Axslnyz, la planète des écrivains
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 [Itah] Closer

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Itah
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Itah


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[Itah] Closer Empty
MessageSujet: [Itah] Closer   [Itah] Closer EmptySam 20 Jan - 18:46

Et voilà, je me décide finalement à me lancer... Je suis un peu timide. ^^"

Donc, je vous propose l'une de mes fics, ma plus récente ; Closer. Il s'agit d'une fic normale, qui n'a rien d'extraordinnaire etc, pas d'héroic fantasy. Je joue surtout beaucoup sur la psychologie des personnages, du moins, c'est ce que je veux accentuer le plus, tout simplement parce que ça me plaît énormément. Je ne situe pas mon histoire au Japon ; c'est une fic et non une fanfic, donc un écrit original, pas la reprise d'une histoire de manga. ^^ Donc, l'univers est plutôt européen, pour vous imager la chose.

Je vous propose donc le 1er chapitre de Closer, qui est une sorte d'introduction pour vous faire comprendre de quoi cela va parler. Bonne lecture. ^^




*****


Closer




Chapitre 1 ; Habitudes contradictoires







"Salut ! Comment vas-tu aujourd'hui ? Quoi de neuf ? T'as lu le bouquin qu'on devait lire aujourd'hui ?"

Et tout les matins, c'est la même chose. Elle arrive quelques minutes après moi, s'assied, se tourne vers moi et commence à me sourire et engage tout de suite la conversation. Je sais que les vides, les blancs, quand personne ne parle la rendent mal à l'aise. Alors je lui réponds, toujours la même chose, tout les matins, mais je réponds toujours ;

"Bien, merci, et toi ? Le bouquin ? Oui je l'ai lu. Bon, il était un peu lourd, mais je l'ai quand même lu en entier."

Et je la regarde. Je regarde son visage. Elle n'est pas "tellement belle que le soleil peut rougir de honte face à elle" ; je ne suis pas poète et je ne vis pas d'une passion imaginaire : elle est belle, voilà tout. J'aime son visage fin, ses traits réguliers et précis, et j'aime son teint mat. J'aime sa bouche, ses lèvres, son nez, ses yeux, la ligne de ses épaules, son corps, ses formes aussi. En fait, j'aime tout. Je ne peux pas prétendre être amoureux d'elle, c'est pire ; elle me fascine.
Nous sommes tout deux en troisième année de fac de psycho. On a la même passion, le même rêve. J'espère simplement qu'on restera dans la même classe encore longtemps.

"Hey, tu m'écoutes ?"

J'aime aussi quand elle se penche vers moi avec ses grands yeux. Est-elle inquiète ou n'apprécie-t'elle pas que je sois rêveur pendant qu'elle me parle ? Peu importe, l'important, c'est qu'elle approche son visage à quelques centimètres du mien.
Sa voix est douce, comme ses yeux. Elle est franche mais est douce. C'est une fille étrange, tu sais. Le premier jour, la première fois où je l'ai vu, elle m'a captivé. Elle a de longs cheveux bruns, toujours coiffé de la même manière ; un chignon en dégradé, et avec les longues mèches qui dépassent, elle fait de jolies tresses qui descendent jusqu'à ses hanches. Elle est petite et menue, elle a l'air fragile mais elle me bat toujours au bras de fer ; elle porte des jeans, "ses converses chéries", et de jolis hauts aussi verts que ses yeux. Mais ce qu'il y a de plus beau chez elle, c'est sans aucun doute son sourire ; elle le donne sans hésitation ni remords, tout le temps. On dirait qu'elle n'est jamais malheureuse, ou qu'elle ne trouve pas l'utilité de souffrir. Dis, explique moi pourquoi et comment ? Pourtant il y a des souffrances inévitables dans la vie ; y échappes-tu avec ton sourire ? Es-tu donc une personne aussi rayonnante que ton sourire, sans blessures secrètes ou points faibles ? J'aimerai te poser ces questions tu sais.

"Dis, Morgan, je crois que depuis tout à l'heure, je parle toute seule..."

Oui, on ne suit jamais le cours du lundi matin. La psychologie des adultes, on s'en fiche. D'habitude on bavarde tout le temps à deux. On est assis tout à droite, en haut de l'amphitéâtre, alors on ne gêne pas beaucoup, parce que généralement, on n'entend rien quand on est en haut, et c'est les glandeurs qui y sont. On est juste dérangés par les amis de devant qui s'amusent à nous lancer des petites boules de papier, et on s'amuse parfois avec eux, en faisant une bataille.
Mais en fait ce matin, je me demande pourquoi je ne l'écoute pas. Pourtant, d'habitude, je bois toutes ses paroles, et je fixe bêtement ses lèvres. Et après on se chamaille gentillement, on se pince, et on rigole énormément. On est de très bons amis, depuis longtemps quand même, maintenant. Je n'ai pas envie de la perdre : un jour j'aimerai pouvoir lui dire.
Mais d'habitude, je ne pense pas tant de choses... Mais les habitudes sont différentes chaque jour. C'est un piège. Je me fais avoir. Vite, je dois sortir, me lever, partir, courir, et ne plus jamais la voir. Mais j'avoue que je préfèrerai endurer mille souffrances plutôt que la voir disparaître de ma vie ; il y a pire que la mort, et les tombes ne sont pas transparentes. Comment pourrais-je la voir si je suis sous terre ?

"Morgan, il est midi, tu as fini de rêvasser ? J'ai pris le cours en notes, c'est bien la première fois que je fais ça. Tu es malade ? Tu veux que je te raccompagne chez toi où on va à la cafét' ?"

Bon, finit le rêve. Quand on a faim, il faut manger !

Au fait, je m'appelle Morgan, j'ai 21 ans. Je suis étudiant en 3e année de psychologie à la fac. Je souhaite devenir psychothérapeute, plus tard. J'ai rencontré cette fille, Tachia, en première année. Je ne sais pas quoi dire de plus. Si ce n'est qu'un jour, elle me fera perdre la raison.


Dernière édition par le Ven 2 Fév - 22:49, édité 1 fois
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Itah] Closer   [Itah] Closer EmptyDim 21 Jan - 16:15

Une histoiiire d'amooouuur
hem hem
c'est une bien jolie introduction *_*
quand meme plus de 2 ans qu'ils se connaisent ... si Tachia attend morgan elle a pas finis ^^

La suite?

(fic rajouté au listing)
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Lizou
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Lizou


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MessageSujet: Re: [Itah] Closer   [Itah] Closer EmptyDim 28 Jan - 16:12

Ouaah! Début très interessant ^^
Les personnages sont tout de suite très attachants, j'attends la suite! :]

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Itah
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MessageSujet: Re: [Itah] Closer   [Itah] Closer EmptyJeu 1 Fév - 13:08

Merci beaucoup Meno et Lizou. ^w^
Je vous laisse le chapitre 2. Bonne lecture. = )

Chapitre 2 : L'Horloge parlante




Où est-elle ? Je ne la vois plus. Rendez-la moi !

Ah, c'est le soir. Quelle heure ? Vingt-deux heures. C'est précis, dis donc. Je deviens vraiment fou quand elle n'est pas là. Je pensais qu'il était au moins trois heures du matin, à vrai dire, je me sens un peu bête. Allez, plus que quatre heures avant qu'il soit sept heures du matin, et le moment de se préparer pour aller à la fac. Ah mais non, il est vingt-deux heures, j'oubliais... Est-ce-que je dors ou pas ? Il faudrait qu'elle sorte de ma tête, donc en gros je ne dormirai pas. Pourquoi ces derniers temps c'est plus fort que d'habitude ? Dis, pourquoi tu occupes mes pensées, mon coeur, et mon quotidien ?
Je voudrais parfois revenir en arrière, je me dis que ma vie ne m'appartient pas, tu m'as tout pris. Mais je ne t'en veux pas. Jamais je ne pourrai faire ça... Je me déteste à me savoir aussi faible, parce que je suis fier et jamais je n'ai dépendu aussi fortement de quelqu'un. Pourquoi mon point faible, ma vanité sérieuse, mes convictions, mes rêves, mon avenir, mon coin sombre, mon jardin secret si libre, ce pêché si intense... Merde, je deviens poète. C'est la honte, je ne veux pas passer mon temps à essayer d'écrire ce que je ressens ; ce serait banaliser des sentiments trop intenses. Je voudrais simplement que tu m'expliques de quel droit tu m'as pris ma liberté...
Pourtant je me souviens que quand j'étais ado, j'étais loin d'être l'amoureux passionné. Je collectionnais les copines, on m'a dit cent fois que je n'étais pas moche du tout, et je me suis principalement servi de cet atout. Pourtant jusqu'à présent, aussi fort m'aimaient-eles, je ne ressentais jamais rien de bien sérieux pour ces filles. Je me considère comme ignoble de leur avoir fait vivre cela, je me tuerai si je l'avais fait pour toi, mais ma laideur ne me sert pas de leçon, je ne peux pas m'empêcher de t'aimer...
S'il te plaît achève moi. Ou alors, viens maintenant dans mes bras et n'en part jamais. Je voudrais briser mon quotidien ; animé par des entreprises, conditions, obligations, choses trop bien réglées pour me plaire, je voudrais m'enfuir loin, avec toi.

Je me demande depuis quand, tu sais. Depuis quand je suis devenu aussi profondément bête et amoureux. Je suis aveugle, tu sais. Dis moi, me rendras-tu ma vue un jour ? Mais si tu disparais de ma vie, c'est un poignard que tu m'enfonceras dans le coeur.

Bon, ça craint, il est minuit. Je ferai mieux de me reposer. Je voudrais arrêter de vivre ce quotidien où elle obsède bêtement mes pensées. C'est nul, rien n'est réciproque.

"Je devrai ranger un peu l'appart' moi..."

Et je ne trouvais rien de mieux à faire. Mon appartement était situé près d'une gare, dans une grande ville. L'université était à quelques pas. Mes parents m'envoyaient des sous, et m'aidaient à payer le loyer de cet appartement sale mais néanmoins spacieux. Le reste, les études, la nourriture, c'est moi qui payait avec mes différents petits boulots. Je me sentais vivre comme un gitan, j'allais à droite et à gauche, j'apprenais des choses tout les jours qui étaient utiles à un destin que je ne voyais pas, et j'étais romantique au point de gratter ma guitare tout les jours en pensant à elle. Pourtant je suis jeune et ma vie est déjà condamnée depuis que je la connais. Je m'amusais bien étant jeune ; je vivais dans une ville sympa, avec des parents compréhensifs, et de bons amis. J'ai réussi mes études au collège et au lycée, j'avais toujours des petites copines, je m'éclatais tout les samedis soirs en fête, je me bourrais, je fumais. J'étais jeune à fond, en gros. Et puis finalement j'ai perdu ma jeunesse, et peut-être ma vie, depuis qu'elle est entrée dans la classe, qu'elle a toqué à la porte timidement par simple politesse alors que le prof' n'était pas là, et qu'elle a croisé mon regard. Elle m'avait souri par politesse, et était allé s'installer la rangée d'en dessous, de l'autre côté. J'ai pas résisté, je me suis approché d'elle, et on a très vite rigolé et parlé ensemble. On s'entend vraiment bien. Je m'en souviens comme si c'était hier, c'est dingue, je suis dingue. Si tu savais la place que tu as dans mon coeur... Mais je peux pas te le dire. Ca doit crever les yeux ; tu es intelligente, mais tu ne vois pas les choses qui pourraient te gêner. Tu as toujours été comme ça, c'est parce que tu as peur d'une réalité que tu analyses chaque jour, et plus encore, que tu vis. Mais tu restes petite et fragile. As-tu grandi depuis ces trois ans ? Je suis sûr que tu n'as pas pris un centimètre ; tu es si menue, si petite, si belle.

Mais voilà que je deviens de nouveau romantique.
Il est deux heures du matin, plus que cinq heures avant qu'il soit sept heures, c'est-à-dire l'heure à laquelle je me prépare pour aller à la fac, et donc à la voir.

Vite, faites que le temps devienne aussi fou que moi...
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meno-chan
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MessageSujet: Re: [Itah] Closer   [Itah] Closer EmptyJeu 1 Fév - 21:39

c'est un joli chap, tres sentimental, tu decris bien cet amour qui le ronge. Je suis impatiente comme lui.
Parcontre j'y peux rien mais je prefere quand il y a un peu plus d'action. Ce qui me fais dire vivement la suite qu'on les retrouves tout les deux ^w^

suite?
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MessageSujet: Re: [Itah] Closer   [Itah] Closer Empty

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