi. Le cancer de leur mère les avait trop marqués et ils s'étaient promis de ne pas se refaire subir le décès d'une personne chère à l'hôpital. En plus, elle était parti en vacances au Brésil et il ne savait pas où la joindre.
Quant à mes amis, je décidai de ne pas les obliger à me voir souffrir pendant plusieurs semaines avant de me voir disparaître. Je les appellerai lorsque je sentirai la fin approcher.
Depuis lors, j'écris.
La famille de ma mère est arrivée et la réconforte.
J'accepte peu à peu le fait que je vais bientôt mourir et André ne cesse de m'entourer de son amour.
Je crois que vais m'arrêter là pour l'instant. Ma tête commence à me faire horriblement souffrir, je me sens vraiment mal
Je viens de reprendre conscience, il y a quelques heures, un masque à oxygène sur le visage.
On m'a annoncé que mes voies respiratoires ne fonctionnaient plus normalement et que j'étais condamné à vivre mes derniers mois sous respirateur. L'état d'André était aussi arrivé à un point de non retour car la transplantation d'un autre cœur était devenue impossible.
Nous prîmes alors une décision et celle-ci clôturera ce récit.
Nous n'avons plus d'avenir et si nous en avions un il ne serait que souffrance. Il est donc temps pour nous de partir. Nous avons réglé les dernières formalités pour que tout se passe pour le mieux, si je peux dire les choses ainsi.
André à signé un document pour ne pas être réanimé lorsque son cœur s'arrêtera. Et moi, j'ai demandé à ma mère de m'accorder ce choix. Elle avait pleuré longuement mais avait accepté.
Avant de vous quitter, je tiens encore à vous dire quelques mots.
J'ai conscience que pour beaucoup notre décision sera considérée comme de la lâcheté mais j'ai vécu ma vie pleinement. J'ai rencontré et aimé quelqu'un qui me comprenais vraiment et m'aimait d'un amour identique au mien. Il serait absurde que ces moments s'effacent à cause de souffrances résultant d'une lutte inutile pour une vie sans espoir.
J'espère que l'histoire de ma vie vous aura fait envie, pas forcément dans sa forme mais dans son fond.
Il fait nuit et je me suis glissé maladroitement dans le lit d'André ; nous allons en finir ce soir.
Adieu à tous, ma mère, ma famille, mes amis que j'ai toujours aimés et à qui je demande de me pardonner... et adieu à vous.

On pourrait dire que j'écris ici un épilogue mais je veux simplement que l'histoire de mon fils ne soit pas jugée.
Le lendemain de la fin de son récit, je les ai retrouvés, lui et André, morts. Je savais qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre mais je ne m'étais pas préparée à le perdre si vite.
Déjà le décès si tragique de son père m'avait laissé dans un état presque dépressif et puis la mort de François aurait pu totalement me détruire. Mais, en lisant ce qu'il avait écrit, j'ai accepté sa mort. Il avait été heureux avant de disparaître. Il avait pu choisir l'heure de sa mort et avait pu s'en aller sans douleur dans les bras de celui qu'il aimait.
Je sais aujourd'hui que nous n'aurions vraiment pas pu prévenir la réaction de son père lorsqu'il nous avait présenté André.
Je suis partie vivre un moment dans ma famille le temps de remonter la pente et, ce n'est que plus tard, que j'appris, par l'intermédiaire de sa famille, que le frère de Richard était mort du Sida. Il avait eu une vie de débauche avec les hommes les plus louches que l'on pouvait trouver. Et mon mari, qui y était extrêmement attaché, avait fait à la mort de son frère une incroyable crise de violence. Il avait alors tenté d'agresser le dernier petit ami de son frère qui, étant bien plus âgé que lui, n'était nullement inquiété par l'adolescent. Il était ensuite tombé en dépression pendant plusieurs mois puis il était redevenu stable. Mais sa plus grande haine s'était toujours dirigée vers la débauche dont avait fait preuve son frère.
Si François avait pu lui expliquer ce qu'il vivait avec André, peut-être Richard n'aurait-il pas réagi ainsi, qui sait ?
De toutes façons les regrets ne servent à rien ; on ne peut pas changer le passé.
J'ai rencontré la sœur d'André et, avec Emilia, elles m'ont assurée que François avait été très heureux durant ses derniers mois.
Tous les amis de mon fils ont été fortement touchés par sa mort. Même Margot est venue à son enterrement. Mais Emilia, plus que les autres, a eu dur à accepter la situation.
Si j'écris ces quelques lignes c'est pour demander à ceux qui ont lu l'histoire de mon fils de simplement essayer de la comprendre. Pas de la condamner ou de la glorifier mais seulement la comprendre.
Je suis heureuse pour lui même s'il a disparu car je sais qu'il a vécu. Qu'il a vraiment vécu. Peu de personnes ont cette chance mais François a connu le vrai bonheur avant de mourir et j'espère que tous ceux qui auront lu son histoire comprendront que c'est le plus important dans l'existence.
En hommage à mon fils qui avait compris le vrai sens de la vie.

Fin


... Malgré les années je n'aime toujours pas cette fin... Mais bon, je la laisse tel que dans mon délire d'ado... J'espère que cette fiction vous a plu quand même ^-^

Vraiment désolée mais mon chapitre était beacoup trop long... j'ai dû le publier en 3 fois désolée -_-'
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 23:07

nyaaaah /me reste sans voix
alors c'est finis 16 plus de romance sniouf
je te compliment tes chap sont d'une longeure fantastique je ne pourai ecrire autant a la fois ^___^ et pour finir cette triste histoire:
mais pourquoi accusé la debauche elle n'y est pour rien XDDDDDDDDDD
----> Ok je sort
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 23:15

C'est vrai que pour cette première fic j'étais vraiment à fond dans mon trip quand je l'ai écrite ( ah comme j'avais du temps à l'époque ...)
Merci en tout cas ( mais non la débauche n'y est pour rien mais faut bien trouver un coupable, c'est toujours elle qui trinque XD)
J'ai bien une autre fic yaoi mais je suis pas certaine qu'elle convienne ici ...
Je la publie ou pas ???
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 23:24

attention je previens pas de explicit content d'aucune sorte yaoi yuri ou hetero mais tu peux toujours prevenir et l'envoyé par MP comme ca seule les demendurs liront ton texte ^^
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 23 Jan - 23:34

Une romance d'adolescent... (yaoi) 129j
/me se mouche
raaaah fichue sensibilité
j'ai beaucoup aimé, tout n'est pas rose et ça rend l'histoire plus réaliste
sniiiiiiiiiiif, maiiiiiiiiiiiis T.T pourquoi les tuer TTTTTT...TTTTT
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyMar 24 Jan - 0:02

Manie de tuer mes pesos mouais faudrais que j'arrête un peu Wink ( c'est que ça devient une habitude en plus lol!)
Mais contente que ça t'ait plus quand même ^^

>>>Meno-chan : je mets un lien direct vers mon autre fic sur fictionpress

http://www.fictionpress.com/read.php?storyid=2066585
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyMar 24 Jan - 3:06

c'est triiiiiiiiiiiiiiiiiiste TT_TT
mais c'est tellement beau... Sniff

vraiment, j'aime beaucoup ^^
et si ton autre fic yaoi n'est pas publiée, je veux bien que tu me l'envoies en mp ^^
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyLun 6 Fév - 12:53

*fin du premier chapitre*
nyo trop bien
j'adore, c'est bien écrit, prenant et on accroche bien aux persos
*va lire le chapitre 2*
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyMar 7 Fév - 1:07

Une romance d'adolescent... (yaoi) 129j
C'est triste ToT
J'aime beaucoup la fin, avec la mère de François... ses émotions sont très bien retranscrites *o*
Bravo pour cette jolie fic ^^
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MessageSujet: Re: Une romance d'adolescent... (yaoi)   Une romance d'adolescent... (yaoi) EmptyMar 7 Fév - 1:22

Merci ^^
>>>Allie-Chan : j'espère que la seconde partie t'a plu ^-^
>>>KTL : triste, vi ^^', merci encore^^
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