Mon début d'histoire!

Tout est dans le titre : non seulement c'est juste le début, mais en plus elle est pas encore finie du tout^^. On va dire que je cherche surtout des avis dessus pour l'instant quoi^^
Genre : Science-Fiction/qqchose d'autre...
Il parait qu'il faut faire ça au cas où, donc bon: Tout les personnages, noms de lieux de gens, etc...m'appartiennent ( à ma^^).
Stoo! Enjoy!

Une immense plaine désertique s'étend à perte de vue.Il y a de ça plusieurs dizaines d'années qu'il n'y a là plus aucune plante, ni végétal de quelque sorte que ce soit.Le soleil tape ici assez fort pour mettre à terre un chameau gonflé d'eau en moins de deux heures,et pourtant un homme marche dans ce désert.Il n'est pas spécialement grand et disparaît sous un chapeau à bord large troué qui a dû le proteger du soleil il y a quelque mois.Il porte des bottes en tissu synthétique bon marché, une loque de poncho et un pantalon de toile marron.
La sueur perle sur son front, mais aussi sur son cou, ses bras, son dos, bref l'ensemble de son corps.L'Homme Sans Nom s'avance dans ce qui était il y a quelques années encore la forêt tropicale amazonienne.Sa peau est noircie par le soleil, et l'homme continue à marcher en pensant qu'il a au moins de la chance de ne pas pouvoir se raser, car il s'imagine que ses poils de barbe lui fournissent de l'ombre.Le dernier homme de la Terre marche vers son dernier espoir, et utilise ce puissant sentiment, melé à l'instinct de survie pour atteindre sa dernière chance, l'Arche.

Malgré la douleur des brûlures solaires, son mal de crâne dû à la soif, et ses ampoules qui le torturent, L'Homme Sans Nom se souvient du passé, il se souvient de l'époque où les arbres existaient encore, et où le nom des Hommes n'était pas sali à tout jamais par leur stupidité.
Cette époque il ne l'avait pas connu directement, et tout ses souvenirs venaient des récits d'une femme qui lui avait conté la grandeur des Hommes.
Il devait avoir dix ans, et vivait dans un des derniers taudis construit par les Hommes après leur chute, évènement désormais appelé Perçée par les survivants.
-"Tout a radicalement changé après la Perçée"racontait la vieille femme.
"Avant, les Hommes vivaient dans des villes de plusieurs kilomètres de diamètre, et on y construisait des immeubles de plusieurs centaines d'étages.Les machines aidaient l'Homme partout:dans les transports elles lui permettaient de dépasser par plus de cent fois la vitesse du son;dans les usines elles construsaient toutes sortes de choses à une cadence défiant l'imagination.
Mais ce n'est pas en se servant ainsi des machines que l'Homme causa la perçée. Les machines avaient aidé l'Homme a atteindre ce qu'il n'aurait pas pu autrement, mais elles n'étaient pas sans défaut. Elles produisaient des gaz, pas vraiment toxiques à faible concentration, mais dont on pouvait déjà voir les effets, et prévoir ce qui allait arriver grâce aux machines."La vieille femme regarda vers l'horizon et dit:"Les machines elles-mêmes nous prévenaient...".On aurait pu palper l'amertume dans sa voix.
-"Mais"commença l'Homme Sans Nom,"si les Hommes avaient pu prévoir alors que la Perçée arriverait, pourquoi n'ont-il pas arrêté tout de suite? La perçée ne serait par arrivée si ils s'étaient arrêté là, non?"dit-il.
La vieille dame se leva et s'enfonca un peu plus dans l'ombre de la grotte.Tous les ghettos étaient situés dans des immenses grottes, creusées par certains qui avaient compris avant les autres mais tout de même trop tard.
Le gamin la suivi, et ils s'assirent sur une roche plate, lisse, et assez haute pour former un siège.
-"Gamin, sais-tu ce qu'est l'argent?"dit-elle après s'être désaltérée.

Si il ne s'est pas trompé, l'Homme Sans Nom n'a plus qu'à franchir une montagne large mais peu haute avant de pouvoir enfin voir l'Arche.
Il décide de se donner quelques forces en finissant sa gourde.
"La dernière goutte d'eau potable de la Terre"se dit-il en souriant alors que le précieux liquide descend dans sa gorge.Il sent l'Or bleu se répendre dans son coprs et il a l'impression de pouvoir l'imaginer en train de communiquer la vie aux cellules de son corps.Il ne s'est pas senti aussi bien depuis plusieurs jours,depuis qu'il a bu pour la dernière fois en fait.
Après que la source qui alimentait son taudis, ainsi que tous ceux de la région, se soit épuisée, les gens sont morts.Tout simplement, ils n'ont même pas cherché à trouver une autre source, c'était inutile et ils le savaient.
Pendant les deux jours ayant suivi l'assèchement de la source, les gens se sont laissés mourir.Ils ne résistaient pas, ils s'asseyaient, attendaient au soleil,puis mouraient sans un râle.
Il n'y avait plus que quelques survivants quand l'Homme Sans Nom décida de partir.Il prit les dernières réserves d'eau, auxquelles plus personne n'avait touché après la nouvelle de l'épuisement de la source, et parti vers le nord.Il voyagea ainsi de taudis en taudis sur toute la côte Est de l'Amerique du Nord.
Au cours de son périple il rencontra la même situation partout: les Hommes recherchaient sans espoir des sources qui s'asséchaient après quelques semaines, puis se laissaient mourir.


Et voilà, si vous trouvez des fautes, dites-le, j'ai tendance à être tellement à fond dedans quand j'écris que beaucoup de fautes m'échappent^^.

et ben dis donc, c'est drolement noir comme univers!!!
mais c'est tres bien écrit... ca aurai pu faire un bon one, mais j'ai hate de voir ce que va donner la suite ^^

Il y a quelques fautes, je te renvoie ton texte corrigé en mp si tu veux ^^

ok pour le mp des fautes^^
Vous inquiètez pas! L'Histoire est pas sombre en soi, c'est juste un passage^^.

Deuxième chtit bout d'histoire, je pense avoir corrigé les fautes du premier.


Bon j'ai eu le nombre de comz que je voulais ( à savoir trois de personnes différentes), dont je post la suite de l'histoire.A savoir: je garde en gros deux chapitres/posts d'avance pour ce que j'écris et je n'ai pas encore la fin de l'histoire en tête(ni même le milieu d'ailleurs...); donc vous pouvez influer sur le déroulement futur de l'histoire si vous voulez, mais bien évidemment j'aurai toujours le dernier mot.^^



Bien sûr la faune et la flore n'étaient pas en reste, et plus personne n'avait vu depuis des années des plantes, ou un animal plus gros qu'un chat. C'etait comme si la vie s'évaporait de la Terre, n'y ayant plus rien à faire, ou peut-être en étant dégoutée.
Il lui avait fallut atteindre l'extrême Nord du Groenland pour trouver un village dans un état un peu moins catastrophique que les autres.Et c'est là que quelques érudits lui avaient parlé d'une porte située dans le désert amazonien qui pouvait lui permettre de quitter la Terre.
Intrigué, il leur demanda comment une telle porte pouvait exister sans qu'il n'en ai jamais entendu parler.Les habitants lui répondirent que la porte n'était qu'un projet expérimental inachevé, et qu'elle pouvait aussi bien le transporter sur une autre plantète habitable qu'en plein milieu de l'espace.
Quelque semaines plus tard le village subit le même sort que les autres agglomérats d'Hommes, et l'eau vînt à manquer.
Certains essayèrent tout de même de faire fonctionner un désanilisateur, mais la connaissance du fonctionement de la machine s'était perdue.
Un vieil homme se leva et annonça l'avenir du village à ses habitants.Mais cet éclair d'espoir avait révéillé quelque chose en l'Homme sans nom.Cette tentative pour vivre, vraisemblablement vouée à l'échec avait révéillé l'espoir en lui.Et bien que son destin eût pu sembler scellé, L'Homme Sans Nom se mit à marcher vers le Sud, vers la porte nommé Arche.

La montagne avait été franchie, et il pouvait maintenant aperçevoir l'Arche.Il était seul désormais, il n'y avait plus rien sur Terre, plus d'Hommes, plus d'animaux, plus de plantes, plus d'eau.Plus de vie, sauf lui.
Il ne savait pas comment faire fonctionner la porte, et était sûr de finir asphyxié dans l'espace.Il savait que son destin ne menait qu'à une mort prochaine, n'était pas sûr de vouloir continuer.
"A quoi bon?"pensa-t-il"chaque pas me rapproche de la tombe, je ne serai qu'un pilier parmi la forêt de croix".
Puis il sourit et ajouta à voix haute:"Plus qu'une goutte d'eau dans l'océan!AH! Elle est bonne celle-là, EXCELLENTE!"
La déshydratation ne fesait qu'aggraver l'état d'abrutissement causé par son insolation.
Arrivé à proximité de la porte, il se mit à courrir.
"Ce n'est pas comme si ce foutue porte allait m'obéir!"dit-il.
Puis il décocha un coup de pied qui le fit souffrir dans la lourde construction en métal qui gisaît au milieu de décombres métalliques.
Un bruit de plus en plus aigü se fit entendre alors que le courant se répendait dans le carré poussiéreux mais toujours luisant de l'Arche.Des éclairs d'énergie statique apparurent au centre de la structure alors que l'Homme sans nom reculait, à la fois effrayé et emmerveillé par le pouvoir incroyable que pouvait posséder un simple coup de pied sur l'Arche.
Alors que le vortex se formait, l'homme eût une pensée pour la vie qu'il avait mené jusqu'ici.
Il n'aurait pas eu grand chose à raconter sur son existence morose et désèspérée, mais cela lui faisait un pincement au coeur de devoir se dire, devant cette porte Finale, que son histoire s'arrêtait là.

Et voilà, suspense, action, et autres personnages à venir dans le prochain épisode! Qu'en pensez-vous?

ca n'avance pas beaucooooouuuup!!! TT_TT
/me sort XD

nan, c'est toujours aussi sympa ^^
vivement le prochain chapitre, qu'on sache ce qu'il se passe de l'autre coté de la porte ^^

certains passages me rappellent le one "plus rien" de moga... (moga, il faudrait que tu le postes ici aussi XD)
ce desespoir et cette solitude, je trouve ca vraiment poignant ^^

la suite, Robi-chou (mogy qui commence a gagatiser XD)

Pop! Changement!



C'est la finale du G-ride. Cette compétition réunit tout les meilleurs riders du monde dans la capitale de ce sport, qui s'est imposé parmi les jeunes depuis une dizaine d'années. Le ciel est d'un bleu assez profond pour n'offrir aucune résistance au rêve le plus fou.
Elle s'entraîne sur le circuit B devant ses amis venus l'encourager.Elle est considérée comme la meilleure Riders de tout l'est, mais elle n'a pas fait tout le trajet pour s'imposer sur les autres canditats, ni pour toucher la récompense.
Oh, non elle est là pour s'éclater, prendre son pied, mordre dans le plaisir et vivre à fond, toujours plus vite.
Ioky va enfin accomplir ce qu'elle désirait depuis qu'elle s'est élancée sur ses premiers Rollers anti-G.La meilleure de l'est va faire preuve de tout son talent sur la piste la plus dangereuse de ce monde, Le Nemesis.

Une journaliste commente l'évènement. Sur une butte surplombant le complexe, elle explique tant bien que mal aux auditeurs les règles de fonctionnement et les finesses de la course:
"Pour remporter la coupe il ne suffit pas d'être rapide, il faut aussi faire preuve d'agilité, de prudence, d'anticipation, et, surtout, de classe. Le circuit qui se trouve derrière moi est celui qui verra les derniers concurrents se mesurer entre eux.

L'entraînement se termine, tout les sportifs se dirigent vers la ligne de départ sous les applaudissements.
Tout le monde en place!
Sur la ligne de départ tout les concurrents s'alignent.
La concentration monte, ils rongent déjà leurs freins. Tant de puissance!
Un grondement de tonnerre pour un départ éclair.
Telles des billes de flipper pensantes, les Riders s'élancent. Ioky se trouve déjà à la première place, et c'est à peine si elle a remarqué les autres. Alors que ces sportifs s'approchent avec crainte et respect du tourbillon qui fait la réputation du circuit, elle le dévisage avec envie.

Un tube entortillé sur onze kilomètres en hauteur se dresse devant elle et une folie débridée l'envahit. Ioky pousse ses Anti-G à fond, la force centrifuge la pousse contre les bords du serpentin de métal. Toujours plus vite! L'élancée dépasse la vitesse du son avec un bruit qui fait sursauter un des Riders du peloton. Celui-ci dérive d'un centimètre de sa trajectoire et s'explose contre l'entrée du tube enroulé. Enfin la sortie s'approche, et c'est en balle de fusil d'assaut qu'elle surgit du point culminant du circuit. Plus de route, de métal, plus rien sous ses pieds.
Les concepteurs du circuit ont-ils oublié de le terminer? Non! Car voilà, à plus de cent cinquante mètres de la bouche du tourbillon où les autres sont encore, l'anneau représentant la ligne d'arrivée. Il n'y a qu'une solution: elle tourne un bouton sur ses Anti-G qui a pour effet de dériver toute la puissance disponible vers le réacteur anti-G.Cette commande spéciale, elle a eu du mal a convaincre son ami de la mettre pour elle, mais il a compris que rien ne la détournerait de son but ultime.
Elle pèse désormais plus de -150 fois son poids. L'accélération la propulse vers le haut. Ioky goûte cette vitesse comme un fruit défendu. Le cercle d'arrivée se situe maintenant à moins de quelques mètres d'elle. Elle regarde le ciel et l'arrivée toute proche. La Riders sent ses Anti-G se désintegrer peu à peu et avance la main pour toucher le cercle.
Elle passe à travers comme un ange, laissant derrière elle les débris de ses sandales ailées et rien d'autre. Pas la moindre particule ne passe l'arrivée.

Oulah, c'est un peu radical comme changement ^^"
on est un peu perdus, avec ce changement total de lieu et de personnages...

mais cette course me rappelle vaguement celle d'Anakin dans Star Wars I ^^
sinon, ben j'ai hate de voir le lieu entre Sans-nom et Ioky... donc, la suite!!!!

Les petits malins auront déjà deviné où sont arrivés Ioky et l'Homme Sans Nom! Peut-être se seront-ils aussi demandé si l'Homme Sans Nom s'apelle vraiment l'Homme Sans Nom! Et si oui, est-ce que "Sans Nom" est son nom de famille, ou son prénom?? Mystère...(incroyable le débit de conneries à la ligne que j'ai des fois moi...^^)


Les fêtes d’été battaient son plein à travers la ville. Sous la canopée épaisse des arbres on buvait, on mangeait et on festoyait tant qu’on pouvait. Une des coutumes de la fête était de remplir un bassin d’eau afin que les oiseaux viennent boire et égayer les festivités. Se dégageant de la masse de fêtards, un homme aux traits marqués, et qui devait avoir connu autant de pleines lunes qu’il y a de feuilles aux arbres de la ville, monta sur une table. Il avait visiblement trop bu, et ne pas tomber de son perchoir semblait déjà lui demander une certaine concentration.
« Cette année » commença-t-il, « Cette année notre ville n’a pas fait dans l’originalité. MAIS ! Au final on s’en fout, le bassin est là et la flotte en déborde presque,
et on a plein de… » l’homme perd l’équilibre et commence à pencher dangereusement vers la droite. La foule en dessous se prépare à l’accueillir sa masse, mais il se rattrape au dernier moment et reprend : « …et on a PLEIN de petits zoizeaux. ALORS il faut en profit… ». Au moment où l’homme imbibé finit sa phrase, une jeune fille aux longs cheveux noirs, toute habillée de carbone léger et résistant débouche à une vitesse vertigineuse d’au dessus du bassin à zoizeaux. Ceux-ci s’envolent sans comprendre ce qui leur arrive. La nouvelle arrivante jette un regard désorienté sur les badeaux. Après un moment de silence général, elle se dit : « Zut, les anti-G sont en miettes. »


La première impression que l’Homme Sans Nom éprouva le fit frémir mais le rassura : il avait froid.
Il avait apparemment atterri dans une chambre avec un lit en bois. Ou plutôt taillé dans le bois d’une branche monumentale qui passait par le mur. Il plissa les yeux pour s’habituer à la lumière ambiante qui était beaucoup moins vive que celle du désert qu’il venait de quitter.
L’Homme Sans Nom comprit qu’il avait réussi. Il était dans un autre monde, sur une planète habitable et même habitée. Mais quelque chose l’intriguait, cette branche était bien trop grosse, et il n’en avait jamais vu de pareille.
-« T’as jamais vu du bois ? » fit une voix derrière lui.
L’Homme Sans Nom de retourne et voit une petite fille avec de grands yeux bleus pétillants et un chapeau fait avec une sorte de paille. Elle a des cheveux blonds assez longs et des sandales usées. Une robe d’un blanc sale semble lui servir de tablier.
-« Disons que le bois que je connais est tellement sec que tu ne pourrais pas le saisir. » dit-il
-« Ah bon… Et tu sais comment t’es arrivé ici ? » dit-elle en se retournant.
Ce que l’Homme Sans Nom avait pris pour un énorme cylindre métallique derrière la petite fille aux yeux bleus en arrivant se révéla être quelque chose de plus élaboré. Elle travaillait dessus en farfouillant des fils et autres trucs électroniques à l’intérieur de la carcasse en métal. L’Homme Sans Nom remarqua l’énorme quantité de pinces coupantes, de tournevis et d’outils même pas identifiables traînant autour de la fille. Apparemment elle savait ce qu’elle faisait. Il s’aperçut qu’il n’avait toujours pas répondu à sa question.
« J’ai franchi une sorte de porte ronde en métal et … »
A ce moment précis, la petite fille se crispa puis s’agita dans tout les sens : elle était en train de s’électrocuter. L’Homme Sans Nom ne savait pas quoi faire et ne comprenait pas ce qui se passait. La petite fille aux yeux bleus se contracta, puis se détendit.
« Oulah, il faut vraiment isoler ce coin-là » dit-elle.
Ce nouveau monde semblait plein de promesses pour l’Homme Sans Nom. Et, bien que la gamine ait l’air bizarre, il la trouva sympathique.

Robiwan a écrit:

Les petits malins auront déjà deviné où sont arrivés Ioky et l'Homme Sans Nom!

ah bon??
/me est une boulette...

Sinon... l'univers de ta nouvele planete a l'air sympa, meme si c'est encore assez flou...
donc vivement la suite, qu'on voit comment tout ca avance ^^

je le trouve très bien ton début Robi !! peut-être parce que j'ai pu lire 3 chapitres d'un coup ... le G-Ride me fait penser à Gunm !!! l'ambiance du début est très "fin du monde".... sinon je trouve cette traversée de mondes très intéressante !!!
/me te suit complètement
zoubis !

C'est super bien ! ^^ Et les mondes sont très intéressants ! ^^ Je suis pressé d'en savoir plus sur le monde d'où vient la G-Rider et sur celui où elle est arrivée (qui est peut-être le même que celui de l'Homme sans nom ! ¤__¤ Mystère !)

Mais tu devrais franchement donner un titre à ton histoire, ça serait plus attirant ! ^^

A bientôt pour la suite !! ¤__¤

Haha je savais qu'il y aurait quelques malins^^(bon ok il a du bol :p)
Au fait je remarque que plus ça va, plus je me lance dans des trucs "osées" au niveau de l'écriture et plus j'ai peur (à tort ou a raison) de faire des grosses...bêtises...^^
PS: Pour le titre, je préfère attendre d'avoir fini, même si c'est long...^^'

Ioky s’extirpa du bassin rempli d’oiseaux quelques instants auparavant pour se mettre debout. « Aouch »laissa-t-elle échapper. Apparemment elle s’était foulé la cheville en tombant dans le bassin.
La douleur ayant tiré un peu son esprit de la torpeur dans laquelle sa chute l’avait laissée, elle réalisa que les habitants qui s’étaient massés autour d’elle lors de son arrivée s’étaient dispersés pour reprendre leurs activités festives. Quel que soit l’endroit où elle avait atterrit, les gens ne semblaient pas être dérangé par une personne arrivant de nulle part pour tomber dans leur village. Mais d’ailleurs où était-elle ? Bien loin de la piste de course, certainement, mais que s’était-il passé quand elle avait franchi l’arrivée ?
Ses souvenirs remontant lentement dans son cerveau elle fut sûre d’une chose : il ne s’était déroulé qu’un instant entre le moment ou elle avait franchi la ligne d’arrivée et celui où elle avait atterri ici. Ioky décida de demander à un des villageois où elle se trouvait afin de pouvoir rentrer. Elle ne savait pas encore comment elle s’y prendrait mais elle n’était pas du genre à se laisser abattre.
« Excusez-moi, pourriez vous me dire comment je pourrai rejoindre la ville la plus proche s’il vous plaît ? »demanda-t-elle à un homme d’âge moyen armé d’une choppe d’un liquide verdâtre et très odorant. Il cessa de regarder les danseurs qui s’exécutaient sur l’estrade au centre de la place. Il se tourna vers elle en quittant le sourire qui figurait sur son visage quelques secondes avant. Ioky remarqua alors combien les prunelles de l’homme étaient vide d’expression. Bien qu’ayant arrêté de sourire ses dents demeuraient découvertes. Le mépris et le dégoût mêlés que toute sa face exprimait lorsqu’il répondit à la jeune fille aurait pu laisser croire qu’elle venait d’assassiner la famille de l’homme toute entière en se gaussant à gorge déployée.

« J’en sais rien, foutez le camp et laissez-moi regarder le spectacle ! »cria l’homme fulminant de rage.

Ioky suivit son conseil en quittant la place. Avant de tourner à l’angle de la rue elle jeta un dernier coup d’œil à l’homme qui avait repris son rôle de spectateur et son sourire vide de sens.
Nullement désemparé par la réponse du villageois, Ioky décida de faire du stop en demandant à des gens plus avisés de la conduire à la ville du coin.
Son intention fut brisée nette dès qu’elle eut franchi l’angle d’une seconde rue. En effet elle s’aperçut qu’il serait difficile de faire du stop à plusieurs centaines de mètres d’altitude.
Ce n’était pas, comme elle l’avait d’abord cru au premier regard, un simple village de campagne. Mais plutôt une sorte d’arbre géant flottant loin au-dessus du sol. Le village semblait se trouver entre les branches et le tronc, sur une plaque naturelle en bois de plusieurs kilomètres de rayon. L’inquiétude d’Ioky se transforma en certitude : elle
n’était plus sur sa planète, car tout ce que l’on pouvait voir de la surface de cette planète, c’était des gigantesques tourbillons ondulant sur une mer d’un orange sombre. Ioky s’assit sur le sol pour tenter de réfléchir à ce qu’elle devait faire.
Et c’est à ce moment là qu’elle entendit un gigantesque bang provenant de quelques pâtés de maisons derrière elle. Une vieille dame assis non loin du bord du village tourna la tête dans la direction du bruit et dit : « Encore ? Dis-donc ça n’arrête pas aujourd’hui »
La jeune fille décida que la meilleure chose à faire, ou en tout cas la seule chose rationnelle à laquelle elle pouvait penser pour le moment, était d’aller voir à l’origine de ce bruit.

Ioky quittât le quartier central de la ville pour suivre le bruit qui venait d’un petit groupe de maison encastré dans une des énormes branches qui partait rejoindre le feuillage plusieurs centaines de mètres au-dessus de sa tête.
Arrivée près du petit hameau périphérique, elle se rendit compte qu’elle ne pouvait déterminer avec précision de quelle habitation le bruit était venu…

-« On dirait que t’es pas arrivé tout seul » dit la petite fille.
L’Homme Sans Nom rejoignit l’enfant qui regardait à travers les carreaux sales d’une des fenêtres de sa maison.
Elle regardait une fille aux cheveux noirs qui semblait un peu perdu dans la rue.
-« Celle-là elle vient pas du village, tu la connais ? Elle est venu avec toi ? »
-« Non je ne pense pas. En tout cas elle ne vient pas de chez moi, c’est sûr »dit-il
« Il n’y a pas de raison qu’elle en sache plus que toi sur la façon dont elle est arrivée ici, mais on ferais bien d’aller la chercher pour vérifier ça et décider de ce que vous pourriez faire. »

Cette phrase plongea l’Homme Sans Nom dans une réflexion sur son avenir à court terme. Il n’avait même pas secrètement osé espéré que le portail dont lui avaient parlé les gens du Nord se mettrait en marche, et de ce fait il ne savait absolument pas quoi faire après son arrivé dans ce monde dont il ne savait rien, si ce n’est qu’il semblait en bien meilleur état que celui qu’il avait quitté.
Peut-être devait-il simplement tenter de vivre heureux et comme il le souhaitait en aidant les gens qui aurait besoin de lui…
C’était ça ! Sur cet arbre volant, dans ce monde totalement nouveau et inconnu, l’Homme Sans Nom venait de changer de but. Ou plutôt l’avait-il adapté à son nouvel environnement. Après avoir cherché un moyen de survivre sur la planète pourrie jusqu’à la moelle sur laquelle il était né, il chercherait désormais à vivre heureux et à faire partager son bonheur aux personnes qui l’entourerait en les aidant du mieux qu’il le pourrait.
Bien que cette réflexion n’eût duré que quelques secondes, sa conclusion resterait inébranlable pour l’Homme Sans Nom, jusqu’à sa mort.

Il ouvrit la porte de la maison poussiéreuse et se dirigea vers la fille à l’air perdu en arborant un sourire franc. Les choses ne pouvaient que s’arranger pour lui maintenant, du moins il le pensait…

C'est très bien ! ^^
On avance un petit peu, et quelques infomations nous sont données, nous permettant de supposer à tort et à traves ! *-* J'adore faire des théories sur la suite de la fic !! ¤_¤ En tout cas, j'ai déjà une petite idée du monde où elle est ! Ce n'est pas que je le connaisse, mais je crois savoir à peu près comment certaines choses fonctionnent ! ^_- (Bien sûr ce ne sont que des suppositions, donc je peux avoir tout faux ! ^^)

Enfin ils vont se rencontrer ^^
Vivement qu'on en sache plus sur ce qu'ils font la ^^

bref, la suite!!! (post tres constructif, mais j'ai 2 jours sans net a rattraper, alors je peux pas ecrire des romans XD)

La suite^^
On arrive à peu près à la moitié de ce que j'ai déjà écrit actuellement.
Vous en pensez quoi?^^
(Sinon ça me tente bien les oneshot ça à l'air fun^^)

Bien que complètement imbibé d’alcool, l’homme qui avait pris la parole sur la tribune de la place du village faisait de sa joie apparente un bouclier contre la réalité. Tous les villageois, lui inclus, faisait la fête pour oublier. L’ensemble des festivités était un prétexte pet personne ne l’ignorait. Tous savaient qu’ils étaient condamnés, et il n’y avait pas un sourire vrai. C’était comme une scène de théâtre, une mauvaise scène avec des acteurs très, très mauvais.
Il y a quelques mois, les premiers signes d’affaiblissement de l’arbre étaient apparus : les « feuilles hautes », des énormes ballons végétaux remplis de gaz légers, avaient commencé à se crever un à un. L’arbre était malade, trop vieux.
Cela faisait maintenant trois semaines que la chute, lente au début puis de plus en plus rapide, avait commencé. Tout le village fonçait désormais dans l’Océan Bas, une étendu d’acide chlorhydrique quasiment pur. Plus personne ne cherchait à fuir maintenant. Même Alysin, une petite fille aux yeux bleus parmi les plus jeunes du village, semblait avoir abandonné l’idée de sauver le village.
La fin de l’Arbre habité de l’Extrême Sud approchait.

-« Euh…je pense que je me suis perdue » dit Ioky à l’homme qui s’approchait d’elle.
Elle devinât qu’il n’appartenait pas au village à cause de son sourire : il était complètement différent de la fente hagarde qui traversait le visage blême du villageois auquel elle avait parlé.
-« Je ne pense pas pouvoir t’aider à retrouver ton chemin, mais viens à l’intérieur, nous allons en discuter » lui répondit l’Homme Sans Nom. Peu sûr de lui, il tentait de rassurer la jeune fille qui, apparemment, ne partageait pas son enthousiasme à propos de ce monde.
Ioky le suivit et franchit le seuil de la maison taillé dans le bois.

-« Deux personnes qui débarquent d’un autre monde le même jour au même endroit, y’a de quoi se poser des questions…vous vous connaissez ? »dit la petite fille aux yeux bleus
Ioky réfléchit un moment, puis assura que non ;de même l’Homme Sans Nom hocha la tête en signe de désapprobation.
Alysin replongea dans ses réglages mécaniques pendant que l’Homme Sans Nom examinait plus précisément l’intérieur de la pièce unique qui composait la maison. Bien qu’il soit dans un autre monde, il lui sembla étrange que la chambre d’une fille de cet âge soit ainsi fourni d’outils pour travailler le métal, d’un set complet de pinces coupantes, de clés, de fer à souder, et d’autres ustensiles de précision. Tout cela jurait avec le reste de l’intérieur en vieux bois robuste.
-«Pourquoi tu n’es pas à la fête ? »demanda Ioky pour briser le silence dont elle semblait la seule à souffrir.
Les cliquetis métalliques s’arrêtèrent. La petite fille sorti la tête de son engin et fixa Ioky d’un air grave, trop profond pour son âge, puis baissa les yeux et dit : « Tous les habitants de ce village pensent qu’ils vont mourir, parce que l’Arbre est malade. Chaque jour on tombe un peu plus, et un peu plus vite. » La tristesse sur son visage passa comme un nuage et un large sourire apparu. « Mais je vais les sauver avec ça » dit-elle en désignant l’objet de son travail.
Ioky n’avait jamais rien vu de semblable. On aurait dit une sorte d’énorme…réacteur de propulsion, comme ceux qu’on utilisait chez elle pour les vaisseaux rapides. Sauf que plus de la moitié des pièces aurait fait s’arracher les cheveux à son professeur de mécanique spatiale…
« Et…c’est quoi ça ? »dit Ioky d’un air dubitatif.
« Un bidule pour remonter l’Arbre »
Sur cette phrase un grondement sourd suivit de cris se fit entendre.
Des villageois couraient dans la rue vers la droite, qui était en train de devenir le haut.
L’Arbre habité touchait finalement l’Océan Bas.

Ho ! Ho ! Ho ! ¤__¤
Il va ya avoir du sport ! Et ce que j'ai pensé c'est avéré juste ! ¤_¤
Je suis pressé de voir ce qu'il va se passer !! Ton histoire devient de plus en plus intéressante !! ¤__¤
La suiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!! *cri d'un fan en délire ! xD*

C'est le 101ème post de cette rubrique! Yeah!^^


« Zut déjà ?! »
Les bruits à l’extérieur semblaient avoir fait passer Alysin à la vitesse supérieure. Elle courut chercher deux boîtier noirs muni d’un écran que L’Homme Sans Nom identifia comme des dispositifs électroniques de localisation.
« Prenez ça, suivez les indications pour trouver le bon endroit, et ensuite utilisez ça »dit-elle en leur tendant une sorte de grappin métallique géant et compacté.
« Et ça sert à… »commença Ioky
« A accrocher l’Arbre à ma machine »termina la petite fille.
« Allez pas de temps à perdre, il pourrait y avoir des villageois assez bête pour sauter dans l’Océan pour mourir plus vite. »

« Et dire que je venais de gagner la Coupe du Nemesis et que je me retrouve là à faire je ne sais quoi pour je ne sais qui… »maugréa Ioky
L’Homme Sans Nom ne prit pas en compte la phrase dont il ne saisit pas le sens, et regarda l’ écran du boîtier de la jeune fille.
« Apparemment les indications ne nous conduisent pas au même endroit. »
Puis il ajouta : « Je ne comprends pas vraiment ce qui ce passe ici, mais tant qu’on a besoin de moi, je suis content d’aider, surtout quand ma vie est en jeu. »

Ioky suivit les instructions à travers les rues de la petite ville pour arriver au bord du village. Elle était un peu essoufflée car cette partie de l’Arbre commençait à monter par rapport au reste de la structure végétale, mais elle aurait cru la tâche plus difficile à accomplir étant donné l’ampleur des bruits qu’elle avait entendu plut tôt.
Au moment où Ioky s’apprêtait à enfoncer le grappin mécanique à l’endroit prévu, le sol hurla en se brisant, et il s’en suivit ce qui peu être décrit comme un Big Bang sonore.

Ca faisait déjà quelques minutes que l’Homme Sans Nom courait à petites foulées vers les coordonnées indiquées quand il sentit ses oreilles siffler comme du métal chauffé à blanc sur lequel on verse de l’eau. Au moment où il put recommencer à penser clairement, la terre meuble sous ses pieds décida de mettre quelques dix bon mètres d’écart entre elle et eux.
L’Homme Sans Nom eût tout juste le temps de s’accrocher à une racine devant lui pour ne pas tomber. Il grimpa sur le sommet de la petite falaise nouvellement formée en se demandant si il n’avait pas seulement retardé l’instant de sa mort en changeant de monde.
Après plusieurs aspérités franchies, il planta enfin le grappin donné par la petite fille dans le sol.

Ayant soigneusement refermé le couvercle recouvrant les parties sensibles de son propulseur, Alysin transporta l’engin lourd de plusieurs centaines de kilos à l’aide d’une télécommande équipé d’une antenne. Elle convoya l’engin jusqu’à un petit hangar derrière sa maison, où elle commença à l’assembler sur un petit vaisseau aux formes aérodynamiques.
Une fois le montage terminé Alysin prit les commandes du vaisseau et s’envola en scalpant le hangar. Une fois en l’air, la petite fille repéra le troisième grappin qu’elle avait fixé elle-même auparavant, et exécuta une série de commandes afin qu’un filin guidé par laser accroche l’anneau au dessus du grappin. Le vent commençait à lui arracher des larmes, elle fouilla donc dans le vaisseau pour dégoter une paire de lunettes d’aviateur apparemment usées qu’elle enfila aussitôt. C’est à ce moment là qu’elle sentit dans son dos une chaleur intense. Mais ce n’est qu’en se retournant qu’Alysin entendit le bruit de la déflagration, et vit la gigantesque colonne de flammes qui sortait du centre de l’Arbre.

Nyiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! >__<
Mais c'est trop court !! TToTT
Comment peux-tu t'arrêter en si bon chemin !? >o<
La suite ! Ca ne devrait pas être permis de planter ses lecteurs sur une fin comme ça !! >O< xD

MWAHAHAHAHAHA
Bon allez la suite (et fin de ce que j'ai écris jusqu'à aujourd'hui)


Les deux boîtiers donnés par la petite fille aux deux planteurs de grappins grésilla.
-« Hé vous deux, vous m’entendez ? »fit la voix
-« Oui » fit une voix masculine, suivit peu après par celle d’Ioky : »Qu’est-ce qui s’est passé ? »demanda celle-ci.
-« Je…je sais pas on dirait qu’il y a eu une explosion vers le centre du village. Vous avez accroché les grappins ? »
-« Impossible de faire ça à l’endroit indiqué par ton bidule »dit Ioky
-« Pourquoi ? »
-« Parce que les coordonnées indiquées désignent falaise à pic finissant sur la mer en dessous maintenant ! »
Après un moment de silence, la voix reprit.
-« Et toi, tu as réussi à le mettre ? »
-« Oui ça devrait aller »répondit l’Homme Sans Nom.
-« Bon alors retournez chez moi en suivant les nouvelles coordonnées et attendez moi là-bas »

Quelques minutes plus tard ils se retrouvèrent tous trois devant la maison taillé dans le bois. C’est à ce moment là que l’Homme Sans Nom réalisa combien le village entier était penché. Bien sûr il avait déjà remarqué que la fontaine de la place du village débordait, mais il n’avait pas mesuré l’ampleur du désastre : devant lui s’étendait maintenant la Mer qu’il n’avait pu voir auparavant. On lui avait déjà parlé sur sa planète des grandes étendues d’eau salée qu’on pouvait apercevoir dans certaines régions, mais jamais il n’avait vu autant de liquide à la fois, tellement qu’on ne pouvait même pas distinguer l’autre coté…

-« Suivez-moi ! »
La vois de la petite tira l’Homme Sans Nom de sa contemplation. Le groupe de trois personnes se dirigea vers le hangar. Ici, Alysin leur montra l’engin duquel elle était descendu quelques minutes auparavant.
-« C’est quoi ce tas de feraille ? » demanda Ioky d’un air réellement inquiet.
-« Fabrication maison ! Tout le monde à bord ! » dit la petite fille aux yeux bleus.
Ioky ouvrit la bouche pour protester mais l’amplification subite du grondement ,plus si lointain, qu’ils entendaient depuis tout à l’heure la fit changer d’avis. Rester ici était désormais hors de question.
Le petit vaisseau de fabrication artisanale s’éleva sans peine et prit de l’altitude.
-« Ces câbles, ne seraient-ils pas reliés aux grappins par hasard ? » demanda l’homme qui tenait son chapeau agité par le vent.
-« Quels câbles ? » demanda vivement la jeune fille sur un ton d’inquiétude mêlé de reproche.
-« Bien sûr, c’est grâce à ça qu’on va sauver le village. Je vais le remorquer jusqu’au village le plus proche. » dit Alysin sans détourner son regard des commandes.
-« Quoi ?? » cria Ioky, un peu parce que sa voix était emportée par le vent, surtout parce qu’elle craignait désormais pour sa vie.
-« Tu es sûre que ton…invention pourra supporter une tension aussi forte ? » dit l’Homme Sans Nom.
-« Je l’ai fait pour ça »
-« Oui mais tu pensais avoir trois câbles pour le faire, je me trompe ? »
La petite fille ne répondit pas
-« Et toi tu en penses quoi ? » demanda-t-il à Ioky
-« On va tous mourir… »

A ce moment là le vaisseau parvint à une hauteur suffisante pour pouvoir tendre les câbles reliés à l’énorme structure végétale supportant le village.
-« Réacteurs à fond ! » lança Alysin
Un bruit mécanique fort et aigu se fit entendre, la forme du vaisseau changea, s’allongea. Le cockpit s’abaissa et le vaisseau commença à tirer sur les câbles.
Pendant un moment la manœuvre sembla fructueuse, l’Arbre remontait et commençait à doucement s’extraire des eaux de l’Océan, découvrant ainsi ses zones rongées par celui-ci.
Puis un bruit métallique retentit, suivit quelques secondes plus tard d’un autre, puis d’un autre.
-« C’est quoi ça ? » demanda Ioky
-« Zut, les câbles subissent trop de tension, ils sont en train de lâcher ! » dit Alysin
-« On a peut-être une chance » soupira Ioky
-« Quoi ? Mais… je ne pars pas sans le village ! Toi tu es d’accord, oui ? » demanda la petite sur un ton inquiet et suppliant à l’Homme Sans Nom.
Celui-ci réfléchit un moment puis dit :
-« Oui on a peut-être une chance de réussir à tirer ce village de là. J’avoue que j’avais de sérieux doutes quand à la puissance des réacteurs mais ça ne semble pas être un problème n’est-ce pas ? »
Le visage de d’Alysin s’illumina puis, après avoir jeté un coup d’œil sur le tableau de bord, elle confirma que les réacteur n’avaient pas de problème et pouvait au supporter le double de charge.
-« Et tu compte faire comment pour réparer les câbles ? Mettre de la colle peut-être ? »

Il sortit du vaisseau accroché par une corde, puis se mit en face du câble qui commençait à partir en filaments. L’Homme Sans Nom leva ses bras droits devant lui, laissant tomber ses manches usées. Un nuage d’argent en sortit et alla s’enrouler autour des parties usées du câble. En quelques secondes, le filin d’acier prit un aspect lisse et brillant, puis retrouva sa solidité et l’ascension de l’Arbre reprit.
L’Homme Sans Nom retourna à l’intérieur du cockpit et s’assit, sans montrer aucune expression.
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En observant l’expression de ses compagnons dans le cockpit, l’Homme Sans Nom crut bon d’ajouter : « Si vous ne savez pas comment j’ai fait ça, je vous expliquerai en détail dès que l’on aura touché le sol »
Reprenant ses esprits, Ioky remarqua : « On ne va pas attendre longtemps alors, parce que même avec que tu as fait, le moteur semble en surcharge »
Se tournant brusquement vers les jauges, Alysin ne put que constater combien la jeune fille avait raison. L’ensemble du vaisseau et de l’arbre perdait de l’altitude à une vitesse inquiétante.
-« Mais comment c’est possible ?! » cria Alysin. Et bien que ne la connaissant que depuis peu, les deux autres surent par le ton de sa voix que la petite faisait face à un problème qui échappait à sa compréhension.
Cette impression fut confirmé quand elle se tourna vers l’Homme Sans Nom en lui demandant :
-« Qu’est-ce qui se passe ? Tu peux le réparer ? »sur un ton qui trahissait l’angoisse.
-« Je…je n’y connais rien ! »répondit-il en commençant à ressentir une pointe de peur.
Avec un énorme bruit aqueux, l’Arbre retomba à nouveau dans l’Océan. Les câbles qui le reliaient au vaisseau commençait à se tendre, faisant planer une menace imminente de chute vertigineuse sur celui-ci.
-« Ok dis-moi tout ce que tu peux sur ton moteur »dit Ioky
-« C’est un moteur qui utilise du plasma à très haute température pour la propulsion, normalement avec ça on pourrait soulever un tiers de la planète ! »
-« Pourrait-il y avoir une fuite dans la chambre de propulsion ? »
-« Impossible, il y aurait un voyant bleu-vert qui s’allumerait »
C’est à ce moment là que l’indicateur en question se mit à clignoter.
-« …Oops… »
-« Quoi oops ? Qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi ce plasma ? »demanda l’Homme Sans Nom, chez qui la pointe de peur avait pris de l’ampleur.
-« C’est une sorte de bouillie d’électrons à très haute température » répondit Ioky
-« Et est-ce… » sa question fut interrompue par un éclair violet qui arracha la partie supérieure du cockpit.
-« Le plasma s’échappe ! »
-« Il faut isoler la chambre de réaction et surtout arrêter de tirer ce foutu tas de ruines ! »hurla Ioky
-« Jamais ! Je vous ai dit que je ne partirai pas sans eux ! »répondit la petite fille
-« Alors tu devrais regarder ce qu’ils sont en train de faire » dit l’Homme Sans Nom, désignant l’endroit où était accroché le grappin du dernier câble restant, les autres ayant été soit arrachés par la tension, soit découpés par le plasma qui s’échappait du réservoir.
Les habitants du village s’étaient regroupés autour du grappin et certains semblaient s’affairer sur l’attache.
-« Qu’est-ce qu’ils… »
-« Ils sont en train de le couper. Ils le font pour toi. »dit l’homme.
Un tourbillon d’émotion s’abattit sur la petite fille aux yeux bleus. C’était une grande guerre d’émotions qui avait lieu à l’intérieur de son esprit. D’un coté on pouvait voir l’incompréhension suscité par le geste des habitants, suivie de très près par la colère. En face le refus et même la haine de la façon dont les choses s’étaient déroulées. Mais au milieu de ces émotions rapides apparut, comme une conclusion à cette bataille des sentiments, la tristesse.
Le câble rompu, l’effusion de plasma jugulée, le vaisseau put reprendre de l’altitude et repartir, emportant les larmes de la petite fille loin du village depuis longtemps condamné.









Cela faisait plusieurs jours que les trois compagnons voyageaient à bord de leur vaisseau quant Alysin eut une idée qui peut, selon les circonstances, être vu comme bonne, ou stupide.
-« Et si on accélérait un peu ? » dit le petite fille.
Le petit groupe s’était fixé comme objectif à court terme la ville la plus proche, car, comme le disait si bien Alysin : « on ira pas plus loin à moins de s’entre-manger ».
La ville la plus proche avait non seulement le bon goût d’être la ville la moins loin, mais elle avait aussi l’avantage d’être la capitale de la fédération de villes-arbres de cette région de ce monde. Le voyage demeurait néanmoins long, car personne n’avait osé jusque là porter la puissance du réacteur bien loin.
C’est pourquoi la proposition de la pilote ne fut pas tout de suite contestée.
-« C’est possible ? Comment tu ferais ? » demanda l’Homme Sans Nom, essayant déjà de se représenter le schéma technique du moteur afin d’aider la petite fille dans son effort.
-« J’ai juste à pousser ce bouton rouge » lui répondit-elle.
Quelque chose d’instinctif poussa Ioky à demander si c’était vraiment une bonne idée.
-« De toute façon, qu’est-ce qui peut arriver ? »
-« Voyons voir, on pourrait, je sais pas, tomber et mourir, exploser et mourir, être carbonisés et mourir, être électrocutés et mourir…je continue ? » fit remarquer Ioky. Malheureusement le doigt de la petite fille aux yeux bleus avait déjà appuyé assez fort sur le bouton rouge pour l’enclencher, ce qui déclencha l’impulsion électrique voulue, qui se transmis à travers l’intégralité de l’appareil et des circuits, ce qui n’était pas voulu.
La totalité du tableau de bord fut parcouru d’un sursaut et d’éclairs bleus, avant de dégager une fumée grise, puis noire, puis de prendre feu.

Une petite silhouette encapuchonée dans un long manteau de soie vert à rayures marrons et poix bleus se tenait sur une colline surplombant une ville dévastée. Le visage invisible de la créature regardait un objet au loin dans le ciel qui descendait en laissant une trace noire de fumée derrière lui. Quelques secondes plut tôt, cette chose avait percé la croûte de nuages blancs-gris qui recouvrait une grande partie du ciel ce jour là. Peut-être que les choses allaient un peu avancer maintenant…


fuhaaaaaa...c'est long comme post par rapport aux autres non?^^