Axslnyz, la planète des écrivains Un forum dédié aux fanfics. Que vous soyez auteur ou lecteur, viendez! ^w^ (on ne mord pas XD) |
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meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Ailleurs Dim 18 Mar - 17:55 | |
| Ailleurs est ma premiere fiction original publié. Au depart tout commence par one-shot qui est d'aileurs publié dans mon topic one shot, je vais le poster ici.Je le laisserai aussi dans one-chot avec les commentaires ^^. Listing. prologue: sans adieu chap 1 : averse et cigarette
fumer nuit gravement à la santé
Dernière édition par le Sam 23 Juin - 16:42, édité 4 fois | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Dim 18 Mar - 18:01 | |
| Ce chapitre fait office de prologue ^^
Sans adieu
Une larme qui roule et tombe, juste un petit bruit mouillé, quelques sanglots étouffés rien de plus. Le silence demeurait glaciale enveloppant comme la mort elle-même. Tout ses sentiments confus, déchirants, étouffants ne collaient en rien à la très belle journée d'été qui se passait doucement. La chaleur n'était pas cruel, juste douce, une petite brise permettait de respirer facilement et de se rafraîchir. C'était une journée où l'on se baignait, on bronzait, on dormait. Une belle journée d'été, mais personne, personne n'en profiterais. Le regard lourd de l'insomnie, de la tristesse, il observa les personnes présentes à la cérémonie. Que faisaient-elles ici ces personnes qui souffraient de la chaleur sous leur chapeaux sombres? Elle, elle était abrité sous une ombrelle noir et portait une petite robe légère tout aussi sombre, une robe à bretelle de dentelle qui se finissais en dessous du genou. Elle était splendide, gracile, comme suspendue au dessus de tout ça. Ses yeux étaient grave, ses sourcils froncés, elle ne pleurais pas, elle semblait presque en colère. Par quoi?
Ses doigts glissaient doucement dans ses longs cheveux, il l'observait avec un sourire. Elle le regardait en plissant des yeux malicieusement. Quels idées pouvaient encore effleurés les méandres de sa pensées? Lui, il avait décidé d'arrêter de penser depuis qu'il se trouvait dans ses bras. C'était suffisant, il se demandait s'il manquait cruellement d'ambition ou s'il était finalement tombé sur le bonheur. La jeune femme l'attira vers elle pour lui voler un baiser, le tirant de sa contemplation. Tout était trop parfait.
La perfection c'est comme ça qu'on la décrivait, elle n'était pas parfaite comme un mannequin peut l'être, elle était époustouflante. Le souffle manquait quand on la regardait. Elle était plus que belle et aussi d'une intelligence raffinée, cultivée, pas cette intelligence de mathématicien, l'intelligence de la vie. Rien ne semblait avoir de mystère pour elle, le coeur des gens comme les choses qui l'entouraient. Elle aurait put être redoutable, elle devait être redoutable, mais de la tendresse, de la dignité se dégageait d'elle, l'enveloppait d'une aura de douceur. Bien sûre qu'elle l'avait conquis, quand l'image du bonheur vous tombe dessus personne ne se refuse à la garder auprès de soi.
Elle était contrarié, en colère contre elle-même. Tout avait fonctionné comme prévu trop bien fonctionné. Son contrat était remplis sans le moindre problème, mais elle n'était pas satisfaite, son regard croisa le sien. Impardonnable erreur, des larmes roulèrent sur ses joues, elle lut de l'étonnement dans ses yeux à lui, de l'étonnement, de l'admiration et de l'amour. Son coeur se serra, preuve évidente de son échec, son erreur, sa bêtise. Faire une erreur ça pouvait arriver, personne, oui personne n'était parfait. Elle l'aimait, voilà la seule faute qu'elle ne se reprochait pas. Ce qui l'énervait tellement, c'était de devoir le laisser, l'abandonner, le faire souffrir plus encore. Et parfois l'imaginer dans les bras d'une autre.
Il l'attendait à l'ombre d'un grand arbre, satisfait de son employée, il gardait à la main une enveloppe. Elle s'approcha très digne comme toujours, glaciale et charmante. Souvent il la comparait à une veuve noir ou même à ces animaux magnifiques et mortels. - "Vous avez fais un travail exemplaire. J'ai particulièrement aimé votre façon de rencontré votre victime, lui tombé dessus du haut d'un arbre, c'était digne d'un véritable roman d'amour. Puis tuer sa soeur et disparaître le jour même de l'enterrement. Je suis certain que cet homme est détruit, il ne causera aucun soucis à notre organisation. Voici l'argent pour votre travail." Elle recupera l'enveloppe, ne laissant rien transparaître de son désarroi. Par acquis de conscience (si prouvé qu'elle en avait une), elle prévint quand même son employeur. - "Vous savez même avec toute les épreuves qu'il doit supporter, méfiez vous de lui, il pourrait avoir le sursaut de l'animal blessé ou se réfugier dans son job pour oublier, ce qui serait génant."
Elle tourna le dos définitivement sur ce contrat, et garda en elle, le souvenir du sourire de cette homme qu'elle aimait.
Dernière édition par le Dim 18 Mar - 20:34, édité 1 fois | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Dim 18 Mar - 20:33 | |
| le premier chapitre: averse et cigarette
Sur la table était posé un cendrier où une cigarette fumait encore, l'odeur de café envahissait la pièce. Tout l'appartement était désert, seules c'est deux choses pouvaient évoquer la présence d'un humain peut de temps auparavant. Les pièces étaient rangés, qui avais pu vivre dans un tel ordre? Sûrement quelqu'un toujours prêt à partir, une vie qui attend la fuite. Le salon était spacieux deux canapés placés en angle, une table basse posé au milieu sur un tapis blanc. La lumière s'assombrit d'un coup, puis les pièces résonnèrent du bruit de la pluie sur les carreaux. Où était le mystérieux habitant de cette appartement fantôme? Moi j'avais juste envie de pleurer mais je me sentit bête, une crise de mélancolie voila tout. Comme pour tester si ce n'était pas un mirage, je me suis assis sur le canapé, il était moelleux. J'ai eu envie de poser mes pieds sur la table basse et de m'endormir en écoutant la pluie ruisseler. Qu'est-ce qui avait pu chasser l'homme de cette maison, de cette havre de paix. Puis tout d'un coup un choc me vient à l'esprit. Je me dirigeais vers la chambre et regardais dans l'armoire visiblement rien, aucune affaire, je retournais dans le salon, m'asseyant à nouveau et regardant plus attentivement la cigarette. La décoration était peut être masculine mais le fumeur était une femme qui portait un rouge à lèvre carmin et fumais les mêmes cigarettes que moi. Où allait me mener cette enquête? Le léger pincement au coeur me revint, carmin la couleur de son rouge à lèvre. Dans un éclair, je compris le sentiment de mélancolie qui s'était emparé de moi. Le parfum qui flottait dans la pièce, autre que celui du tabac maintenant froid et du café, était le sien. Une larme roula sur ma joue, je grattai ma barbe naissante pour me donner une contenance. Puis je saisis un coussin et le humais à la recherche du parfum de ses cheveux. Je revoyais sa silhouette sombre s'éloigné de moi ce jour là, disparaître sans raison. Laissant dans mon coeur, dans mon corps, cette trace indélébile. Qu'est-ce qui m'avait amené dans cet appartement en haut de ce building au gigantesques fenêtres? La pluie se fit plus violente, et l'appartement plus obscure. Je dépliai la lettre qui était dans ma poche et relus les quelques mots tapés à l'ordinateur. Je souhaiterais vous rencontré, pourriez-vous vous rendre à l'adresse ci-dessous, le premier mercredi du mois de mars. Au départ, j'avais pensé à un client particulièrement discret, seulement personne ne m'attendait dans cet appartement, seul des fantômes que je m'efforçais d' oublier. Un fol espoir s'empara de moi, peut-être étais-je sur sa trace, cette même trace que j'avais tant suivis et jamais trouvé. Je n'avais rien trouvé, que son passé, enfin des brides de son passé, et rien sur ce qu'elle pouvait faire actuellement. La cigarette avait finis de se consumer, je me levais et me mis à fouiller l'appartement de font en comble à la recherche de la clef de ce mystère. Un drôle de travail, le détective devenais son propre client. Au moins, il n'avait rien à mettre s'en dessus de sous puisqu'il n'y avais que les meubles. Je défis le lit et retournai le matelas: rien. Je commençais à me lasser quand je glissai ma main dans une house d'oreiller, celui de gauche. J'y découvris une photo, je la sortais et la regardais. Cette photo de moi avait été prise, il y a bientôt deux ans. Je souriais. Je ne supportait pas cette image de moi. Je la retournai pour ne plus voir mon passé. 3 mots étaient écrit au dos en rouge: n'oublis pas. C'était son écriture à elle, c'était la photo qui était glissé dans son portefeuille. Avais-je dans la main la clef de l'énigme? Je n'avais plus rien a faire ici, je refermais la porte en jetant un dernier regard à cet appartement. Y avait-elle vécu? Y était elle 5 min plutôt? Qui était le correspondant anonyme? Alors elle s'était mis à fumer. L’enquête commençait. | |
| | | El Wap Tit axslnyzien
Nombre de messages : 74 Age : 40 Localisation : Belgique Date d'inscription : 26/02/2006
| Sujet: Re: Ailleurs Lun 19 Mar - 10:05 | |
| Ah, oui, j'ai lu l'intro dans la partie one shot. Ca nous annonce une belle histoire de détectives. J'ai hâte de lire la suite. | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Mar 20 Mar - 21:51 | |
| Merci el wap, je vais faire de mon mieux ><
chap 2: sake et cigarette
Elle sortit de la villa, la lumière dorée du soleil la conquis et elle choisit de continué son chemin à pied. Le soleil n'était pas encore entrain de se coucher mais tout était recouvert d'or et de vert. La villa était dans une petite rue d'un quartier assez ancien. Elle longeais les jardins des autres maisons, des odeurs sucrées lui emplissaient les narines, une pie voletait de branche en branche. Elle se dirigea vers les artères bondé du centre ville. C'était l'heure où tout les employés de bureau rentrait chez eux. Après le calme tranquille du quartier résidentiel, elle eu l'impression d'être transporté dans un autre monde avec l'animation du coeur de ville. Les gens étaient pressés et ne faisaient pas attention à ce qui se passait autour d'eux, les quelques passants distraits la dévisagèrent avec insistance ou se retournaient sur son passage. Elle portait une jupe dansante s'arrêtant au dessus de ses genoux et un haut laissant ses épaules dégagés avec une veste cintré. Elle passa devant un restaurant japonais avec une salle fumeur et y entra, l'air sombre. Elle s'assit dans un coin replié de la salle fumeur et sortit de son élégant sac en cuir, une cigarette qu'elle alluma. Elle en aspira une longue bouffé, comme si elle n'avait pas pu en fumer depuis longtemps, puis elle soupira. Immédiatement, elle se sentit soulagé, peiné aussi, la fumé lui évoquait des souvenirs, et cette odeur la transportait dans son passé plus joyeux. Elle regardait dans le vide mélancolique. Que pouvait-il bien faire en ce moment, fumait-il encore ces cigarettes. Elle revoyait ses yeux se plisser en patte d'oie quand il souriait et ses fossettes se creuser.
Ils marchaient dans la rue, quand ils croisèrent une maman et sa petite fille, il remarqua son regard attendrit, ça le fit sourire. Il lui posa la question: "t'en veux un ?" Elle le regarda un instant surprise, puis elle souffla un oui. Il était amusé par sa réponse et il dit pensif:" j'espère que si c'est une fille elle sera comme sa mère". Elle fut prise d'un rire franc et lui dit avec douceur:" et si c'est un garçon qu'il hérite des fossettes de son papa", puis l'embrassa sur la joue, ce qui le fis rire.
La voix basse du serveur la tira de sa rêverie. Sans levé les yeux de son calepin, il lui demanda ce que la demoiselle prendrait, elle répondit la voix un peu trop ému qu'elle mangerai bien des raviolis chinois. Interpellé par les intonations de la voix, le serveur la regarda, elle pu remarquer l'étonnement du vieil homme. Il lui dit avec un sourire complice: -"Ne pleurez pas mademoiselle, je suis sure que la vie sourira à une fille comme vous". Elle hocha la tête et le serveur s'empressa de rejoindre les cuisines. Elle entortilla une mèche de cheveux autour de son index puis la passa derrière son oreille. Elle ecrasa son megot et posa son menton sur ses mains en reprenant l'allure froide et hautaine qu'elle s'imposait. Le carillon de la porte d'entré se fit entendre et un home élégant, la cinquantaine entra, il semblait cherché quelqu'un du regard. Elle se leva et lui fit signe de la main. Il se dirigea vers elle a grands pas et s'assit en la saluant. -"Veuillez m'excuser mais j'ai déjà commandé pour moi" dit -elle d'une voix posé. -"j'ai déjà bien mangé, c'est parfais." -"Bien, pourquoi vouliez-vous que l'on se rencontre ?" L'homme la regarda et souffla: -" Dire que vous êtes aussi jeune et pourtant si mure." -"Tout de même, j'atteindrais bientôt la trentaine, mais ce n'est sûrement pas le sujet de notre entretien." Un serveur plus jeune vint déposer le plat de ravioli, les yeux rivés sur elle. A contre coeur, il regarda l'homme et lui demanda s'il désirait commandé, celui ci refusa poliment l'offre. -"Nous pouvons enfin commencer, je préférais que ce que je vais vous dire reste à l'abris des oreilles indiscrètes. " Elle se pencha vers lui pour écouter ses paroles, il lui demandais d'accomplir une nouvelle mission. En son fort intérieur, elle pria pour qu'elle ne soit pas aussi pénible que la précédente. Il lui remis une enveloppe contenant juste les clefs d'une consigne de gare. Aucune trace écrite, c'était la règle surtout depuis qu'un petit détective avait faillis percé les secrets de l'organisation. Cette fois ci, elle devait seulement récupérer une mallette et son porteur et les amener à bon port. Elle se risqua à poser la question: -"Le porteur homme ou femme ?" -"La réponse vous poserait-elle problème?" -"Non c'est pour savoir quelle tenue porter" dit elle avec un sourire. Elle porta le dernier ravioli à sa bouche. Elle fis signe au serveur qu'elle payait l'addition, l'homme tendis le chèque en premier et laissa un beau pourboire au jeune serveur. -"C'était un dîner de travail donc au frais de notre société, une voiture viendra vous chercher demain, le porteur est un homme. Vous trouverez le nécessaire dans la consigne, je ne vous souhaite pas bonne chance." Il se leva et lui baisa la main et s'en alla. Elle avait besoin de distraction, elle appela à nouveau le jeune serveur et lui commanda un verre de saké, en lui demandant quand est-ce qu'il prenait sa pose. Ce faire charmer, une activité normal, futile et distrayante. | |
| | | El Wap Tit axslnyzien
Nombre de messages : 74 Age : 40 Localisation : Belgique Date d'inscription : 26/02/2006
| Sujet: Re: Ailleurs Mer 21 Mar - 18:46 | |
| Une belle ambiance d'agents secrets. J'ai l'impression d'être dans un james bond. | |
| | | Kaya *créatrice d'hymnes débauchés*
Nombre de messages : 140 Localisation : Dans la cuisine, en attendant les creish d'Allie *w* Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Dim 25 Mar - 12:30 | |
| L'ambiance est vraiment...*w* ça donne envie d'avoir la suite, comme toujours >w< J'aime bien l'alternance entre un chap "lui", un chap "elle" la suiiiite | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Dim 25 Mar - 19:04 | |
| merci^^
chap 3: brouillard et bord de mer
Je sortis de mon appartement et descendai au rez-de-chaussée , j'entrai dans mes locaux encore sombres et récupérais le sac que j'avais préparé la veille. J'indiquais sur la porte d'entré que la "boutique " était fermée, et sortit par la porte du "personnel"qui se résumait à moi uniquement. Le froid vif du matin me fit remonter la fermeture de mon blouson de cuir juqu'au menton. Un brouillard assez épais c'était lever pendant la nuit, j'avais l'impression de marcher dans un paysage brouillé et féerique, comme dans un rêve cotonneu, les rues me semblait désertes alors que je me dirigeai vers la gare. Tout devint de plus en plus blanc, les lumières atténuées des réverbères qui semblaient flotter s'éteignirent petit à petit. Le soleil n’était qu’une boule rouge aux contours flous, le paysage féerique devint plus mélancolique. Après 20 minutes de marche, j'arrivais à la gare, je m’accordais le temps de prendre un café et de composter mon billet puis je me rendis près des quais. Mon train était indiqué au numéro 10, je m’avançais et m'engouffrais dans mon wagon. Je m'installais tranquillement en face d'une adolescente occupée avec son MP3. Le train démarra et après avoir regardé les occupants du wagon, personne de connus en vue,( l'espoir fais vivre), je reportais mon attention sur le paysage qui défilait. On traversa la ville embrumé puis la campagne, elle aussi noyé dans le brouillard, tout semblait paisible et désert. Les rails surplombaient un paysage vallonné et boisé, des lambeaux de brume s'attardaient sur le sommet des arbres comme accrochés. D'autres rempaient dans le creux des vallons, je me sentais pris dans un de ces livres de fantastiques. Je m'imaginais, derrière les bois, une petite masure avec une cheminé qui fumait et une vielle avec 3 chats. Les heures défilaient, ma voisine écoutait une chanson comme celles qui passent dans les fins de boum et qui mettent le bourdon. Le brouillard se leva brusquement, me laissant découvrir l'éclat émeraude de la mer. Je pouvais déjà sentir les embruns, mon impatiente grandit, en même temps que mon inquiétude. Il était temps que j'aille me dégourdir les jambes qui me portèrent automatiquement au wagon restaurant. J'y achetais une salade, après avoir mangé, je retournais m'asseoir. Le train avançait au milieu de l'eau sur une petite bande de terre, de par et d'autre, on pouvait voir des étangs avec quelques pécheurs. C'était surprenant de rouler sur l'eau. La voix du conducteur, me réveillat, on arrivait. A la sortit du train, je pris un taxi et posait ma tête contre la vitre, tendu et fatigué, le paysage qui défilait m'était familier, quel drôle de sensation. Je retournais chez moi et ce n'était pas un soulagement. Trop de souvenirs ici, le théâtre des évènements ce serait peut être trop pompeux comme expression. Je sortais du taxi et payais le chauffeur. La maison avait toujours sa couleur blanche, les volets bleus étaient clos, j'inspirais. Le ciel était bleu, l'odeur des embruns parvenais juqu'à moi. Je fouillai dans ma poche, mon doigt buta sur le porte-clef, je m'en saisi et l'introduit dans la serure en respirant un bon coup. La porte grinça legerement, je m'attendais presque à voir sa silhouete venir à ma rencontre, mais rien. Je passais dans les pièces pour ouvrir les volets avant de la maison, puis j'entrai dans le salon et je fis glisser les volet intérieurs de la baie vitré. Elle occupait la majorité du mur de la pièce qui donnait sur l'extérieur. J'ouvrais en grand sur la plage, la maison était longé par une sorte de terrasse en bois surélevé par rapport à la plage d' à peu près 8O cm. Tout était pareil qu'avant , l'odeur de la mer, la couleur du ciel, tout m'emplit de souvenirs heureux qui m'étaient douloureux
Elle était allongée là, en chien de fusil. Elle était tournée vers la mer, le soleil était moins fort. Un verre de thé glacé était posé à coté d'elle . Je m'approchai d'elle doucement, je ne pouvais voir son visage. Je distinguai le livre posé sur le bois de la terrasse qu'elle maintenait ouvert. Je m'accroupi à coté d'elle et me mit a jouer avec ses cheveux. Elle avait les sourcils froncé plongé dans sa lecture, elle semblait ne pas m'avoir remarqué. Je l'embrassai dans le cou. - "Tiens toi tranquille, c'est un passage au suspens dramatique dit-elle avec sérieux. Je m'allongeai contre elle, elle sourit et me laissa lire par dessus son épaule.
Le livre devait être encore dans la bibliothèque, au première étage, la chambre était toujours aussi charmante. Je dormirais dans le canapé sûrement, je ne me voyais pas du tout seul dans le grand lit douillet. Je parcourais le rayonnage de livre, je reconnus tout de suite la couverture du poche marqué par les nombreuses lectures. Un de ses préférés, je l'ouvrais quand quelque chose tomba. Peut être une page décollé par le temps et le sable, je me baissai pour la ramasser. C'était un papier où une adresse avait été rapidement griffonnée au crayon papier. C'était son écriture assurément. Une nouvelle trace, il fallait que je la suive, mais pour l'instant je devais porté des fleurs au cimetière. | |
| | | Kaya *créatrice d'hymnes débauchés*
Nombre de messages : 140 Localisation : Dans la cuisine, en attendant les creish d'Allie *w* Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Dim 25 Mar - 22:05 | |
| rooooh je l'avais pas lu celui là! nyah je me demande vraiment ou tout cela va finir par le mener huhu à propos de la "chanson qui file le bourdon", bizarrement j'ai tout de suite eu "the scientist dans la tête >.> Bon je ne te cache pas que certaines fautes m'ont un peu écorché les yeux mais t'es pardonnée vu que l'histoire est géniale û_u Allez la suite \o/ | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Ven 6 Avr - 21:03 | |
| >< pardon pour les fautes mais c'est vraiment pas mon fort (c'est même ce qui ralentit les posts u_u) moi je pensais pas à the scientist mais les chansons qui devrait etre joyeuse mais qui donne le cafard (on peut pas dire qu'a la base the scientist est joyeuse)
bon bas ce sera un petit chapitre,
chapitre 4: brouillard et bord de baignoire
Elle s'était réveillée de très bonne heure, ce premier jour de mars, il faisait encore sombre dans l'appartement. Elle avait eu du mal à se lever. Finalement, elle s'était glissée hors de la couette et dirigée vers la salle de bain. Elle enleva son pyjama de satin rose sombre et examina ses cernes dans la glace. Elle fit couler l'eau avant de l'obtenir à une température qu'elle jugea convenable. L'eau brûlante qui ruisselait petit à petit la lavait de ses cauchemars de la nuit, quand elle fût prise d'un vertige. Ses pieds se dérobèrent sous elle. Elle s'accroupit en position foetale sous le jet d'eau essayent de reprendre ses esprits. Un petit coup de fatigue, cela pouvait arriver aux meilleurs. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée assise sous l'eau chaude quand elle se décida à sortir. Elle enroula une serviette et prit dans son vanity box la trousse à médicaments. Elle avala son cachet sans verre d'eau. Même avec un métier qui rend inhumain, on est jamais à l'abri d'un affaiblissement de l'organisme. Elle éternua.
-"tchou!" -" eh bien, on dirait que tu as attrapé froid" dit-il attentionné et taquin. -"hier soir sûrement, au restaurent sur le bord de mer, je n'aurais pas du mettre ce décolleté." Sa voix était légèrement voilé. Il se fit faussement sérieux et déclara: -"Voyons n'accuse pas ton décolleté!"Sur ce il remonta la couette sur elle et alla s'affairé dans la cuisine. Il en revint avec un plateau où était disposé une tasse de chocolat chaud. -" aujourd'hui tu ne fais rien! je t'oblige à rester sous les couvertures." -"je t'embrasserais bien mais j'ai peur de partager mes microbes" -"je prends le risque." et il se pencha par dessus le plateau pour recevoir sa récompense.
Elle s'obstinat à faire comme d'habitude, elle s'habillât d'un pantalon sombre large et d'un chemisier blanc avec une veste tailleur de la même couleur que le pantalon. Elle s'appliqua lors de son maquillage à dissimuler les traces de fatigue. Elle mit son rouge à lèvre carmin et souligna ses pommettes avec un peu de rouge. Le maquillage était suptil et raffiné.Elle sortit de la salle de bain emportant tout avec elle. Elle glissa ses pieds dans de ravissants talons aiguilles et rangea ses affaires dans une énorme valise rigide. Elle posa le vanity par dessus et pris son parfum. Lorsqu'elle était dans la salle de bain, le service de ménage de l'immeuble était passé, tout était propre. Elle glissa son portable et ses cigarettes dans sa poche. Elle travailla sur son ordinateur portable, elle s'informait sur un futur "client". Elle prit une pose déjeuner qui lui permit de descendre s'aérer puis revint à l'appartement. Une grande enveloppe l'attendait avec des photos qu'elle étudia minutieusement. Toujours embrumé par le médicament antirhume, elle se prépara un café et s'alluma une cigarette. Elle du la lâcher pour répondre à son portable qui avait vibré deux fois. Son correspondant devait la voir pour une affaire pressante. Elle prit ses bagages, mais dû laisser certain effets personnel puis poussa la porte derrière elle et pris l'un des deux ascenseurs. L'autre indiquait qu'il montait. L'esprit troublé par l'abandon d'une chose précieuse à ses yeux, elle essaya de se concentrer sur sa prochaine affaire.
Dernière édition par le Ven 22 Juin - 10:57, édité 1 fois | |
| | | Kaya *créatrice d'hymnes débauchés*
Nombre de messages : 140 Localisation : Dans la cuisine, en attendant les creish d'Allie *w* Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Sam 7 Avr - 20:36 | |
| hoho j'aime bien le "un petit coup de fatigue, cela pouvait arriver aux meilleurs." dommage qu'elle n'eternue pas comme Osaka... ("Ashou! snurf! C'est l'rumdéfouin!! .^¬^." ok je sors v___v") Je veux la suite ¤w¤ | |
| | | El Wap Tit axslnyzien
Nombre de messages : 74 Age : 40 Localisation : Belgique Date d'inscription : 26/02/2006
| Sujet: Re: Ailleurs Jeu 12 Avr - 16:16 | |
| Ca y est, elle fait une crise de conscience. C'est le début de la fin, je dis. | |
| | | meno-chan Admin
Nombre de messages : 215 Localisation : devant mon ordi lol Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Ven 22 Juin - 10:55 | |
| Ne l'enterrer pas trop vite, elle a encore des coups en reserve huhu. Je suis reellement désolé de ne pas avoir poster depuis tout ce temps, j'aurais vraiment préféré pouvoir le faire
enfin ça on s'en fout ...
Chapitre 5: Odeur de rose
La pluie avait remplacé le soleil de la vielle, la mer semblait agité. Le sable mouillé était maintenant martelé par des grêlons, c'était mars. Par la fenêtre de la cuisine, on pouvait voir les gouttes roulés le long des câbles électriques et se décrocher par intervalles réguliers. La lumière était douce et apaisante, la journée commençais doucement. Les doigts croisé sous le menton, j' élaborai le planning de ma journée, tout manquait ici, il fallait faire des courses, puis s'informé sur l'adresse. Dans cette ville balnéaire, rien ne donnait envie de se presser, tout semblait s'écouler lentement. Ça faisait longtemps, trop peut-être, que je ne m'était pas sentit aussi calme, apaisé. Peut-être etait-ce la maison. Je me mis en route tranquillement. Je sortis du garage une vielle décapotable, en espérant qu'après deux ans d'inactivité, elle voudrait bien redémarrer. Elle toussa puis commença à chauffer, on prit notre temps pour arriver au supermarché à l'extérieur de la ville. Les rayons étaient trop grands, trop éclairés. Je fis un stock d'aliment pour trois jour pas plus, il y avait toujours la possibilité d'un imprévu. Après, je me chargeais des produits de toilette... les gels douches, tout un rayon absurde de gel douche. Un seul accrocha mon regard, un flacon rose, son shampoing, je l'ouvrai pour en respiré l'odeur.
-pourquoi tu me regardes ainsi? s'étonna t il. -je ne sais pas, j'ai l'impression de me noyer dans tes yeux, d'y perdre un peu de moi. -Alors je garde ce que tu perds, Il passa un doigt sur ses lèvres à elle, y dessina un sourire en coin, puis par habitude il saisi une mèche qui sentait si bon son shampoing , il joua à l'entortiller entre ses doigts; -Mon dieu, c'est pas sérieux tout ça! dit-elle en soupirant, plus qu'ennuyée, trop sérieuse. -De quoi tu parles? répondit-il inquiet -Je t'aime, je t'aime trop.
Une dose d'elle, puis je continuais mes courses, un gel douche sportif, un shampoing de la même gamme, dentifrice... La caissière me fit un grand sourire, j'étais ailleurs et n'y fis pas attention. Renfrogné, elle passa rapidement les articles et m'annonça le montant de mes achats. Je chargeai les courses dans le coffre. Je pris le papier froissé dans ma poche pour reregarder l'adresse, je connaissais ses moindres traits à force de l'a regarder, elle ne me disait toujours rien. Il y avait dans la boite à gant, une carte de la ville, je suivais le chemin du doigt puis pris la décision de m'y rendre immédiatement. La rue était dans un quartier résidentielle assez chic, au numéro de l'adresse on pouvait apercevoir un toboggan en plastique dans le jardin et une balançoire accroché à un pin. La grêle avait cessé, je ralentit pour pouvoir lire le nom sur la boite au lettre. Ça ne me disait rien, absolument rien. Je continuais mon chemin, dans ce genre de quartier, tout comportement singulier paressait louche. Dans le bottin, au nom de la boite au lettre; il y avait bien un numéro, automatiquement mes doigts le composèrent sur le téléphone, avant de me souvenir que j'avais résilié la ligne quelques années plutôt. C'était plus radical que de le débrancher, je cherchai frénétiquement dans la poche de ma veste mon portable. Une boule d'angoisse me serra le ventre, alors que résonnait la tonalité. J'avais appelé sans réfléchir auparavant à un baratin pour expliquer mon appel. La vérité, la vérité ferait peut être l'affaire. -Allo? mon coeur fit un bond, quel manque de professionnalisme. C'était une voix féminine. -Bonjour madame, je suis ... -Je sais qui vous êtes, votre nom s'affiche sur l'écran de mon téléphone monsieur. -Ah mais ... -Une longue histoire, mais je suis sûre que l'on a des choses à se dire, seriez-vous libre cette après midi pour un café vers 3h? -Bien sûre à 3h. Puis j'entendis la tonalité, elle avait raccroché. Un coup de fil surréaliste, une femme inconnue me connaissait moi, et sans même s'inquiéter, me propose de me rencontrer. Le temps sembla s'allongé jusqu'a 3 heure moins le quart.
Anxieux, nerveux même, je sonnais à la porte. Une femme, la trentaine, vint m'ouvrir avec un grand sourire. Elle me serra la main en se présentant, puis continua: -Excusez moi de mon attitude cavalière, ce matin. Entrez je vais vous expliquer, mais d'abord, j'aimerais connaître les raisons de votre appel. La maison était coquette, quelques jouets trenaient sur le sol, elle me fit asseoir sur un grand canapé et déposa devant moi sur la table basse une tasse de café déjà chaud, je la remerciais. - j'ai trouvé votre adresse, chez moi et je me demandais pourquoi elle était là. C'est mon amie qu'il l'avait noté. - Cette jeune femme ? Elle me sortit une photo d'elles deux bien plus jeune à l'époque du lycée me sembla-t-il. Quel choc, c'était très étrange de la voir sur cette photo sans que ce soit celle que je connaissais. - Oh, oui, c'est elle. - Comme vous pouvez le constater, c'est mon amie d'enfance, elle m'avait donné votre numéro en cas d'urgence mais nous avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer. -Vous la connaissiez intiment? Elle me regarda dans les yeux, - Comme ma soeur. - Je suis désolé, j'aurai appelé plutôt mais elle ne m'a jamais parlez de vous, ni même de son passé en y réfléchissant. - J'aimerais vous en dire plus mais avant, je dois vous donner ça, on me l'a envoyé pour que je vous le donne. Elle sortit un dossier et me le tendit. Rien n'était noté dessus. - Qui vous l'a envoyé? - Il n'y a pas le nom de l'expéditeur, ni la provenance. Je m'apprêtait à l'ouvrir quand elle posa sa main sur la couverture. - Attendez d'être chez vous, c'est sûrement personnel, je ne me suis pas permis de le feuilleté. - Je vous en remercie sincèrement... mon dieux j'ai tant de question à vous poser! - Écoutez, je dois chercher les enfants, mais je serais très heureuse de vous recevoir à nouveau pour que l'on puisse parler plus tranquillement. Feuilleter déjà ce dossier. Vous compter rester un peu en ville j'espère? - Tout dépend de ce dossier mais je resterais pour vous questionner. - Parfait et bien je vous dit à demain à la même heure.
Elle me raccompagna à la porte et ferma la maison derrière elle, me serra la main et prit sa voiture en même temps que moi. | |
| | | Kaya *créatrice d'hymnes débauchés*
Nombre de messages : 140 Localisation : Dans la cuisine, en attendant les creish d'Allie *w* Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Ailleurs Jeu 28 Juin - 18:58 | |
| Désolée d'avoir été aussi longue ><" L'ennui avec les chapitres alternés c'est qu'on a 2 fois plus de suspense... Enfin comme tu as pris de l'avance tu vas pouvoir vite poster la suite hein? ^___^ *sourire colgate* | |
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| Sujet: Re: Ailleurs | |
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