Axslnyz, la planète des écrivains Un forum dédié aux fanfics. Que vous soyez auteur ou lecteur, viendez! ^w^ (on ne mord pas XD) |
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| Mogyoda | |
| | Auteur | Message |
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Mogyoda Axslnyzien
Nombre de messages : 159 Localisation : euh, sur mon pc? Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Mogyoda Ven 13 Jan - 21:06 | |
| Voilà, vu que mes fics sont soit en cours, soit en stand-by, soit en réécriture, je vais d'abord commencer par mettre mes one-shots Alors A NE PAS LIRE SI VOUS ËTES DEPRIME One-shot original, écrit pour un défi sur fanfic.fr : Imaginez que vous vous réveillez seul au monde La chanson ne m'appartient pas, elle est la propriété des Cowboys Fringants, un groupe québecquois, il s'agit de Plus rien tiré de l'album La grand-messe Bonne lecture! Plus personne... Je m’éveille doucement. Cette nuit, aucun bruit ne m’a dérangée, les motards habitués à leurs courses dans mon avenue n’ont pas donné signe de vie hier soir. Aucun train n’a circulé sur la ligne de chemin de fer. Et ce matin, ni marteaux-piqueurs, ni oiseaux, ni klaxons, ni chiens pour me réveiller. J’ai merveilleusement bien dormi. Pourtant, quelque chose me turlupine, et je n’arrive pas à mettre la main dessus. J’ai l’impression qu’il manque… je ne sais quoi… Je reste au chaud, sous ma couette, bercée par le silence environnant… Silence ? Je sors précipitamment du lit, autant l’absence de bruits liés aux hommes ne me choque pas pour ce dimanche matin, autant les animaux, eux, ne prennent pas en compte les jours de la semaine. C’est cela qui est anormal, cette absence totale de bruits extérieurs. Je sors de ma chambre, et descends à toute vitesse les quelques marches me menant à l’étage où dorment mes parents. J’ouvre la porte de leur chambre, sans même frapper, le lit est fait, rien n’a changé depuis hier, les vêtements à ranger sont toujours sur la couverture. Ils ne sont pas du genre à s’endormir sur le canapé… Affolée, je parcours l’une après l’autre toutes les pièces de la maison, mais aucune trace d’eux. La voiture est toujours dans l’allée. Je suis terrifiée, s’il s’agit d’une blague, elle n’est pas drôle du tout. Je le crie très fort, mais cela résonne entre les murs vides et aucune réponse ne me parvient. Je m’élance vers la porte d’entrée et m’arrête dans le hall. Je ne vais quand même pas aller voir les voisins en pyjama… Je remonte à toute vitesse dans ma chambre, enfile rapidement mon jean et mon pull préféré, chausse mes baskets. Mon cœur bat à toute vitesse, il résonne dans mes tempes, j’essaie de respirer calmement et de reprendre mon souffle, mais rien n’y fait. Je me précipite hors de la maison, et m’arrête en haut des quelques marches qui mènent à notre porte. La rue est vraiment déserte, ça et là les voitures des voisins, le camion du livreur de l’épicerie est arrêté au milieu de la route. Peur, panique, incompréhension, terreur… Je sens que je tremble, des sillons de sueurs froides coulent le long de mon échine. Personne… Il n’y a plus rien de vivants… A part moi… Je ne peux pas y croire, je cours à chaque maison, m’acharne sur chaque sonnette, fouillant chacune des maisons que je trouve ouverte. Plusieurs heures après, je m’écroule sur un banc, je dois me rendre à l’évidence, je suis seule. Les larmes se mettent à couler, je ne fais rien pour les arrêter. Et puis, une idée me vient en tête. Si pour une raison ou une autre, mon quartier, ma ville avaient dû être évacués… Non, cela n’explique pas la disparition des oiseaux. Pourtant, un mince espoir s’insinue en moi. Vite, trouver une télévision, une radio. Je rentre dans la maison la plus proche et allume l’écran, de la neige… Je zappe sur toutes les chaînes, mais j’obtiens le même résultat. J’allume un transistor, que des parasites… Je me laisse tomber sur le canapé. Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar, faites que je me réveille. Je me pince, mais la douleur ne me ramène pas à mon monde, ma réalité. Je me lève brusquement, il ne sert à rien de rester là, à m’apitoyer sur mon sort. Quoi qu’il s’est passé, je suis encore là, et c’est peut-être le cas d’autres personnes. Je dois me raccrocher à cette pensée, je ne suis peut-être pas la seule. Et rien ne dit que cela touche les autres villes. Je rentre chez moi, je vais partir en voyage, rester ici ne changera rien. Je prépare des affaires, vêtements, nourriture, réserve d’eau, couverture. Je n’hésite pas à piller l’épicerie. Je mets tout cela dans le coffre de notre voiture, et mets le contact. Il est temps de s’en aller. J’essuie quelques larmes qui coulaient encore. La voiture fait quelques embardées, le moteur cale Pourquoi faut-il que la première fois où je touche un volant se passe dans ses conditions ? Je finis par arriver à la faire rouler plutôt correctement, lentement pour être sûr de ne pas rater les hypothétiques personnes que je pourrais croiser. Mais toutes les rues sont vides. Pour m’occuper l’esprit, je prends au hasard l’un des cassettes audio traînant dans la voiture, un peu de musique pour penser à autre chose. « Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre »Je pile net, et éjecte le support, je lance la bande par la fenêtre. Avant, j’adorais cette chanson, mais aujourd’hui, je trouve ces paroles funestes, de mauvais augure. Je ne suis pas le dernier humain, je ne veux pas l’être. Et puis, réfléchissons, hier encore, il y avait 6 milliards d’habitants sur cette planète, pourquoi ne resterait-il que moi ? Je n’ai rien de plus que les autres… Je ne suis ni pire, ni meilleure qu’un autre. Quelques minutes après, je repars, direction la ville voisine. Et s’il n’y a personne, je continuerais de rouler jusqu’à celle d’après, jusqu’au département voisin, jusqu’à la région voisine, jusqu’au pays voisin. Et là, seulement là, je m’arrêterais et je réfléchirais à ce que je fais, si je n’ai vu personne. C’est ainsi que je roule, encore et encore. Et chaque kilomètre fait me rapproche de la frontière, chaque ville passée me plonge un peu plus dans un désespoir. J’ai espéré pourtant, quand, suivant de petites routes de campagne, j’ai entendu les oiseaux chanter, j’ai vu des chats, des chiens, des lapins, mais rien qui ressemblait à un homo sapiens sapiens. Jamais je ne me suis arrêtée, à part pour remplir le réservoir, juste suivre le bitume, scruter toutes les rues, klaxonner à fond en traversant les hameaux, les villages, les villes, en espérant une réponse. Enfin, je stoppe mon véhicule, nulle part, je n’ai vu âme qui vive, à aucun moment ma radio a capté des mots, des sons autres que les parasites. Me voilà rendue, dans une ville inconnue, dans un autre pays, et rien, encore, et toujours, rien. Sortant de la voiture, je parcours quelques avenues, quelques boulevards, dans cette atmosphère si pesante, si éprouvante. Je suis épuisée, mais je marche. Que faire ? Que devenir ? Vivre ? Mourir ? Continuer ma route ? D’abord dormir, pour avoir les idées plus claires après, en priant pour que tout soit redevenu normal au réveil, que les voitures, klaxons, et autres nuisances sonores soient les raisons qui me sortent de mon sommeil. Une maison au hasard, une porte ouverte, un canapé confortable, je m’allonge dessus, et m’endors rapidement. Et, plusieurs heures plus tard, lorsque Morphée me quitte, j’ouvre les yeux sur cette triste vérité, je suis seule. ------------------------------- Les années ont passé. Dans cette ferme que je me suis appropriée, j’ai appris à vivre seule, à élever les animaux que je mangerai, à cultiver les légumes et les fruits que je dévorerai, à conserver précieusement quelques réserves pour les périodes hivernales. Je n’ai jamais trouvé d’explications plausibles à la disparition de toutes ces personnes, mais cela m’importe peu maintenant. Les premiers temps furent difficiles. Chaque jour, je posais mes yeux sur la route qui longeait ma demeure, toutes les minutes, puis mes coups d’œil s’espacèrent. Maintenant, je ne regarde plus, je n’ai plus espoir que quelqu’un, comme moi, passe. Je me suis faite à l’idée d’être seule, à ne parler qu’à mes braves bêtes qui me tiennent compagnie. Et le temps a fait son œuvre, mes cheveux devenus blancs trop tôt tombent dans mon dos, mes mains ridées reprisent une vieille couverture, mes yeux restent clos, ouverts ou fermés, ils ne servent plus. Et cette chanson, cette chanson qui m’a fait perdre mon sang-froid ce jour de grand malheur, trotte dans ma tête, passe encore et encore, et les dernières paroles finissent par tourner en boucle dans mon esprit. « Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre (…)
Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer » | |
| | | elvalia Explorateur
Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Sam 14 Jan - 12:21 | |
| T_T C'est triiste, surtout la fin, avec les paroles de la chanson... elles correspondent hyper bien n'empêche. Et j'ai beaucoup aimé. C'était très beau *-* | |
| | | mogyuki Axslnyzien
Nombre de messages : 234 Localisation : devant une fic ^^ Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Dim 15 Jan - 23:55 | |
| Nyaaaaaaah!!! tu l'as enfin posté ^^ j'adore ce one, il est trop triste, mais il est tellement beau ^^
maintenant que tu as ouvert un topic, tu n'as plus qu'a mettre tes autres oeuvres ^^ | |
| | | Mogyoda Axslnyzien
Nombre de messages : 159 Localisation : euh, sur mon pc? Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Lun 16 Jan - 13:19 | |
| Elvalia >> oui, super triste, c'est bien pour ça que j'ai rajouté le warning "ne pas lire en période de déprime", faut dire que le sujet de départ n'était pas très gai
Mogy >> ui, ui, les autres viendront... un jour (T.T pas de smiley qui sifflote XD) mais je suis contente que tu le trouves beau malgré son côté triste | |
| | | kokoroyume Axslnyzien
Nombre de messages : 227 Age : 38 Localisation : Au coeur des rêves qu'engendre mon âme... Mouai, qque part par là en tout cas ^^ Date d'inscription : 20/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Ven 3 Fév - 22:28 | |
| ... triste... Mais vraiment bien écrit ^^ ! J'espère que tes autres one arriveront bientôt, j'ai hâte ^-^ | |
| | | Mogyoda Axslnyzien
Nombre de messages : 159 Localisation : euh, sur mon pc? Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Dim 19 Fév - 17:46 | |
| merci c'est un peu normal que ce soit triste quand même XD pour les ones... j'avoue que j'en écrit pas beaucoup, et que les derniers contenaient des spoilers furuba XD enfin voilà mon one sur Ritsu Ritsu Il s’était arrêté devant une boutique quelconque. La vitrine lui renvoyait son reflet. Il soupira. Sa main se leva, se posa sur son image. Il avait recommencé. Oh, bien sûr, il avait fait des efforts, mais ça n’était jamais assez. Il n’arrivait pas à changer. Ses longs cheveux blonds cascadaient sur ses épaules. Rien ne différait. Il ne pouvait pas… Malgré tout ce qu’elle lui avait dit, cette jeune fille qui était entrée dans leur vie, malgré sa rencontre avec la pauvre femme torturée par son cousin, il n’avait pas réussi à abandonner ses habitudes acquises depuis si longtemps. La porte du magasin s’ouvrit et un homme en sortit. - Je peux vous aider, mademoiselle ? - Aaaaaaaaaah, nooooooooooooooooon, excusez-moi, je ne voulais pas, je ne pensais pas, je… pardoooooooon, tout est encore de ma faute ! Et sous les yeux surpris du commerçant, il prit la fuite, aussi vite que le kimono qu’il portait le lui permettait. Il n’avait pas résisté, ce matin, de nouveau, il s’était encore habillé en fille. Il n’était pas doué, en rien, et l’admiration qu’il portait à l’un de ses cousins ne faisait que diminuer sa confiance en lui. Il avait toujours été inutile, on se moquait sans cesse de lui, si nul, si faible. Et héritage de sa mère, il avait pris le pli de s’excuser vivement, d’exagérer, de se rendre responsable de tout. Après tout, n’était-il pas que le singe ? Mieux aimé que le chat, mais moins doué que n’importe quel autre signe. Flash-back : Encore une fois, ses parents s’excusaient. Alors que c’était sa faute, ses géniteurs se mettaient à genoux pour qu’on lui pardonne. Ne supportant plus de voir cela, il s’était enfui, se réfugiant chez sa cousine. Pour la première fois, il avait essayé une robe que la jeune brune ne mettait plus. Peut-être était-ce parce que cela différait de son image habituelle ? Ou parce qu’on permettait aux filles d’être différentes des garçons, de ne pas avoir les mêmes aptitudes ? Ou autre chose ? Mais il s’était senti mieux et avait demandé à garder le vêtement. Fin flash-backDepuis, régulièrement il se vêtait en fille, et de plus en plus rarement mettait des vêtements de garçon, puis d’homme. Cela avait changé depuis le jour où il s’était décidé à rendre visite à son cousin écrivain, et qu’il avait rencontré la jeune Tohru Honda, mise au courant de leur secret familial. Oui, encore quelque chose qui lui pourrissait la vie, il s’excusait même d’être maudit, se transformant en singe au contact d’une femme. La lycéenne avait été surprise, puisqu’elle avait cru qu’il était une fille. Il avait alors encore demandé pardon de l’avoir trompée. Pourtant, elle ne lui en tint pas rigueur, ne le jugea pas non plus sur son apparence. Elle avait trouvé les mots qu’il voulait entendre depuis longtemps. Il s’était alors accepté, un peu plus que maintenant… Et puis, il y a eu Mit-chan… l’attachée d’édition de Shigure, le chien des Somas… L’écrivain semblait prendre un malin plaisir à la fuir ou à l’inquiéter en ne rendant pas ses manuscrits. C’était chez lui qu’il l’avait croisée pour la première fois. Il s’était excusé d’avoir pris son temps à l’auteur et d’avoir sa part de responsabilité pour le retard. Il l’avait soutenue, elle suppliait son bourreau d’écrire ses pages, et lui avait supplié avec elle. Il soupira. Ils avaient suivi Shigure pendant deux heures, avant qu’il ne leur révèle que le travail était terminé depuis plusieurs jours et qu’il ne donne l’enveloppe le contenant à son éditrice. Ensuite, il les avait jetés dehors. Le blond avait osé inviter la jeune femme à boire un thé pour lui remonter le moral. Le reste de la soirée ne s’était pas trop mal passé. Ils avaient dîné, il ne s’était excusé qu’une vingtaine de fois, et elle en souriait à chaque fois sans faire de remarques. Ils s’étaient séparés le soir, échangeant leurs coordonnées, mais aucun d’eux n’avait osé appeler l’autre pour le moment. Il s’arrêta et fit brusquement demi-tour. Il regagna son appartement, le kimono féminin fut abandonné sur le sol du salon, une chemise et un pantalon furent enfilés et les cheveux noués. Il se précipita alors sur le téléphone. Oui, Ritsu s’excuserait de ne pas l’avoir appelée plus tôt. | |
| | | mogyuki Axslnyzien
Nombre de messages : 234 Localisation : devant une fic ^^ Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Dim 19 Fév - 22:48 | |
| Celui la aussi, je le connaissais... tu n'en aurais pas des nouveaux??? /me non, plus serieusement, j'aime beaucoup ce one Il arrive a rendre Ritsu attachant (ce qui releve de l'exploit XD) et puis on cerne mieux ses raisons d'agir ^^ Il n'y a plus qu'a faire une suite purement delirante avec le rendez-vous Ritsu/Mi-chan... Un travesti et une suicidaire, ce couple est vraiment dingue XD | |
| | | Mogyoda Axslnyzien
Nombre de messages : 159 Localisation : euh, sur mon pc? Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Lun 20 Fév - 12:44 | |
| >.< pas de nouveaux, finalement je suis pas très one-shot... j'en écrirais peut-être sur ma fic
Oo une suite Ristu-Mi-chan, je sais pas pourquoi mais j'ai déjà mal à la tête à l'idée de ce qui pourrait se passer XD | |
| | | Lizou Axslnyzien
Nombre de messages : 164 Age : 33 Localisation : Quelque part dans vos rêves... =] Date d'inscription : 17/02/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Dim 5 Mar - 14:46 | |
| Supra triste le premier T.T Enfin surtout la fin ^^'
Ritsu ! C'est vrai qu'il me paraît plus attachant ^^ Il est si mignon ^^ Merci Tohruuuuuu <3
Merci Moga ^o^ | |
| | | the_free_cat Tit axslnyzien
Nombre de messages : 50 Localisation : Dans les bras de Yuki... Date d'inscription : 08/01/2006
| Sujet: Re: Mogyoda Sam 13 Mai - 15:48 | |
| Pfiou ! >_< Heureusement je n'étais pas en période de déprime parce que le premier est vraiment horrible ! >_< Mais très bien quand même ! Bravo bravo ! En tout cas, moi j'aime beaucoup ! ^^ Mais je sais pas si pourrai rester tout seul comme ça sur Terre... @_@ C'est trop horrible, je crois que je préférerai me tirer une balle... Sinon le deuxième était bien aussi ! Et en plus il se termine bien ! ^^ mdrr pour la soirée avec Mi-chan ! xD - Citation :
- il ne s’était excusé qu’une
moi : une fois ? *o* Mais c'est bien ! Il fait des progrès !... - Citation :
- vingtaine de fois
Ah mince, la suite était à la ligne suivante... -___-" Un autre ! ¤O¤ | |
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| Sujet: Re: Mogyoda | |
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| | | | Mogyoda | |
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