bon eh bas je commence avec click: Nannou d'Aphex Twin
et le texte que j'ai ecris dessus:
Elle met délicatement la clef dans la serrure en regardant le jardin envahit de ronce, elle pousse la vielle porte en bois qui grince. Son pied avance et quitte le perron. Elle rentre dans l'ombre étouffante, pleine de poussière d'une maison depuis longtemps fermé. Pourtant l'odeur est encore là, l'odeur de vieux bois. Face à la porte d'entrée, un vieil escalier de bois monte vers le premier étage plongé dans l'ombre, de part et d'autre de l'entrée: deux portes. Le parquet grince ,des images lui reviennent en mémoire. Elle s'avance vers la cuisine dont la porte est resté ouverte. Elle y revoit sa grand-mère en tablier en train de nettoyer les fruits du jardin. Comme une fantôme du passé, l'image se retourne et lui sourit. Ce souvenir s'efface dans un tourbillon de poussière. Il ne reste plus que dans la cuisine la vielle table en bois rustique à jamais marqué par le couteau à pain. Elle se retourne pour faire face à la porte du salon. Cinq pas et elle touche le bois de la porte, elle hésite et effleure les vaines du bois, la porte s'ouvre, tout les meubles sont bâchés. L'ancestral canapé en face du vieux buffet. Elle traverse la pièce à grande enjambé détruisant le calme des lieux. Elle ouvre les fenêtres aux huisseries fatiguées puis les volets dans un claquement. La lumière pénètre dans la pièce la ramenant à la vie, la poussière tourbillonne dans les rayons. Elle parcoure des yeux ses souvenirs d'enfant. Grand-père fumant dans le canapé, la grand mère assise dans le rocking chair. Elle quitte la pièce, le regard un peu voilé. Elle se dirige vers l'escalier chaque marche est couverte d'un épais tapis de poussière et la rambarde proteste aux doigts qui se sont posés dessus. Le bois est poli par les mains qui l'ont parcouru, elle arrive en haut de l'escalier et regarde en bas la clarté que laisse passer l'ouverture du salon. Tout l'étage est sombre on distingue à peine une vielle commode sur le palier. Un couloir sombre mène droit vers une porte. Les murs de ce couloir sont rythmé par deux autres portes. Elle avance prudemment, elle reconnais la porte de la chambre de ses grand parents, un rai de lumière filtre dessous. Elle a vus en arrivant que les volets était resté ouvert. Elle n'entre pas, déjà de leur vivant elle y rentrait rarement. De l'autre coté, il y a deux chambres, celle des ses parents, celle des adultes et au fond celle des enfants. Elle ne se résous pas à entré et se dirige vers la porte du fond. Celle-ci donne sur l'obscurité, sur un nouvel escalier plus étroit plus raide. L'escalier "du paradis". Par réflexe elle baisse l'interrupteur rien ne se passe. Elle gravit l'escalier noir pour arriver en face d'une autre porte. Son paradis est bien gardé. Elle tourne la poignée en porcelaine froide sous les doigts. Comme si la pièce l'accueillais la porte émis un long gémissement. Elle put enfin contempler le grenier plein de trésor, des vielles males, un fauteuil cassé une armoire pleine de naphtaline. Une poupée en porcelaine au pied brisé. Un vieux chale, des aiguilles à tricot et le train en bois. Elle traverse la pièce hagard, tout les fantômes de son enfance la regardent, passer. Elle ouvre l'oeil de boeuf, respire l'air vivifiant de l'été.
-Chéri tu peux entrer, fais attention c'est très poussiéreux.
je vous conseille ce compositeur, mais tout est une histoire de gout.